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Published: 2021-03-05
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ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
 RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE  Les états financiers consolidés ci-joints ont été préparés par la direction et approuvés par le conseil d’administration de la Société. Les états financiers consolidés ont été dressés conformément aux Normes internationales d’information financière publiées  par  l’International  Accounting  Standards  Board  et,  le  cas  échéant,  reflètent  les  meilleures  estimations  de  la direction  et  reposent  sur  l’exercice  de  son  meilleur  jugement.  Lorsqu’il  était  possible  d’appliquer  d’autres  méthodes comptables,  la  direction  a  choisi  celles  qu’elle  a  jugées  les  plus  appropriées  dans  les  circonstances.  La  direction  est responsable de l’exactitude, de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers consolidés, dans les limites raisonnables de leur importance relative, ainsi que  du maintien d’un système de contrôles internes à l’égard de  l’information financière, comme il est décrit à la rubrique intitulée « Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière »  du  rapport  de  gestion  pour  l’exercice  clos  le  3 janvier 2021.  La  direction  est  également  responsable  de  la préparation et de la présentation des autres informations financières incluses dans le rapport annuel de 2020, et de leur cohérence avec les états financiers consolidés.  Le  comité  d’audit  et  des  finances  de  la  Société,  qui  est  nommé  annuellement  par  le  conseil  d’administration  et  qui  se compose  uniquement  d’administrateurs  indépendants,  rencontre  les  membres  de  la  direction  ainsi  que  les  auditeurs externes et les auditeurs internes afin de s’assurer que la direction s’acquitte de façon appropriée des responsabilités qui lui incombent en matière d’information financière. Il examine également les états financiers consolidés ainsi que le rapport des auditeurs externes. Le comité d’audit et des finances soumet son rapport au conseil d’administration et recommande l’approbation des états financiers consolidés destinés aux actionnaires. Le comité d’audit et des finances étudie également la nomination des auditeurs externes ou le renouvellement de leur mandat, et soumet ses décisions à l’examen du conseil d’administration et à l’approbation des actionnaires.  Les  états  financiers  consolidés  ont  été  audités  de  façon  indépendante  par  KPMG  s.r.l./S.E.N.C.R.L.,  pour  le  compte des actionnaires, selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada et selon les normes du Public Company Accounting  Oversight  Board  (États-Unis).  Leur  rapport  expose  la  nature  de  leur  audit  et  comporte  l’expression  de  leur opinion sur les états financiers consolidés de la Société. De plus, les auditeurs ont produit un rapport sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société en date du 3 janvier 2021. Les auditeurs externes KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. peuvent, sans aucune restriction, rencontrer les membres du comité d’audit et des finances du conseil d’administration.     (signé) Glenn J. Chamandy 
(signé) Rhodri J. Harries
Glenn J. Chamandy Rhodri J. Harries
Président et chef de la direction Premier vice-président, chef des services financiers et administratifs 
  
Le 24 février 2021  
 
   
GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 75 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
RAPPORT DU CABINET D’EXPERTS-COMPTABLES INSCRIT ET INDÉPENDANT 
Aux actionnaires et au conseil d’administration de Les Vêtements de Sport Gildan Inc.  Opinion au sujet des états financiers consolidés  Nous avons effectué l’audit des états consolidés de la situation financière ci-joints de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société ») aux 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019, des états consolidés connexes du résultat net et du résultat global, des variations des capitaux propres et des tableaux consolidés connexes des flux de trésorerie pour les exercices clos les 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019, ainsi que des notes annexes, (collectivement, les « états financiers consolidés »). À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de la Société aux 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019, ainsi que de sa performance financière et de ses flux de trésorerie  pour  les  exercices  clos  les  3 janvier 2021  et  29 décembre  2019,  conformément  aux  Normes  internationales d’information financière (IFRS) telles qu’elles ont été publiées par l’International Accounting Standards Board. 
Nous avons également effectué l’audit, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis)  (« PCAOB »),  de  l’efficacité  du  contrôle  interne  à  l’égard  de  l’information  financière  de  la  Société  en  date  du 3 janvier 2021, en nous fondant sur les critères que le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework (2013). Dans notre rapport daté du 24 février 2021, nous avons exprimé une opinion sans réserve sur l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société. 
Fondement de l’opinion 
La responsabilité de ces états financiers consolidés incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous sommes un cabinet d’experts-comptables inscrit auprès du PCAOB et nous sommes tenus d’être  indépendants de la Société conformément aux lois fédérales américaines sur les valeurs mobilières, et aux règles et règlements applicables de la Securities and Exchange Commission et du PCAOB. 
Nous avons effectué notre audit selon les normes du PCAOB. Ces normes requièrent que nous planifiions et réalisions l’audit  de  façon  à  obtenir  l’assurance  raisonnable  que  les  états  financiers  consolidés  ne  comportent  pas  d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Un audit comprend la mise en œuvre de procédures en vue d’évaluer les risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, et la mise en œuvre de procédures pour répondre à ces risques. Ces procédures comprennent le contrôle par sondages des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés.  Nos  audits  comportent  également  l’appréciation  du  caractère  approprié  des  méthodes  et  des  principes comptables  retenus  et  du  caractère  raisonnable  des  estimations  comptables  faites  par  la  direction,  de  même  que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés. Nous estimons que nos audits constituent un fondement raisonnable à notre opinion. 
Questions critiques de l’audit 
Les  questions  critiques  de  l’audit  communiquées  ci-après  sont  des  éléments  découlant  de  l’audit  des  états  financiers consolidés de la période considérée qui ont été communiqués au comité d’audit, ou qui doivent l’être, et qui : 1) portent sur les comptes ou les informations à fournir qui sont significatifs par rapport aux états financiers consolidés, et 2) font intervenir nos jugements particulièrement difficiles, subjectifs ou complexes de la part de l’auditeur. La communication de questions critiques  de  l’audit  ne  modifie  en  rien  notre  opinion  sur  les  états  financiers  consolidés  pris  dans  leur  ensemble  et,  en communiquant  les  questions  critiques  de  l’audit  ci-après,  nous  n’exprimons  pas  d’opinion  distincte  sur  les  questions critiques de l’audit ni sur les comptes ou les informations fournies auxquels el es se rapportent. 
Évaluation et répartition des coûts des stocks 
Tel  qu’il  est  indiqué  à  la  note  7  des  états  financiers  consolidés,  le  solde  des  stocks  au  3 janvier 2021  était  de 728,0 millions de  dollars,  dont  603,7 millions de  dollars  au  titre  des  produits  en  cours  et  des  produits  finis.  Tel  qu’il  est indiqué à la note 3 e) des états financiers consolidés, les stocks sont présentés au plus faible du coût, déterminé selon le principe du premier entré, premier sorti, et de la valeur nette de réalisation. Comme la Société gère de façon quotidienne ses coûts de production et ses stocks en utilisant une méthode du coût de revient standard, des écarts surviennent entre ces coûts standard et les coûts de fabrication réels. Des ajustements sont donc nécessaires en fin de période pour évaluer les stocks à  leur coût réel. Pour ce faire, la procédure consiste à cumuler les écarts de fabrication  à chaque étape du processus de fabrication verticalement intégré de la Société et à identifier les coûts devant être immédiatement passés en charge dans le coût des ventes. Ces coûts comprennent les coûts supplémentaires engagés résultant d’activités en deçà de  la  capacité  normale  et  les  coûts  anormaux.  La  Société  applique  ensuite  un  facteur  de  report  des  écarts,  fondé 
 
GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 76 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
principalement sur le nombre de jours de stocks disponibles, pour estimer les écarts à inclure dans les stocks à la fin de la période. La détermination du facteur de report des écarts  requiert des  estimations. La combinaison de systèmes et  de processus  automatisés  et  non  automatisés  utilisant  des  données  obtenues  à  partir  de  différents  emplacements géographiques engendre une certaine complexité dans l’accumulation des coûts de fabrication et l’identification des coûts qui doivent être passés en charges immédiatement. Tel qu’il est indiqué à la note 16 c) des états financiers consolidés, au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2021, la Société a comptabilisé des coûts de fabrication devant être immédiatement passés en charge dans le coût des ventes en raison de la pandémie de COVID-19 et de deux ouragans en Amérique centrale. 
Nous avons identifié l’évaluation des coûts directement liés à la conversion des matières premières en produits finis et la répartition des écarts de fabrication à la valeur comptable des stocks comme étant une question critique de l’audit. Un degré plus élevé de jugement de la part de l’auditeur et des efforts accrus en matière d’audit ont été nécessaires pour tester les coûts inclus dans la valeur comptable des stocks et évaluer le facteur de report des écarts utilisé dans la répartition des écarts de fabrication, compte tenu de la complexité du processus.  
Les procédures qui suivent sont les principales procédures que nous avons mises en œuvre pour traiter ces questions critiques de l’audit. Nous avons évalué la conception et testé l’efficacité du fonctionnement de certains contrôles internes à l’égard du processus d’établissement des coûts des stocks de la Société, y compris les contrôles relatifs 1) à l’identification des coûts devant être immédiatement passés en charges; et 2) à l’établissement du facteur de report des écarts.
 Nous 
avons testé l’admissibilité des coûts dans la comptabilisation des stocks en effectuant : 1) une évaluation de la nature des coûts inclus dans les stocks en examinant un échantillon de transactions comptabilisées dans les coûts de fabrication et en  retraçant  celles-ci  jusqu’à  la  documentation  sous-jacente;  2) une  analyse  des  écarts  de  fabrication  pour  identifier l’existence  des  coûts  devant  immédiatement  être  passés  en  charge;  et  3) une  évaluation  des  changements  dans  les activités de production pour identifier les coûts devant immédiatement être passés en charges. Nous avons évalué le facteur de report des écarts sur la base du nombre de jours de stocks disponibles, notamment en testant certaines des données prises en compte dans le calcul. 
Évaluation de la valeur nette de réalisation des stocks de produits finis 
Tel  qu’il  est  indiqué  à  la  note  7  des  états  financiers  consolidés,  le  solde  des  stocks  au  3 janvier 2021  était  de 728,0 millions de dollars, dont 561,2 millions de dollars au titre des produits finis. Tel qu’il est indiqué aux notes 3 e) et 3 dd) des états financiers consolidés, les stocks sont présentés au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé des produits finis dans les réseaux de vente normaux, ou le cas échéant, dans les réseaux de liquidation, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour  réaliser  la  vente.  Les  stocks  de  produits  finis  abandonnés,  les  stocks  endommagés  et  excédentaires  sont comptabilisés  à  la  valeur  nette  de  réalisation,  car  ces  stocks  sont  vendus  en  deçà  de  leur  coût  dans  les  réseaux  de liquidation.  Pour  déterminer  la  valeur  nette  de  réalisation  des  produits  finis,  la  Société  prend  en  compte  les  taux  de recouvrement  récents  et  les  conditions  actuelles  du  marché  dans  ces  réseaux.  Il  existe  une  incertitude  relative  aux estimations liées à l’identification des stocks de produits finis excédentaires qui sont basés sur certains critères définis par la Société et aux prix de vente prévus utilisés dans l’établissement des valeurs nettes de réalisation pour les produits finis excédentaires et abandonnés. Au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2021, la Société a comptabilisé des réductions de valeur de 108,1 millions de dollars par suite de la réduction de la gamme de produits et de la baisse de la valeur nette de réalisation de certains produits causée par le contexte économique actuel. 
Nous avons identifié l’évaluation de la valeur nette de réalisation des stocks de produits finis comme étant une question critique  de  l’audit.  Un  degré  élevé  de  jugement  subjectif  de  la  part  de  l’auditeur  a  été  nécessaire  pour  évaluer  la détermination 1) des stocks de produits finis excédentaires, et 2) des prix de vente prévus utilisés dans l’établissement de la valeur nette de réalisation pour les produits finis excédentaires et abandonnés. 
Les procédures qui suivent sont les principales procédures que nous avons mises en œuvre pour traiter cette question critique de l’audit. Nous avons évalué la conception et testé l’efficacité du fonctionnement de certains contrôles internes à l’égard du processus d’évaluation des stocks de la Société, y compris les contrôles relatifs à la détermination 1) des stocks de produits finis excédentaires, et 2) des prix de vente prévus. Nous avons évalué les critères définis par la Société pour identifier les stocks de produits finis excédentaires en évaluant la cohérence dans l’application des critères par rapport aux années  précédentes  et  par  rapport  aux  conditions  actuelles  du  marché  et  aux  plans  d’affaires.  Nous  avons  également déterminé si les stocks qui répondaient à ces critères avaient été identifiés par la Société comme étant excédentaires. Nous avons aussi comparé l’estimation faite par la Société du prix de vente prévu utilisé pour établir la valeur nette de réalisation des  produits  finis  excédentaires  et  abandonnés  avec  les  prix  de  vente  historiques  ajustés  en  fonction  du  contexte économique actuel et les plus récents prix de vente. 
  
 
GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 77 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
Évaluation de la valeur comptable du goodwill et des immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée dans l’unité génératrice de trésorerie (« UGT ») Articles chaussants 
Tel qu’il est indiqué à la note 10 des états financiers consolidés, les soldes du goodwill et des immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée au 3 janvier 2021 totalisaient 386,2 millions de dollars, dont 86,1 millions de dollars au titre de l’UGT Articles chaussants. Tel qu’il est indiqué aux notes 3 j) et 3 dd) des états financiers consolidés, la Société effectue des  tests  de  dépréciation  sur  une  base  annuelle  ou  lorsque  des  événements  ou  des  changements  de  circonstances indiquent que la valeur comptable d’une unité opérationnelle pourrait dépasser sa valeur recouvrable, qui est déterminée en fonction de la méthode de la juste valeur diminuée des coûts de sortie. L’évaluation de la valeur recouvrable par la Société tient compte de certaines hypothèses, notamment des estimations des volumes de ventes, des prix de vente, des marges brutes et des charges de ventes et charges générales et administratives pour déterminer les bénéfices récurrents prévus  ajustés  en  fonction  des  risques  avant  les  charges  financières,  l’impôt  sur  le  résultat,  les  amortissements  des immobilisations corporel es et incorporelles et les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions (le « BAIIA ajusté ») et le multiple appliqué au BAIIA ajusté (le « multiple du BAIIA ajusté »). Au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2021, la société a comptabilisé une perte de valeur de 94,0 millions de dollars au titre de l’UGT Articles chaussants. 
Nous avons identifié l’évaluation de la valeur comptable du goodwill et des immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée dans l’UGT Articles chaussants comme étant une question critique de l’audit. Un degré élevé de jugement subjectif de la part de l’auditeur a été nécessaire pour évaluer les hypothèses susmentionnées utilisées pour déterminer la valeur  recouvrable.  La  sensibilité  des  modifications  raisonnablement  possibles  de  ces  hypothèses  pourrait  avoir  une incidence importante sur la détermination de la valeur recouvrable de l’UGT Articles chaussants et sur l’évaluation de la dépréciation par la Société, car la valeur recouvrable estimée correspondait approximativement à la valeur comptable au 3 janvier 2021. 
Les procédures qui suivent sont les principales procédures que nous avons mises en œuvre pour traiter cette question critique de l’audit. Nous avons évalué la conception et testé l’efficacité du fonctionnement de certains contrôles internes à l’égard du processus d’évaluation de la dépréciation de la Société, y compris les contrôles relatifs 1) à la détermination du BAIIA ajusté et aux hypothèses sous-jacentes à sa détermination; et 2) à l’identification de sociétés comparables et à la détermination du multiple du BAIIA ajusté. Nous avons évalué le BAIIA ajusté de l’UGT Articles chaussants en comparant les données historiques du BAIIA ajusté de la Société avec les résultats réels et en examinant l’analyse des tendances historiques des augmentations et des diminutions des montants réels des produits, de la marge brute et des charges de vente  et  charges  générales  et  administratives  par  rapport  aux  montants  prévus.  Nous  avons  remis  en  question  les ajustements apportés aux données historiques en évaluant le caractère raisonnable des ajustements par corroboration indépendante.  Nous  avons  demandé  à  des  professionnels  en  évaluation  possédant  des  compétences  et  des connaissances spécialisées de participer à la mission. Ces professionnels nous ont aidés : 
•   à évaluer le multiple du BAIIA ajusté utilisé par la Société en le comparant aux multiples du BAIIA mis à la 
disposition du public pour des entités comparables; 
•   à  évaluer  la  valeur  recouvrable  en  établissant  une  fourchette  de  valeurs  recouvrables  pour  l’UGT  Articles 
chaussants au moyen des montants du BAIIA ajusté et des multiples du BAIIA ajusté prévus possibles, et en les comparant à la valeur recouvrable déterminée par la Société.
 
 Nous agissons à titre d’auditeur de la Société depuis 1996. 
 
 
Montréal, Canada  
Le 24 février 2021         *CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A120220 
 
GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 78 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
RAPPORT DU CABINET D’EXPERTS-COMPTABLES INSCRIT ET INDÉPENDANT 
 
Aux actionnaires et au conseil d’administration de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. 
Opinion sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière 
Nous avons effectué l’audit du contrôle interne à l’égard de l’information financière de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société ») au 3 janvier 2021 en nous fondant sur les critères établis dans le document Internal Control - Integrated Framework (2013)
  publié  par  le  Committee  of  Sponsoring  Organizations  de  la  Treadway  Commission.  À  notre  avis,  la 
Société a maintenu, dans tous ses aspects significatifs, un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière au 3 janvier 2021, selon les critères établis dans le document Internal Control – Integrated Framework (2013) publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission.  Nous avons également effectué l’audit, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis) (« PCAOB »), des états consolidés de la situation financière de la Société au 3 janvier 2021 et au 29 décembre 2019, des états consolidés du résultat net et du résultat global, des variations des capitaux propres et des tableaux des flux de trésorerie  connexes  pour  les  exercices  clos  les  3  janvier  2021  et  29 décembre  2019,  ainsi  que  des  notes  annexes (collectivement, les « états financiers consolidés »), et dans notre rapport daté du 24 février 2021, nous avons exprimé une opinion sans réserve sur ces états financiers consolidés.  
Fondement de l’opinion 
Le  maintien  d’un  contrôle  interne  efficace  à  l’égard  de  l’information  financière  ainsi  que  l’appréciation,  incluse  dans  le « Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière » qui figure dans le rapport de gestion  pour  l’exercice  clos  le  3  janvier  2021,  de  l’efficacité  du  contrôle  interne  à  l’égard  de  l’information  financière incombent à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société sur la base de notre audit. Nous sommes un cabinet d’experts-comptables inscrit auprès du PCAOB et nous sommes tenus d’être indépendants de la Société conformément aux lois fédérales américaines sur  les  valeurs  mobilières,  et  aux  règles  et  règlements  applicables  de  la  Securities  and  Exchange  Commission  et  du PCAOB.  Nous avons effectué notre audit selon les normes du PCAOB. Ces normes requièrent que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable qu’un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière était maintenu, dans tous ses aspects significatifs. Notre audit du contrôle interne à l’égard de l’information financière a comporté l’acquisition  d’une  compréhension  du  contrôle  interne  à  l’égard  de  l’information  financière,  une  évaluation  du  risque  de l’existence d’une faiblesse significative, des tests et une évaluation de l’efficacité de la conception et du fonctionnement du contrôle interne en fonction de notre évaluation du risque, ainsi que la mise en œuvre des autres procédés que nous avons jugés nécessaires dans les circonstances. Notre audit a également comporté la mise en œuvre des autres procédés que nous avons jugés nécessaires dans les circonstances. Nous estimons que notre audit constitue un fondement raisonnable à notre opinion.  
Définition et limites du contrôle interne à l’égard de l’information financière 
Le  contrôle  interne  à  l’égard  de  l’information  financière  d’une  société  est  un  processus  conçu  pour  fournir  l’assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de la publication de l’information  financière,  conformément  aux  principes  comptables  généralement  reconnus.  Il  comprend  les  politiques  et procédures qui : 1) concernent la tenue de dossiers suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des opérations et des cessions d’actifs de la Société, 2) fournissent une assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme il  se  doit  pour  établir  les  états  financiers  conformément  aux  principes  comptables  généralement  reconnus  et  que  les encaissements  et  décaissements  de  la  Société  ne  soient  faits  qu’avec  l’autorisation  de  la  direction  et  du  conseil d’administration de la Société et 3) fournissent une assurance raisonnable concernant la prévention ou la détection à temps de toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée d’actifs de la Société qui pourraient avoir une incidence significative sur les états financiers.   
 
 
GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 79 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette pas de prévenir ou de détecter certaines anomalies. Aussi, la projection, sur des périodes futures, de quelque appréciation de l’efficacité est assujettie au risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements de situation, ou au risque de détérioration de la conformité aux principes directeurs et procédures. 
 
 
Montréal, Canada  
Le 24 février 2021 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A120220 
 
  
 
GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 80 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC.
ÉTATS CONSOLIDÉS DE LA SITUATION FINANCIÈRE 
(en milliers de dollars US)
    
 3 janvier   29 décembre
 2021   2019   
    
      
Actifs courants 
Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 5) 505 264  $ 64 126  $
Créances clients (note 6) 196 480   320 931
Impôt sur le résultat à recevoir 4 632   
Stocks (note 7) 727 992   1 052 052   
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants110 105   77 064
Total des actifs courants 1 544 473   1 514 173
Actifs non courants    
Immobilisations corporelles (note 8) 896 800   994 980   
Actifs au titre de droits d’utilisation (note 9 a))59 445   73 539
Immobilisations incorporelles (note 10) 289 901   383 864
Goodwill (note 10) 206 636   227 865   
Impôt sur le résultat différé (note 18) 17 689   9 917
Autres actifs non courants 6 004   6 732
Total des actifs non courants 1 476 475   1 696 897
Total des actifs 3 020 948  $ 3 211 070  $
Passifs courants       
Créditeurs et charges à payer 343 722  $ 406 631 $
Impôt sur le résultat à payer—   1 255
Partie courante des obligations locatives (note 9 b))15 884   14 518
Total des passifs courants 359 606   422 404
Passifs non courants    
Dette à long terme (note 11) 1 000 000   845 000   
Obligations locatives (note 9 b)) 66 580   66 982
Autres passifs non courants (note 12) 35 865   42 190
Total des passifs non courants 1 102 445   954 172
Total des passifs 1 462 051   1 376 576   
    
Engagements, garanties et passifs éventuels (note 23)   
       
Capitaux propres (note 13)       
Capital social  183 938   174 218
Surplus d’apport  24 936   32 769
Résultats non distribués 1 359 061   1 628 042   
Cumul des autres éléments du résultat global (9 038)  (535)
Total des capitaux propres attribuables aux actionnaires de la Société 1 558 897   1 834 494   
Total des passifs et des capitaux propres 3 020 948  $ 3 211 070  $
 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.  Au nom du conseil d’administration   (signé) Glenn J. Chamandy 
(signé) Russell Goodman 
Glenn J. Chamandy Russell Goodman 
Administrateur Administrateur   
   
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.81  
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. 
ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT NET ET DU RÉSULTAT GLOBAL 
Exercices clos les 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019  
(en milliers de dollars US, sauf les données par action) 
 2020   2019   
   
Ventes nettes (note 25) 1 981 276  $ 2 823 901 $
Coût des ventes (note 16 c)) 1 732 217   2 119 440 
Bénéfice brut 249 059   704 461
Charges de vente et charges générales et administratives (note 16 a))272 306   340 487
Perte de valeur des créances clients (note 6) 15 453   27 652
Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions (note 17) 48 154   47 329   
Dépréciation du goodwill et des immobilisations incorporelles (note 10) 93 989   —   
Bénéfice opérationnel (perte opérationnelle) (180 843)  288 993
Charges financières, montant net (note 14 c)) 48 530   39 168   
Bénéfice (perte) avant l’impôt sur le résultat (229 373)  249 825
Recouvrement d’impôt sur le résultat (note 18) (4 091)  (9 984)  
Bénéfice net (perte nette) (225 282)  259 809
    
Autres éléments du résultat global, après déduction de l’impôt sur le résultat 
connexe    
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d))(8 503)  (3 917)
Gain actuariel (perte actuarielle) sur les obligations au titre des avantages 
du personnel (note 12 a)) 12 142   (1 296)  
 3 639   (5 213)  
Résultat global (221 643) $ 254 596  $
    
Bénéfice (perte) par action (note 19)    
De base  (1,14) $ 1,27 $
Dilué (1,14) $ 1,27  $
 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.82  
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. 
ÉTATS CONSOLIDÉS DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES 
Exercices clos les 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019 
(en milliers ou en milliers de dollars US) 
Cumul des 
autres 
éléments Résultats Total des 
Capital social   Surplus du résultat  non  capitaux   
 Nombre Montant d’apport global distribués propres   
Solde au 30 décembre 2018 206 732 159 858  $32 490  $3 382  $  1 740 342  $1 936 072  $
Ajustements relatifs à l’adoption initiale de nouvelles 
normes comptables (note 2 c)) — —   —   —   (2 176)  (2 176)  
Solde ajusté au 31 décembre 2018 206 732 159 858   32 490   3 382   1 738 166   1 933 896   
Rémunération fondée sur des actions — —   16 115   —   —   16 115   
Actions émises aux termes du régime d’achat d’actions 
des membres du personnel 50 1 651   —   —   —   1 651   
Actions émises à l’exercice d’options sur actions 443 12 198   (3 374)  —   —   8 824   
Actions émises ou distribuées à l’acquisition des droits 
rattachés aux unités d’actions incessibles 267 7 415   (13 416)  —   —   (6 001)  
Actions rachetées à des fins d’annulation (note 13 d)) (8 218)(6 738)  —   —   (250 495)  (257 233)  
Rachats d’actions en vue du règlement d’UAI visant 
des actions émises (note 13 e)) (262)(166)  —   —   (6 842)  (7 008)  
Dividendes déclarés — —   954   —   (111 300)  (110 346)  
Transactions avec les actionnaires de la Société 
comptabilisées directement dans les capitaux propres 
(7 720)14 360   279   —   (368 637)  (353 998)  
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d)) — —   —   (3 917)  —   (3 917)  
Perte actuarielle sur les obligations au titre des 
avantages du personnel (note 12 a)) — —   —   —   (1 296)  (1 296)  
Bénéfice net — —   —   —   259 809   259 809   
Résultat global — —   —   (3 917)  258 513   254 596   
Solde au 29 décembre 2019 199 012 174 218  $32 769  $(535) $  1 628 042  $1 834 494  $
Rémunération fondée sur des actions — —   1 954   —   —   1 954   
Actions émises aux termes du régime d’achat d’actions 
des membres du personnel 73 1 381   —   —   —   1 381   
Actions émises à l’exercice d’options sur actions 87 2 504   (895)  —   —   1 609   
Actions émises ou distribuées à l’acquisition des droits 
rattachés aux unités d’actions incessibles 194 6 657   (9 228)  —   —   (2 571)  
Actions rachetées à des fins d’annulation (note 13 d)) (843)(744)  —   —   (22 472)  (23 216)  
Rachats d’actions en vue du règlement d’UAI visant 
des actions émises (note 13 e)) (116)(78)  —   —   (2 480)  (2 558)  
Dividendes déclarés — —   336   —   (30 889)  (30 553)  
Transactions avec les actionnaires de la Société 
comptabilisées directement dans les capitaux propres 
(605)9 720   (7 833)  —   (55 841)  (53 954)  
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d)) — —   —   (8 503)  —   (8 503)  
Gain actuariel sur les obligations au titre des avantages 
du personnel (note 12 a)) — —   —   —   12 142   12 142   
Perte nette — —   —   —   (225 282)  (225 282)  
Résultat global — —   —   (8 503)  (213 140)  (221 643)  
Solde au 3 janvier 2021 198 407 183 938  $24 936  $(9 038) $  1 359 061  $1 558 897  $
 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.83  
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
 
 
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. 
TABLEAUX CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE 
Exercices clos les 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019 
(en milliers de dollars US) 
 2020   2019
       
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles   
Bénéfice net (perte nette) (225 282) $ 259 809 $
Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie liés 
aux activités opérationnelles (note 21 a))297 802   175 548
 72 520   435 357
Variations des soldes hors trésorerie du fonds de roulement   
Créances clients 125 150   (3 515)
Impôt sur le résultat (5 747)  2 969
Stocks 320 384   (115 082)
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants(34 801)  (8 320)
Créditeurs et charges à payer (62 476)  49 621
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles415 030   361 030
       
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement   
Achat d’immobilisations corporelles (50 670)  (128 676)
Achat d’immobilisations incorporelles (7 670)  (11 558)
Acquisitions d’entreprises —   (1 300)
Produit tiré de la sortie d’immobilisations corporelles830   5 783
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement(57 510)  (135 751)
       
Flux de trésorerie liés aux activités de financement   
(Diminution) augmentation des montants prélevés aux termes de la facilité de 
crédit bancaire à long terme renouvelable(245 000)  176 000
Produit de l’emprunt à terme 400 000   
Paiement au titre des obligations locatives (15 418)  (13 534)
Dividendes versés (30 553)  (110 346)
Produit tiré de l’émission d’actions 2 854   10 318
Rachat et annulation d’actions (note 13 d))(23 216)  (257 233)
Rachat d’actions en vue du règlement d’UAI visant des actions émises 
(note 13 e)) (2 558)  (7 008)
Retenues d’impôt payées par suite du règlement des UAI visant des actions 
émises (2 571)  (6 001)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement83 538   (207 804)
    
Incidence des variations des cours de change sur la trésorerie et les 
équivalents de trésorerie libellés en devises80   (6)
Augmentation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie au cours de 
l’exercice 441 138   17 469
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice64 126   46 657
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice505 264  $ 64 126 $
       
Sommes versées en trésorerie au titre de ce qui suit (comprises dans les flux de 
trésorerie liés aux activités opérationnelles)   
Intérêts 35 648  $ 33 149 $
Impôt sur le résultat, déduction faite des remboursements 9 318   10 796
 Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie (note 21)  Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.84  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS  Exercices clos les 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019 (Les montants des tableaux sont en milliers ou en milliers de dollars américains, sauf les données par action, à moins d’indication contraire)  1. ENTITÉ PRÉSENTANT L’INFORMATION FINANCIÈRE  Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société » ou « Gildan ») est située au Canada et a été constituée en société en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. La Société a pour principale activité commerciale la confection et la vente de vêtements de sport, d’articles chaussants et de sous-vêtements. L’exercice de la Société prend fin le dimanche le plus près du 31 décembre de chaque année.  Le siège social de la Société est situé au 600, boulevard de Maisonneuve Ouest, bureau 3300, Montréal (Québec). Les présents  états  financiers  consolidés  aux  3 janvier  2021  et  29 décembre  2019  et  pour  les  exercices  clos  à  ces  dates comprennent les comptes de la Société et de ses filiales. La Société est une entité ouverte inscrite à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le symbole GIL.  2. BASE D’ÉTABLISSEMENT  a)  Déclaration de conformité 
Les  présents  états  financiers  consolidés  ont  été  établis  conformément  aux  Normes  internationales  d’information financière  (International  Financial  Reporting  Standards,  ou  « IFRS »),  publiées  par  l’International  Accounting Standards Board (l’« IASB »).  La publication des présents états financiers consolidés pour l’exercice clos le 3 janvier 2021 a été approuvée par le conseil d’administration de la Société en date du 24 février 2021.  
 b)  Base d’évaluation 
Les présents états financiers consolidés ont été établis au coût historique, sauf pour les éléments suivants inscrits aux états consolidés de la situation financière : • 
les instruments financiers dérivés qui sont évalués à la juste valeur; 
• les obligations au titre des avantages du personnel liées aux régimes à prestations définies qui sont évaluées à la valeur actualisée des obligations au titre des prestations définies, déduction faite des paiements anticipés versés aux membres du personnel; 
• les passifs au titre d’accords de paiements fondés sur des actions réglés en trésorerie qui sont évalués à la juste valeur et les accords de paiements fondés sur des actions classés dans les capitaux propres qui sont évalués à la juste valeur à la date d’attribution conformément à l’IFRS 2, Paiement fondé sur des actions; 
• les stocks de produits finis abandonnés, les stocks endommagés et excédentaires qui sont comptabilisés à la valeur nette de réalisation; 
• les provisions au titre des coûts relatifs au démantèlement, à la remise en état de sites et aux contrats déficitaires qui  sont  mesurées  à  la  valeur  actualisée  des  dépenses  attendues  que  l’on  pense  nécessaires  pour  éteindre l’obligation;  
• les  actifs  acquis  et  les  passifs  repris  identifiables  dans  le  cadre  d’un  regroupement  d’entreprises  qui  sont initialement évalués à la juste valeur. 
 Les  présents  états  financiers  consolidés  sont  présentés  en  dollars  américains,  soit  la  monnaie  fonctionnelle  de  la Société. 
  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.85  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT (suite) 
c)  Première application de normes comptables nouvelles ou modifiées  
Au  cours  de  l’exercice  clos  le  3 janvier 2021,  la  Société  a  adopté  les  normes  comptables  nouvelles  ou  modifiées suivantes : 
 Modifications à l’IFRS 3, Regroupements d’entreprises En octobre 2018, l’IASB a publié des modifications à l’IFRS 3, Regroupements d’entreprises. Les modifications clarifient la définition d’une entreprise afin d’aider les entités à déterminer si une opération doit être comptabilisée comme un regroupement  d’entreprises  ou  comme  une  acquisition  d’actifs.  Les  modifications  s’appliquent  aux  regroupements d’entreprises  pour  lesquels  la  date  d’acquisition  est  égale  ou  postérieure  au  début  de  la  première  période  de présentation  de  l’information  financière  annuelle  ouverte  à  compter  du  1er janvier  2020,  sur  une  base  prospective. Compte  tenu  de  l’application  prospective  de  ces  modifications,  leur  adoption  n’a  pas  eu  d’incidence  sur  les  états financiers consolidés de la Société. 
 Au cours de l’exercice clos le 29 décembre 2019, la Société a adopté les nouvelles normes comptables suivantes :  Contrats de location L’IFRS 16, Contrats de location, précise la manière dont une entité est tenue de comptabiliser, d’évaluer et de présenter les  contrats  de  location  et  de  fournir  des  informations  à  leur  sujet.  La  norme  contient  un  modèle  unique  de comptabilisation par le preneur exigeant la comptabilisation d’un actif au titre du droit d’utilisation qui se rapporte au droit  d’utiliser  le  bien  sous-jacent  ainsi  qu’un  passif  au  titre  de  son  obligation  d’effectuer  les  paiements  de  loyers (l’« obligation  locative »)  pour  tous  les  contrats  de  location,  sauf  si  la  Société  fait  le  choix  d’exclure  les  contrats  de location dont la durée est de 12 mois ou moins ou que l’actif sous-jacent a une faible valeur monétaire. Les bailleurs classent toujours les contrats de location en tant que contrats de location-financement ou contrats de location simple, car la comptabilisation par le bailleur reste largement inchangée dans l’IFRS 16 par rapport à la norme précédente, l’IAS 17. 
Avec prise d’effet le 31 décembre 2018 (date de première application), la Société a adopté l’IFRS 16 selon une approche rétrospective  modifiée.  Lors  de  l’application  de  l’approche  de  transition  rétrospective  modifiée,  pour  les  contrats  de location  précédemment  classés  en  tant  que  contrats  de  location  simple  selon  l’IAS  17  et  l’IFRIC  4,  à  la  première application, le preneur est autorisé à évaluer l’actif au titre du droit d’utilisation, contrat par contrat, en utilisant l’une des deux méthodes suivantes : 1) comme si l’IFRS 16 avait toujours été appliquée, en utilisant le taux d’emprunt marginal à la date de première application; ou 2) à un montant égal à l’obligation locative (sous réserve de certains ajustements). La Société a appliqué la première option à certains contrats de location, ce qui a donné lieu à une diminution de la valeur comptable de l’actif au titre du droit d’utilisation à la date de première application comparativement à l’obligation locative au  titre  de  ces  contrats.  Pour  les  autres  contrats  de  location,  la  Société  a  comptabilisé  les  actifs  au  titre  de  droits d’utilisation en fonction de l’obligation locative correspondante. De plus,  des crédits différés au titre  des contrats de location de 1,9 million de dollars (se rapportant aux incitatifs à la location) qui étaient comptabilisés dans les créditeurs et charges à payer ont été décomptabilisés et un ajustement transitoire correspondant a été apporté aux résultats non distribués à la date de transition, par suite de l’adoption de l’IFRS 16, et un montant de 1,2 million de dollars au titre des loyers payés d’avance qui était comptabilisé dans les charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants à l’état  consolidé  de  la  situation  financière  au  30 décembre  2018  a  été  transféré  à  l’actif  au  titre  du  droit  d’utilisation comptabilisé. 
En  s’appuyant  sur  l’évaluation  antérieure  visant  à  déterminer  si  des  contrats  de  location  étaient  déficitaires conformément  à  l’IAS  37,  Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels,  la  Société  a  appliqué  cette  mesure  de simplification à la date de première application, ce qui a entraîné une réduction de 4,6 millions de dollars de la provision pour  les  contrats  de  location  déficitaires  (auparavant  comptabilisée  dans  les  autres  passifs  non  courants)  et  une réduction  correspondante  de  la  valeur  comptable  de  l’actif  au  titre  du  droit  d’utilisation  pour  les  contrats  de  location connexes. 
Par conséquent, au 31 décembre 2018, la Société a comptabilisé des obligations locatives de 87,9 millions de dollars, des actifs au titre de droits d’utilisation de 78,1 millions de dollars, un investissement net de 2,4 millions de dollars dans un contrat de sous-location (comptabilisé dans les autres actifs) et une réduction nette de 2,2 millions de dollars  du solde d’ouverture des résultats non distribués. Lors de l’évaluation des obligations locatives, la Société a actualisé les paiements de loyers futurs en utilisant son taux d’emprunt marginal au 31 décembre 2018. Le taux moyen  pondéré appliqué était de 3,89 %. 
  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.86  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT (suite) 
c)  Première application de normes comptables nouvelles ou modifiées (suite) 
Incertitude relative aux traitements fiscaux L’IFRIC 23, Incertitude relative aux traitements fiscaux, clarifie l’application des dispositions de l’IAS 12, Impôts sur le résultat
, concernant la comptabilisation et l’évaluation, lorsqu’une incertitude existe sur le traitement de l’impôt sur le 
résultat.  L’interprétation  aborde  la  question  de  savoir  si  une  entité  doit  considérer  les  traitements  fiscaux  incertains séparément, les hypothèses qu’une entité devrait poser au sujet de l’examen des traitements fiscaux effectué par les autorités fiscales, la manière dont une entité devrait déterminer le bénéfice imposable et les pertes fiscales, les bases d’imposition, les pertes fiscales non utilisées, les crédits d’impôt non utilisés et les taux d’impôt, ainsi que la façon dont une  entité  considère  des  changements  dans  les  faits  et  les  circonstances  dans  le  cadre  de  ces  déterminations.  La Société a adopté l’IFRIC 23 avec prise d’effet le 31 décembre 2018. L’adoption de l’IFRIC 23 n’a pas eu d’incidence sur les états financiers consolidés de la Société.  
Phase 1 de la réforme des taux d’intérêt de référence Le 26 septembre 2019, l’IASB a publié des modifications à l’IFRS 9, à l’IAS 39 et à l’IFRS 7 dans le cadre de la phase 1 de la réforme des taux d’intérêt de référence en tant que première mesure quant aux répercussions potentielles de la réforme des TIO sur l’information financière. Les taux interbancaires offerts (« TIO ») tels que les taux LIBOR, EURIBOR et TIBOR sont des taux d’intérêt de référence qui représentent le coût requis pour obtenir du financement non garanti, pour une combinaison précise de devises et d’échéances et dans un marché particulier de prêts interbancaires. Les modifications de la phase 1 ont modifié certaines dispositions en matière de comptabilité de couverture précises, de sorte que les entités qui appliqueraient ces dispositions en matière de comptabilité de couverture présumeraient que le taux d’intérêt de référence sur lequel les flux de trésorerie couverts et les flux de trésorerie de l’instrument de couverture sont basés ne serait pas modifié à la suite de la réforme des taux d’intérêt de référence. La Société a une dette à taux variable qui porte intérêt à un taux variable lié au LIBOR américain comme taux de référence pour fixer le taux d’intérêt dont l’encours s’élevait à 800 millions de dollars au 3 janvier 2021, une tranche étant couverte à l’aide de 275 millions de dollars de swaps de taux d’intérêt variable-fixe qui ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie tel qu’il est  décrit  à  la  note 14 b).  La  Société  a  adopté  par  anticipation  les  modifications  de  la  phase  1  avec  prise  d’effet  le 30 septembre 2019 (première journée du quatrième trimestre de l’exercice 2019). Les montants inclus dans les autres éléments  du  résultat  global  relativement  aux  swaps  de  taux  d’intérêt  variable-fixe  qui  ont  été  désignés  comme couvertures de flux de trésorerie et qui sont les plus touchés par la réforme des TIO n’étaient pas importants à la date de l’adoption.  
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES   Les  méthodes  comptables  énoncées  ci-dessous  ont  été  appliquées  d’une  manière  uniforme  pour  toutes  les  périodes présentées dans ces états financiers consolidés, sauf indication contraire.  a)  Méthode de consolidation 
i)  Regroupements d’entreprises 
Les  regroupements  d’entreprises  sont  comptabilisés  selon  la  méthode  de  l’acquisition.  Par  conséquent,  la contrepartie transférée eu égard à l’acquisition d’une entreprise correspond à la juste valeur des actifs transférés et à tout titre de créance ou titre de capitaux propres émis par la Société à la date à laquelle le contrôle de la société acquise est obtenu. La contrepartie transférée comprend la juste valeur de tout actif ou passif résultant d’un accord de contrepartie éventuelle. La contrepartie éventuelle classée comme un actif ou un passif qui est un instrument  financier  est  ultérieurement  réévaluée  à  la  juste  valeur,  tout  profit  ou  perte  en  résultant  étant comptabilisé  et  compris  dans  les  coûts  de  restructuration  et  autres  coûts  connexes  à  des  acquisitions  à  l’état consolidé du résultat net et du résultat global. Les coûts connexes à des acquisitions, autres que les coûts associés à l’émission de titres de créance ou de titres de capitaux propres, sont comptabilisés en charges à mesure qu’ils sont engagés et sont compris à l’état consolidé du résultat net et du résultat global dans les coûts de restructuration et  autres  coûts  connexes  à  des  acquisitions.  Les  actifs  acquis  et  les  passifs  repris  identifiables,  ainsi  que  les passifs éventuels repris lors d’un regroupement d’entreprises, sont, en règle générale, comptabilisés initialement à leur juste valeur à la date d’acquisition. La Société comptabilise toute participation ne donnant pas le contrôle d’une entreprise acquise soit à la juste valeur soit à la part proportionnelle de la participation ne donnant pas le contrôle dans l’actif identifiable net de l’entreprise acquise. L’excédent de la contrepartie transférée par rapport à la juste valeur des actifs nets identifiables acquis est comptabilisé en tant que goodwill. Si le total de la contrepartie transférée et de la participation ne donnant pas le contrôle constaté est inférieur à la juste valeur de l’actif net de l’entreprise acquise, un profit résultant d’une acquisition est inscrit immédiatement à l’état consolidé du résultat. 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.87  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  a)  Méthode de consolidation (suite)  
i)  Regroupements d’entreprises (suite) 
 
net  et  du  résultat  global  et  affecté  à  la  réduction  des  coûts  de  restructuration  et  autres  coûts  connexes  à  des acquisitions.  
 
ii)  Filiales 
Les filiales sont des entreprises contrôlées par la Société. Les états financiers des filiales sont intégrés dans les états  financiers  consolidés  depuis  la  date  de  la  prise  du  contrôle  jusqu’à  la  date  de  la  perte  du  contrôle.  Les méthodes comptables des filiales cadrent avec celles adoptées par la Société. Les transactions intragroupe, les soldes et les profits et pertes latents liés aux transactions effectuées entre les différentes sociétés du groupe sont éliminés.  Les principales filiales de la Société, leur territoire de constitution et la part en pourcentage détenue par la Société dans chacune de ces filiales sont comme suit : 
Territoire de Part en
Filiale constitution  pourcentage 
Gildan Activewear SRL Barbade 100 %
Gildan Yarns, LLC Delaware 100 % 
Gildan USA Inc. Delaware 100 % 
Gildan Honduras Properties, S. de R.L. Honduras 100 % 
Gildan Apparel (Canada) LP Ontario 100 % 
Gildan Activewear (UK) Limited Royaume-Uni 100 % 
Gildan Textiles de Sula, S. de R.L. Honduras 100 % 
G.A.B. Limited Bangladesh 100 % 
Gildan Activewear Honduras Textile Company, S. de R.L. Honduras 100 % 
Gildan Activewear (Eden) Inc. Caroline du Nord 100 % 
Gildan Hosiery Rio Nance, S. de R.L. Honduras 100 % 
Gildan Mayan Textiles, S. de R.L. Honduras 100 % 
Gildan Charleston Inc. Delaware 100 % 
Gildan Activewear Dominican Republic Textile Company Inc. Barbade 100 % 
Gildan Honduras Trading, S. de R.L Honduras 100 % 
Gildan Choloma Textiles, S. de R. L. Honduras 100 % 
 La Société n’a aucune autre filiale représentant individuellement plus de 10 % du total de l’actif consolidé et 10 % des ventes nettes consolidées de la Société, ou ensemble plus de 20 % du total de l’actif consolidé et des ventes nettes consolidées de la Société au 3 janvier 2021 et pour l’exercice clos à cette date. 
 b)  Écarts de conversion 
Les  actifs  et  passifs  monétaires  des  établissements  canadiens  et  étrangers  de  la  Société  libellés  dans  une  autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux de change en vigueur à la date de clôture. Les actifs et passifs non monétaires libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux en vigueur à la date de chaque transaction. Les produits et les charges libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis en fonction de taux moyens de l’exercice. Les profits ou pertes de change sont pris en compte dans le bénéfice net et sont présentés dans les charges financières à l’état du résultat net et du résultat global.   
c)  Trésorerie et équivalents de trésorerie 
La Société considère que tous les placements liquides dont les échéances sont de trois mois ou moins à compter de la date d’acquisition sont des équivalents de trésorerie.   
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.88  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
d)  Créances clients 
Les créances clients sont constituées des sommes à recevoir dans le cadre normal des activités. Une correction de valeur pour pertes de crédit attendues est conservée pour refléter le risque de perte de valeur relatif aux créances clients en fonction du modèle fondé sur la perte de crédit attendue, qui tient compte des changements de la qualité du crédit  depuis  la  comptabilisation  initiale  des  créances  clients  selon  les  catégories  de  risque  liés  aux  clients.  Une provision  pour  pertes  de  crédit  attendues  est  également  constituée  en  fonction  des  antécédents  en  matière  de recouvrement et du risque précis que présente chaque client. Les créances clients sont présentées déduction faite des corrections de valeur pour pertes de crédit attendues, des escomptes sur les ventes et des rendus sur ventes lorsque la Société a le droit de compenser les montants.  La Société peut vendre en permanence les créances clients de certains clients désignés à une institution financière tierce en contrepartie d’un paiement en trésorerie correspondant à la valeur nominale des créances vendues, diminuée d’un escompte applicable. La Société conserve les responsabilités liées au traitement de créances client, y compris le recouvrement, mais ne conserve aucun risque de crédit relativement à toute créance client qui a été vendue. Toutes les créances clients vendues conformément au contrat d’achat de créances sont sorties des états consolidés de la situation financière, car la vente des créances clients est admissible à la décomptabilisation. Le produit net en trésorerie reçu par la Société figure dans les tableaux consolidés des flux de trésorerie à titre de flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles.  La  différence  entre  la  valeur  comptable  des  créances  clients  vendues  aux  termes  du  contrat  et  la contrepartie en trésorerie reçue au moment du transfert est comptabilisée à titre de charges financières à l’état du résultat net et du résultat global.  
e)  Stocks  
Les stocks sont présentés au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks repose sur le principe du premier entré, premier sorti et reflète les différents stades du cycle de production des stocks en fin de période. Les coûts des stocks comprennent le prix d’achat et d’autres coûts directement liés à l’acquisition de matières premières et des pièces de rechange détenues à des fins d’utilisation au cours du processus de fabrication, et le coût de produits finis achetés. Les coûts des stocks comprennent également les coûts directement liés à la conversion des matières  en  produits  finis  tels  que  les  coûts  de  la  main-d’œuvre  directe  et  une  répartition  systématique  des  frais généraux de production fixes et variables, incluant la charge d’amortissement liée à la fabrication. La répartition des frais généraux de production fixes au coût des stocks est fondée sur la capacité normale des installations de production. Les coûts supplémentaires résultant d’activités en deçà de la capacité normale des installations de production sont exclus de la valeur comptable des stocks et imputés directement au coût des ventes. Par capacité normale, on entend la production moyenne devant être réalisée au cours de l’exercice dans des circonstances normales. La Société gère de façon quotidienne ses coûts de production et ses stocks en utilisant une méthode du coût de revient standard, selon laquelle le coût d’un produit est déterminé en utilisant des taux préétablis pour les matériaux, la main-d’œuvre et les frais généraux de production en fonction des spécifications de fabrication du produit. À la fin de la période, la Société évalue si les écarts entre les coûts standard et les coûts réels engagés sont liés à la conversion des matériaux en produits finis, ou s’ils représentent des coûts anormaux qui doivent être imputés directement au coût des ventes. La valeur  comptable  des  stocks  est  alors  ajustée  pour  tenir  compte  des  écarts  de  fabrication  liés  aux  stocks  encore disponibles, et les écarts de fabrication liés aux stocks qui ont été vendus sont imputés au coût des ventes à l’aide d’une méthode de répartition qui utilise un facteur de report des écarts estimé établi en fonction du nombre de jours de stocks disponibles à la lumière de la production antérieure la plus récente. Le processus d’établissement des coûts des stocks de la Société nécessite la prise en compte d’une combinaison de systèmes et de processus automatisés et non automatisés utilisant des données obtenues à partir de différents emplacements géographiques. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé des produits finis dans les réseaux de vente normaux, ou le cas échéant, dans les réseaux de liquidation, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser  la  vente.  Les  matières  premières,  les  travaux  en  cours  et  les  stocks  de  pièces  de  rechange  ne  sont  pas dépréciés s’il est attendu que les produits finis dans lesquels ils seront incorporés seront vendus au coût ou au-dessus de celui-ci.  
f)  Actifs détenus en vue de la vente 
Les actifs non courants qui sont classés comme des actifs détenus en vue de la vente sont présentés à l’état de la situation financière en tant qu’actifs courants lorsque leur valeur comptable doit être recouvrée principalement par le biais d’une transaction de vente plutôt que par l’utilisation continue, et lorsqu’une vente est considérée comme étant hautement probable. Les actifs détenus en vue de la vente sont établis au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de vente. 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.89  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
g)  Immobilisations corporelles 
Les immobilisations corporelles sont initialement comptabilisées au coût et sont par la suite comptabilisées au coût diminué du cumul des amortissements et de tout cumul des pertes de valeur. Le coût d’une immobilisation corporelle comprend  les  dépenses  directement  attribuables  à  l’acquisition  ou  à  la  construction  d’un  actif.  Le  coût  des  actifs produits par la Société comprend le coût des matériaux, de la main-d’œuvre directe et de la préparation du site, les coûts initiaux de livraison et de manutention, les coûts d’installation et d’assemblage, de même que tous les autres coûts directement attribuables au transfert des actifs jusqu’à leur lieu d’exploitation et à sa mise en état pour permettre leur exploitation de la manière prévue par la direction. Le coût des immobilisations corporelles inclut également, s’il y a lieu, les coûts d’emprunt, ainsi que l’estimation  de la valeur actualisée  des coûts relatifs au démantèlement et à l’enlèvement de l’actif et à la remise en état du site sur lequel il est situé, et ce, à la fin de sa durée d’utilité. Ce coût est amorti sur la durée d’utilité de l’actif sous-jacent. Les logiciels achetés qui sont essentiels à la fonctionnalité du matériel connexe sont incorporés dans le coût d’autre matériel. Les coûts ultérieurs sont pris en compte dans la valeur comptable d’un actif ou comptabilisés en tant qu’actif distinct, selon le cas, uniquement lorsqu’il est probable que des avantages économiques futurs soient présents et que le coût de l’élément puisse être évalué de façon fiable. Lorsque les immobilisations corporelles sont remplacées, elles sont dépréciées en totalité. Le montant des profits et des pertes résultant de la sortie d’une immobilisation corporelle est déterminé par la comparaison du produit de la sortie avec la valeur comptable de l’immobilisation corporelle, et il est comptabilisé à l’état du résultat net et du résultat global.  Les terrains ne sont pas amortis. Le coût de l’immobilisation corporelle, diminué de sa valeur résiduelle, le cas échéant, est amorti selon le mode linéaire sur les durées d’utilité estimées suivantes : 
Actif Durée d’utilité
Btiments et améliorations   De 5 à 40 ans
Matériel de fabrication De 2 à 20 ans
Autre matériel De 3 à 10 ans
 Les  principales  composantes  des  immobilisations  corporelles  qui  ont  des  durées  d’utilité  différentes  sont  amorties séparément  sur  leur  durée  d’utilité  respective.  Les  modes  d’amortissement,  les  durées  d’utilité  et  les  valeurs résiduelles, s’il y a lieu, sont réexaminés et ajustés de façon prospective au besoin à la fin de chaque exercice.   Les actifs non encore utilisés dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au titre des constructions ou des agrandissements d’installations en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en service à la date de clôture. Ces actifs ne sont amortis qu’à partir du moment où ils sont prêts pour utilisation.  Coûts d’emprunt  Les coûts d’emprunt qui sont directement imputables à l’acquisition ou à la construction d’un actif qualifié sont inscrits à l’actif comme composante du coût de l’actif. Un actif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé. L’inscription à l’actif des coûts d’emprunt cesse lorsque l’actif est achevé et prêt pour utilisation.   Tous les autres coûts d’emprunt sont comptabilisés à titre de charges financières à l’état consolidé du résultat net et du résultat global à mesure qu’ils sont engagés.  
 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.90  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
h)  Immobilisations incorporelles 
Les  immobilisations  incorporelles  à  durée  d’utilité  déterminée  sont  évaluées  au  coût,  diminué  du  cumul  des amortissements et de tout cumul des pertes de valeur. Les immobilisations incorporel es incluent les immobilisations incorporelles identifiables acquises et comprennent les contrats avec les clients et les relations clients, les conventions de mise sous licence, les marques de commerce et les ententes de non-concurrence. Les immobilisations incorporelles sont également composées des logiciels qui ne font pas partie intégrante du matériel connexe. Les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée correspondent à des immobilisations incorporelles contrôlées par la Société sans date d’expiration contractuelle ou légale; par conséquent, elles ne sont pas amorties, car il n’y a pas de limite prévisible  à  leur  durée  d’utilité  économique.  Les  immobilisations  incorporelles  à  durée  d’utilité  indéterminée  sont évaluées chaque année afin de déterminer si les événements et circonstances continuent de justifier l’appréciation de durée  d’utilité  indéterminée.  Tout  changement  d’appréciation  de  la  durée  d’utilité  d’indéterminée  à  déterminée  est comptabilisé  comme  un  changement  d’estimation  comptable  sur  une  base  prospective.  Les  immobilisations incorporelles  dont  la  durée  de  vie  est  déterminée  sont  amorties  selon  la  méthode  linéaire  sur  les  durées  d’utilité estimées qui suivent : 
Actif Durée d’utilité
Contrats avec les clients et relations clients De 7 à 20 ans
Conventions de mise sous licence De 3 à 10 ans
Logiciels De 4 à 7 ans
Marques de commerce à durée de vie définie 5 ans
Ententes de non-concurrence  2 ans
 La plupart des marques de commerce de la Société ne sont pas amorties, car elles sont considérées comme des immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée.  Les coûts des projets de technologies de l’information qui sont directement attribuables à la conception et au test des logiciels identifiables et uniques, incluant les logiciels créés à l’interne, sont comptabilisés en tant qu’immobilisations incorporelles lorsque les critères qui suivent sont remplis : • 
il est faisable sur le plan de la technique d’achever le logiciel en vue de son utilisation; 
• la direction a l’intention d’achever le logiciel et de l’utiliser; 
• la Société possède la capacité d’utiliser le logiciel; 
• il est possible de démontrer la façon dont le logiciel générera des avantages économiques futurs probables; 
• les ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement et mettre en service le logiciel sont disponibles;  
• les dépenses attribuables au logiciel au cours de son développement peuvent être évaluées de façon fiable. 
 Les autres dépenses de développement qui ne respectent pas ces critères sont inscrites en tant que charges à l’état consolidé du résultat net et du résultat global à mesure qu’el es sont engagées. 
 i) 
Goodwill 
Le  goodwill  est  évalué  au  coût  diminué  du  cumul  des  pertes  de  valeur,  s’il  y  a  lieu.  Le  goodwill  découle  de regroupements d’entreprises et est évalué comme étant l’excédent de la contrepartie transférée et du montant constaté de la participation ne donnant pas le contrôle de l’entreprise acquise, le cas échéant, sur la juste valeur des actifs et passifs identifiables d’une entreprise acquise.  
 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.91  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  
j) Dépréciation d’actifs non financiers 
Les actifs non financiers qui ont une durée d’utilité indéterminée, tels que le goodwill et les marques de commerce, ne sont pas exposés à l’amortissement et, par conséquent, sont soumis chaque année à des tests de dépréciation ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent que l’actif pourrait avoir subi une dépréciation. Les actifs exposés à l’amortissement sont évalués à la clôture de chaque période afin de déterminer s’il existe une indication de dépréciation, ou si des événements ou des changements de situation indiquent que la valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une perte de valeur est constatée eu égard au montant par lequel la valeur comptable excède la valeur recouvrable. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité d’un actif  et  sa  juste  valeur  diminuée  des  coûts  de  sortie.  La  valeur  recouvrable  est  déterminée  pour  un  actif  pris individuellement à moins que l’actif ne génère pas d’entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs, auquel cas les actifs sont regroupés en fonction des plus petits  groupes  générant  des  entrées  de  trésorerie  séparément  identifiables  (à  savoir  les  unités  génératrices  de trésorerie, ou « UGT »).  Aux fins de l’évaluation de la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs estimés que la Société attend de l’actif ou de l’UGT sont comptabilisés à leur valeur actualisée par application d’un taux d’actualisation avant impôt qui reflète les appréciations actuelles du marché, de la valeur temps de l’argent et des risques propres à l’actif ou à l’UGT. Dans le cadre  de  l’évaluation  de  la  juste  valeur  diminuée  des  coûts  de  sortie  d’une  UGT,  la  Société  utilise  la  meil eure information disponible pour refléter le montant qu’elle pourrait obtenir, au moment du test de dépréciation, de la sortie de  l’actif  ou  de  l’UGT  lors  d’une  transaction  dans  des  conditions  de  concurrence  normale  entre  des  parties  bien informées et consentantes, après déduction des coûts de sortie estimés.   Aux fins des tests de dépréciation du goodwill, le goodwill acquis dans un regroupement d’entreprises est affecté à une UGT ou au groupe d’UGT qui devraient bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises, peu importe que d’autres actifs ou passifs de l’entreprise acquise soient ou non affectés à ces UGT. Les pertes de valeur comptabilisées sont d’abord réparties en réduction de la valeur comptable du goodwill affecté aux UGT, puis en réduction de la valeur comptable des autres actifs de l’UGT sur une base proportionnelle. Les pertes de valeur sont comptabilisées à l’état du résultat et du résultat global.  Reprises de pertes de valeur  Une perte de valeur du goodwill n’est pas reprise. Les pertes de valeur des actifs non financiers autres que le goodwill comptabilisé au cours de périodes antérieures sont évaluées chaque date de clôture afin de déterminer s’il existe des indications qui confirment que la perte a diminué ou bien qu’elle n’existe plus. Une perte de valeur est reprise s’il y a eu  un  changement  dans  les  estimations  ayant  servi  à  déterminer  la  valeur  recouvrable.  Une  perte  de  valeur  n’est reprise que dans la mesure où la valeur comptable de l’actif n’excède pas la valeur comptable qui aurait été déterminée, après amortissement, si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée.  
k)  Instruments financiers 
La Société comptabilise initialement les actifs financiers à la date de transaction à laquelle elle devient une partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. Les actifs financiers sont initialement évalués à la  juste valeur. Si l’actif financier n’est pas ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du résultat net, alors l’évaluation initiale comprend les coûts de transaction qui sont directement imputables à l’acquisition ou à l’émission de l’actif. Au moment de la comptabilisation initiale, la Société classe ses actifs financiers comme évalués ultérieurement au coût amorti ou à la juste valeur, en fonction à la fois de son modèle économique pour la gestion des actifs financiers et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des actifs financiers.   Actifs financiers Les actifs financiers sont classés dans les catégories suivantes selon la raison pour laquelle les actifs financiers ont été acquis.  
Actifs financiers évalués au coût amorti Un actif financier est ultérieurement évalué au coût amorti, selon la méthode du taux d’intérêt effectif, déduction faite de toute perte de valeur, si : 
•  la détention de l’actif s’inscrit dans un modèle économique dont l’objectif est de détenir des actifs afin d’en 
percevoir les flux de trésorerie contractuels; 
•  les conditions contractuelles de l’actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie 
qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et/ou à des versements d’intérêts.
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.92  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  k)  Instruments financiers (suite)  
À l’heure actuelle, la Société classe sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie, de même que ses créances clients,  certains  autres  actifs  courants  (à  l’exclusion  des  instruments  financiers  dérivés  désignés  comme instruments de couverture efficaces) et les créances à long terme autres que les créances clients en tant qu’actifs financiers évalués au coût amorti. La Société décomptabilise un actif financier lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l’actif financier arrivent à expiration ou lorsqu’elle transfère les droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie liés à l’actif financier dans le cadre d’une transaction où la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif financier sont transférés. 
 
Actifs financiers évalués à la juste valeur  Ces actifs sont évalués à leur juste valeur, et les variations de celle-ci, incluant les intérêts ou dividendes reçus, sont comptabilisées dans le résultat net. Toutefois, dans le cas de placements dans des instruments de capitaux propres qui ne sont pas détenus à des fins de transaction, la Société peut choisir, au moment de la comptabilisation initiale, de présenter les profits et les pertes dans les autres éléments du résultat global. Pour de tels placements évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, les profits et les pertes ne sont jamais reclassés dans le résultat net et aucune perte de valeur n’est comptabilisée dans le résultat net. Les dividendes rapportés par de tels placements sont comptabilisés dans le résultat net, à moins qu’il ne soit clair que le dividende représente  le  remboursement  d’une  partie  du  coût  du  placement.  À  l’heure  actuelle,  outre  les  instruments financiers dérivés, la Société ne détient aucun actif financier significatif évalué à la juste valeur.  Juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global Les investissements en instruments de dette sont évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat  global  s’ils  ne  sont  pas  désignés  comme  étant  à  la  juste  valeur  par  le  biais  du  résultat  net,  que  leur détention  s’inscrit  dans  un  modèle  économique  dont  l’objectif  est  atteint  à  la  fois  par  la  perception  de  flux  de trésorerie contractuels et par la vente d’actifs financiers et que leurs conditions contractuelles donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à la juste valeur. Le produit d’intérêts est calculé au moyen de la méthode du taux d’intérêt effectif, tandis que les profits et les pertes de change et la perte de valeur sont comptabilisés dans le résultat net. Les autres profits et pertes nets sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Lors de la décomptabilisation, les profits et les pertes  cumulés  dans  les  autres  éléments  du  résultat  global  sont  reclassés  dans  le  résultat  net.  Lors  de  la comptabilisation initiale de tout placement en capitaux propres qui n’est pas détenu à des fins de transaction, la Société  peut  faire  le  choix  irrévocable  de  présenter  dans  les  autres  éléments  du  résultat  global  les  variations ultérieures de la juste valeur du placement. Ce choix est effectué pour chaque placement distinct. Ces actifs sont ultérieurement évalués à la juste valeur. Les dividendes sont comptabilisés en tant que revenu dans le résultat net, à moins qu’il ne soit clair que le dividende représente le remboursement d’une partie du coût du placement. Les autres profits et pertes nets sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global et ne sont jamais reclassés dans le résultat net. À l’heure actuelle, la Société ne détient aucun actif financier évalué à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global.  
Passifs financiers Les passifs financiers sont classés dans les catégories suivantes. 
 Passifs financiers évalués au coût amorti Un passif financier est ultérieurement évalué au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. La Société classe  actuellement  dans  les  passifs  financiers  évalués  au  coût  amorti  les  créditeurs  et  charges  à  payer (à l’exclusion des instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture efficaces), ainsi que la dette à long terme portant intérêt à des taux variables et fixes.  Passifs financiers évalués à la juste valeur Les passifs financiers à la juste valeur sont initialement évalués à leur juste valeur et sont réévalués chaque date de clôture, toute variation étant comptabilisée dans le bénéfice net. À l’heure actuelle, la Société ne détient aucun passif financier important évalué à la juste valeur.   
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.93  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  k)  Instruments financiers (suite) 
 La  Société  décomptabilise  un  passif  financier  lorsque  ses  obligations  contractuelles  sont  éteintes,  qu’elles  sont annulées ou expirées.  Les actifs financiers et les passifs financiers sont compensés, et le solde net est présenté dans l’état de la situation financière si et seulement si la Société a un droit établi de compenser les montants comptabilisés et si elle a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.  Juste valeur des instruments financiers Les instruments financiers évalués à la juste valeur ont recours à la hiérarchie de la juste valeur suivante pour classer par ordre de priorité les données utilisées pour évaluer la juste valeur : • 
Niveau 1 : prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques; 
• Niveau 2 :  données  autres  que  les  prix  cotés  visés  au  niveau 1,  qui  sont  observables  pour  l’actif  ou  le  passif concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées de prix);  
• Niveau 3 : données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché. 
 Dépréciation d’actifs financiers La Société comptabilise une correction de valeur pour pertes au titre des pertes de crédit attendues qui ont trait à des actifs financiers évalués au coût amorti. La Société comptabilise une correction de valeur pour pertes à un montant correspondant aux pertes de crédit attendues pour la durée de vie si le risque de crédit que comporte l’instrument financier en question a augmenté de manière importante depuis la comptabilisation initiale. Autrement, la correction de  valeur  pour  pertes  relative  à  cet  instrument  financier  correspond  à  un  montant  équivalant  aux  pertes  de  crédit attendues pour les douze mois à venir. La Société utilise la méthode simplifiée pour évaluer la correction de valeur pour pertes sur les créances clients selon les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. La Société a recours aux tendances historiques de la probabilité de défaut, à l’échéancier des recouvrements et au montant des pertes subies, après ajustement pour tenir compte du jugement de la direction quant à la question de savoir si la conjoncture et les conditions du crédit sont telles qu’il est probable que les pertes réelles soient plus élevées ou moins élevées que ne le portent  à  croire  les  tendances  historiques.  Les  pertes  sont  comptabilisées  dans  l’état  consolidé  du  résultat  net  et portées en diminution des créances clients et autres créances dans un compte de correction de valeur.  
l) Instruments financiers dérivés et relations de couverture 
La  Société  a  recours  à  des  instruments  financiers  dérivés  pour  couvrir  ses  expositions  aux  risques  de  marché.  À l’origine de la couverture, la Société établit une documentation formalisée décrivant la relation entre les instruments de couverture  et  les  éléments  couverts,  incluant  les  objectifs  en  matière  de  gestion  des  risques  et  de  stratégie  de couverture, ainsi que les méthodes qui serviront à évaluer l’efficacité de la relation de couverture. La Société évalue, aussi bien au début de la couverture que de façon continue, si l’on s’attend à ce que les instruments de couverture soient efficaces pour compenser les variations de juste valeur ou de flux de trésorerie des éléments couverts respectifs pendant la période pour laquelle la couverture est désignée. Pour les couvertures de flux de trésorerie, une transaction prévue qui fait l’objet de la couverture doit être hautement probable et doit comporter une exposition aux variations de flux de trésorerie qui pourrait, finalement, affecter le bénéfice net.  Les  dérivés  sont  initialement  comptabilisés  à  leur  juste  valeur,  et  les  coûts  de  transaction  attribuables  sont comptabilisés dans le bénéfice net à mesure qu’ils sont engagés. Après la comptabilisation initiale, les dérivés sont évalués à leur juste valeur, et les variations de celle-ci sont comptabilisées comme il est décrit ci-dessous.   
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.94  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)   l) 
Instruments financiers dérivés et relations de couverture (suite)  Couvertures de flux de trésorerie  Lorsqu’un dérivé est désigné comme l’instrument de couverture dans une couverture de l’exposition aux variations de flux de trésorerie qui sont attribuables à un risque particulier associé à un actif ou à un passif comptabilisé ou à une transaction prévue et hautement probable qui pourrait influer sur le bénéfice net, la partie efficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global et présentée dans le cumul des autres éléments du résultat global comme faisant partie des capitaux propres. Le montant comptabilisé dans les autres éléments du résultat global est sorti et inclus dans le bénéfice net sous le même poste de l’état consolidé du résultat net et du résultat global que l’élément couvert, de la même période que celle au cours de laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le bénéfice net. Lorsqu’une transaction prévue couverte conduit à comptabiliser ultérieurement un actif non financier ou un passif non financier, le montant de la réserve de couverture de flux de trésorerie est sorti du cumul des autres éléments du résultat global et incorporé au coût initial ou à toute autre valeur comptable de l’actif ou du passif. Toute partie inefficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée immédiatement dans le bénéfice net. Si l’instrument de couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, s’il arrive à maturité ou s’il est vendu, résilié, exercé ou si l’entité annule la désignation, la comptabilité de couverture cessera d’être pratiquée, de manière prospective. Si l’on ne s’attend plus à ce que la transaction prévue se réalise, le solde du cumul des autres éléments du résultat global est alors comptabilisé immédiatement dans le bénéfice net. 
 
Couvertures de la juste valeur Les variations de la juste valeur des dérivés qui sont désignés et admissibles comme couvertures de la juste valeur (« CJV ») sont comptabilisées dans le bénéfice net, ainsi que toute variation de la juste valeur de l’actif, du passif ou de l’engagement ferme couvert qui est attribuable au risque couvert. La variation de la juste valeur de l’instrument de couverture et la variation de l’élément couvert attribuable au risque couvert sont comptabilisées à l’état du résultat et du résultat global ou à l’état de la situation financière, au poste relatif à l’élément couvert. Si l’instrument de couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, s’il arrive à maturité ou s’il est vendu, résilié, exercé ou si l’entité annule la désignation, la comptabilité de couverture cessera d’être pratiquée, de manière prospective.  Dérivés incorporés Un  dérivé  incorporé  dans  un  passif  financier  est  séparé  du  contrat  hôte  et  comptabilisé  séparément  lorsque  les caractéristiques économiques et les risques du contrat hôte et du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés entre eux, qu’un instrument séparé comportant les mêmes conditions que le dérivé incorporé répond à la définition d’un dérivé et que l’instrument composé n’est pas évalué à la juste valeur par le biais du résultat net.  Autres dérivés Lorsqu’un instrument financier dérivé n’est pas désigné comme faisant partie d’une relation de couverture qualifiée, toutes les variations de la juste valeur sont comptabilisées immédiatement dans le bénéfice net. 
 m)  Créditeurs et charges à payer  
Les créditeurs et charges à payer sont initialement comptabilisés à la juste valeur et ultérieurement évalués au coût amorti  selon  la  méthode  du  taux  d’intérêt  effectif.  Les  créditeurs  et  charges  à  payer  sont  classés  dans  les  passifs courants s’ils doivent être réglés d’ici un an. Autrement, ils sont présentés dans les passifs non courants.  
n)  Dette à long terme 
La dette à long terme est initialement comptabilisée à la juste valeur et elle est ultérieurement comptabilisée au coût amorti.  Les  frais  initiaux  liés  à  la  facilité  sont  différés  et  traités  comme  un  ajustement  au  taux  d’intérêt  effectif  de l’instrument et comptabilisés au titre de charge sur la durée de vie estimée de l’instrument s’il est probable que la facilité sera utilisée. Toutefois, si l’utilisation de la facilité est improbable pendant toute sa durée, les frais sont alors considérés comme des frais de service et sont reportés et comptabilisés en charges selon un mode linéaire sur la période de l’engagement. 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.95  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)   o)  Avantages du personnel  
Avantages à court terme  Les avantages à court terme comprennent les salaires, les commissions, les absences rémunérées et les primes. Les obligations au titre des avantages à court terme sont évaluées sur une base non actualisée et sont comptabilisées en charges à mesure que les services correspondants sont rendus. Un passif égal au montant que la Société s’attend à payer aux termes de plans d’intéressement et d’attribution de primes en trésorerie à court terme est comptabilisé si la Société a une obligation actuelle, juridique ou implicite de payer ce montant au titre des services passés rendus par les membres du personnel et si une estimation fiable de l’obligation peut être effectuée. Les obligations au titre des avantages à court terme sont incluses dans les créditeurs et charges à payer.   Régimes à cotisations définies La Société offre des régimes collectifs à cotisations définies à ses membres du personnel admissibles, régimes aux termes desquels elle verse un montant équivalant aux cotisations des membres du personnel, jusqu’à concurrence d’un pourcentage établi de leur rémunération. Les cotisations de la Société à des portefeuilles de placements gérés par un fiduciaire ou à des associations de travailleurs sont comptabilisées en charges à mesure qu’elles sont engagées. Les membres du personnel bénéficient également d’avantages grce à des régimes à cotisations définies administrés par les gouvernements des pays dans lesquels la Société exerce ses activités. Les cotisations de la Société à ces régimes sont comptabilisées pendant la période au cours de laquelle les services sont rendus.
 
 Régimes à prestations définies La Société conserve un passif au titre des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi se rapportant aux employés actifs principalement du bassin des Caraïbes et de l’Amérique centrale, qui sont payables aux employés sous forme de montant forfaitaire au moment de la cessation d’emploi. Le passif est établi en fonction des meilleures estimations de la direction quant aux coûts finaux devant être engagés pour régler le passif, ainsi qu’en fonction d’un certain nombre d’hypothèses et de facteurs, notamment les tendances historiques, les hypothèses actuarielles et la conjoncture économique. Les passifs liés aux régimes à prestations définies sont inclus dans les autres passifs non courants, à l’état consolidé de la situation financière. Les coûts des services rendus, les coûts financiers et les coûts relatifs à l’incidence des modifications des programmes sont comptabilisés dans le coût des ventes à l’état consolidé du  résultat  net.  Les  écarts  actuariels  découlant  d’ajustements  liés  à  l’expérience  et  de  changements  dans  les hypothèses actuarielles sont directement comptabilisés dans les autres éléments du résultat global dans la période au cours de laquelle ils surviennent, et sont immédiatement transférés dans les résultats non distribués sans qu’aucun reclassement dans le bénéfice net ne soit effectué au cours d’une période subséquente.  
 p)  Provisions 
Des  provisions  sont  comptabilisées  lorsque  la  Société  a  une  obligation  actuelle,  juridique  ou  implicite,  du  fait d’événements passés, lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre l’obligation, et que le montant peut être estimé de manière fiable. Des provisions ne doivent pas être comptabilisées au titre de pertes opérationnelles futures. Les provisions sont évaluées à la valeur actualisée des dépenses attendues que l’on pense nécessaires  pour  éteindre  l’obligation  au  moyen  d’un  taux  avant  impôt  reflétant  les  appréciations  actuelles  par  le marché de la valeur temps de l’argent et des risques spécifiques au passif. L’augmentation de la provision résultant de l’écoulement du temps est comptabilisée au titre de charge financière. Les provisions sont incluses dans les autres passifs non courants à l’état consolidé de la situation financière.  Coûts de démantèlement et de remise en état de sites  La Société comptabilise des obligations au titre du démantèlement et de la remise en état de sites liées à certains coûts  futurs  d’enlèvement  et  de  remise  en  état  de  sites  associés  à  la  remise  en  état  de  certaines  immobilisations corporelles si elle décidait de mettre un terme à quelques-unes de ses activités.   Contrats déficitaires Des provisions pour contrats déficitaires sont comptabilisées lorsque les coûts inévitables devant être engagés pour satisfaire aux obligations contractuelles sont supérieurs aux avantages économiques que l’on s’attend à recevoir de ce contrat. Les provisions pour contrats déficitaires sont évaluées au plus faible du coût d’exécution du contrat et du coût attendu de la résiliation du contrat.   
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.96  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)   q)  Capital social 
Les actions  ordinaires  sont  classées  dans  les  capitaux  propres.  Les  coûts  marginaux  directement  attribuables  à l’émission d’actions ordinaires et d’options sur actions sont comptabilisés en déduction des capitaux propres, après déduction de toute incidence fiscale.  Lorsque  la  Société  rachète  ses  propres actions,  la  contrepartie  versée,  incluant  les  coûts  marginaux  directement attribuables (après déduction de l’impôt sur le résultat), est déduite des capitaux propres attribuables aux détenteurs d’instruments  de  capitaux  propres  de  la  Société  jusqu’à  ce  que  les actions  soient  annulées  ou  réémises.  Lorsque les actions sont annulées, l’excédent de la contrepartie versée par rapport à la valeur comptable moyenne des actions rachetées aux fins d’annulation est imputé aux résultats non distribués.  
r)  Dividendes déclarés 
Les dividendes déclarés destinés aux actionnaires de la Société sont comptabilisés à titre de passifs à l’état consolidé de la situation financière et imputés aux résultats non distribués pour la période au cours de laquelle les dividendes sont approuvés par le conseil d’administration de la Société. 
 s)  Comptabilisation des produits 
La Société tire des produits de la vente de produits finis, notamment des vêtements de sport, des articles chaussants et des sous-vêtements. La Société comptabilise les produits lorsqu’elle transfère le contrôle des produits finis à un client,  ce  qui  se  produit  généralement  au  moment  de  l’expédition  des  produits  finis  à  partir  des  installations  de  la Société. Dans certaines ententes, le contrôle est transféré et les produits sont comptabilisés au moment de la livraison des produits finis aux locaux du client.  Certaines ententes concernant la vente de produits finis prévoient des remises aux clients sur les prix, des droits de retour et/ou des rabais pour quantités selon le total des ventes sur une période prédéfinie, ce qui donne lieu à une contrepartie variable. Au moment de la vente, des estimations sont effectuées pour les articles donnant lieu à une contrepartie variable en fonction des modalités du programme ou de l’entente de vente. La contrepartie variable est estimée  à  l’établissement  du  contrat  en  utilisant  la  méthode  du  montant  le  plus  probable  et  les  produits  sont comptabilisés  uniquement  dans  la  mesure  où  une  annulation  importante  des  produits  ne  devrait  pas  avoir  lieu. L’estimation est fondée sur l’expérience passée, les tendances actuelles et d’autres facteurs connus. Les nouveaux programmes d’incitation à la vente, qui se rapportent à des ventes effectuées au cours des périodes antérieures, sont comptabilisés au moment du lancement du nouveau programme. Les ventes sont enregistrées après déduction des remises aux clients, des rabais et des montants estimés des rendus sur ventes, et excluent les taxes de vente. Un passif au titre de remboursements est comptabilisé pour les rendus prévus relativement aux ventes effectuées avant la fin de la période de présentation de l’information financière.  La contrepartie payable au client qui n’est pas considérée comme un bien ou un service distinct de celui-ci, comme les frais uniques payés aux clients pour le placement ou le lancement de produits, est comptabilisée comme une réduction du prix de transaction. La Société comptabilise la réduction des produits au moment où elle comptabilise les produits pour le transfert des marchandises connexes au client ou au moment où elle paie ou s’engage à payer la contrepartie, si celui-ci est postérieur. 
 t)  Coût des ventes et bénéfice brut 
Le coût des ventes comprend le coût de toutes les matières premières, les coûts de conversion à la fabrication, incluant la  charge  d’amortissement  liée  à  la  fabrication,  les  coûts  d’approvisionnement,  les  frais  liés  au  fret  entrant  et  au transport entre nos installations, de même que les frais de transport des marchandises de nos installations jusqu’à celles de nos clients. Le coût des ventes comprend également le coût des produits finis achetés, les coûts liés aux activités d’achat, de réception et d’inspection, de même qu’à la gestion de la fabrication, aux services de fabrication des tiers, aux coûts de redevances fondées sur les ventes, à l’assurance, aux réductions de valeur des stocks et aux droits de douane, ainsi que le montant net des profits sur assurances, comme il est décrit à la note 16 c). Le bénéfice brut  correspond  aux  ventes  nettes  moins  le  coût  des  ventes.  Le  bénéfice  brut  de  la  Société  n’est  pas  forcément comparable à celui présenté par d’autres sociétés, étant donné que certaines entités incluent les coûts d’entreposage et  de  manutention  et/ou  excluent  du  coût  des  ventes  la  charge  d’amortissement,  les  frais  de  transport  des marchandises jusque chez les clients et les coûts de redevances.  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.97  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)   u)  Charges de vente et charges générales et administratives 
Les charges de vente et charges générales et administratives comprennent les coûts d’entreposage et de manutention, les  coûts  liés  au  personnel  de  vente  et  au  personnel  administratif,  les  charges  liées  à  la  publicité  et  à  la commercialisation, les coûts liés aux installations et au matériel loués pour les activités autres que la fabrication, les honoraires de professionnels, la charge d’amortissement liée aux activités autres que la fabrication et d’autres charges d’ordre général et administratif. Les charges de vente et charges générales et administratives comprennent également l’amortissement des immobilisations incorporelles.  
v)  Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions 
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont comptabilisés en charges à mesure qu’ils sont  engagés  ou  lorsqu’une  obligation  juridique  ou  implicite  existe.  Les  coûts  de  restructuration  et  autres  coûts connexes à des acquisitions sont composés des coûts directement liés aux activités de sortie importantes, notamment la fermeture de sites d’activité ou la relocalisation d’activités commerciales, à des changements importants apportés à la  structure  de  gestion,  ainsi  que  des  coûts  de  transaction  et  d’intégration  engagés  connexes  à  des  acquisitions d’entreprises.  Le  type  de  charges  comprises  dans  les  coûts  de  restructuration  et  autres  coûts  connexes  à  des acquisitions  peut  inclure  les  indemnités  de  départ  et  de  cessation  d’emploi,  incluant  la  résiliation  des  régimes d’avantages du personnel; les profits ou les pertes résultant de la réévaluation et de la sortie d’actifs détenus en vue de la vente; les réductions de valeur d’immobilisations corporelles, d’actifs au titre de droits d’utilisation et de logiciels relativement à des activités de sortie; les coûts d’abandon et de fermeture des installations, y compris les coûts liés au transfert physique de stocks et d’immobilisations corporel es à d’autres installations; les coûts liés à l’intégration des systèmes  informatiques  d’une  entreprise  acquise  aux  systèmes  informatiques  existants  de  Gildan;  les  honoraires juridiques,  comptables  ou  autres  (sauf  les  coûts  d’émission  de  titres  de  créance  ou  de  capitaux  propres)  engagés directement dans le cadre d’une acquisition d’entreprises; les profits résultant de l’acquisition d’entreprises, les pertes sur les acquisitions d’entreprises réalisées par étapes, les montants éventuels payables aux actionnaires vendeurs aux  termes  de  leurs  contrats  de  travail  dans  le  cadre  d’une  acquisition  d’entreprise  et  la  réévaluation  des  passifs associés à la contrepartie éventuelle engagée dans le cadre d’une acquisition d’entreprise.  
w)  Approvisionnements en fil de coton et à base de coton 
La Société conclut des contrats d’achat de fil de coton et à base de coton comportant des dates de livraison futures à des prix fixes afin de réduire les répercussions des fluctuations des prix du coton servant à la confection de ses produits. Ces contrats ne servent pas à des fins de négociation et ne sont pas considérés comme des instruments financiers, car ils sont conclus en vue d’acheter et de recevoir des approvisionnements en fonction des exigences prévues de la Société en matière d’utilisation et, par conséquent, ils ne sont pas évalués à la juste valeur. La Société s’engage à payer des prix fixes sur une partie de ses approvisionnements en fil de coton et à base de coton jusqu’à 18 mois à l’avance. Si le coût des prix que la Société s’est engagée à payer pour le fil de coton et à base de coton, plus les coûts estimés nécessaires pour terminer la production, sont supérieurs aux prix de vente en vigueur, une perte correspondant à l’excédent est comptabilisée à titre de charge dans le coût des ventes.  
x)  Aide gouvernementale 
L’aide gouvernementale est comptabilisée uniquement lorsqu’il existe une assurance raisonnable que la Société se conformera à toutes les conditions connexes pour bénéficier de cette aide. L’aide gouvernementale liée aux charges opérationnelles,  notamment  les  subventions  et  les  crédits  d’impôt,  est  comptabilisée  en  réduction  des  charges connexes. L’aide gouvernementale, incluant les subventions monétaires et non monétaires ainsi que les crédits d’impôt liés à l’acquisition d’immobilisations corporelles, est comptabilisée en réduction du coût des immobilisations corporelles connexes  et  est  constatée  dans  le  bénéfice  net  en  utilisant  les  mêmes  méthodes,  périodes  et  taux  que  pour  les immobilisations corporelles connexes.  
 y)  Charges financières (produits financiers) 
Les charges financières (produits financiers) comprennent les charges d’intérêts sur les emprunts, incluant les profits et/ou  les  pertes  réalisés  sur  les  swaps  de  taux  d’intérêt  désignés  pour  la  comptabilité  de  couverture;  les  charges bancaires et autres charges financières; l’amortissement des frais liés à la facilité d’emprunt; les escomptes relatifs aux ventes de créances clients; les produits d’intérêts tirés de sommes investies, l’accroissement des intérêts sur les provisions actualisées, les pertes nettes et/ou les profits nets de change, ainsi que les pertes et/ou les profits liés à des  instruments  financiers  dérivés  qui  ne  respectent  pas  les  critères  d’efficacité  aux  fins  de  la  comptabilité  de couverture.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.98  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
z)  Impôt sur le résultat 
La charge d’impôt sur le résultat comprend l’impôt exigible et l’impôt différé, et est incluse dans le bénéfice net, sauf dans la mesure où elle se rapporte à une acquisition d’entreprise ou à des éléments comptabilisés directement dans les  capitaux  propres  ou  dans  les  autres  éléments  du  résultat  global.  L’impôt  exigible  est  l’impôt  qui  devra vraisemblablement être payé ou récupéré au titre du bénéfice imposable ou de la perte fiscale d’un exercice, d’après les taux d’impôt adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, et il comprend également tout ajustement de l’impôt à payer relativement à des exercices antérieurs.   Les actifs et passifs d’impôt différé sont calculés selon les taux d’impôt dont on attend l’application aux différences temporaires lorsque celles-ci s’inverseront, en fonction des lois adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture, pour toutes  les  différences  temporaires  résultant  d’écarts  entre  la  valeur  fiscale  des  actifs  et  des  passifs  et  leur  valeur figurant dans les états financiers. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre des pertes fiscales inutilisées ainsi qu’au titre des différences temporaires déductibles, dans la mesure où il est probable, de l’avis de la direction, que l’on disposera de bénéfices imposables futurs auxquels ces éléments pourront être imputés. Les actifs d’impôt différé  sont  examinés  chaque  date  de  clôture  et  sont  décomptabilisés  lorsque  la  réalisation  de  l’avantage  d’impôt connexe n’est plus probable. L’impôt différé n’est pas comptabilisé relativement aux différences temporaires suivantes : la  comptabilisation  initiale  d’actifs  ou  de  passifs  dans  le  cadre  d’une  transaction  qui  n’est  pas  un  regroupement d’entreprises et qui ne touche ni le bénéfice (la perte) comptable ou fiscal au moment de la transaction, et lorsque la Société contrôle la date à laquelle la différence temporaire s’inversera et qu’il est probable que la différence temporaire ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. De plus, aucun impôt différé n’est comptabilisé au titre des différences temporaires imposables qui résultent de la comptabilisation initiale du goodwill.   Lorsque la Société établit le montant de l’impôt courant et différé, elle prend en compte l’incidence des positions fiscales incertaines et la question de savoir si des impôts et intérêts additionnels peuvent être dus. Les provisions au titre des positions fiscales incertaines sont évaluées en fonction de la meil eure estimation des montants que la Société peut espérer payer lorsque ces positions auront été finalement réglées. Les estimations que fait la Société et les hypothèses qu’elle pose à l’égard des actifs et des passifs d’impôt sont réévaluées de façon périodique et ajustées lorsque les circonstances  l’exigent,  par  exemple  lorsque  des  modifications  sont  apportées  à  la  réglementation  fiscale  ou  aux directives administratives, lorsque la Société réévalue le bien-fondé technique de sa position à la lumière de nouveaux renseignements, lorsque des incertitudes sont levées par suite soit de la conclusion de vérifications fiscales soit de l’expiration des délais de prescription.   
aa)  Bénéfice par action 
Le bénéfice de base par action est calculé en divisant le bénéfice net par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice. Le bénéfice dilué par action est calculé selon le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation durant la période, ajusté pour tenir compte de l’effet dilutif des options sur actions et des unités d’actions incessibles. Le nombre d’actions supplémentaires est calculé en supposant que toutes les actions ordinaires détenues en fiducie aux fins du règlement d’unités d’actions incessibles visant des actions émises ont été livrées, que toutes les options en circulation dilutives sont exercées, que tous les droits liés aux unités d’actions incessibles dilutives visant des actions nouvelles ont été acquis et que le produit de l’exercice ainsi que le montant de la rémunération à base d’actions non comptabilisée, qui est considéré être le produit supposé, servent à racheter des actions ordinaires à leur prix moyen pour la période. En ce qui concerne les unités d’actions incessibles visant des actions nouvelles, seule la rémunération à base d’actions non comptabilisée est considérée être le produit supposé puisqu’aucun prix d’exercice n’est payé par le détenteur.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.99  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
bb)  Paiements fondés sur des actions 
Options sur actions, droits à l’appréciation d’actions, unités d’actions incessibles visant des actions nouvelles et unités d’actions incessibles visant des actions émises Les  options  sur actions,  les  droits  à  l’appréciation  d’actions  (« DAA »),  les  unités  d’actions  incessibles  visant des actions nouvelles et les unités d’actions incessibles visant des actions émises constituent des paiements fondés sur des actions réglés en instruments de capitaux propres, qui sont évalués à la juste valeur à la date de l’attribution. En ce qui a trait aux options sur actions et aux DAA, le coût de rémunération est mesuré selon le modèle d’évaluation des options Black et Scholes et il est comptabilisé en charges au cours de la période d’acquisition des droits rattachés à l’attribution. Quant aux unités d’actions incessibles visant des actions nouvelles et aux unités d’actions incessibles visant  des actions  émises,  le  coût  de  rémunération  est  mesuré  selon  la  juste  valeur  des actions  ordinaires  sous-jacentes à la date d’octroi et il est comptabilisé en charges au cours de la période d’acquisition des droits rattachés à l’attribution. Le coût de rémunération est comptabilisé dans le bénéfice net, avec une augmentation correspondante du  surplus  d’apport.  Toute  contrepartie  versée  par  les  participants  au  régime  à  l’exercice  d’options  sur actions  est créditée  au  capital  social.  Lors  de  l’exercice  des  options  sur actions,  de  l’acquisition  des  droits  relatifs  aux  unités d’actions incessibles visant des actions nouvelles, et lors de la livraison des actions ordinaires pour le règlement des unités  d’actions  incessibles  visant  des actions  émises  et  les  DAA  dont  les  droits  sont  en  cours  d’acquisition,  les montants correspondants auparavant crédités au surplus d’apport sont transférés au capital social. Le nombre d’unités d’actions incessibles visant des actions émises remises aux participants lors du règlement est égal au nombre d’unités d’actions incessibles visant des actions émises attribuées, diminué des unités retenues pour satisfaire aux exigences légales au titre des retenues d’impôt des participants. Les options sur actions et les unités d’actions incessibles visant des actions nouvelles qui sont dilutives et remplissent les conditions de performance autres que des conditions de marché  à  la  date  de  clôture  sont  prises  en  compte  dans  le  calcul  du  résultat  dilué  par action,  conformément  à  la note 3 aa) afférente aux présents états financiers consolidés.  Estimations liées aux renonciations et aux conditions de performance L’évaluation de la charge de rémunération liée aux options sur actions, aux DAA, aux unités d’actions incessibles visant des actions nouvelles et aux unités d’actions incessibles visant des actions émises est nette du nombre estimé de renonciations.  Pour  les  tranches  d’unités  d’actions  incessibles  visant  des actions  nouvelles  et  d’unités  d’actions incessibles  visant  des actions  émises  pouvant  être  émises  selon  des  conditions  de  performance  autres  que  des conditions de marché, le montant comptabilisé en charges est ajusté pour refléter le nombre de droits dont on s’attend à ce que les conditions de service et les conditions de performance soient remplies, de sorte que le montant finalement comptabilisé en charges dépend du nombre de droits qui remplissent les conditions de service et les conditions de performance autres que des conditions de marché à la date d’acquisition des droits.  Régime d’unités d’actions différées
 
La Société offre un régime d’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil d’administration, qui reçoivent une partie de leur rémunération sous forme d’unités d’actions différées (« UAD »). Ces UAD constituent des attributions réglées en trésorerie et sont initialement comptabilisées dans le bénéfice net selon la juste valeur à la date d’attribution. L’obligation au titre des UAD est incluse dans les créditeurs et charges à payer et est réévaluée à la juste valeur, selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque date de clôture.   Régimes d’achat d’actions à l’intention des employés Dans le cas des régimes d’achat d’actions réservés aux membres du personnel, l’apport que verse la Société au nom des membres du personnel est comptabilisé à titre de charge de rémunération et un montant compensatoire est imputé au capital social. Toute contrepartie versée par les membres du personnel à l’achat d’actions ordinaires est également portée au crédit du capital social.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.100  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
cc)  Contrats de location 
À la date de passation d’un contrat, la Société évalue si un contrat est un contrat de location ou s’il en contient un en déterminant si ce contrat confère le droit de contrôler l’utilisation d’un bien déterminé pour un certain temps moyennant une contrepartie.  La Société comptabilise un actif au titre du droit d’utilisation et une obligation locative à la date de début du contrat de location. L’actif au titre du droit d’utilisation est initialement évalué au coût, qui comprend le montant initial de l’obligation locative ajusté en fonction de tout paiement de loyer effectué au plus tard à la date de début, majoré de tous les coûts directs  initiaux  engagés  et  des  coûts  estimatifs  de  démantèlement  et  d’enlèvement  de  l’actif  sous-jacent  ou  de restauration de l’actif sous-jacent ou du site sur lequel il est situé, moins tout incitatif à la location reçu. L’actif au titre du droit d’utilisation est ensuite amorti selon la méthode de l’amortissement linéaire à partir de la date de début jusqu’à la fin de la durée de vie utile de l’actif au titre du droit d’utilisation ou de la durée du contrat de location, selon la première de ces dates. La durée du contrat de location comprend la prise en compte d’une option de renouvellement ou de résiliation si la Société est raisonnablement certaine d’exercer cette option. La durée des contrats de location varie de 1 à 15 ans pour les installations de fabrication, de vente, de distribution et d’administration. De plus, l’actif au titre du droit  d’utilisation  est  périodiquement  diminué  des  pertes  de  valeur,  le  cas  échéant,  et  ajusté  pour  tenir  compte  de certaines réévaluations de l’obligation locative.  L’obligation locative est initialement évaluée à la valeur actualisée des loyers qui ne sont pas payés à la date de début, puis actualisée en utilisant le taux d’intérêt implicite du contrat de location ou, si celui-ci ne peut pas être déterminé, au moyen du taux d’emprunt marginal de la Société. En règle générale, la Société utilise son taux d’emprunt marginal comme taux d’actualisation. Les paiements de loyers comprennent principalement des paiements fixes (y compris en substance)  et  des  paiements  de  loyer  variables  qui  dépendent  d’un  indice  ou  d’un  taux.  Les  paiements  de  loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux ne sont pas inclus dans l’évaluation de l’obligation locative. L’obligation locative est évaluée au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Elle est réévaluée lorsqu’il y a un changement dans les paiements de loyers futurs découlant d’une variation d’un indice ou d’un taux, ou si la Société  modifie  son  évaluation  quant  à  l’exercice  d’une  option  d’achat,  de  prorogation  ou  de  résiliation.  Lorsque l’obligation locative est ainsi réévaluée, un ajustement correspondant est apporté à la valeur comptable de l’actif au titre du droit d’utilisation, ou est comptabilisé en résultat net si la valeur comptable de l’actif au titre du droit d’utilisation a été réduite à zéro.  La Société a choisi de recourir à une mesure de simplification consistant à ne pas comptabiliser l’actif au titre du droit d’utilisation et l’obligation locative se rapportant aux contrats de location à court terme d’une durée égale ou inférieure à 12 mois et aux contrats de location dont le bien sous-jacent est de faible valeur. Les paiements de loyers versés aux termes de ces contrats de location sont inscrits en tant que charges selon le mode linéaire sur la durée du contrat de location.   
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.101  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  dd)  Utilisation d’estimations et recours au jugement 
La préparation d’états financiers conformément aux IFRS exige que la direction fasse des estimations et pose des hypothèses qui ont une incidence sur l’application des méthodes comptables ainsi que sur la valeur comptable des actifs, des passifs, des produits et des charges. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations.   Les  estimations  et  les  hypothèses  sous-jacentes  sont  passées  en  revue  de  façon  continue.  Toute  révision  des estimations comptables est constatée dans la période au cours de laquelle les estimations sont révisées, ainsi que dans les périodes futures touchées par ces révisions.   Jugements critiques réalisés lors de l’application des méthodes comptables 
 
Les jugements critiques réalisés par la direction lors de l’application des méthodes comptables et qui ont l’incidence la plus significative sur les montants comptabilisés dans les états financiers consolidés sont les suivants :  Détermination des unités génératrices de trésorerie (« UGT ») L’identification des UGT et le regroupement d’actifs dans les UGT respectifs reposent sur l’information actuellement disponible concernant l’expérience acquise sur l’utilisation réelle et les plans d’affaires futurs prévus. La direction a pris en considération divers facteurs pour déterminer ses UGT, notamment la manière dont la Société gère et surveille ses activités, la nature des activités de chaque UGT et les principaux segments de marché qu’elles desservent. Ainsi, les UGT identifiées par la Société aux fins des tests de recouvrabilité et de dépréciation d’actifs non financiers sont les suivantes : Fabrication de textiles et couture et Articles chaussants.  Impôt sur le résultat La  Société  établit  sa  charge  d’impôt  et  ses  actifs  et  passifs  d’impôt  en  se  fondant  sur  des  interprétations  des  lois fiscales applicables, incluant les traités fiscaux établis entre divers pays dans lesquels elle exerce ses activités, ainsi que les règles et règlements sous-jacents relatifs aux prix de cession interne. Ces interprétations font appel à des jugements et à des estimations qui peuvent être contestés lors de vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement soumise. De nouvelles informations pourraient devenir disponibles, faisant en sorte que la  Société  change  son  jugement  à  l’égard  du  caractère  approprié  des  actifs  et  passifs  d’impôt  existants.  De  tels changements auront une incidence sur le bénéfice net au cours de la période où ils surviennent.   Principales sources d’incertitude relative aux estimations 
Les  principales  sources  d’incertitude  relative  aux  estimations  et  qui  présentent  un  risque  important  d’entraîner  un ajustement  significatif  de  la  valeur  comptable  des  actifs  et  des  passifs  au  cours  du  prochain  exercice  sont  les suivantes :  Correction de valeur pour pertes de crédit attendues La Société évalue si les créances clients sont recouvrables, et ce, en fonction du modèle fondé sur la perte de crédit attendue, qui tient compte des changements de la qualité du crédit depuis la comptabilisation initiale des créances clients selon les catégories de risques liés aux clients. La qualité du crédit est évaluée en tenant compte de la situation financière et du dossier de paiement des clients de la Société, ainsi que d’autres facteurs. De plus, ces estimations doivent continuellement être réévaluées et mises à jour.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.102  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  dd)  Utilisation d’estimations et recours au jugement (suite) 
Pour déterminer la correction de valeur pour pertes de crédit attendues, la Société applique la méthode simplifiée selon l’IFRS 9, Instruments financiers, et calcule les pertes de crédit attendues selon les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. La Société utilise une matrice de calcul, qui distingue ses clients en fonction de leurs caractéristiques économiques  et  attribue  des  taux  au  titre  des  pertes  de  crédit  attendues  en  fonction  du  nombre  de  jours  dont  les créances clients sont en souffrance. Les taux au titre des pertes de crédit attendues sont fondés sur l’historique des pertes de crédit de la Société, ajusté en fonction de facteurs prospectifs du contexte économique. Dans la foulée de la pandémie de COVID-19, la matrice de calcul de la Société a été ajustée, car l’historique ne reflétait pas les conditions actuelles du marché, notamment les incertitudes présentes dans le contexte économique actuel, comme la viabilité financière de ses débiteurs et la poursuite des mesures de soutien qui ont été annoncées par les différents ordres de gouvernement. Bon nombre des clients de la Société ont connu une diminution considérable de leurs ventes et de leurs  activités  au  cours  de  cette  période  et  ont  pris  des  mesures  précises  pour  réduire  au  minimum  les  pertes opérationnelles et préserver les liquidités, notamment en demandant une prolongation des délais de paiement pour les  expéditions  précédemment  facturées  par  la  Société  lorsque  la  pandémie  de  COVID-19  a  commencé.  Par conséquent, les taux au titre des pertes déterminés précédemment en fonction du nombre de jours en souffrance inclus dans la matrice de calcul ne reflétaient pas les pertes attendues. Ainsi, la Société a appliqué des taux au titre des pertes  aux  créances  individuellement  significatives,  ou  à  des  sous-catégories  de  créances  individuellement significatives, sur la base de son évaluation des résultats possibles en ce qui concerne la possibilité de recouvrement de ces montants à la date d’évaluation. La Société a augmenté ses taux au titre des pertes de crédit attendues en s’appuyant sur des facteurs de perte macroéconomiques (tels que les baisses du PIB ou les taux de défaillance du marché observés et prévus) afin de refléter le risque de perte supplémentaire que la conjoncture économique pourrait laisser présager.   En ce qui concerne les clients dont les comptes sont en règle qui n’ont pas demandé de prolongation des délais de paiement pour les expéditions précédemment facturées par la Société, les taux au titre des pertes de crédit attendues n’ont pas été modifiés. Pour ce qui est des clients qui avaient initialement demandé une prolongation des délais de paiement pour les expéditions précédemment facturées par la Société et qui continuent d’être pénalisés par le contexte économique actuel, un taux au titre des pertes attendues s’établissant entre 2 % et 10 % a été déterminé en fonction de facteurs macroéconomiques et de l’historique de paiement de chaque client, de la nature de ses activités et de sa situation géographique. Pour les clients qui étaient déjà en défaut de paiement avant la pandémie, un taux de pertes important a été déterminé. Une augmentation de 10 % du taux au titre des pertes attendues pour tous les clients dont le  solde  est  en  souffrance  au  3 janvier 2021  entraînerait  une  augmentation  de  22  millions  de  dollars  au  titre  de  la correction de valeur pour pertes de crédit attendues. Si, à la lumière de nouvelles informations, la Société modifie son évaluation des pertes attendues, les montants comptabilisés au titre de la correction de valeur pour pertes de crédit attendues  seront  mis  à  jour  dans  la  période  au  cours  de  laquelle  lesdites  informations  supplémentaires  ont  été obtenues. Rien ne garantit que les estimations actuelles de la recouvrabilité des créances clients faites par la Société ne changeront pas de manière significative au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie de COVID-19 et suivant les répercussions commerciales et sociétales connexes, ce qui pourrait nécessiter soit la comptabilisation d’une charge au résultat, soit une reprise sur ces corrections de valeur dans des périodes ultérieures selon les estimations révisées ou les recouvrements qui seront réalisés.  La Société n’est pas en mesure de prédire l’évolution de la situation financière de ses clients et si les circonstances inhérentes à leur situation financière se dégradent, ses estimations de la recouvrabilité des créances clients pourraient en être affectées de façon importante et elle pourrait être tenue de constituer une correction de valeur supplémentaire. Par ailleurs, si la Société constitue des corrections de valeur plus importantes que nécessaire, une reprise sur ces corrections  de  valeur  pourrait  être  effectuée  dans  des  périodes  ultérieures  selon  les  recouvrements  qu’elle  aura réalisés.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.103  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  dd)  Utilisation d’estimations et recours au jugement (suite) 
 Évaluation des stocks Le coût des stocks peut ne  plus être recouvrable si les  stocks  sont abandonnés, endommagés, excédentaires, ou encore  si  leurs  prix  de  vente  ou  les  prévisions  estimatives  de  la  demande  de  produits  fléchissent.  Les  stocks abandonnés, endommagés et excédentaires sont comptabilisés à la valeur nette de réalisation, car ces stocks sont vendus en deçà de leur coût dans les réseaux de liquidation. Pour déterminer la valeur nette de réalisation des produits finis, la Société prend en compte les taux de recouvrement récents et les conditions actuelles du marché dans ces réseaux. La Société examine régulièrement les quantités de stocks disponibles, les plans de production en cours et les  prévisions  de  ventes  futures,  et  la  valeur  des  stocks  est  ramenée  à  la  valeur  nette  de  réalisation  lorsqu’il  est déterminé que les stocks ne sont plus entièrement recouvrables. Il existe une incertitude relative aux estimations liées à l’identification des stocks excédentaires et aux prix de vente prévus utilisés dans l’établissement de la valeur nette de réalisation. Au 3 janvier 2021, une diminution ou une augmentation de 10 % des prix de vente prévus utilisés pour établir  la  valeur  nette  de  réalisation  des  stocks  abandonnés,  endommagés  et  excédentaires  entraînerait respectivement  une  diminution  ou  une  augmentation  des  stocks  d’environ  5,3 millions de  dollars,  ainsi  qu’un ajustement correspondant au coût des ventes. Si les conditions actuelles du marché sont moins favorables que ce qui avait précédemment été prévu ou si la liquidation des stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables est plus difficile que prévu, des réductions de valeur supplémentaires pourraient devenir nécessaires.  Recouvrabilité et dépréciation d’actifs non financiers Le  calcul  de  la  juste  valeur  diminuée  des  coûts  de  sortie  ou  de  la  valeur  d’utilité  aux  fins  d’évaluation  du  montant recouvrable des actifs non financiers repose sur des hypothèses et des estimations importantes à l’égard d’une variété de facteurs, notamment les estimations des volumes de vente, des prix de vente, des marges brutes, des charges de vente et charges générales et administratives, des flux de trésorerie et des dépenses d’investissement et la sélection d’un multiple du bénéfice ou d’un taux d’actualisation approprié, qui font tous l’objet d’incertitudes et d’une subjectivité inhérentes. Ces hypothèses reposent sur des plans d’affaires annuels et d’autres résultats prévus, sur des multiples du  bénéfice  établis  en  utilisant  des  données  de  marché  comparables  à  titre  de  référence,  ainsi  que  des  taux d’actualisation utilisés pour refléter les estimations fondées sur le marché à l’égard des risques associés aux flux de trésorerie  projetés,  en  fonction  de  la  meilleure  information  disponible  à  la  date  du  test  de  dépréciation.  Des changements dans les circonstances, notamment des progrès technologiques, des changements défavorables liés aux ententes de licence avec de tierces parties, une révision de la stratégie de l’entreprise, ou des changements dans les conditions économiques et les conditions du marché peuvent faire en sorte que la durée de vie utile réelle et les flux de trésorerie futurs diffèrent de manière significative de nos estimations et donnent lieu à une hausse de la charge d’amortissement ou à une perte de valeur. Les révisions apportées à la durée d’utilité estimée des actifs non financiers à durée d’utilité déterminée ou des flux de trésorerie futurs constituent une modification d’estimations comptables et elles sont appliquées prospectivement. Rien ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des tests de dépréciation se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si, dans le futur, les résultats réels devaient varier de façon négative des meilleures estimations de la direction relativement aux hypothèses économiques clés et que les flux de trésorerie qui y sont associés devaient diminuer considérablement, la Société pourrait être tenue d’inscrire une perte de valeur significative à l’égard de ses actifs non financiers. Se reporter à la note 10 pour en savoir davantage au sujet de la recouvrabilité des unités génératrices de trésorerie de la Société.  Impôt sur le résultat La Société a des pertes fiscales non utilisées disponibles et des différences temporaires déductibles dans certains territoires. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre de ces pertes fiscales non utilisées ainsi qu’au titre de ces différences temporaires déductibles seulement dans la mesure où, selon la direction, il est probable qu’il existera un  bénéfice  imposable  futur  auquel  pourront  être  imputées  ces  pertes  fiscales  disponibles  et  ces  différences temporaires. Les projections de la Société à l’égard du bénéfice imposable futur reposent sur des hypothèses et des estimations importantes relativement à une variété de facteurs, dont les ventes et les charges opérationnelles futures. Rien ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des projections à l’égard du bénéfice imposable futur se révéleront être des prévisions exactes de l’avenir. Si l’évaluation de la Société relativement à la recouvrabilité de ces actifs d’impôt différé change dans le futur, il lui faudrait alors réduire considérablement la valeur comptable de ces actifs d’impôt différé et inscrire une charge correspondante au bénéfice net.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.104  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
4. NOUVELLES NORMES COMPTABLES ET INTERPRÉTATIONS N’AYANT PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUÉES  Modifications à l’IAS 1, Présentation des états financiers
 
Le 23 janvier 2020, l’IASB a publié des modifications à portée restreinte à l’IAS 1, Présentation des états financiers, afin de clarifier la manière de classer la dette et les autres passifs en tant que passifs courants ou non courants. Les modifications (qui touchent seulement la présentation des passifs dans l’état de la situation financière) clarifient que le classement des passifs en tant que passifs courants ou non courants doit être fonction des droits qui existent à la fin de la période de présentation  de  l’information  financière  de  différer  le  règlement  du  passif  pour  au  moins  douze  mois  et  indiquent explicitement que seuls les droits qui existent à la fin de la période de présentation de l’information financière influent sur le classement d’un passif; clarifient que le classement n’est pas touché par les attentes quant à l’exercice du droit de l’entité de  différer  le  règlement  du  passif;  et  précisent  que  par  règlement  on  entend  le  transfert  à  l’autre  partie  d’éléments  de trésorerie, d’instruments de capitaux propres, d’autres actifs ou de services. Les modifications sont en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023 et doivent être appliquées de façon rétrospective. Une application anticipée est permise. La Société évalue actuel ement l’incidence de ces modifications sur ses états financiers consolidés.  Réforme des taux d’intérêt de référence Le 26 septembre 2019, l’IASB a publié des modifications à l’IFRS 9, à l’IAS 39 et à l’IFRS 7 dans le cadre de la phase 1 de la réforme des taux d’intérêt de référence en tant que première mesure quant aux répercussions potentielles de la réforme des TIO sur l’information financière. Les taux interbancaires offerts (« TIO ») tels que les taux LIBOR, EURIBOR et TIBOR sont  des  taux  d’intérêt  de  référence  qui  représentent  le  coût  requis  pour  obtenir  du  financement  non  garanti,  pour  une combinaison précise de devises et d’échéances et dans un marché particulier de prêts interbancaires. Les modifications de la phase 1 ont modifié certaines dispositions en matière de comptabilité de couverture précises, de sorte que les entités qui  appliqueraient  ces  dispositions  en  matière  de  comptabilité  de  couverture  présumeraient  que  le  taux  d’intérêt  de référence sur lequel les flux de trésorerie couverts et les flux de trésorerie de l’instrument de couverture sont basés ne serait pas modifié à la suite de la réforme des taux d’intérêt de référence. La Société a une dette à taux variable qui porte intérêt à un taux variable lié au LIBOR américain comme taux de référence pour fixer le taux d’intérêt et dont l’encours s’élevait à 800 millions de dollars au 3 janvier 2021, une tranche étant couverte à l’aide de 275 millions de dollars de swaps de  taux  d’intérêt  variable-fixe  qui  ont  été  désignés  comme  couvertures  de  flux  de  trésorerie.  La  Société  a  adopté  par anticipation  les  modifications  de  la  phase  1  avec  prise  d’effet  le  30  septembre  2019  (première  journée  du  quatrième trimestre de l’exercice 2019).  Le 27 août 2020, l’IASB a publié des modifications à l’IFRS 9, à l’IAS 39, à l’IFRS 7, à l’IFRS 4 et à l’IFRS 16 dans le cadre de la phase 2 de la réforme des taux d’intérêt de référence afin d’aborder les questions liées à la modification des actifs financiers,  des  passifs  financiers  et  des  obligations  locatives,  à  certaines  dispositions  en  matière  de  comptabilité  de couverture  précises  et  aux  informations  à  fournir  lorsqu’un  taux  de  référence  existant  est  remplacé.  Ces  modifications introduisent  une  mesure  de  simplification  pour  les  modifications  requises  par  la  réforme  (modifications  requises  en conséquence  directe  de  la  réforme  des  TIO  et  qui  seront  apportées  sur  une  base  économique  équivalente).  La comptabilisation de ces modifications se traduira par la mise à jour du taux d’intérêt effectif. Toutes les autres modifications seront comptabilisées selon les dispositions existantes des IFRS. Une mesure de simplification similaire est proposée pour la comptabilisation par le preneur selon l’IFRS 16. Selon les modifications, la comptabilité de couverture ne prendrait pas fin uniquement en raison de la réforme des TIO. Les relations de couverture (et la documentation s’y rapportant) doivent être modifiées pour refléter les changements apportés à l’élément couvert, à l’instrument de couverture et au risque couvert. Les relations de couvertures modifiées devront satisfaire à tous les critères d’applicabilité de la comptabilité de couverture, y compris aux exigences en matière d’efficacité. Les modifications sont en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021 et doivent être appliquées de façon rétrospective. Une application anticipée est permise. La société ne prévoit aucune incidence sur ses états financiers consolidés à la date d’adoption initiale des modifications (4 janvier 2021), car elle n’a apporté aucune modification en conséquence directe de la réforme des TIO à ce jour. La Société négociera avec  ses  prêteurs  et  ses  contreparties  le  remplacement  des  taux  de  référence  dans  ses  conventions  d’emprunt  (par exemple, un nouveau taux de référence largement reconnu pour les nouveaux emprunts) pour calculer les taux d’intérêt sur sa dette à taux variable à l’occasion des prochaines modifications relatives à la prorogation. La Société profitera aussi de cette occasion pour négocier avec ses contreparties le remplacement des taux de référence dans les swaps de taux d’intérêt. Il est encore trop tôt pour déterminer si les modifications éventuelles à venir rempliront les critères d’application de la mesure de simplification. 
5. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE  La trésorerie et les équivalents de trésorerie étaient entièrement composés de soldes bancaires au 3 janvier 2021 et au 29 décembre 2019.  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.105  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
6. CRÉANCES CLIENTS 
 3 janvier   29 décembre  
 2021   2019   
Créances clients 215 474  $ 328 115 $
Correction de valeur pour pertes de crédit attendues(18 994)  (7 184)
 196 480  $ 320 931 $
 Au 3 janvier 2021, les créances clients traitées aux termes d’un contrat d’achat de créances s’élevaient à 145,2 millions de dollars (141,0 millions de dollars au 29 décembre 2019). Le contrat d’achat de créances, qui permet la vente de créances clients d’un maximum de 175 millions de dollars à la fois, vient à échéance le 21 juin 2021, sous réserve de prorogations annuelles. La Société conserve les responsabilités liées au traitement de créances client, y compris le recouvrement, mais ne  conserve  aucun  risque  de  crédit  relativement  à  toute  créance  client  qui  a  été  vendue.  La  différence  entre  la  valeur comptable  des  créances  vendues  aux  termes  du  contrat  et  la  contrepartie  reçue  au  moment  du  transfert  s’élevait  à 2,0 millions de  dollars  pour  l’exercice  2020  (3,2 millions de  dollars  en  2019)  et  a  été  comptabilisée  dans  les  charges bancaires et autres charges financières.  L’évolution de la correction de valeur pour pertes de crédit attendues à l’égard des créances clients se présente comme suit : 
 2020   2019   
Solde à l’ouverture de l’exercice (7 184) $ (7 547) $
Perte de valeur des créances clients (15 453)  (27 652)
Radiation de créances clients3 643   28 015
Solde à la clôture de l’exercice (18 994) $ (7 184) $
 La  perte  de  valeur  des  créances  clients  pour  l’exercice  clos  le  3 janvier 2021  est  principalement  attribuable  à  une augmentation de l’estimation des pertes de crédit attendues en raison de l’accroissement du risque de crédit causé par la conjoncture économique liée à la pandémie de COVID-19. La perte de valeur des créances clients pour l’exercice 2019 était  principalement  composée  d’une  charge  de  22,3 millions de  dollars  se  rapportant  à  la  mise  sous  séquestre  et  à  la liquidation de l’un des clients de la distribution de la Société aux États-Unis.  
7. STOCKS 
 3 janvier   29 décembre
 2021   2019   
Matières premières et stocks de pièces de rechange 124 243  $ 152 584 $
Travaux en cours 42 590   75 535
Produits finis  561 159   823 933
 727 992  $ 1 052 052  $
 Le montant des stocks constaté à titre de charge et inclus dans le coût des ventes s’est élevé à 1 677,3 millions de dollars pour  l’exercice  2020  (2 044,9 millions de  dollars  en  2019),  ce  qui  comprend  une  charge  de  108,1 millions de  dollars (62,9 millions de  dollars  en  2019)  liée  à  la  réduction  de  valeur  des  stocks  à  la  valeur  nette  de  réalisation  par  suite  de réductions de la gamme de produits et de la diminution de la valeur nette de réalisation d’une partie des stocks en raison du contexte économique actuel.  Les réductions de valeur des stocks à la valeur nette de réalisation comprennent ce qui suit :  
 un montant de 29,2 millions de dollars (47,6 millions de dollars en 2019) se rapportant à l’initiative stratégique de la Société visant à réduire sensiblement le nombre d’unités de produits dans sa gamme de vêtements à imprimer en cessant ses activités de distribution à la pièce et en abandonnant les styles et les unités de produits redondants et moins productifs entre les marques, que la Société a commencé à mettre en œuvre au cours du quatrième trimestre de l’exercice 2019. Ces réductions de valeur découlent de changements d’estimations de même que de l’incidence d’autres réductions des unités de produits; 
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.106  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
7. STOCKS (suite) 
 un montant de 26,0 millions de dollars pour l’exercice 2020 se rapportant à l’initiative stratégique de la Société visant à réduire sensiblement le nombre d’unités de produits de sa gamme de produits vendus au détail, que la Société a commencé à mettre en œuvre au cours du quatrième trimestre de l’exercice 2020; 
 un montant de 6,2 millions de dollars pour l’exercice 2020 du fait de l’abandon des unités de produits liés aux équipements de protection individuels (« EPI »). 
 Se reporter à la note 16 c) pour en savoir plus sur les pertes à la cession de stocks endommagés se rapportant aux deux ouragans qui ont eu des répercussions sur les activités de la Société en Amérique centrale en novembre 2020. 
8. IMMOBILISATIONS CORPORELLES  
Immobilisations 
non encore 
utilisées dans le 
Btiments et Matériel de Autre cadre des 
2020 Terrains   améliorations   fabrication   matériel   activités   Total   
Coût                   
Solde au 29 décembre 2019 120 478  $ 558 847  $1 149 837  $ 171 361  $37 670  $  2 038 193  $
Entrées  3 812   8 549   10 826   5 657   13 794   42 638   
Transferts —   5 506   28 441   1 361   (35 308)   —   
Sorties1) (741)   (1 438)  (118 492)  (3 619)  —   (124 290)  
Solde au 3 janvier 2021 123 549  $ 571 464  $1 070 612  $ 174 760  $16 156  $  1 956 541  $
                   
Cumul des amortissements                   
Solde au 29 décembre 2019 —  $ 205 834  $714 478  $ 122 901  $—  $  1 043 213  $
Amortissement —   24 537   70 497   13 418   —   108 452   
Sorties1) —   (304)  (94 883)  (2 750)  —   (97 937)  
Réductions de valeur —   21   5 887   105   —   6 013   
Solde au 3 janvier 2021 —  $ 230 088  $695 979  $ 133 674  $—  $  1 059 741  $
Valeur comptable au  
3 janvier 2021 123 549  $ 341 376  $374 633  $41 086  $16 156  $ 896 800  $
1)  Les  sorties  de  l’exercice  2020  comprennent  du  matériel  de  fabrication  dont  le  coût  et  le  cumul  des  amortissements  s’élevaient respectivement  à  106,8 millions de  dollars  et  84,2 millions de  dollars,  matériel  qui  a  été  jugé  impossible  à  réparer  en  raison  des dommages causés par les deux ouragans qui ont eu des répercussions sur les activités de la Société en Amérique centrale en novembre 2020. Se reporter à la note 16 c) pour en savoir plus à ce sujet. Les immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au titre des agrandissements d’installations en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en service à la fin de la période de présentation de l’information financière.   
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.107  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
8. IMMOBILISATIONS CORPORELLES (suite)  
Immobilisations 
non encore 
utilisées dans le 
Btiments et Matériel de Autre cadre des 
2019 Terrains   améliorations   fabrication   matériel   activités   Total   
                   
Coût       
Solde au 30 décembre 2018 70 957  $ 550 885 $1 085 345 $ 159 201 $57 630  $  1 924 018 $
Entrées  49 791   10 585   37 461   7 663   37 433   142 933 
Transferts —   5 16943 5648 660(57 393)   
Sorties (270)   (7 792)  (16 533)  (4 163)  —   (28 758)  
Solde au 29 décembre 2019 120 478  $ 558 847  $1 149 837  $ 171 361  $37 670  $  2 038 193  $
       
Cumul des amortissements       
Solde au 30 décembre 2018 —  $ 181 821 $640 418 $ 111 304 $—  $ 933 543 $
Amortissement —   25 03779 33513 573—   117 945
Sorties —   (2 899)(11 932)(3 001)—   (17 832)
Réductions de valeur —   1 875   6 657   1 025   —   9 557   
Solde au 29 décembre 2019 —  $ 205 834 $714 478 $ 122 901 $—  $  1 043 213 $
Valeur comptable au  
29 décembre 2019 120 478  $ 353 013  $435 359  $48 460  $37 670  $ 994 980  $
 Avec prise d’effet le 1er juillet 2019, la Société a révisé la durée d’utilité estimée de son matériel de filature en fonction d’un réexamen de leur utilisation attendue par la Société et de l’expérience récente quant à leur vie économique. Ces actifs, qui étaient auparavant amortis selon la méthode linéaire sur une période de 10 ans, sont maintenant amortis selon la méthode linéaire sur une période de 15 à 20 ans selon la nature du matériel. La modification de l’estimation a entraîné une réduction d’environ 8,5 millions de dollars de l’amortissement pour l’exercice 2019, dont environ 1 million de dollars a été inclus dans le coût des ventes pour l’exercice clos le 29 décembre 2019, puisque l’amortissement lié au matériel de fabrication est initialement inclus dans le coût des stocks et est comptabilisé dans le coût des ventes lorsque les stocks connexes ont été vendus. Pour l’exercice 2020, la modification de l’estimation a entraîné une diminution d’environ 17 millions de dollars de l’amortissement inclus dans le résultat net. 
Au  3 janvier  2021,  des  obligations  d’achat  contractuelles  d’environ  17,5 millions de  dollars  pour  l’acquisition d’immobilisations corporelles étaient en cours, comparativement à 21,2 millions de dollars au 29 décembre 2019.   
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.108  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
9. ACTIFS AU TITRE DE DROITS D’UTILISATION ET OBLIGATIONS LOCATIVES 
a)  Actifs au titre de droits d’utilisation 
Le tableau suivant présente les actifs au titre de droits d’utilisation de la Société : 
 2020   2019   
Solde au début de l’exercice 73 539  $ — $
Incidence de l’adoption initiale de l’IFRS 16 (note 2 c))—   78 119
Entrées 16 424   10 342
Réductions de valeur et amortissement accéléré(15 862)  (1 627)
Amortissement (14 656)  (13 295)
Solde à la fin de l’exercice 59 445  $ 73 539  $
 b)  Obligations locatives 
Les  contrats  de  location  de  la  Société  portent  principalement  sur  des  installations  de  fabrication,  de  vente,  de distribution et d’administration.  Le tableau suivant présente les obligations locatives comptabilisées à l’état de la situation financière : 
 3 janvier   29 décembre
 2021   2019   
Courantes 15 884  $ 14 518  $
Non courantes 66 580   66 982   
 82 464  $ 81 500  $
 La location de certaines installations comprend des options de prorogation ou de résiliation que la Société peut exercer avant la fin de la période contractuelle non résiliable. La Société a fait preuve de jugement pour déterminer la durée des contrats de location avec options de renouvellement et de résiliation et a inclus ces options dans l’évaluation des obligations locatives lorsqu’il y a une certitude raisonnable de les exercer. La Société réévalue s’il y a une certitude raisonnable qu’elle exercera les options en cas d’événement important ou de changement important de circonstances sous son contrôle ayant une incidence sur les évaluations initiales effectuées. Au 3 janvier 2021, les paiements de loyers futurs potentiels non actualisés liés aux options de renouvellement qui n’étaient pas inclus dans l’évaluation des obligations locatives s’élevaient à 55,1 millions de dollars (57,5 millions de dollars au 29 décembre 2019).  Le tableau suivant présente les paiements de loyers minimaux futurs non actualisés en vertu des contrats de location non résiliables (y compris les contrats de location à court terme) au 3 janvier 2021 : 
    3 janvier
    2021   
Moins de un an    20 561  $
De un à cinq ans    45 691   
Plus de cinq ans    31 025   
    97 277  $
 Pour l’exercice clos le 3 janvier 2021, les charges liées aux contrats de location à court terme et aux contrats de location dont le bien sous-jacent est de faible valeur étaient de 3,8 millions de dollars (3,4 millions de dollars en 2019).  Pour  l’exercice  clos  le  3 janvier  2021,  le  total  des  sorties  de  fonds  liées  aux  obligations  locatives  comptabilisées (y compris les intérêts) s’est élevé à 18,6 millions de dollars (16,6 millions de dollars en 2019), dont une tranche de 15,4 millions de  dollars  (13,5 millions de  dollars  en  2019)  au  titre  des  sorties  de  fonds  liées  aux  activités  de financement. 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.109  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL  Immobilisations incorporelles  
Contrats 
avec les 
clients et Conventions Accords  
relations Marques de de mise sous de non-
2020 clients   commerce   licence   Logiciels   concurrence   Total   
                   
Coût       
Solde au 29 décembre 2019  224 489  $ 226 172 $72 750 $69 123 $1 790  $ 594 324 $
Entrées —   463 113—   3 159
Sorties —   (7 941)—   (7 941)
Solde au 3 janvier 2021 224 489  $ 226 172 $72 796 $64 295 $1 790  $ 589 542 $
                   
Cumul des amortissements                   
Solde au 29 décembre 2019 101 844  $ 2 508 $61 415 $42 903 $1 790  $ 210 460 $
Amortissement 10 670   7002 9326 104—   20 406
Sorties —   (3 985)—   (3 985)
Réductions de valeur 29 617   43 143—   72 760
Solde au 3 janvier 2021 142 131  $ 46 351 $64 347 $45 022 $1 790  $ 299 641 $
Valeur comptable au 
3 janvier 2021 82 358  $ 179 821 $8 449 $19 273 $—  $ 289 901 $
       
Contrats 
avec les 
clients et Conventions Accords  
relations Marques de de mise sous de non-
2019 clients   commerce   licence   Logiciels   concurrence   Total   
                   
Coût       
Solde au 30 décembre 2018 224 489  $ 226 172 $69 600 $58 255 $1 790  $ 580 306 $
Entrées —   3 15011 074—   14 224
Sorties —   (206)—   (206)
Solde au 29 décembre 2019 224 489  $ 226 172 $72 750 $69 123 $1 790  $ 594 324 $
                   
Cumul des amortissements                   
Solde au 30 décembre 2018 89 064  $ 1 808 $57 606 $36 465 $1 790  $ 186 733 $
Amortissement 12 780   7003 8095 206—   22 495
Sorties —   (18)—   (18)
Réductions de valeur —   1 250—   1 250
Solde au 29 décembre 2019 101 844  $ 2 508 $61 415 $42 903 $1 790  $ 210 460 $
Valeur comptable au 
29 décembre 2019 122 645  $ 223 664 $11 335 $26 220 $—  $ 383 864 $
 La  valeur  comptable  des  actifs  générés  à  l’interne  relativement  aux  logiciels  s’établissait  à  16,1 millions de  dollars  au 3 janvier 2021 (21,8 millions de dollars au 29 décembre 2019). Au 3 janvier 2021, les logiciels comprennent une tranche de 1,9 million de dollars (9,9 millions de dollars au 29 décembre 2019) d’immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités.    
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.110  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL (suite)  Goodwill 
 2020   2019   
Solde à l’ouverture de l’exercice 227 865  $ 227 362 $
Perte de valeur (21 229)  
Autres —   503
Solde à la clôture de l’exercice  206 636  $ 227 865  $
 Recouvrabilité des unités génératrices de trésorerie 
Le goodwill acquis par voie d’acquisitions d’entreprises et les marques de commerce dont la durée d’utilité est indéterminée ont été affectés aux UGT de la Société, comme suit : 
 3 janvier   29 décembre
 2021   2019   
Textiles et couture       
Goodwill 206 636  $ 206 636 $
Immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée (à l’exclusion des 
logiciels) 27 869   33 066
Immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée 93 400   93 400   
 327 905  $ 333 102  $
Articles chaussants       
Goodwill —  $ 21 229 $
Immobilisations incorporelles à durée d’utilité déterminée (à l’exclusion des 
logiciels) 63 230   101 906
Immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée 86 129   129 272   
 149 359  $ 252 407  $
 Pour évaluer si le goodwill et les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée ont subi une dépréciation, la valeur  comptable  des  UGT  (incluant  le  goodwill  et  les  immobilisations  incorporelles  à  durée  d’utilité  indéterminée)  est comparée à leur valeur recouvrable. La valeur recouvrable d’une UGT correspond à la valeur la plus élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de sortie.  Compte  tenu  des  incidences  négatives  de  la  pandémie  de  COVID-19  sur  le  contexte  économique  mondial  et  sur  la capitalisation boursière de la Société et considérant que la juste valeur de l’UGT Articles chaussants au 29 décembre 2019 (test  de  dépréciation  annuel  précédent  du  goodwill  et  des  immobilisations  incorporel es  à  durée  d’utilité  indéterminée) dépassait  de  seulement  20  %  sa  valeur  comptable,  la  Société  a  effectué  un  test  de  dépréciation  de  l’UGT  Articles chaussants au 29 mars 2020, qui s’est soldé par la comptabilisation d’une perte de valeur de 94,0 millions de dollars au premier  trimestre  de  l’exercice  2020  relativement  au  goodwill  et  aux  immobilisations  incorporelles  (à  durée  d’utilité déterminée et indéterminée) acquis dans le cadre d’acquisitions d’entreprises précédentes.  La  Société  a  effectué  le  test  de  dépréciation  annuel  du  goodwill  et  des  immobilisations  incorporelles  à  durée  d’utilité indéterminée au 3 janvier 2021. La valeur recouvrable estimée pour l’UGT Textiles et couture excédait sa valeur comptable et la valeur recouvrable estimée pour l’UGT Articles chaussants correspondait approximativement à sa valeur comptable. Par conséquent, aucune autre perte de valeur n’a été identifiée.   
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.111  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL (suite)  Recouvrabilité des unités génératrices de trésorerie (suite)  Valeur recouvrable  La Société a déterminé la valeur recouvrable des UGT Textiles et couture et Articles chaussants en fonction de la méthode de la juste valeur diminuée  des coûts de sortie. Les  justes valeurs des  UGT Textiles et couture  et Articles chaussants reposaient sur un multiple appliqué au BAIIA ajusté (tel que défini à la note 24) pour le prochain exercice, qui prend en compte des projections financières approuvées par la haute direction. Les principales hypothèses de la méthode de la juste valeur diminuée des coûts de sortie comprennent les volumes de vente, les prix de vente, les marges brutes, et les charges générales et administratives estimés pour déterminer le BAIIA ajusté prévu ainsi que le multiple appliqué au BAIIA ajusté prévu. Le multiple du BAIIA ajusté a été établi en ayant recours à des données de marché comparables à titre de référence. Les valeurs attribuées aux hypothèses clés représentent l’évaluation par la direction des tendances futures et sont fondées sur des données historiques provenant de sources externes et internes. Pour l’UGT Textiles et couture, aucun changement raisonnablement  possible  des  hypothèses  clés  ayant  servi  à  établir  la  valeur  recouvrable  ne  se  traduirait  par  une dépréciation du goodwill ou des immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée.  UGT Articles chaussants L’épidémie de COVID-19, qui a été élevée au rang de pandémie le 11 mars 2020 par l’Organisation mondiale de la Santé, a  entraîné  une  détérioration  rapide  du  contexte  économique  mondial  et  a  déclenché  une  chute  brutale  des  marchés boursiers  et  de  la  valeur  des  entreprises  dans  le  monde  entier.  En  outre,  la  capitalisation  boursière  de  la  Société  a considérablement diminué entre le 11 mars 2020 et le 29 mars 2020. Les mesures adoptées par les différents ordres de gouvernement  dans  les  principaux  marchés  afin  d’atténuer  la  propagation  de  la  COVID-19  ont  eu  des  répercussions importantes sur l’activité économique et l’humeur des marchés, perturbant les activités commerciales des entreprises à travers  le  monde  et  ont  obligé  de  nombreux  clients  de  la  Société  auxquels  elle  vend  des  articles  chaussants  à  fermer temporairement tous leurs points de vente au détail aux États-Unis entre la mi-mars et la fin mars. Par conséquent, compte tenu des incidences négatives de la pandémie de COVID-19 sur le contexte économique mondial et sur la capitalisation boursière de la Société et considérant que la juste valeur de l’UGT Articles chaussants au 29 décembre 2019 dépassait de seulement 20 % sa valeur comptable, la Société a effectué un test de dépréciation de l’UGT Articles chaussants au 29 mars 2020. À la lumière des résultats de son test de dépréciation de l’UGT Articles chaussants, la Société a comptabilisé une perte de valeur de 94,0 millions de dollars au cours du premier trimestre de l’exercice 2020 relativement au goodwill et aux immobilisations incorporelles (à durée d’utilité déterminée et indéterminée) acquis dans le cadre d’acquisitions d’entreprises précédentes. La réduction de valeur hors trésorerie du goodwill et des immobilisations incorporelles n’a pas eu d’incidence sur la liquidité de la Société, ses flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles ou son respect des clauses restrictives à l’égard de ses emprunts. La perte de valeur était principalement attribuable à la détérioration du contexte économique mondial et à la baisse du cours de l’action de la Société, de sa capitalisation boursière et des bénéfices prévus en résultant.  La juste valeur de l’UGT Articles chaussants reposait sur un multiple appliqué au BAIIA ajusté récurrent prévu ajusté en fonction des risques (se reporter à la définition du BAIIA ajusté à la note 24), qui prend en compte des projections financières approuvées par la haute direction. Le multiple du BAIIA ajusté a été établi en ayant recours à des données de marché comparables  à  titre  de  référence.  Les  hypothèses  clés  utilisées  pour  estimer  la  valeur  recouvrable  de  l’UGT  Articles chaussants sont le BAIIA ajusté récurrent prévu ajusté en fonction des risques et le multiple de 9 (test du 3 janvier 2021) et le multiple de 7 (test du 29 mars 2020) du BAIIA ajusté. Les hypothèses les plus importantes faisant partie du BAIIA ajusté récurrent prévu ajusté en fonction des risques sont liées aux volumes de vente, aux prix de vente, aux coûts des intrants et aux charges générales et administratives estimés. La direction a déterminé qu’un changement raisonnablement possible du BAIIA ajusté récurrent prévu ajusté en fonction des risques ou du multiple du BAIIA ajusté pourrait faire en sorte que la valeur comptable de l’UGT Articles chaussants excède sa valeur recouvrable. Au 3 janvier 2021, une diminution du multiple du BAIIA ajusté par un facteur de 1 ferait en sorte que la valeur recouvrable estimée soit inférieure d’environ 30 millions de dollars à la valeur comptable. Les valeurs attribuées aux hypothèses clés représentent l’évaluation par la direction des tendances futures et sont fondées sur des données historiques provenant de sources externes et internes.   
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.112  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
11. DETTE À LONG TERME 
Taux Montant en principal  
d’intérêt 3 janvier29 décembre Date 
 effectif 1) 2021   2019   d’échéance
    
Facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable, portant 
intérêt au taux variable du LIBOR américain majoré d’un écart se situant entre 1 % et 3 % 2) Avril 2025 
2,3 % — $ 245 000  $
Prêt à terme, portant intérêt au taux variable du LIBOR américain 
majoré d’un écart se situant entre 1 % et 3 %, payable mensuellement 3) Avril 2025 
2,6 % 300 000  300 000   
Prêt à terme, portant intérêt au taux variable du LIBOR américain 
majoré d’un écart se situant entre 1,7 % et 3 %, payable mensuellement 3) Avril 2022 
2,6 % 400 000  —   
Effets à payer, portant intérêt à un taux fixe de 2,70 % payable Août 2023 
semestriellement 4) 2,7 % 100 000  100 000   
Effets à payer, portant intérêt au taux variable du LIBOR américain Août 2023 
majoré d’un écart de 1,53 % payable trimestriellement 4) 2,7 % 50 000  50 000   
Effets à payer, portant intérêt à un taux fixe de 2,91 % payable Août 2026 
semestriellement 4) 2,9 % 100 000  100 000   
Effets à payer, portant intérêt au taux variable du LIBOR américain Août 2026 
majoré d’un écart de 1,57 % payable trimestriellement 4) 2,9 % 50 000  50 000   
  1 000 000 $ 845 000  $ 
1)  Représente le taux d’intérêt effectif annualisé pour l’exercice clos le 3 janvier 2021, incluant l’incidence sur la trésorerie des swaps 
de taux d’intérêt, le cas échéant. 
2)  La facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable non garantie de 1 milliard de dollars de la Société prévoit une prorogation 
annuelle, sous réserve de l’approbation des prêteurs. L’écart ajouté au taux d’intérêt variable du LIBOR américain est fonction du ratio de la dette nette totale au BAIIA (tel que défini dans la convention relative à la facilité de crédit et ses modifications). De plus, un montant de 7,2 millions de dollars (22,5 millions de dollars au 29 décembre 2019) a été affecté à cette facilité pour couvrir diverses lettres de crédit.  
3)  Les contrats de prêts à terme non garantis sont non renouvelables et peuvent être remboursés par anticipation en totalité ou en partie 
en tout temps, sans pénalité. L’écart ajouté au taux d’intérêt variable du LIBOR américain est fonction du ratio de la dette nette totale au BAIIA (tel que défini dans les conventions relatives aux prêts à terme et leurs modifications).  
4)  Les  effets  non  garantis  d’un  principal  global  de  300 millions de  dollars  émis  auprès  d’investisseurs  qualifiés  sur  le  marché  des 
placements privés aux États-Unis peuvent être remboursés par anticipation en totalité ou en partie en tout temps, sous réserve du paiement d’une pénalité pour remboursement anticipé comme le prévoit la convention d’achat d’effets. 
 En mars 2020, la Société a modifié sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable non garantie de 1 milliard de dollars et son contrat de prêt à terme non garanti de 300 millions de dollars dans chaque cas pour en proroger la date d’échéance d’avril 2024 à avril 2025. Le 6 avril 2020, la Société a conclu un nouveau contrat de prêt à terme non garanti de  deux  ans  d’un  principal  global  de  400  millions  de  dollars.  Aux  termes  de  la  facilité  de  crédit  bancaire  à  long  terme renouvelable, des deux prêts à terme et des effets, la Société est tenue de se conformer à certaines clauses restrictives, notamment le maintien de ratios financiers. Par ailleurs, la Société disposait, au 3 janvier 2021, d’un montant additionnel de 60 millions de dollars aux termes de diverses facilités de trésorerie inutilisées.  Le 26 juin 2020, étant donné le contexte d’évolution rapide et le degré d’incertitude créés par la pandémie de COVID-19 et les répercussions connexes sur les bénéfices de la période écoulée et des périodes à venir, la Société a modifié ses divers contrats  de  prêt  et  d’achat  d’effets  afin  d’en  changer  les  clauses  restrictives  pour  accroître  sa  marge  de  manœuvre financière.       
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.113  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
11. DETTE À LONG TERME (suite) 
 Les modifications visent certaines modalités et clauses restrictives aux termes de la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable, des deux facilités de prêt à terme et des effets émis par voie de placement privé et s’appliquent pendant la période  commençant  le  30  mars  2020  et  se  terminant  le  4  avril  2021  (la  «  période  d’assouplissement  des  clauses restrictives »), comme suit :  
• Augmentation du ratio de la dette nette totale au BAIIA maximal (ratio de la dette totale de la Société sur le BAIIA pour les quatre trimestres précédents), qui passe de 3,25 pour 1,00 i) à 3,50 pour 1,00 pour le trimestre clos le 27 septembre 2020, ii) à 4,50 pour 1,00 pour le trimestre qui sera clos le 3 janvier 2021, iii) à 4,50 pour 1,00 pour le trimestre qui sera clos le 4 avril 2021 et iv) à 3,50 pour 1,00 pour le trimestre qui sera clos le 4 juillet 2021 et en tout temps par la suite; 
• Diminution du ratio de couverture des intérêts minimal (ratio du BAIIA de la Société pour les quatre trimestres précédents sur le total des charges d’intérêts consolidées), qui passe de 3,50 pour 1,00 à 3,00 pour 1,00 pour toutes les périodes; 
• Le calcul du BAIIA aux fins de l’établissement du ratio de la dette nette totale au BAIIA et du ratio de couverture des intérêts a été ajusté afin d’en exclure les résultats financiers du trimestre clos le 28 juin 2020 et d’annualiser les trois autres trimestres compris dans la période d’évaluation de douze mois pour obtenir un BAIIA des douze derniers  mois  consécutifs  se  terminant  à  la  date  à  laquelle  les  ratios  sont  calculés  et  limiter  le  montant  des ajustements faits dans le calcul du BAIIA; 
• Les dividendes et les rachats d’actions ne sont pas permis pendant la période d’assouplissement des clauses restrictives, sauf pendant les trimestres qui seront clos le 3 janvier 2021 et le 4 avril 2021, si le ratio de la dette nette totale au BAIIA est inférieur à 3,00 pour 1,00; 
• Maintien de liquidités disponibles d’un montant d’au moins 400 millions de dollars; 
• Le total des investissements, des dépenses d’investissement et des acquisitions ne peut dépasser 100 millions de  dollars  au  total  pendant  la  période  d’assouplissement  des  clauses  restrictives,  sauf  si  certains  seuils  de liquidités sont atteints; 
• Les ventes d’actifs ne peuvent dépasser 25 millions de dollars; 
• La valeur des nouveaux emprunts contractés ne peut dépasser 100 millions de dollars; 
• Inclusion des modalités usuelles visant à éviter l’accumulation de trésorerie. 
 Pendant  la  période  d’assouplissement  des  clauses  restrictives,  l’écart  applicable  ajouté  au  taux  variable  du  LIBOR américain sur la facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable et les deux facilités de prêt à terme sera augmenté de 50 à 100 points de base par année et sera établi en fonction du ratio de la dette nette totale au BAIIA. Les détenteurs d’effets  émis  par  voie  de  placement  privé  recevront  une  augmentation  correspondant  à  125  points  de  base  par  année (payable chaque trimestre) pendant la période d’assouplissement des clauses restrictives (qui est comptabilisée dans les charges bancaires et autres charges financières de l’exercice 2020), sauf si la Société respecte les modalités initiales le dernier jour du trimestre en question. Par ailleurs, des coûts initiaux de 3,9 millions de dollars engagés en lien avec les modifications sont inclus dans les charges bancaires et autres charges financières de l’exercice 2020.  En date du 3 janvier 2021, la Société se conformait à toutes les clauses restrictives financières modifiées.   
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.114  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
12. AUTRES PASSIFS NON COURANTS 
 3 janvier   29 décembre  
 2021   2019   
Obligations au titre des avantages du personnel – Indemnités de départ prévues 
par la loi et indemnités compensatrices de préavis a)19 889  $ 27 767 $
Obligations au titre des avantages du personnel – Régime à cotisations définies b)3 736   3 633
Provisions c) 12 240   10 790   
 35 865  $ 42 190 $
 a)  Obligations au titre des indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis  
 2020   2019   
       
Obligations à l’ouverture de l’exercice 27 767  $ 22 075 $
Coût des services rendus  16 785   14 226
Coût financier  7 305   6 798
(Gain) perte actuarielle 1)  (12 142)  1 296
Profit de change  (253)  (584)
Prestations versées  (19 573)  (16 044)  
Obligations à la clôture de l’exercice  19 889  $ 27 767 $
1)  Le gain actuariel de l’exercice 2020 s’explique par des réductions d’effectifs et des changements dans les hypothèses actuarielles 
utilisées pour déterminer les obligations au titre des indemnités de départ prévues par la loi. 
 Les  hypothèses  importantes  pour  le  calcul  des  obligations  liées  aux  indemnités  de  départ  prévues  par  la  loi comprenaient l’utilisation d’un taux d’actualisation variant de 9,0 % à 11,5 % (de 9,3 % à 10,0 % en 2019) et de taux d’augmentation  de  la  rémunération  de  7,5 %  (de  7,5 %  à  9,0 %  en  2019).  Une  augmentation  de  1 %  des  taux d’actualisation se traduirait par une diminution correspondante de 3,1 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités  de  départ  prévues  par  la  loi  tandis  qu’une  diminution  de  1 %  des  taux  d’actualisation  entraînerait  une augmentation correspondante de 3,5 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi. Une augmentation de 1 % des taux d’augmentation de la rémunération donnerait lieu à une augmentation correspondante de 3,8 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi tandis qu’une  diminution  de  1 %  des  taux  d’augmentation  de  la  rémunération  utilisés  entraînerait  une  diminution correspondante de 3,4 millions de dollars des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi. 
 
Le montant cumulatif des pertes actuarielles comptabilisées dans les autres éléments du résultat global au 3 janvier 2021  s’élevait  à  12,9 millions de  dollars  (25,1 millions de  dollars  au  29 décembre  2019).  Ces  montants  ont  été reclassés dans les résultats non distribués pendant la période au cours de laquelle ils ont été comptabilisés.  
b)  Régime à cotisations définies  
 Au cours de l’exercice 2020, la charge au titre du régime à cotisations définies s’est élevée à 4,5 millions de dollars (6,6 millions de dollars en 2019). 
 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.115  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
12. AUTRES PASSIFS NON COURANTS (suite)  c)  Provisions  
Le tableau qui suit présente les provisions au titre des coûts relatifs au démantèlement et à la remise en état de sites de la Société : 
       Total   
Solde au 29 décembre 2019    10 790 $
Changements dans les estimations faites  
au cours de l’exercice     1 208
Accroissement des intérêts       242   
Solde au 3 janvier 2021   12 240 $
 Les provisions au 3 janvier 2021 comprennent les coûts futurs estimés relatifs au démantèlement et à la remise en état de sites pour certains actifs situés dans les installations de fabrication de textile et de confection de chaussettes de la Société pour lesquels le moment du règlement est incertain, mais a été estimé à plus de 20 ans. 
13. CAPITAUX PROPRES 
 
a)  Régime de droits des actionnaires 
La  Société  possède  un  régime  de  droits  des actionnaires  qui  vise  à  donner  au  conseil  d’administration  et aux actionnaires du temps supplémentaire pour évaluer toute offre publique d’achat non sollicitée des actions de la Société et, le cas échéant, pour chercher d’autres avenues leur permettant d’optimiser la valeur pour les actionnaires.  
 b)  Cumul des autres éléments du résultat global (« CAÉRG ») 
Le cumul des autres éléments du résultat global comprend les changements de la juste valeur de la tranche efficace des instruments de couverture des flux de trésorerie admissibles à la fin de l’exercice. 
 c)  Capital social 
Autorisé Actions  ordinaires  autorisées  en  nombre  illimité  et  sans  valeur  nominale.  Actions  privilégiées  de  premier  rang  en nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et ne comportant pas droit de vote. Actions privilégiées de second rang en nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et ne comportant pas droit de vote. Au 3 janvier 2021 et au 29 décembre 2019, aucune des actions privilégiées de premier rang et de second rang n’avait été émise.   Émis Au 3 janvier 2021, 198 407 222 actions ordinaires étaient émises et en circulation (199 012 156 actions ordinaires au 29 décembre 2019), déduction faite de 2 897 actions ordinaires (9 206 actions ordinaires au 29 décembre 2019) qui ont été achetées et sont détenues en fiducie comme le décrit la note 13 e). 
  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.116  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
13. CAPITAUX PROPRES (suite)  d)
  Offre publique de rachat dans le cours normal des activités 
Le 20 février 2019, la Société a reçu l’approbation de la TSX relativement au renouvellement de son offre publique de rachat dans le cours normal des activités à compter du 27 février 2019 en vue du rachat aux fins d’annulation d’au plus 10 337 017 actions ordinaires, soit environ 5 % du total des actions ordinaires émises et en circulation de la Société. Au  cours  de  l’exercice  clos  le  29 décembre  2019,  la  Société  a  racheté,  aux  fins  d’annulation,  un  total  de 8 217 715 actions ordinaires aux termes de ses offres publiques de rachat dans le cours normal des activités pour un coût total de 257,2 millions de dollars. Du coût total de 257,2 millions de dollars, 6,7 millions de dollars ont été imputés au capital social et 250,5 millions de dollars aux résultats non distribués. 
 Le 19 février 2020, la Société a reçu l’approbation de la TSX relativement au renouvellement de son offre publique de rachat dans le cours normal des activités en vue du rachat aux fins d’annulation d’au plus 9 939 154 actions ordinaires, soit  environ  5 %  des actions  ordinaires  émises  et  en  circulation  de  la  Société.  Au  cours  de  l’exercice  clos  le 3 janvier 2021, la Société a racheté, aux fins d’annulation, un total de 843 038 actions ordinaires aux termes de ses offres publiques de rachat dans le cours normal des activités pour un coût total de 23,2 millions de dollars. Du coût total de 23,2 millions de dollars, 0,7 million de dollars ont été imputés au capital social et 22,5 millions de dollars aux résultats non distribués.  
e)  Actions  ordinaires  achetées  dans  le  cadre  du  règlement  des  unités  d’actions  incessibles  « UAI »  visant 
des actions émises 
La Société a créé une fiducie aux fins de régler l’acquisition des droits rattachés aux UAI visant des actions émises. Pour les UAI visant des actions émises qui doivent être réglées en actions ordinaires plutôt qu’en trésorerie, la Société donne l’instruction au fiduciaire d’acheter des actions ordinaires de la Société sur le marché libre et de les détenir en fiducie pour le compte et au nom des détenteurs des UAI visant des actions émises jusqu’à ce qu’elles soient livrées pour  le  règlement,  lorsque  les  droits  rattachés  aux  UAI  visant  des actions  émises  deviennent  acquis.  Aux  fins comptables, les actions ordinaires sont considérées comme étant détenues en fiducie et comptabilisées comme une réduction  temporaire  du  nombre  d’actions  ordinaires  en  circulation  et  du  capital  social.  À  la  livraison  des actions ordinaires pour le règlement des UAI visant des actions émises, le nombre d’actions ordinaires en circulation augmente et  le  montant  dans  le  surplus  d’apport  est  transféré  au  capital  social.  Au  3 janvier 2021,  un  total  de  2 897 actions ordinaires représentant 0,2 million de dollars achetées au titre du règlement des UAI visant des actions émises étaient considérées comme étant détenues en fiducie et comptabilisées comme une réduction temporaire du nombre d’actions ordinaires  en  circulation  et  du  capital  social  (9 206 actions  ordinaires  représentant  0,2 million  de  dollars  au 29 décembre 2019). 
 f)  Surplus d’apport 
Le poste surplus d’apport sert à enregistrer le cumul de la charge de rémunération relativement aux transactions liées à la rémunération fondée sur des actions réglées en instruments de capitaux propres. Lors de l’exercice des options sur actions, à l’acquisition des droits relatifs aux UAI visant des actions nouvelles et à la livraison des actions ordinaires pour le règlement des unités d’actions incessibles visant des actions émises et des DAA dont les droits sont en cours d’acquisition, les montants correspondants auparavant crédités au surplus d’apport sont transférés au capital social, à l’exception  de  la  portion  du  paiement  fondé  sur  des  actions  que  la  Société  règle  sur  la  base  de  leur  montant  net lorsqu’elle est tenue, en vertu des lois fiscales de retenir un montant pour l’obligation de retenue d’impôt d’un membre du personnel, auquel cas les montants correspondants auparavant crédités au surplus d’apport sont transférés aux créditeurs et charges à payer. 
 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.117  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
14. INSTRUMENTS FINANCIERS 
 Les informations concernant la  nature et l’étendue de  l’exposition de la  Société  aux risques  découlant des instruments financiers, dont le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, ainsi que les risques  liés  au  prix  des  marchandises,  et  la  manière  dont  la  société  gère  ces  risques,  sont  présentées  à  la  rubrique « Gestion des risques financiers » du rapport de gestion au 3 janvier 2021 et au 29 décembre 2019 sur les activités, la performance financière et la situation financière de la Société. Par conséquent, ces informations sont intégrées par renvoi dans les présents états financiers consolidés.  a)  Instruments financiers – valeurs comptables et justes valeurs 
Les valeurs comptables ainsi que les justes valeurs des actifs et des passifs financiers figurant à l’état consolidé de la situation financière, se présentaient comme suit : 
 3 janvier   29 décembre
 2021   2019   
Actifs financiers    
Coût amorti    
Trésorerie et équivalents de trésorerie505 264  $ 64 126 $
Créances clients 196 480   320 931
Actifs financiers inclus dans les charges payées d’avance, acomptes et 
autres actifs courants 88 781   45 950
Créances à long terme autres que les créances clients, comprises dans 
les autres actifs non courants 1 435   2 933
Actifs financiers dérivés inclus dans les charges payées d’avance, les 
acomptes et les autres actifs courants 4 947   9 816 
   
  
Passifs financiers    
Coût amorti    
Créditeurs et charges à payer 1) 326 069  $ 395 564 $
Dette à long terme – portant intérêt à des taux variables800 000   645 000
Dette à long terme – portant intérêt à des taux fixes 2)200 000   200 000
Instruments financiers dérivés inclus dans les créditeurs et charges à payer 17 653   11 067   
1)  Les  créditeurs  et  charges  à  payer  comprennent  des  soldes  à  payer  de  27,6 millions de  dollars  (39,6 millions de  dollars  au 29 décembre 2019) aux termes d’ententes de financement de la chaîne d’approvisionnement (affacturage inversé) conclues avec une institution financière, en vertu desquelles les montants que la Société doit à certains fournisseurs peuvent être recouvrés par ces derniers auprès d’une institution financière avant leur échéance initiale. Ces soldes sont classés dans les créditeurs et charges à payer et les paiements connexes, dans les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, étant donné que l’objectif principal de l’entente est de fournir du financement au fournisseur et non pas à la Société, que l’entente ne prolonge pas de façon importante les modalités de paiement au-delà des modalités normales convenues avec les autres fournisseurs et qu’aucun report supplémentaire ou sûreté spéciale porté en garantie de ces paiements n’est inclus dans l’entente. 
2) La  juste  valeur  de  la  dette  à  long  terme  portant  intérêt  à  des  taux  fixes  s’élevait  à  221,3 millions de  dollars  au  3 janvier 2021 
(206,4 millions de dollars au 29 décembre 2019).  
Actifs et passifs financiers à court terme La Société a déterminé que la juste valeur de ses actifs et passifs financiers à court terme se rapprochait de leur valeur comptable respective aux dates de clôture en raison de l’échéance à court terme de ces instruments, car ils portent intérêt à des taux variables ou parce que les modalités s’y rattachant sont comparables à celles du marché actuel pour des instruments similaires.  Actifs non courants et dette à long terme portant intérêt à des taux variables La  juste  valeur  des  créances  à  long  terme  autres  que  les  créances  clients,  comprises  dans  les  autres  actifs  non courants, et de la dette à long terme portant intérêt à des taux variables de la Société, se rapproche également de leur valeur comptable respective, car les taux d’intérêt utilisés pour évaluer leur valeur comptable se rapprochent des taux d’intérêt actuels sur le marché. 
  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.118  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) 
 a)  Instruments financiers – valeurs comptables et justes valeurs (suite) 
 Dette à long terme portant intérêt à des taux fixes La juste valeur de la dette à long terme portant intérêt à des taux fixes est déterminée au moyen de la méthode des flux de trésorerie futurs actualisés et en utilisant des taux d’actualisation basés sur le rendement à l’échéance pour des émissions similaires. La juste valeur de la dette à long terme portant intérêt à des taux fixes a été évaluée en fonction des données du niveau 2 dans la hiérarchie des justes valeurs. Pour déterminer la juste valeur de la dette à long terme portant intérêt à des taux fixes, la Société prend en compte le risque de crédit qui lui est propre et le risque de crédit des autres parties.   Instruments dérivés Les instruments financiers dérivés sont désignés comme instruments de couverture efficaces et sont composés de contrats à terme, de contrats d’option et de contrats de swap liés aux devises et aux marchandises, ainsi que de swaps de taux d’intérêt variable-fixe, afin de fixer les taux d’intérêt variables d’une portion désignée des emprunts aux termes du contrat de prêt et des billets non garantis. La juste valeur de ces contrats à terme est évaluée au moyen d’une technique d’évaluation généralement acceptée, soit la valeur actualisée de la différence entre la valeur du contrat à l’échéance selon le taux inscrit au contrat et la valeur du contrat à l’échéance selon le taux qu’une contrepartie utiliserait pour renégocier les mêmes modalités de contrat à la date d’évaluation dans les conditions actuelles. La juste valeur des contrats d’option est évaluée au moyen de modèles d’évaluation des options utilisant diverses données combinant des cours du marché et des données corroborées par le marché, incluant des estimations relatives à la volatilité et des écarts de crédit ajustés en fonction des options. La juste valeur des swaps de taux d’intérêt est déterminée en fonction des données de marché, en évaluant la différence entre le taux fixe du marché et la courbe à terme pour les taux d’intérêt variables applicables.  La Société détient également un swap sur le rendement total (« SRT ») en cours, destiné à diminuer les variations du bénéfice net associé aux unités d’actions différées qui sont réglées en trésorerie. Le SRT n’est pas désigné comme un  instrument  de  couverture  et,  par  conséquent,  l’ajustement  de  la  juste  valeur  à  la  fin  de  chaque  période  de présentation  de  l’information  financière  est  comptabilisé  dans  les  charges  de  vente  et  charges  générales  et administratives. La juste valeur du SRT est évaluée selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque date de clôture. Le SRT a une durée de un an, peut être prorogé annuellement et le contrat permet une résiliation anticipée au  gré  de  la  Société.  Au  3 janvier 2021,  le  montant  nominal  du  SRT  en  cours  s’élevait  à  284 663 actions (216 727 actions au 29 décembre 2019) et la valeur comptable et la juste valeur incluses dans les charges payées d’avance, les acomptes et les autres actifs courants s’élevaient à 0,4 million de dollars (0,3 million de dollars inclus dans les charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants au 29 décembre 2019).  Les instruments financiers dérivés ont été évalués en fonction des données du niveau 2 dans la hiérarchie des justes valeurs. Pour déterminer la juste valeur des instruments financiers dérivés, la Société prend en compte le risque de crédit qui lui est propre et le risque de crédit des autres parties.  
b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture 
Au cours des exercices 2020 et 2019, la Société a conclu des contrats à terme, des contrats d’option et des contrats de swap liés aux devises et aux marchandises visant à minimiser les risques associés aux rentrées et aux sorties de fonds  prévues  en  d’autres  monnaies  que  le  dollar  américain  et  à  gérer  son  exposition  aux  variations  des  prix  des marchandises, ainsi que de swaps de taux d’intérêt variable-fixe, afin de fixer les taux d’intérêt variables d’une portion désignée des emprunts aux termes du contrat de prêt et des billets non garantis.   Les contrats de change à terme ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie et étaient admissibles à la comptabilité  de  couverture.  Les  contrats  de  change  à  terme  en  cours  au  3 janvier  2021  et  au  29 décembre  2019 consistaient principalement en des contrats visant à réduire les risques liés aux fluctuations du dollar canadien, de l’euro, du dollar australien, de la livre sterling et du peso mexicain, contre le dollar américain.   La plupart des contrats à terme, des contrats d’option et des contrats de swap liés aux marchandises ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie et étaient admissibles à la comptabilité de couverture. Les contrats liés aux marchandises  en  cours  au  3 janvier  2021  et  au  29 décembre  2019  consistaient  essentiellement  en  des  contrats  à terme, des tunnels et des contrats de swap pour réduire l’exposition aux variations des prix des marchandises.   
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.119  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)  b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) 
 Les  swaps  de  taux  d’intérêt  variable-fixe  ont  été  désignés  comme  couvertures  de  flux  de  trésorerie  et  étaient admissibles à la comptabilité de couverture. Les swaps de taux d’intérêt variable-fixe en cours au 3 janvier 2021 et au 29 décembre 2019 ont servi à fixer les taux d’intérêt variables des paiements d’intérêts désignés d’une portion de la dette à long terme de la Société.  Le tableau qui suit résume les engagements de vente et d’achat de devises (couvertures de flux de trésorerie) de la Société au 3 janvier 2021 : 
Valeur comptable  
      et juste valeur  Échéance   
Charges 
Montant Montantpayées 
nominal de nominal ded’avance, 
référence Taux deréférenceacomptes et Créditeurs 
équivalent change équivalentautres actifset charges 0 à 12
 en devise moyen en dollars US   courants   à payer   mois   
Contrats de change à terme    
Vente GBP/Achat USD 33 069 1,309043 287 $— $ (1 784) $ (1 784) $
Vente EUR/Achat USD 33 571 1,181639 668(1 736)  (1 736)
Vente CAD/Achat USD 45 591 0,759434 623(1 111)  (1 111)
Achat CAD/Vente USD 21 669 0,707715 3361 626—   1 626
Vente AUD/Achat USD 7 387 0,72185 332(346)  (346)
Vente MXN/Achat USD 168 727 0,0455 7 683   28   (693)  (665)  
   145 929  $1 654  $ (5 670) $ (4 016) $
 
Le tableau qui suit résume les engagements de vente et d’achat de devises (couvertures de flux de trésorerie) de la Société au 29 décembre 2019 : 
Valeur comptable 
      et juste valeur  Échéance   
Charges 
payées 
Montant Montantd’avance, 
nominal de nominal deacomptes et 
référence Taux deréférenceautresCréditeurs 
équivalent change équivalentactifset charges 0 à 12
 en devise moyen en dollars US   courants   à payer   mois   
Contrats de change à terme    
Vente GBP/Achat USD 32 737 1,275041 739 $187 $ (1 169) $ (982) $
Vente EUR/Achat USD 35 236 1,134139 960502(78)  424
Vente CAD/Achat USD 58 212 0,761244 30949(130)  (81)
Achat CAD/Vente USD 31 287 0,751423 510342—   342
Vente AUD/Achat USD 7 691 0,69745 36438(32)  6
Vente MXN/Achat USD 272 914 0,0504 13 761   —   (356)  (356)  
   168 643  $1 118  $ (1 765) $ (647) $
 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.120  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)  b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) 
 Le tableau qui suit résume les contrats liés aux marchandises (couvertures des flux de trésorerie) de la Société en cours au 3 janvier 2021 : 
Valeur comptable 
   et juste valeur    Échéance 
Charges payées    
d’avance, 
acomptes et Créditeurs et 
Type de marchandises  Montant nominal de autres actifs charges à 0 à 12 
 référence 1) courants payer      mois   
              
Contrats à terme Coton 16,2 millions de livres 1 582  $   —  $   1 582  $
Contrats de swap Fibres synthétiques  3,9 millions de livres —     (781)    (781)  
Contrats de swaps et 
contrats d’options  Énergie 6,4 millions de gallons 1 300     (258)    1 042   
   2 882  $   (1 039) $   1 843  $
1)   Les montants nominaux ne sont pas en milliers.  Le tableau qui suit résume les contrats liés aux marchandises (couvertures des flux de trésorerie) de la Société en cours au 29 décembre 2019 : 
Valeur comptable 
   et juste valeur    Échéance 
Charges payées   
d’avance, 
acomptes et Créditeurs et   
Type de marchandises  Montant nominal de autres actifs charges à 0 à 12 
 référence 1) courants payer      mois   
              
Contrats à terme Coton 133,7 millions de livres 3 494  $   (198) $   3 296  $
Contrats de swap Fibres synthétiques  60,6 millions de livres —    (6 859)    (6 859)  
Contrats de swaps et 
contrats d’options  Énergie 8,5 millions de gallons 1 185    (186)    999   
   4 679  $   (7 243) $   (2 564) $
1)  Les montants nominaux ne sont pas en milliers.   
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.121  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)  b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) 
 Le tableau qui suit résume les contrats de swaps de taux d’intérêt variable-fixe (couvertures des flux de trésorerie) en cours au 3 janvier 2021 : 
          Valeur comptable et juste valeur  
Charges payées   
Montant d’avance, 
nominal de acomptes et Créditeurs et 
référence des Date Payeur / Taux Taux autres actifs charges à 
 emprunts   d’échéance Receveur fixe   variable courants   payer 
Prêt à terme 1)    
            
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 150 000  $ 17 juin 2021 variable0,96 %américain—  $  (630) $
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 25 000   6 avril 2022 variable0,27 %américain—     (48)
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 75 000   30 avril 2023 variable2,85 %américain—     (3 800)
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 50 000   30 avril 2024 variable1,51 %américain—     (1 886)
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 25 000   30 avril 2025 variable1,06 %américain—     (755)
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 25 000   30 mai 2025 variable0,47 %américain—     (30)
Effets non garantis    
            
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 50 000   25 août 2023 variable1,18 %américain—     (1 330)
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 50 000   25 août 2026 variable1,34 %américain—     (2 465)
          —  $  (10 944) $
1) Les montants nominaux des contrats de swaps de taux d’intérêt qui viennent à échéance en 2023, 2024 et 2025 sont des prorogations des contrats de swaps de taux d’intérêt de 150 millions de dollars initialement conclus en lien avec le prêt à terme de 300 millions de dollars.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.122  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)  b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) 
 Le tableau qui suit résume les contrats de swaps de taux d’intérêt variable-fixe (couvertures des flux de trésorerie) en cours au 29 décembre 2019 : 
          Valeur comptable et juste valeur  
Charges payées   
Montant d’avance, 
nominal de acomptes et Créditeurs et 
référence des Date Payeur / Taux Taux autres actifs charges à 
 emprunts   d’échéance Receveur fixe   variable courants   payer 
Prêt à terme 1)    
            
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 150 000  $ 17 juin 2021 variable0,96 %américain1 379  $  — $
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 75 000   30 avril 2023 variable2,85 %américain—     (1 817)
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 50 000   30 avril 2024 variable1,51 %américain252     (242)
Effets non garantis    
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 50 000   25 août 2023 variable1,18 %américain866     
Payeur taux fixe / 
receveur taux LIBOR 
 50 000   25 août 2026 variable1,34 %américain1 179     
          3 676  $  (2 059) $
1)  Les montants nominaux des contrats de swaps de taux d’intérêt qui viennent à échéance en 2023 et 2024 sont des prorogations des contrats de swaps de taux d’intérêt de 150 millions de dollars initialement conclus en lien avec le prêt à terme de 300 millions de dollars. 
Le tableau qui suit résume les éléments couverts de la Société au 3 janvier 2021 : 
Variation de la valeur 
Valeur comptable de 
utilisée pour calculer Réserve -couverture de 
 l’élément couvert     
la partie inefficace de flux de trésorerie 
la couverture   (CAÉRG)    Actifs   Passifs     
Couvertures de flux de trésorerie  
               
Risque de change  
Ventes prévues — $— $(4 104) $ 4 104 $
Charges prévues 1 626  (1 626)
               
Risque marchandises  
Achats prévus 4 205  (4 205)
  
Risque de taux d’intérêt  
Paiements d’intérêts prévus (10 765)  10 765
 —  $—  $  (9 038) $ 9 038  $
 Aucune partie inefficace n’a été comptabilisée dans le bénéfice net, car la variation de la valeur de l’instrument de couverture  utilisée  pour  calculer  la  partie  inefficace  était  identique  ou  inférieure  à  la  variation  de  la  valeur  des instruments de couverture employée pour déterminer la partie inefficace. 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.123  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) 
b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) 
Le tableau qui suit résume les éléments couverts de la Société au 29 décembre 2019 : 
Variation de la valeur 
Valeur comptable de 
utilisée pour calculer Réserve -couverture de 
 l’élément couvert     la partie inefficace de  flux de trésorerie  
la couverture (CAÉRG)  Actifs   Passifs       
Couvertures de flux de trésorerie  
               
Risque de change  
Ventes prévues — $— $(972) $ 972 $
Charges prévues 342  (342)
               
Risque marchandises  
Achats prévus (1 416)  1 416
               
Risque de taux d’intérêt  
Paiements d’intérêts prévus —   —     1 511   (1 511)  
 — $— $(535) $ 535 $
 Aucune partie inefficace n’a été comptabilisée dans le bénéfice net, car la variation de la valeur de l’instrument de couverture  utilisée  pour  calculer  la  partie  inefficace  était  identique  ou  inférieure  à  la  variation  de  la  valeur  des instruments de couverture employée pour déterminer la partie inefficace. 
 c)  Charges financières, montant net 
 2020   2019   
       
Charges d’intérêts sur des passifs financiers comptabilisés au coût amorti 1)30 205  $ 28 659 $
Charges bancaires et autres charges financières 2)14 627   8 010
Accroissement des intérêts sur les obligations locatives actualisées3 227   3 141
Accroissement des intérêts sur les provisions actualisées242   287
Perte (profit) de change 229   (929)  
 48 530  $ 39 168 $
1)  Déduction faite des coûts d’emprunt inscrits à l’actif de 1,6 million de dollars (1,3 million de dollars en 2019). 2)  Pour l’exercice 2020, tient compte de coûts initiaux de 3,9 millions de dollars en lien avec les modifications de juin 2020 apportées 
aux conventions relatives aux prêts et aux effets (note 11). 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.124  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) 
d)  Composantes de couverture des autres éléments du résultat global 
 2020   2019   
       
Profit net (perte nette) sur les dérivés désignés comme couvertures de flux 
de trésorerie       
Risque de change 502  $ 4 566 $
Risque marchandises associé aux prix(12 699)  (8 213)
Risque de taux d’intérêt (12 381)  (10 588)
       
Impôt sur le résultat (5)  (46)  
       
Montants reclassés des autres éléments du résultat global aux stocks, 
relativement au risque marchandises associé aux prix9 837   16 656
       
Montants reclassés des autres éléments du résultat global au bénéfice net, 
relativement au risque de change, au risque de taux d’intérêt et au risque marchandises, et inclus dans ce qui suit :
   
Ventes nettes (242)  (5 667)
Coût des ventes 8 483   (350)
Charges de vente et charges générales et administratives331   417
Charges financières, montant net  (2 358)  (752)
Impôt sur le résultat 29   60   
Perte sur les opérations de couverture des flux de trésorerie (8 503) $ (3 917) $
 Au  cours  de  l’exercice  2020,  la  Société  a  déterminé  qu’elle  ne  satisfaisait  plus  aux  critères  de  la  comptabilité  de couverture  pour  certains  contrats  à  terme,  contrats  d’option  et  contrats  de  swap  liés  aux  marchandises  ainsi  que certains  contrats  de  change  à  terme  (collectivement  les  «  instruments  de  couverture  »),  puisque  les  achats  de marchandises  et  les  ventes  de  devises  visés  respectivement  par  les  instruments  de  couverture  n’étaient  plus susceptibles de se produire compte tenu de la conjoncture économique causée par la pandémie de COVID-19. Les variations  de  la  juste  valeur  de  tels  contrats  à  terme,  des  contrats  d’option  et  des  contrats  de  swap  liés  aux marchandises et de contrats de change à terme ont donné lieu à une perte nette de 9,0 millions de dollars, qui a été transférée hors du cumul des autres éléments du résultat global et comptabilisée immédiatement dans le résultat net pour l’exercice 2020.  La variation de l’élément valeur temps des contrats d’option et des contrats de swap désignés comme couvertures de flux de trésorerie pour réduire l’exposition aux variations des prix des marchandises n’était pas significative pour les exercices clos les 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019.   La variation de l’élément à terme des dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie pour réduire le risque de change n’était pas significative pour les exercices clos les 3 janvier 2021 et 29 décembre 2019.  Une  tranche  d’environ  2,1 millions  de  dollars  des  pertes  nettes  présentées  dans  le  cumul  des  autres  éléments  du résultat global au 3 janvier 2021 devrait être reclassée dans les stocks ou dans le bénéfice net au cours des douze prochains mois.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.125  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS  Le Régime incitatif à long terme (le « RILT ») de la Société comporte des options sur actions, des droits à l’appréciation d’actions (« DAA ») et des unités d’actions incessibles. Aux termes du RILT, le conseil d’administration peut attribuer aux dirigeants et à d’autres membres du personnel clés de la Société et de ses filiales des options sur actions, des DAA, des unités  d’actions  incessibles  dilutives  (les « UAI  visant  des actions  nouvelles »)  et  des  unités  d’actions  incessibles  non dilutives  (les  « UAI  visant  des actions  émises »).  Le  nombre  d’actions  ordinaires  pouvant  être  émises  à  l’exercice  des options sur actions et à l’acquisition des droits rattachés aux UAI visant des actions nouvelles est établi à 12 000 632 dans le cadre du RILT. Au 3 janvier 2021, du nombre autorisé d’actions ordinaires, 117 606 actions ordinaires pouvaient encore être émises aux termes de ce régime.   Le prix d’exercice à payer pour acquérir chaque action ordinaire visée par une option sur actions ou des DAA est établi par le conseil d’administration à la date d’attribution, mais ne peut être inférieur au cours de clôture des actions ordinaires de la  Société  le  jour  de  bourse  précédant  immédiatement  la  date  d’attribution  réelle.  Les  droits  rattachés  à  la  plupart  des options  sur actions  deviennent  acquis  en  tranches  égales  à  compter  des  deuxième,  troisième,  quatrième  et  cinquième anniversaires de la date d’attribution. Les droits rattachés à toutes les options sur actions attribuées au cours de l’exercice 2020 deviennent acquis au troisième anniversaire de la date d’attribution et sont assujettis à des conditions d’acquisition liées au rendement dans certains cas. Les droits rattachés aux DAA attribués au cours de l’exercice 2020 deviennent acquis au troisième anniversaire de la date d’attribution, et sont tous assujettis à des conditions d’acquisition liées au rendement.  Les porteurs d’UAI visant des actions nouvelles et d’UAI visant des actions émises ont droit à des dividendes déclarés par la  Société,  qui  sont  constatés  sous  forme  d’attributions  supplémentaires  à  base  de  titres  de  participation  d’une  valeur équivalente aux dividendes versés sur les actions ordinaires. Les conditions d’acquisition des attributions supplémentaires à base de titres de participation sont assujetties aux mêmes objectifs de rendement et autres modalités que les attributions à base de titres de participation sous-jacentes. Les attributions supplémentaires liées aux UAI visant des actions nouvelles en circulation  et aux UAI visant des actions émises devant être réglées en actions ordinaires sont créditées au surplus d’apport lorsque les dividendes sont déclarés.  a)  Options sur actions 
 Les options sur actions en circulation ont été les suivantes :  Options sur actions émises en dollars canadiens et devant être exercées sur la TSX 
Prix d’exercice pondéré 
 Nombre (en dollars CA)   
     
Options sur actions en circulation le 30 décembre 2018 1 993 33,60  $
Variations survenues dans les options sur actions en circulation     
Exercées (443) 26,45   
Options sur actions en circulation le 29 décembre 2019  1 550 35,65   
Variations survenues dans les options sur actions en circulation     
Exercées (87) 24,22   
Options sur actions en circulation le 3 janvier 2021 1 463 36,33  $
  Options sur actions émises en dollars américains et devant être exercées sur la NYSE 
Prix d’exercice pondéré 
 Nombre (en dollars US)   
Options sur actions en circulation le 30 décembre 2018 669 29,01  $
Variations survenues dans les options sur actions en circulation     
Renoncées — —   
Options sur actions en circulation le 29 décembre 2019 669 29,01   
Variations survenues dans les options sur actions en circulation     
Attribuées 1 387 26,43   
Options sur actions en circulation le 3 janvier 2021 2 056 27,27  $
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.126  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)  a)  Options sur actions (suite) 
 Au 3 janvier 2021, 1 304 338 options en circulation, émises en dollars canadiens et devant être exercées sur la TSX, étaient exerçables au prix d’exercice moyen pondéré de 36,73 $ CA (822 394 options à 34,02 $ CA au 29 décembre 2019), et 334 448 options en circulation, émises en dollars américains et devant être exercées sur la NYSE, étaient exerçables au prix d’exercice moyen pondéré de 29,01 $ US (167 224 options à 29,01 $ US au 29 décembre 2019). Dans le cas des options sur actions exercées au cours de l’exercice 2020, le prix moyen pondéré à la date d’exercice s’est élevé à 30,48 $ CA (47,24 $ CA en 2019). Selon le modèle d’évaluation des options Black et Scholes, la juste valeur moyenne pondérée à la date d’attribution des options attribuées au cours de l’exercice 2020 s’élevait à 5,09 $. Le tableau qui suit résume les valeurs moyennes des hypothèses utilisées dans le modèle d’évaluation des options Black et Scholes pour les options attribuées au cours de l’exercice 2020.   
2020  
    
Prix d’exercice 26,43 $ US
Taux d’intérêt sans risque 0,39 %
Volatilité attendue 36,47 %
Durée attendue 5 ans
Taux de rendement attendu 2,57 %
  Le  tableau  qui  suit  présente  un  sommaire  des  informations  sur  les  options  sur  actions  émises,  en  circulation  et exerçables au 3 janvier 2021 :   
Options émises et en circulation   Options exerçables 
Durée de vie contractuelle 
Fourchette des prix d’exercice  Nombre résiduelle (en années)   Nombre 
30,46  $ CA 1261   126
33,01  $ CA 5433   384
38,01  $ CA 5112   511
42,27  $ CA 283 5   283 
   1 463   1 304
20,77  $ US 5377   
29,01  $ US 6694   334
30,00  $ US 8507   
   3 519   1 638
 La charge de rémunération relative aux options sur actions incluse dans le bénéfice opérationnel pour l’exercice 2020 s’est élevée à 1,8 million de dollars (2,6 millions de dollars en 2019). La contrepartie a été imputée au surplus d’apport. Lorsque  les  actions  sous-jacentes  sont  émises  aux  membres  du  personnel,  les  montants  déjà  crédités  au  surplus d’apport sont virés au capital social.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.127  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)  b)  Droits à l’appréciation d’actions (« DAA ») 
 Au  cours  de  l’exercice  clos  le  3 janvier 2021,  824 406 droits  à  l’appréciation  d’actions  ont  été  attribués  au  prix d’exercice moyen pondéré de 30,00 $ US (néant au 29 décembre 2019). Ces droits sont toujours en circulation et ont une  durée  contractuelle  résiduelle  de  3  ans  au  3  janvier  2021.  Selon  le  modèle  d’évaluation  des  options  Black  et Scholes, la juste valeur moyenne pondérée à la date d’attribution des droits attribuées au cours de l’exercice 2020 s’élevait à 5,60 $. Aucun des DAA n’était exerçable au 3 janvier 2021. La charge de rémunération relative aux DAA incluse dans le bénéfice opérationnel pour l’exercice 2020 s’est élevée à 0,1 million de dollars (néant en 2019). La contrepartie a été imputée au surplus d’apport.
 Le tableau qui suit présente les hypothèses utilisées dans le modèle 
d’évaluation des options pour les DAA attribués au cours de l’exercice 2020. 
 2020  
    
Prix d’exercice 30,00 $ US
Taux d’intérêt sans risque 0,22 %
Volatilité attendue 43,86 %
Durée attendue 3 ans
Taux de rendement attendu 2,32 %
 
c)  Unités d’actions incessibles  
Une UAI visant des actions nouvelles représente le droit qu’a une personne de recevoir une action ordinaire à la date d’acquisition des droits connexes sans avoir à verser de contrepartie monétaire à la Société. Toutes les UAI visant des actions nouvelles attribuées à ce jour sont assorties de droits devenant acquis au cours d’une période d’acquisition de cinq ans. L’acquisition des droits sur au moins 50 % de chaque UAI visant des actions nouvelles dépend de la réalisation de conditions de performance qui sont établis en fonction du rendement moyen de l’actif de la Société pour la période par rapport à celui de l’indice plafonné de la consommation discrétionnaire S&P/TSX, en excluant les fiducies de revenu.  Les UAI visant des actions nouvelles en circulation ont été les suivantes : 
Juste valeur 
moyenne pondérée 
 Nombre par unité   
UAI visant des actions nouvelles en circulation le 30 décembre 2018106 30,82 $
Variations survenues dans les UAI visant des actions nouvelles en circulation 
Attribuées 18 31,51
Attribuées au titre de dividendes déclarés34,14
Réglées grce à l’émission d’actions ordinaires (11) 25,97   
UAI visant des actions nouvelles en circulation le 29 décembre 2019114 31,42
Variations survenues dans les UAI visant des actions nouvelles en circulation 
Attribuées au titre de dividendes déclarés12,58
Réglées grce à l’émission d’actions ordinaires(72) 31,65
UAI visant des actions nouvelles en circulation le 3 janvier 2021 43 30,47  $
 
Au 3 janvier 2021 et au 29 décembre 2019, de toutes les UAI visant des actions nouvel es qui étaient en circulation, on n’en comptait aucune qui était acquise.  La charge de rémunération relative aux UAI visant des actions nouvelles incluse dans le bénéfice opérationnel pour l’exercice 2020 s’est élevée à 0,6 million de dollars (0,6 million de dollars en 2019). La contrepartie a été imputée au surplus  d’apport.  Lorsque  les actions  sous-jacentes  sont  émises  aux  membres  du  personnel,  les  montants  déjà crédités au surplus d’apport sont virés au capital social.  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.128  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) 
 Les UAI visant des actions émises en circulation ont été les suivantes : 
Juste valeur 
moyenne pondérée
 Nombre  par unité   
UAI visant des actions émises en circulation au 30 décembre 20181 374 28,52 $
Variations survenues dans les UAI visant des actions émises en circulation  
Attribuées 509 34,89
Attribuées au titre des conditions de rendement supplémentaires93 25,57
Attribuées au titre de dividendes déclarés26 29,21
Réglées – actions ordinaires (256) 25,59
Réglées – paiement de retenues d’impôt à la source(170) 25,59
Renoncées (154) 29,24   
UAI visant des actions émises en circulation au 29 décembre 20191 422 31,42
Variations survenues dans les UAI visant des actions émises en circulation  
Attribuées 967 25,47
Attribuées au titre de dividendes déclarés25 12,58
Réglées – actions ordinaires (128) 29,06
Réglées – paiement de retenues d’impôt à la source(67) 29,16
Renoncées (342) 25,70   
UAI visant des actions émises en circulation au 3 janvier 2021 1 877 29,38  $
 
Les UAI visant des actions émises comportent les mêmes caractéristiques que les UAI visant des actions nouvelles à l’exception de la période d’acquisition des droits qui ne doit pas excéder trois ans, et que le règlement peut être effectué en trésorerie en fonction du cours de l’action de la Société à la date d’acquisition des droits ou par la livraison d’actions ordinaires achetées sur le marché libre, au gré de la Société. Les UAI visant des actions émises sont réglées en actions ordinaires achetées sur le marché libre, et dans la mesure où la Société est tenue en vertu de lois fiscales de retenir un  montant  pour  l’obligation  de  retenue  d’impôt  d’un  membre  du  personnel  associée  au  paiement  fondé  sur des actions, la Société règle les UAI visant des actions émises sur la base de leur montant net. La plupart des UAI visant des actions émises qui sont en circulation et ont été attribuées aux cadres supérieurs sont assujetties à des conditions d’acquisition qui dépendent de l’atteinte d’objectifs de rendement stratégiques, qui sont établis en fonction du plan stratégique à long terme de la Société. Une partie des UAI visant des actions émises dont les droits ont été acquis au cours de l’exercice 2020 étaient assujetties à la performance financière de la Société par rapport à celle d’un groupe  de  référence  de  sociétés  canadiennes  cotées  en  Bourse.  De  plus,  jusqu’à  deux  fois  le  nombre  de  droits rattachés  au  nombre  réel  d’UAI  visant  des actions  émises  attribuées  peuvent  être  acquis  en  cas  de  performance financière exceptionnelle. Au 3 janvier 2021 et au 29 décembre 2019, de toutes les UAI visant des actions émises qui étaient en circulation, il n’y en avait aucune qui était acquise.
  
 La  charge  de  rémunération  relative  aux  UAI  visant  des actions  émises  incluse  dans  le  bénéfice  opérationnel correspond  à un recouvrement de 0,5 million de dollars pour l’exercice 2020 (charge de 12,9 millions de dollars en 2019). La contrepartie a été imputée au surplus d’apport. Lorsque les actions ordinaires sous-jacentes sont livrées aux membres du personnel pour le règlement au moment de l’acquisition des droits, les montants déjà crédités au surplus d’apport sont virés au capital social.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.129  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite)  d)  Régime d’unités d’actions différées
 
 La Société offre un régime d’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil d’administration qui doivent  recevoir  au  moins  50 %  du  montant  annuel  de  leur  rémunération  forfaitaire  sous  forme  d’unités  d’actions différées (les « UAD »). La valeur de ces UAD correspond au cours des actions ordinaires de la Société à la date de règlement de la rémunération forfaitaire ou des jetons de présence. Les porteurs d’UAD ont droit à des dividendes déclarés par la Société, qui sont constatés sous forme d’attributions supplémentaires d’une valeur équivalente aux dividendes versés sur les actions ordinaires. Les UAD attribuées dans le cadre du régime sont rachetables, et leur valeur  est  payable  en  trésorerie  seulement  après  que  l’administrateur  a  cessé  d’exercer  ses  fonctions  en  tant qu’administrateur  de  la  Société.  Au  3 janvier 2021,  301 077 UAD  (234 827 UAD  au  29 décembre 2019)  valant 8,4 millions de dollars (6,9 millions de dollars au 29 décembre 2019) étaient en circulation. Ce montant est inclus dans les  créditeurs  et  charges  à  payer  selon  une  juste  valeur  de  28,01 $  par  UAD  (29,55 $  au  29 décembre 2019). L’obligation relative aux UAD est rajustée chaque trimestre en fonction du cours des actions ordinaires de la Société. La Société inclut le coût du régime d’UAD, qui s’est élevé à 1,8 million de dollars pour l’exercice 2020 (1,8 million de dollars en 2019) dans les charges de vente et charges générales et administratives.  Les variations survenues dans les UAD en circulation ont été les suivantes : 
 2020   2019   
UAD en circulation à l’ouverture de l’exercice235   275
Attribuées 90   48
Attribuées en fonction des dividendes déclarés2   3
Rachetées (26)  (91)
UAD en circulation à la clôture de l’exercice301   235
 e)  Régimes d’achat d’actions des membres du personnel 
La Société offre des régimes d’achat d’actions à l’intention des membres du personnel qui permettent à ceux qui y sont admissibles d’autoriser des retenues à la source pouvant représenter jusqu’à 10 % de leur salaire en vue d’acquérir, à partir du capital-actions non émis, des actions ordinaires de la Société à un prix équivalant à 90 % du cours de l’action alors en vigueur, tel qu’il est défini dans les régimes. Les membres du personnel qui ont acquis des actions après le 1er janvier  2008  aux  termes  des  régimes  doivent  les  conserver  pendant  au  moins  deux  ans.  La  Société  a  réservé 5 000 000 d’actions ordinaires en vue de leur émission aux termes des régimes. Au 3 janvier 2021, 4 520 954 actions ordinaires  pouvaient  encore  être  émises  aux  termes  de  ces  régimes.  Les  coûts  de  rémunération  inclus  dans  les charges de vente et charges générales et administratives s’établissent à 0,1 million de dollars (0,2 million de dollars en 2019) relativement aux régimes d’achat d’actions des membres du personnel. 
16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES  a)  Charges de vente et charges générales et administratives  
 2020   2019   
Charges de vente 76 327  $ 99 419 $
Charges administratives 101 492   121 273
Frais de distribution  94 487   119 795
 272 306  $ 340 487  $
 
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.130  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES (suite)  b)  Charges au titre des avantages du personnel  
 2020   2019   
Salaires et autres avantages à court terme423 335  $ 534 222 $
Paiements fondés sur des actions 1 954   16 272
Avantages postérieurs à l’emploi 44 645   41 864
 469 934  $ 592 358  $
 c)  Coût des ventes 
 Pour l’exercice clos le 3 janvier 2021, le coût des ventes inclut les éléments suivants :  
•   Des coûts de fabrication de 108,4 millions de dollars imputés directement au coût des ventes au cours des 
neuf premiers mois de l’exercice en raison des faibles niveaux de production liés à l’arrêt temporaire de la production  dans  la  plupart  de  nos  installations  de  fabrication  à  partir  de  la  mi-mars  2020  par  suite  de  la pandémie  de  COVID-19.  Ces  coûts  de  fabrication  se  composent  essentiellement  des  salaires  et  des avantages  sociaux  maintenus  pour  les  employés  qui  ont  cessé  de  travailler  par  suite  de  l’arrêt  de  la production, des indemnités pour les employés dont l’emploi a pris fin et des salaires, avantages sociaux et frais généraux, y compris la dotation aux amortissements des immobilisations corporelles, qui n’ont pas été absorbés. 
•   Des réductions de valeur des stocks à la valeur nette de réalisation de 108,1 millions de dollars par suite de 
réductions de la gamme de produits et de la baisse de la valeur nette de réalisation de certains stocks causée par le contexte économique actuel, comme il est décrit à la note 7. 
•   Un montant de 11,3 millions de dollars découlant de l’évaluation à la valeur de marché des contrats liés aux 
marchandises excédentaires conclus avec des marchands, qui ne répondent plus aux critères de l’exemption pour usage propre en raison de la diminution de la consommation de coton conformément aux exigences de production réduite. 
•   Un transfert de 9,4 millions de dollars depuis le cumul des autres éléments du résultat global vers le coût des 
ventes relativement à certains contrats à terme, contrats d’option et contrats de swap liés aux marchandises, lesquels ne répondaient plus aux critères de comptabilité de couverture puisque les achats de marchandises visés par les instruments de couverture n’étaient plus susceptibles de se produire en raison des exigences de production réduite. 
•   Un profit net de 9,6 millions de dollars lié à deux ouragans qui ont eu des répercussions sur les activités de 
la  Société  en  Amérique  centrale  en  novembre  2020,  correspondant  aux  recouvrements  d’assurance  de 111,0 millions  de dollars à recevoir à ce jour comptabilisés dans le coût des ventes (dont une tranche de 50,0 millions de dollars a été reçue à l’avance en décembre 2020 et incluse dans les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, et une tranche de 61,0 millions de dollars a été comptabilisée dans les charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants à l’état de la situation financière), compensés en partie par les coûts connexes suivants : 
– pertes de 41,7 millions de dollars à la cession de stocks endommagés; 
– pertes de 22,6 millions de dollars à la cession de matériel ne pouvant être réparé; 
– salaires et avantages sociaux maintenus pour les employés qui ont cessé de travailler en raison de l’arrêt de la production, et coûts de réparation et de nettoyage de 13,3 millions de dollars. 
– Le  coût  des  ventes  comprend  aussi  un  montant  de  23,8  millions  de  dollars  correspondant  aux salaires,  avantages  sociaux  et  frais  généraux,  y  compris  la  dotation  aux  amortissements  des immobilisations corporelles, qui n’ont pas été absorbés et qui découlent des arrêts de production liés aux deux ouragans, pour lesquels les recouvrements d’assurance n’ont pas été comptabilisés pour l’exercice 2020.  
 La Société a comptabilisé des recouvrements d’assurance pour des éléments pour lesquels elle a un droit contractuel inconditionnel d’obtenir un dédommagement. Les dernières réclamations d’assurance relativement aux deux ouragans seront soumises au cours de l’exercice 2021.  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.131  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES (suite)  d)  Aide gouvernementale  
Au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2021, un montant de 9,2 millions de dollars (14,0 millions de dollars en 2019) a été comptabilisé dans le coût des ventes à l’état consolidé du résultat net et du résultat global relativement à l’aide gouvernementale  pour  les  coûts  de  production  et  un  montant  de  3,9 millions de  dollars  (néant  en  2019)  a  été comptabilisé dans les charges de vente et charges générales et administratives à l’état consolidé du résultat net et du résultat global relativement aux subventions à l’emploi.   
17. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES COÛTS CONNEXES À DES ACQUISITIONS  Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont présentés dans le tableau qui suit. Ils sont composés de coûts directement liés à des activités de sortie importantes, notamment à la fermeture d’installations ou à la relocalisation d’activités commerciales, à des changements importants apportés à la structure de gestion, ainsi qu’à des coûts de transaction et de sortie et des coûts d’intégration engagés à la suite d’acquisitions d’entreprises.   
 2020   2019   
Indemnités de départ et coûts relatifs aux avantages du personnel 10 900  $ 17 064  $
Coûts de sortie, de relocalisation et autres coûts 13 321   17 190   
Perte nette à la sortie et réductions de valeur des immobilisations corporelles, des 
actifs au titre de droits d’utilisation et des logiciels relativement à des activités de sortie 
23 933   13 061   
Coûts de transaction connexes à des acquisitions —   14   
 48 154  $ 47 329  $
 Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2020 se rapportent aux éléments suivants : un montant de 22,5 millions de dollars lié à la fermeture d’une installation de filature aux États-Unis, y compris l’amortissement accéléré d’actifs au titre de droits d’utilisation et d’immobilisations corporelles; un montant de 10,8 millions de dollars lié à la fermeture des usines de fabrication de textiles et de couture au Mexique; un montant de 5,9 millions de dollars lié à la sortie des activités de distribution à la pièce, y compris les réductions de valeur des logiciels et les coûts associés au regroupement des entrepôts; un montant de 2,4 millions de dollars lié aux réductions des effectifs liés aux fonctions de vente et fonctions générales et administratives et un montant de 6,6 millions de dollars lié à d’autres coûts, notamment les coûts engagés pour l’achèvement des activités de restructuration amorcées à l’exercice 2019.  Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l’exercice 2019 se rapportent aux éléments suivants : un montant de 14,2 millions de dollars lié à la fermeture des usines de fabrication de textiles et de couture au Mexique; un montant de 7,3 millions de dollars lié au regroupement des activités de couture au Honduras; un montant de 7,0 millions de  dollars  lié  à  la  fermeture  d’une  installation  de  fabrication  d’articles  chaussants  au  Canada;  un  montant de 9,9 millions de dollars lié à la sortie d’activités de recyclage de fils (la sortie prévue de matériel de recyclage de fils) et la fermeture d’une installation de filature aux États-Unis; un montant de 4,8 millions de dollars lié à la sortie des activités de  distribution  à  la  pièce;  et  un  montant  de  4,1 millions  de  dollars  lié  à  l’achèvement  des  activités  de  restructuration amorcées à l’exercice 2018, dont la fermeture de l’instal ation de fabrication de textile d’AKH et le regroupement des centres de distribution aux États-Unis.  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.132  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT  La charge d’impôt diffère du montant qui serait calculé en appliquant les taux d’impôt combinés fédéral et provinciaux au bénéfice avant l’impôt sur le résultat. Les raisons de cet écart et l’incidence fiscale connexe se présentent comme suit : 
 2020   2019   
Bénéfice avant l’impôt sur le résultat (229 373) $ 249 825 $
Taux d’impôt applicable prévu par la loi 26,5  % 26,6  %
Impôt sur le résultat au taux applicable prévu par la loi (60 784)  66 404   
Augmentation (diminution) de l’impôt sur le résultat imputable aux éléments 
suivants :    
Incidence de taux d’impôt différents sur le bénéfice des filiales étrangères35 017   (79 229)
Recouvrement d’impôts et autres ajustements relativement aux années 
d’imposition antérieures (1 417)  197
Comptabilisation d’économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux différences 
temporaires précédemment décomptabilisées(5 150)  (19 211)
Non-comptabilisation des économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux 
différences temporaires 22 451   16 877   
Incidence des frais non déductibles et autres 5 792   4 978   
Total du recouvrement d’impôt sur le résultat (4 091) $ (9 984) $ 
Taux d’impôt effectif moyen 1,8  % (4,0) %
 Le taux d’impôt applicable prévu par la loi de la Société correspond au taux combiné canadien en vigueur dans les territoires où elle exerce ses activités.   
La charge d’impôt sur le résultat se présente comme suit : 
 2020   2019   
Impôt exigible, incluant un recouvrement de 1 511 $ (charge de 99 $ en 2019) 
relativement aux années d’imposition antérieures 3 633  $ 13 639  $
      
 
Impôt sur le résultat différé    
Naissance et renversement des différences temporaires(25 119)  (21 387)
Comptabilisation d’économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux 
différences temporaires précédemment décomptabilisées(5 150)  (19 211)
Non-comptabilisation des économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux 
différences temporaires 22 451   16 877 
Ajustements relativement aux années d’imposition antérieures 94   98
 (7 724)  (23 623)
Total du recouvrement d’impôt sur le résultat (4 091) $ (9 984) $
 Au cours de l’exercice 2020, la société a comptabilisé à nouveau un montant de 5,2 millions de dollars (19,2 millions de dollars en 2019) au titre des actifs d’impôts différés aux États-Unis, qui avait précédemment été décomptabilisé au cours de l’exercice 2017, en vertu du plan de réorganisation et se rapportait à des actifs d’impôts différés, dont le recouvrement est désormais plus probable qu’improbable.  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.133  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (suite)  Les  principales  composantes  des  actifs  et  des  passifs  d’impôt  sur  le  résultat  différé  de  la  Société  se  rapportent  aux différences temporaires et aux pertes fiscales inutilisées ci-dessous : 
 3 janvier   29 décembre
 2021   2019   
Actifs d’impôt sur le résultat différé       
Pertes autres qu’en capital99 659  $ 99 504 $
Réserves et charges à payer non déductibles28 211   12 502
Immobilisations corporelles 15 319   12 439
Autres éléments 7 455   8 259   
 150 644   132 704
Actifs d’impôt sur le résultat différé non comptabilisés(100 424)  (83 390)
Actifs d’impôt sur le résultat différé 50 220  $ 49 314  $
Passifs d’impôt sur le résultat différé    
Immobilisations corporelles (28 643) $ (30 165) $
Immobilisations incorporelles (3 888)  (9 232)  
Passifs d’impôt sur le résultat différé (32 531) $ (39 397) $
Impôt sur le résultat différé 17 689  $ 9 917  $
 Les variations des actifs et des passifs d’impôt différé sont comme suit : 
 2020   2019   
       
Solde à l’ouverture de l’exercice, montant net 9 917  $ (12 623) $
Comptabilisé aux comptes de résultat    
Pertes autres qu’en capital155   14 804
Réserves et charges à payer non déductibles16 044   1 107
Immobilisations corporelles 4 400   2 142
Immobilisations incorporelles 5 344   1 033
Autres (825)  2 203
Actifs d’impôt sur le résultat différé non comptabilisés (17 394)  2 334   
 7 724   23 623
Acquisitions d’entreprises —   (1 100)
Autres 48   17
Solde à la clôture de l’exercice, montant net 17 689  $ 9 917  $
 En date du 3 janvier 2021, la Société détient des crédits d’impôt, des pertes en capital et autres qu’en capital reportées en avant et d’autres différences temporaires déductibles pouvant servir à réduire le bénéfice imposable futur à des fins fiscales, ce qui représente un avantage d’impôt d’environ 100,4 millions de dollars, pour lequel aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé (83,4 millions de dollars au 29 décembre 2019), car les critères de comptabilisation de l’actif d’impôt n’étaient pas satisfaits. Les crédits d’impôt et les pertes en capital et autres qu’en capital reportées en avant viennent à échéance entre 2027 et 2041. L’actif d’impôt différé comptabilisé relativement aux pertes reportées repose sur des projections de la rentabilité future de la Société.     
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.134  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (suite)  La Société n’a pas comptabilisé de passif d’impôt différé à l’égard des profits non distribués de ses filiales exerçant leurs activités à l’étranger, car elle n’a pas l’intention à l’heure actuelle de rapatrier ces profits. Si les attentes ou les intentions changent à l’avenir, la Société pourrait être assujettie à un passif d’impôt additionnel au moment de la distribution de ce bénéfice  sous  forme  de  dividendes  ou  autrement.  En  date  du  3 janvier  2021,  un  passif  d’impôt  différé  d’environ 57 millions de dollars résulterait de la reconnaissance des différences temporaires imposables d’environ 521 millions de dollars. 
19. BÉNÉFICE (PERTE) PAR ACTION  Le tableau qui suit présente un rapprochement du bénéfice (de la perte) de base par action et du bénéfice (de la perte) dilué(e) par action : 
 2020   2019   
Bénéfice net (perte nette) – de base et dilué (225 282) $ 259 809 $
       
Bénéfice (perte) de base par action    
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation198 361   204 161
Bénéfice (perte) de base par action (1,14) $ 1,27 $
Bénéfice (perte) dilué(e) par action       
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation198 361   204 161
Plus l’effet dilutif des options sur actions, des UAI visant des actions nouvelles et 
des actions ordinaires détenues en fiducie —   448 
Nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires en circulation 198 361   204 609   
Bénéfice (perte) dilué(e) par action (1,14) $ 1,27  $
 Pour l’exercice clos le 3 janvier 2021, 3 519 127 options sur actions (282 737 en 2019) et 43 485 UAI visant des actions nouvelles (7 500 en 2019) avaient été exclues du calcul ci-dessus.  
20. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES 
 2020   2019   
       
Amortissement des immobilisations corporel es (note 8) 108 452  $ 117 945  $
Amortissement des actifs au titre de droits d’utilisation (note 9) 14 656   13 295   
Ajustement au titre de la variation de l’amortissement incluse dans les stocks à 
l’ouverture et à la clôture de l’exercice 3 676   3 059   
Amortissement des immobilisations incorporelles, en excluant les logiciels (note 10)14 302   17 289   
Amortissement des logiciels (note 10) 6 104   5 206   
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles compris dans le 
bénéfice net 147 190  $ 156 794  $
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.135  
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21. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE  a)  Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles  
 2020   2019   
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles (note 20) 147 190  $ 156 794  $
Charges de restructuration hors trésorerie liées aux immobilisations corporelles, aux 
actifs au titre de droits d’utilisation et aux logiciels (note 17) 23 933   13 061   
Perte de valeur du goodwill et des immobilisations incorporelles (note 10) 93 989   —   
Perte à la sortie d’immobilisations corporelles et de logiciels 25 909   1 399   
Rémunération fondée sur des actions  2 090   16 272   
Impôt sur le résultat différé (note 18) (7 724)  (23 623)  
Perte nette latente (profit net latent) sur change et sur dérivés financiers  8 439   (330)  
Écarts temporaires entre le règlement de dérivés financiers et le transfert des pertes et 
des profits différés dans le cumul des autres éléments du résultat global aux stocks et au bénéfice net 
(1 708)  907   
Autres actifs non courants  1 530   5 971   
Autres passifs non courants  4 154   5 097   
 297 802  $ 175 548  $
 b)  Variations des transactions sans effet de trésorerie  
 2020   2019   
Entrées d’immobilisations corporelles et d’immobilisations incorporelles comprises 
dans les créditeurs et charges à payer  (13 751) $ 16 144  $
Produit tiré de la sortie d’immobilisations corporelles compris dans les autres actifs 
courants (375)  (9)  
Ajouts d’actifs au titre de droits d’utilisation compris dans les obligations locatives 16 189   7 753   
Incidence de l’adoption initiale de nouvelles normes comptables (note 2 c)) —   (2 176)  
Valeur attribuée hors trésorerie créditée au surplus d’apport au titre de dividendes 
attribués à des UAI visant des actions nouvelles 336   954   
Valeur attribuée hors trésorerie créditée au capital social provenant d’actions émises 
ou distribuées à l’acquisition des droits rattachés aux unités d’actions incessibles et à l’exercice d’options sur actions 
7 552   10 789   
  
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.136  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
22. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES  Rémunération des principaux dirigeants 
Les principaux dirigeants sont les personnes ayant l’autorité et la responsabilité de la planification, de la direction et du contrôle des activités de la Société, directement ou indirectement, incluant les membres de l’équipe de la haute direction et du conseil d’administration. Les montants comptabilisés dans le bénéfice net au titre de la rémunération des principaux dirigeants s’établissent comme suit : 
 2020   2019   
Avantages à court terme 7 754  $ 5 338  $
Avantages postérieurs à l’emploi 170   204   
Paiements fondés sur des actions 1 721   11 066   
 9 645  $ 16 608  $
 Les montants inclus dans les créditeurs et charges à payer pour l’attribution d’unités de rémunération fondée sur des actions aux principaux dirigeants se présentent comme suit : 
 3 janvier   29 décembre   
 2021   2019   
UAD 8 433  $ 6 939  $
 Autres  Au cours de l’exercice 2020, la Société a  engagé des dépenses liées à l’utilisation d’un avion de 0,7 million de dol ars (1,4 million de dollars en 2019) auprès d’une société contrôlée par le président et chef de la direction de la Société. Les paiements relatifs à ces dépenses sont effectués conformément aux modalités de l’entente conclue par les parties liées. Au 3 janvier 2021, le montant comptabilisé dans les créditeurs et charges à payer se rapportant à l’utilisation de l’avion s’est élevé à 0,1 million de dollars (0,7 million de dollars au 29 décembre 2019). 
23. ENGAGEMENTS, GARANTIES ET PASSIFS ÉVENTUELS  a)  Réclamations et litiges 
 La Société est partie à des réclamations et litiges qui surviennent dans le cours normal de ses activités. Elle ne prévoit pas que le règlement de ces questions aura un effet défavorable important sur sa situation financière ou ses résultats opérationnels. 
 b)  Garanties
 
 La Société ainsi que certaines de ses filiales ont accordé à des tiers des garanties financières, des lettres de crédit de soutien irrévocables ainsi que des cautionnements afin de les indemniser au cas où la Société et certaines de ses filiales manqueraient à leurs obligations contractuelles. En date du 3 janvier 2021, l’obligation éventuelle maximale aux termes  de  ces  garanties  s’élevait  à  54,6 millions de  dollars  (72,6 millions de  dollars  au  29 décembre  2019),  dont 10,5 millions de dollars étaient liés à des cautionnements et 44,1 millions de dollars, à des garanties financières ainsi qu’à  des  lettres  de  crédit  de  soutien  (9,3 millions de  dollars  et  63,3 millions de  dollars  au  29 décembre  2019, respectivement).   Au 3 janvier 2021, la Société n’avait inscrit aucun passif à l’égard de ces garanties puisqu’elle ne prévoit faire aucun paiement au titre des éléments susmentionnés.  
  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.137  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
24. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL  L’objectif de la Société en matière de gestion du capital consiste à disposer de suffisamment de liquidités pour poursuivre sa stratégie de croissance interne et procéder à des acquisitions ciblées, en maintenant un solide profil de crédit et une structure du capital qui reflètent un ratio de levier financier cible tel qu’il est mentionné plus loin.  Le capital de la Société se compose de la dette nette et des capitaux propres. La dette nette se compose de la dette portant intérêt, moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Le capital de la Société est affecté au financement des besoins en fonds de roulement, des dépenses d’investissement, des acquisitions d’entreprises, du versement de dividendes ainsi que des rachats d’actions. La Société finance actuellement ces besoins à même ses flux de trésorerie autogénérés au moyen de montants prélevés sur ses facilités d’emprunt à long terme.  Comme principale mesure de suivi de son levier financier, la Société se sert du ratio de levier financier de la dette nette. La Société définit le ratio de levier financier de la dette nette comme étant le ratio de la dette nette au BAIIA ajusté des douze derniers mois consécutifs, sur une base pro forma pour refléter les acquisitions d’entreprises réalisées au cours de la période des douze derniers mois consécutifs, comme si elles avaient eu lieu au début de la période des douze derniers mois  consécutifs.  Le  BAIIA  ajusté  correspond  au  bénéfice  avant  les  charges  financières,  l’impôt  sur  le  résultat  et  les amortissements  des  immobilisations  corporelles  et  incorporelles,  et  ne  tient  pas  compte  de  l’incidence  des  coûts  de restructuration et des autres coûts connexes à des acquisitions. Le BAIIA ajusté exclut aussi la perte de valeur du goodwill et des immobilisations incorporelles, les profits nets sur l’assurance liés aux deux ouragans qui ont frappé les installations de la Société en Amérique centrale, l’abandon des unités de produits liés aux EPI, l’incidence de l’initiative stratégique de la Société visant à réduire sensiblement le nombre d’unités de produits dans sa gamme de produits vendus au détail que la Société a commencé à mettre en œuvre au cours du quatrième trimestre de l’exercice 2020 ainsi que l’incidence des ajustements découlant de la décision prise par la Société au quatrième trimestre de l’exercice 2019 de mettre en œuvre une initiative stratégique visant à réduire sensiblement le nombre d’unités de produits dans sa gamme de vêtements à imprimer en cessant ses activités de distribution à la pièce et en abandonnant les styles et les unités de produits redondants et moins productifs entre les marques.   La Société a établi une cible de fin d’exercice pour le ratio de levier financier de la dette nette qui équivaut à une ou deux fois  le  BAIIA  ajusté.  Au  3 janvier  2021,  le  ratio  de  levier  financier  de  la  dette  nette  de  la  Société  était  de  3,5  (1,6  au 29 décembre 2019). Étant donné le contexte économique actuel causé par la pandémie mondiale de COVID-19, le ratio de la Société ne se situait pas dans sa fourchette cible à la clôture de l’exercice 2020. À la lumière du contexte économique actuel qui se ressent des facteurs liés à la pandémie de COVID-19, y compris ses répercussions sur notre entreprise, nous avons mis en œuvre des mesures visant à préserver notre situation de trésorerie et à nous permettre d’être bien positionnés sur le plan des liquidités pour manœuvrer dans la conjoncture actuelle. Parmi les mesures qui concernent spécifiquement notre cadre d’affectation des capitaux, citons notamment le report des dépenses d’investissement non essentielles et des acquisitions d’entreprises et la suspension des rachats d’actions aux termes de notre offre publique de rachat dans le cours normal des activités actuelle, ainsi que la suspension du versement du dividende en trésorerie trimestriel. Par ailleurs, la Société a conclu un financement supplémentaire le 6 avril 2020  et elle a modifié ses divers contrats de prêt et d’achat d’effets le 26 juin 2020, comme il est décrit à la note 11, afin d’en changer les clauses restrictives pour accroître sa marge de manœuvre financière. Les dividendes et les rachats d’actions ne sont pas permis pendant la période d’assouplissement des clauses restrictives qui se termine le 4 avril 2021, comme il est décrit à la note 11.  Dans  l’optique  de  maintenir  ou  d’ajuster  sa  structure  de  capital,  la  Société,  avec  l’approbation  de  son  conseil d’administration, peut émettre ou rembourser une dette à long terme, émettre des actions, racheter des actions, verser des dividendes ou entreprendre d’autres activités jugées appropriées selon les circonstances spécifiques. Plusieurs facteurs seront pris en compte par le conseil d’administration pour décider de la déclaration de dividendes trimestriels en trésorerie, notamment les bénéfices actuels et futurs de la Société, ses flux de trésorerie, ses exigences en matière de capital, ainsi que les restrictions réglementaires et juridiques actuelles et/ou futures. Rien ne garantit la déclaration de futurs dividendes trimestriels en trésorerie. Au cours de l’exercice clos le 3 janvier 2021, la Société a versé un total de 30,6 millions de dollars en dividendes, ce qui correspond à des dividendes déclarés de 0,154 $ par action ordinaire. En avril 2020, étant donné la gravité de la situation économique actuelle découlant de la pandémie de COVID-19, la Société a suspendu ses dividendes trimestriels en trésorerie.  La Société n’est pas soumise à des exigences concernant son capital imposées par une autorité de réglementation.  
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.138  
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
25. VENTILATION DES PRODUITS  Les ventes nettes par principal groupe de produits sont comme suit : 
 2020   2019   
Vêtements de sport 1 498 408  $ 2 261 881  $
Articles chaussants et sous-vêtements 482 868   562 020   
 1 981 276  $ 2 823 901  $
 Les ventes nettes ont été réalisées auprès de clients situés dans les régions suivantes : 
 2020   2019   
États-Unis 1 696 872  $ 2 399 239  $
Canada 76 163   114 815   
International 208 241   309 847   
 1 981 276  $ 2 823 901  $
26. INFORMATIONS À FOURNIR POUR L’ENSEMBLE DE L’ENTITÉ 
 Par suite d’une réorganisation interne qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2018 et qui a donné lieu à la consolidation de la structure organisationnelle des divisions de la Société, la Société gère ses activités comme un secteur opérationnel à présenter. 
Les immobilisations corporelles et incorporelles, les actifs au titre de droits d’utilisation ainsi que le goodwill sont attribués selon les régions suivantes : 
3 janvier  29 décembre 
 2021   2019   
États-Unis 431 403  $ 478 620  $
Canada 95 585   129 189   
Honduras 323 617   385 209   
Bassin des Caraïbes 448 278   532 698   
Asie-Pacifique 114 785   107 482   
Autres 39 114   47 050   
 1 452 782  $ 1 680 248  $
 Les clients de la Société comptant pour au moins 10 % du total de ses ventes nettes pour les exercices clos le 3 janvier 2021 et le 29 décembre 2019 se présentaient comme suit : 
 2020   2019   
Client A 13,1  % 13,8 %
Client B 12,3  % 18,6  %
Client C 10,4  % 6,9  %
 
 GILDAN 2020 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.139