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Published: 2020-02-27
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ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE 
 Les états financiers consolidés ci-joints ont été préparés par la direction et approuvés par le conseil d
’administration de la 
Société. Les états financiers consolidés ont été dressés conformément aux Normes internationales d’information financière 
publiées  par  l’International  Accounting  Standards  Board  et,  le  cas  échéant,  reflètent  les  meilleures  estimations  de  la 
direction  et  reposent  sur  l’exercice  de  son  meilleur  jugement.  Lorsqu’il  était  possible  d’appliquer  d’autres  méthodes 
comptables,  la  direction  a  choisi  celles  qu’elle  a  jugées  les  plus  appropriées  dans  les  circonstances.  La  direction  est 
responsable de l’exactitude, de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers consolidés, dans les limites raisonnables de 
leur  importance  relative,  ainsi  que  du  maintien  d’un système de contrôles internes à l’égard de l’information financière, 
comme il est décrit à la rubrique intitulée « Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information 
financière » du rapport de gestion pour l’exercice clos le 29 décembre 2019. La direction est également responsable de la 
préparation et de la présentation des autres informations financières incluses dans le rapport annuel de 2019, et de leur cohérence avec les états financiers consolidés.  Le  comité  d
’audit  et  des  finances  de  la  Société,  qui  est  nommé  annuellement  par  le conseil  d’administration  et  qui  se 
compose  uniquement  d’administrateurs  indépendants,  rencontre  les  membres  de  la  direction  ainsi  que  les  auditeurs 
externes et les auditeurs internes afin de s’assurer que la direction s’acquitte de façon appropriée des responsabilités qui 
lui incombent en matière d’information financière. Il examine également les états financiers consolidés ainsi que le rapport 
des auditeurs externes. Le comité d’audit et des finances soumet son rapport au conseil d’administration et recommande 
l’approbation des états financiers consolidés destinés aux actionnaires. Le comité d’audit et des finances étudie également 
la nomination des auditeurs externes ou le renouvellement de leur mandat, et soumet ses décisions à l’examen du conseil 
d’administration et à l’approbation des actionnaires. 
 Les  états  financiers  consolidés  ont  été  audités  de  façon  indépendante  par  KPMG  s.r.l./S.E.N.C.R.L.,  pour  le  compte des actionnaires, selon les normes d
’audit généralement reconnues du Canada et selon les normes du Public Company 
Accounting  Oversight  Board  (États-Unis).  Leur  rapport  expose  la  nature  de  leur  audit  et  comporte  l’expression  de  leur 
opinion sur les états financiers consolidés de la Société. De plus, les auditeurs ont produit un rapport sur le contrôle interne à  l
’égard  de  l’information  financière  de  la  Société  en  date  du  29 décembre  2019.  Les  auditeurs  externes 
KPMG  s.r.l./S.E.N.C.R.L. peuvent, sans aucune restriction, rencontrer les membres du comité d’audit et des finances du conseil d
’administration. 
    (Signé: Glenn J. Chamandy) 
(Signé: Rhodri J. Harries) 
Glenn J. Chamandy Rhodri J. Harries 
Président et chef de la direction Premier vice-président, chef des services financiers et administratifs 
  
Le 19 février 2020  
 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 58 
  ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
RAPPORT DU CABINET D’EXPERTS-COMPTABLES INSCRIT ET INDÉPENDANT 
Aux actionnaires et au conseil d’administration de 
Les Vêtements de Sport Gildan Inc.  Opinion au sujet des états financiers consolidés  Nous avons effectué l
’audit des états consolidés de la situation financière ci-joints de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. 
(la « Société ») aux 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018, des états consolidés connexes du résultat net et du résultat global, des variations des capitaux propres et des tableaux consolidés connexes des flux de trésorerie pour les exercices clos  les  29 décembre  2019  et  30 décembre  2018,  ainsi  que  des  notes  annexes,  (collectivement,  les  « états  financiers consolidés »). À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de  la  situation  financière  de  la  Société  au  29 décembre  2019  et  au  30 décembre  2018,  ainsi  que  de  sa  performance financière et de ses flux de trésorerie pour les exercices clos les 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018, conformément aux Normes internationales d
’information financière (IFRS) telles qu’elles ont été publiées par l’International Accounting 
Standards Board. 
Nous avons également effectué l’audit, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-
Unis)  (« PCAOB »),  de  l’efficacité  du  contrôle  interne  à  l’égard  de  l’information  financière  de  la  Société  en  date  du 
29 décembre  2019,  en  nous  fondant  sur  les  critères  que  le  Committee  of  Sponsoring  Organizations  de  la  Treadway Commission a énoncés dans sa publication  Internal Control - Integrated Framework (2013). Dans notre rapport daté du 19 février 2020, nous avons exprimé une opinion sans réserve sur l
’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information 
financière de la Société. 
Changement de méthode comptable 
Tel qu’il est indiqué à la note 2 c) des états financiers consolidés, la Société a changé sa méthode de comptabilisation des 
contrats  de  location  au  31 décembre  2018  par  suite  de  l’adoption  de  l’IFRS 16,  Contrats  de  location,  en  utilisant  une 
approche de transition rétrospective modifiée. 
Fondement de l’opinion 
La responsabilité de ces états financiers consolidés incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous sommes un cabinet d
’experts-
comptables  inscrit  auprès  du  PCAOB  et  nous  sommes  tenus  d’être indépendants de la Société conformément aux lois 
fédérales américaines sur les valeurs mobilières, et aux règles et règlements applicables de la Securities and Exchange Commission et du PCAOB. 
Nous avons effectué notre audit selon les normes du PCAOB. Ces normes requièrent que nous planifiions et réalisions l
’audit  de  façon  à  obtenir  l’assurance  raisonnable  que  les  états  financiers  consolidés  ne  comportent  pas  d’anomalies 
significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Un audit comprend la mise en œuvre de procédures en vue 
d’évaluer les risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de 
fraudes ou d’erreurs, et la mise en œuvre de procédures pour répondre à ces risques. Ces procédures comprennent le 
contrôle par sondages des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés.  Nos  audits  comportent  également  l
’appréciation  du  caractère  approprié  des  méthodes  et  des  principes 
comptables  retenus  et  du  caractère  raisonnable  des  estimations  comptables  faites  par  la  direction,  de  même  que l
’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés. Nous estimons que nos audits constituent un 
fondement raisonnable à notre opinion. 
Questions critiques de l’audit 
Les  questions  critiques  de  l’audit  communiquées  ci-après  sont  des  éléments  découlant  de  l’audit  des  états  financiers 
consolidés de la période  considérée qui ont été communiqués ou doivent être communiquées au comité d’audit et qui : 
1) portent sur les comptes ou les informations à fournir qui sont significatifs en ce qui a trait aux états financiers consolidés et  2)  font  intervenir  nos  jugements  particulièrement  difficiles,  subjectifs  ou  complexes.  La  communication  de  questions critiques  de  l
’audit  ne  modifie  en  rien  notre  opinion  sur  les  états  financiers  consolidés  pris  dans  leur  ensemble  et,  en 
communiquant  les  questions  critiques  de  l’audit  ci-après,  nous  n’exprimons  pas  d’opinion  distincte  sur  les  questions 
critiques de l’audit ni sur les comptes ou les informations à fournir auxquels elles se rapportent. 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 59 
  ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
Évaluation et répartition des coûts des stocks 
Tel qu’il est indiqué aux notes 3 e) et 7 des états financiers consolidés, le solde des stocks au 29 décembre 2019 
était de 1 052 millions de dollars, dont 899 millions de dollars au titre des produits en cours et des produits finis. Les stocks sont présentés au plus faible du coût, déterminé selon le principe du premier entré, premier sorti, et de la valeur nette de réalisation. Comme la  Société gère de façon quotidienne  ses coûts de production et ses stocks en utilisant une méthode du coût de revient standard, des écarts surviennent entre ces coûts standard et les coûts de fabrication réels. Des ajustements sont donc nécessaires en fin de période pour évaluer les stocks à leur coût réel. Pour ce faire, la procédure consiste à cumuler les écarts de fabrication à chaque étape du processus de fabrication verticalement intégré de la Société et à identifier les coûts anormaux qui doivent être passés  en charges immédiatement. La Société applique ensuite un facteur de report des écarts, fondé principalement sur le nombre de jours de stocks disponibles, pour estimer les écarts à inclure dans les stocks à la fin de la période. La détermination  du  facteur  de  report  des  écarts  requiert  des  estimations.  La  combinaison  de  systèmes  et  de processus automatisés et non automatisés utilisant des données obtenues à partir de différents emplacements géographiques engendre une certaine complexité dans l
’accumulation des coûts de fabrication et l’identification 
des coûts anormaux. 
Nous avons identifié l’évaluation des coûts directement liés à la conversion des matières premières en produits 
finis et la répartition des écarts de fabrication à la valeur comptable des stocks comme étant une question critique de l
’audit. Un degré plus élevé de jugement de la part de l’auditeur et des efforts accrus en matière d’audit ont été 
nécessaires pour tester les coûts inclus dans la valeur comptable des stocks et évaluer le facteur de report des écarts utilisé dans la répartition des écarts de fabrication, compte tenu de la complexité du processus.  
Les principales procédures que nous avons mises en œuvre à  afin de traiter ces questions critiques de l’audit comprennent  les  éléments  ci-après.  Nous  avons  testé  certains  contrôles  internes 
à  l’égard  du  processus 
d’établissement des coûts des stocks de la Société, notamment les contrôles liés 1) à l’identification des coûts, y compris les coûts anormaux, qui ne sont pas directement liés à la conversion des matières premières en produits finis; et 2) à l
’établissement du facteur de report des écarts. Nous avons testé l’admissibilité des coûts dans la 
comptabilisation  des  stocks  en  effectuant :  1) une  évaluation  de  la  nature  des  coûts inclus  dans  les  stocks  en examinant un échantillon de transactions comptabilisées dans les coûts de fabrication et en  retraçant celles-ci jusqu’à la documentation sous-jacente; 2) une analyse des écarts de fabrication trimestriels et de la tendance des coûts de fabrication mensuels pour  identifier les écarts par rapport aux attentes prédéterminées qui pourraient indiquer l
’existence de coûts non liés à la fabrication ou de coûts anormaux; et 3) une évaluation des changements 
dans les activités de production pour identifier les coûts anormaux. Nous avons évalué le facteur de report des écarts sur la base du nombre de jours de stocks disponibles, notamment en testant une sélection de données prises en compte dans le calcul. 
Évaluation de la valeur nette de réalisation des stocks de produits finis 
Tel qu’il est indiqué aux notes 3 e), 3 dd) et 7 des états financiers consolidés, le solde des stocks au 29 décembre 
2019  était  de  1  052 millions de  dollars,  dont  824 millions de  dollars  au  titre  des  produits  finis.  Les  stocks  sont présentés au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est le prix de vente  estimé  des  produits  finis  dans  les  réseaux  de  vente  normaux,  ou  le  cas  échéant,  dans  les  réseaux  de liquidation, diminué des coûts estimés pour l
’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. 
Les stocks de produits finis abandonnés, y compris les stocks soumis à l’initiative stratégique visant la gamme de 
produits,  les  stocks  endommagés  et  excédentaires  sont  comptabilisés  à  la  valeur  nette  de  réalisation,  car  ces stocks  sont  vendus  en  deçà  de  leur  coût  dans  les  réseaux  de  liquidation.  Pour  déterminer  la  valeur  nette  de réalisation  des  produits  finis,  la  Société  prend  en  compte  les  taux  de  recouvrement  récents  et  les  conditions actuelles du marché dans ces réseaux. Il existe une incertitude relative aux estimations liées à 
l’identification des 
stocks de produits finis excédentaires qui sont basés sur certains critères et aux prix de vente prévus utilisés dans l
’établissement des valeurs nettes de réalisation pour les produits finis  excédentaires et abandonnés. Pour les 
stocks soumis à l’initiative stratégique visant la gamme de produits, il existe également une incertitude relative aux 
estimations  liées  aux  quantités  de  stocks  que  la  Société  sera  en  mesure  de  vendre  par  ses  réseaux  de  vente normaux à un prix de vente supérieur au coût. 
Nous avons identifié l’évaluation de la valeur nette de réalisation des stocks de produits finis comme étant une 
question critique de l’audit. Un degré plus élevé de jugement de la part de l’auditeur a été nécessaire pour évaluer 
la  détermination  1)  des  stocks  de  produits  finis  excédentaires,  2)  des  prix  de  vente  prévus  utilisés  dans l
’établissement de la valeur nette de réalisation pour les produits finis excédentaires et abandonnés, et 3) des 
quantités de stocks soumis à l’initiative stratégique visant la gamme de produits devant être vendus par l’entremise 
des réseaux de vente normaux. 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 60 
  ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
Les  principales  procédures  que  nous  avons  mises  en  œuvre  afin  de  traiter  cette  question  critique  de  l’audit comprennent  les  éléments  ci-après.  Nous  avons  testé  certains  contrôles  internes 
à  l’égard  du  processus 
d’évaluation des stocks de la Société, notamment les contrôles liés à la détermination 1) des stocks de produits finis excédentaires, 2) des prix de vente prévus et 3) des quantités de stocks visés par l
’initiative stratégique visant 
la gamme de produits qui devraient être vendus par l’entremise des réseaux de vente normaux. Nous avons évalué 
les critères utilisés par la Société pour identifier les stocks de produits finis excédentaires en évaluant la cohérence dans  l
’application  des  critères  par  rapport  aux  années  précédentes  et  par  rapport  aux  conditions  actuelles  du 
marché  et  aux  plans d’affaires.  Nous  avons  également  déterminé  si  les  stocks  qui  répondaient  à  ces  critères 
avaient  été  identifiés  par  la  Société  comme  étant  excédentaires.  Nous  avons  comparé  l’estimation  faite  par  la 
Société du prix de vente prévu utilisé pour établir la valeur nette de réalisation des produits finis excédentaires et abandonnés  avec  les  prix  de  vente  historiques.  Nous  avons  évalué  la  capacité  de  la  Société  à  prévoir  avec précision la demande des clients et les prix de vente prévus utilisés dans la détermination de la valeur nette de réalisation des stocks de produits finis : 1) en examinant la dépréciation des stocks de produits finis qui n
’étaient 
pas présentés à la valeur nette de réalisation à la fin de l’exercice précédent; et 2) en comparant le prix de vente 
prévu de chaque produit utilisé dans la détermination de la valeur nette de réalisation de l’exercice précédent avec 
le prix de vente moyen réel de l’exercice en cours. De plus, pour une sélection d’articles de stocks de produits finis, 
nous avons examiné des transactions de vente récentes afin d’évaluer si le prix de vente, déduction faite des coûts 
de  vente,  était  supérieur  à  la  valeur  comptable  des  produits  finis  vendus.  Pour  les  stocks  soumis  à  l’initiative 
stratégique visant la gamme de produits, nous avons comparé l’estimation faite par la Société des quantités de 
stocks  qui  devraient  être  vendus  par l’entremise des réseaux de vente normaux  avec les  quantités historiques 
vendues pour ces stocks. 
Évaluation  de  la  valeur  comptable  du  goodwill  et  des  immobilisations  incorporelles  ayant  une  durée  d’utilité 
indéterminée dans l’unité génératrice de trésorerie (« UGT ») Articles chaussants 
Tel  qu’il  est  indiqué  aux  notes  3 dd)  et  10  des  états  financiers  consolidés,  les  soldes  du  goodwill  et  des 
immobilisations  incorporelles  ayant  une  durée  d’utilité  indéterminée  au  29 décembre  2019  totalisaient 
451 millions de dollars, dont 151 millions de dollars au titre de l’UGT Articles chaussants. La Société effectue des 
tests de dépréciation sur une base annuelle ou lorsque des événements ou des changements de circonstances indiquent  que  la  valeur  comptable  d
’une  unité opérationnelle  pourrait dépasser  sa  valeur  recouvrable,  qui  est 
déterminée en fonction de la méthode de la juste valeur diminuée des coûts de sortie. L’évaluation de la valeur 
recouvrable  par  la  Société  tient  compte de  certaines  hypothèses, notamment  des estimations  des  volumes  de ventes, des prix de vente, des coûts des intrants et des charges de ventes et charges générales et administratives pour déterminer les bénéfices prévus avant les charges financières, l
’impôt sur le résultat, les amortissements 
des  immobilisations  corporelles  et incorporelles  et  les coûts  de  restructuration  et  autres coûts  connexes  à des acquisitions (le « BAIIA ajusté ») et le multiple appliqué au BAIIA ajusté prévu (le « multiple du BAIIA ajusté »). 
Nous avons identifié l’évaluation de la valeur comptable du goodwill et des immobilisations incorporelles ayant 
une durée d’utilité indéterminée dans l’UGT Articles chaussants comme étant une question critique de l’audit. Un 
degré  plus  élevé  de  jugement de  la  part  de  l’auditeur  a  été  nécessaire  pour  évaluer  les  hypothèses 
susmentionnées utilisées pour déterminer la valeur recouvrable. La sensibilité des modifications raisonnablement possibles de ces hypothèses pourrait avoir une incidence importante sur la détermination de la valeur recouvrable de l
’UGT Articles chaussants et sur l’évaluation de la dépréciation par la Société. 
Les  principales  procédures  que  nous  avons  mises  en  œuvre  afin  de  traiter  cette  question  critique  de  l’audit comprennent  les  éléments  ci-après.  Nous  avons  testé  certains  contrôles  internes 
à  l’égard  du  processus 
d’évaluation de la dépréciation de la Société, notamment les contrôles relatifs 1) à la détermination du BAIIA ajusté prévu et aux hypothèses sous-jacentes à sa détermination; et 2) à l
’identification de sociétés comparables et à la 
détermination  du  multiple  du  BAIIA  ajusté  prévu.  Nous  avons  évalué  le  BAIIA  ajusté  prévu  de  l’UGT  Articles 
chaussants en comparant les données historiques du BAIIA ajusté prévu de la Société avec les résultats réels et en examinant l
’analyse des tendances historiques des augmentations et des diminutions des montants réels des 
produits,  de  la  marge  brute  et  des  charges  de  vente  et  charges  générales  et  administratives  par  rapport  aux montants prévus. 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 61 
  ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
Nous  avons  fait  appel  à  des  professionnels  en  évaluation  possédant  des  compétences  et  des  connaissances 
spécialisées, qui nous ont aidés : 
•   à évaluer le multiple du BAIIA ajusté utilisé par la Société en le comparant aux multiples du BAIIA mis à la 
disposition du public pour des entités comparables; 
•   à évaluer la valeur recouvrable en établissant une fourchette de valeurs recouvrables pour l’UGT Articles 
chaussants au moyen des montants du BAIIA ajusté et des multiples du BAIIA ajusté prévus possibles, et en les comparant à la valeur recouvrable déterminée par la Société.
 
 
 
 
Nous agissons à titre d’auditeur de la Société depuis l’exercice 1996. 
Montréal, Canada  
Le 19 février 2020    *CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A120220  
                               
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet membre du réseau KPMG  
de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Coopérative (« KPMG International »), entité suisse.  
KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 62 
  ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
RAPPORT DU CABINET D’EXPERTS-COMPTABLES INSCRIT ET INDÉPENDANT 
 
Aux actionnaires et au conseil d’administration de 
Les Vêtements de Sport Gildan Inc. 
Opinion sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière 
Nous avons effectué l’audit du contrôle interne à l’égard de l’information financière de Les Vêtements de Sport Gildan Inc. 
(la « Société ») au 29 décembre 2019 en nous fondant sur les critères établis dans le document Internal Control - Integrated Framework  (2013)  publié  par  le  Committee  of  Sponsoring  Organizations  de  la  Treadway  Commission.  À  notre  avis,  la Société a maintenu, dans tous ses aspects significatifs, un contrôle interne efficace à l
’égard de l’information financière au 
29 décembre 2019, selon les critères établis dans le document Internal Control – Integrated Framework (2013) publié par 
le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission.  Nous avons également effectué l
’audit, conformément aux normes du Public Company Accounting Oversight Board (États-
Unis) (« PCAOB »), des états consolidés de la situation financière de la Société au 29 décembre 2019 et au 30 décembre 2018, des états consolidés du résultat net et du résultat global, des variations des capitaux propres et des tableaux des flux de trésorerie connexes pour les exercices clos les 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018, ainsi que des notes annexes (collectivement, les « états financiers consolidés »), et dans notre rapport daté du 19 février 2020, nous avons exprimé une opinion sans réserve sur ces états financiers consolidés.  
Fondement de l’opinion 
Le  maintien  d’un  contrôle  interne  efficace  à  l’égard  de  l’information  financière  ainsi  que  l’appréciation,  incluse  dans  le 
« Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière » qui figure dans le rapport de 
gestion  pour  l’exercice clos le 29 décembre 2019, de l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière 
incombent à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur le contrôle interne à l’égard 
de l’information financière de la Société sur la base de notre audit. Nous sommes un cabinet d’experts-comptables inscrit 
auprès du PCAOB et nous sommes tenus d’être indépendants de la Société conformément aux lois fédérales américaines 
sur  les  valeurs  mobilières,  et  aux  règles  et  règlements  applicables  de  la  Securities  and  Exchange  Commission  et  du PCAOB.  Nous avons effectué notre audit selon les normes du PCAOB. Ces normes requièrent que nous planifiions et réalisions l
’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable qu’un contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière était 
maintenu, dans tous ses aspects significatifs. Notre audit du contrôle interne à l’égard de l’information financière a comporté 
l’acquisition  d’une  compréhension  du contrôle  interne  à  l’égard  de l’information financière,  une  évaluation  du  risque  de 
l’existence d’une faiblesse significative, des tests et une évaluation de l’efficacité de la conception et du fonctionnement du 
contrôle interne en fonction de notre évaluation du risque, ainsi que la mise en œuvre des autres procédés que nous avons 
jugés nécessaires dans les circonstances. Notre audit a également comporté la mise en œuvre des autres procédés que nous avons jugés nécessaires dans les circonstances. Nous estimons que notre audit constitue un fondement raisonnable à notre opinion.  
Définition et limites du contrôle interne à l’égard de l’information financière 
Le  contrôle  interne  à  l’égard  de  l’information  financière  d’une  société  est  un  processus  conçu  pour  fournir  l’assurance 
raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins de la publication de 
l’information  financière,  conformément  aux  principes  comptables  généralement  reconnus.  Il  comprend  les  politiques  et 
procédures qui : 1) concernent la tenue de dossiers suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des opérations et des cessions d
’actifs de la Société, 2) fournissent une assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme 
il  se  doit  pour  établir  les  états  financiers  conformément  aux  principes  comptables  généralement  reconnus  et  que  les encaissements  et  décaissements  de  la  Société  ne  soient  faits  qu
’avec  l’autorisation  de  la  direction  et  du  conseil 
d’administration de la Société et 3) fournissent une assurance raisonnable concernant la prévention ou la détection à temps 
de toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée d’actifs de la Société qui pourraient avoir une incidence significative 
sur les états financiers.   
 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 63 
  ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette 
pas de prévenir ou de détecter certaines anomalies. Aussi, la projection, sur des périodes futures, de quelque appréciation de l
’efficacité est assujettie au risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements de situation, ou 
au risque de détérioration de la conformité aux principes directeurs et procédures. 
 
 
Montréal, Canada  
Le 19 février 2020 
  
 
*CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no A120220 
 
KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet membre du réseau KPMG  
de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Coopérative (« KPMG International »), entité suisse.  
 
KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES  P. 64 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. 
ÉTATS CONSOLIDÉS DE LA SITUATION FINANCIÈRE 
(en milliers de dollars US) 
       
 29 décembre   30 décembre   
 2019   2018   
       
Actifs courants       
Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 5) 64 126  $ 46 657  $ 
Créances clients (note 6) 320 931   317 159   
Impôt sur le résultat à recevoir —   1 689   
Stocks (note 7) 1 052 052   940 029   
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants 77 064   77 377   
       Total des actifs courants 1 514 173   1 382 911   
       Actifs non courants       
Immobilisations corporelles (note 8) 994 980   990 475   
Actifs au titre de droits d’utilisation (note 9 a)) 73 539   —   
Immobilisations incorporelles (note 10) 383 864   393 573   
Goodwill (note 10) 227 865   227 362   
Impôt sur le résultat différé (note 18) 9 917   —   
Autres actifs non courants 6 732   10 275   
       Total des actifs non courants 1 696 897   1 621 685   
       Total des actifs 3 211 070  $ 3 004 596  $ 
       
Passifs courants       
Créditeurs et charges à payer 406 631  $ 346 985  $ 
Impôt sur le résultat à payer 1 255   —   
Partie courante des obligations locatives (note 9 b)) 14 518   —   
       Total des passifs courants 422 404   346 985   
       Passifs non courants       
Dette à long terme (note 11) 845 000   669 000   
Obligations locatives (note 9 b)) 66 982   —   
Impôt sur le résultat différé (note 18) —   12 623   
Autres passifs non courants (note 12) 42 190   39 916   
       Total des passifs non courants 954 172   721 539   
       Total des passifs 1 376 576   1 068 524   
       
Engagements, garanties et passifs éventuels (note 23)       
       
Capitaux propres (note 13)       
Capital social  174 218   159 858   
Surplus d’apport  32 769   32 490   
Résultats non distribués 1 628 042   1 740 342   
Cumul des autres éléments du résultat global  (535)  3 382   
       Total des capitaux propres attribuables aux actionnaires de la Société 1 834 494   1 936 072   
       Total des passifs et des capitaux propres 3 211 070  $ 3 004 596  $ 
 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.  Au nom du conseil d
’administration 
  
   
(signé Glenn J. Chamandy)   (signé Russell Goodman) 
Glenn J. Chamandy   Russell Goodman 
Administrateur   Administrateur 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.65 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. 
ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT NET ET DU RÉSULTAT GLOBAL 
Exercices clos les 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018  
(en milliers de dollars US, sauf les données par action) 
 2019   2018   
     
Ventes nettes (note 25) 2 823 901  $ 2 908 565  $ 
Coût des ventes 2 119 440   2 102 612   
Bénéfice brut 704 461   805 953   
Charges de vente et charges générales et administratives (note 16 a)) 340 487   364 912   
Perte de valeur des créances clients (note 6) 27 652   3 634   
Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions (note 17) 47 329   34 228   
Bénéfice opérationnel 288 993   403 179   
Charges financières, montant net (note 14 c)) 39 168   31 045   
Bénéfice avant l’impôt sur le résultat 249 825   372 134   
Charge (recouvrement) d’impôt sur le résultat (note 18) (9 984)  21 360   
Bénéfice net 259 809   350 774   
       
Autres éléments du résultat global, après déduction de l’impôt sur le résultat 
connexe       
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d)) (3 917)  (10 158)  
Perte actuarielle sur les obligations au titre des avantages du personnel 
(note 12 a)) (1 296)  (1 694)  
 (5 213)  (11 852)  
Résultat global 254 596  $ 338 922  $ 
       
Bénéfice par action (note 19)       
De base  1,27  $ 1,66  $ 
Dilué 1,27  $ 1,66  $ 
 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.66 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. 
ÉTATS CONSOLIDÉS DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES 
Exercices clos les 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018 
(en milliers ou en milliers de dollars US) 
Cumul des 
autres 
éléments Résultats Total des 
Capital social   Surplus   du résultat   non   capitaux   
Nombre Montant  d’apport  global   distribués  propres   
 
Solde au 31 décembre 2017 219 199 159 170  $ 25 208  $ 13 540  $  1 853 457  $  2 051 375  $ 
Ajustements relatifs à l’adoption initiale de nouvelles 
normes comptables (note 2 c)) — —   —   —   (1 515)  (1 515)  
             
Solde ajusté au 1er janvier 2018 219 199 159 170   25 208   13 540   1 851 942   2 049 860   
Rémunération fondée sur des actions — —   19 351   —   —   19 351   
Actions émises aux termes du régime d’achat 
d’actions des membres du personnel 57 1 722   —   —   —   1 722   
Actions émises à l’exercice d’options sur actions 110 2 412   (729)  —   —   1 683   
Actions émises ou distribuées à l’acquisition des 
droits rattachés aux unités d’actions incessibles 226 5 952   (12 094)  —   —   (6 142)  
Actions rachetées à des fins d’annulation (note 13 d)) (12 635) (9 231)  —   —   (358 298)  (367 529)  
Rachats d’actions en vue du règlement d’UAI visant 
des actions émises (note 13 e)) (225) (167)  —   —   (7 062)  (7 229)  
Dividendes déclarés — —   754   —   (95 320)  (94 566)  
Transactions avec les actionnaires de la Société 
comptabilisées directement dans les capitaux propres 
(12 467) 688   7 282   —   (460 680)  (452 710)  
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d)) — —   —   (10 158)   —   (10 158)  
Perte actuarielle sur les obligations au titre des 
avantages du personnel (note 12 a)) — —   —   —   (1 694)   (1 694)  
Bénéfice net — —   —   —   350 774   350 774   
Résultat global — —   —   (10 158)   349 080   338 922   
Solde au 30 décembre 2018 206 732 159 858  $ 32 490  $ 3 382  $  1 740 342  $  1 936 072  $ 
Ajustements relatifs à l’adoption initiale de nouvelles 
normes comptables (note 2 c)) — —   —   —   (2 176)  (2 176)  
Solde ajusté au 31 décembre 2018 206 732 159 858   32 490   3 382   1 738 166   1 933 896   
Rémunération fondée sur des actions — —   16 115   —   —   16 115   
Actions émises aux termes du régime d’achat 
d’actions des membres du personnel 50 1 651   —   —   —   1 651   
Actions émises à l’exercice d’options sur actions 443 12 198   (3 374)  —   —   8 824   
Actions émises ou distribuées à l’acquisition des 
droits rattachés aux unités d’actions incessibles 267 7 415   (13 416)  —   —   (6 001)  
Actions rachetées à des fins d’annulation (note 13 d)) (8 218) (6 738)  —   —   (250 495)  (257 233)  
Rachats d’actions en vue du règlement d’UAI visant 
des actions émises (note 13 e)) (262) (166)  —   —   (6 842)  (7 008)  
Dividendes déclarés — —   954   —   (111 300)  (110 346)  
Transactions avec les actionnaires de la Société 
comptabilisées directement dans les capitaux propres 
(7 720) 14 360   279   —   (368 637)  (353 998)  
Couvertures de flux de trésorerie (note 14 d)) — —   —   (3 917)  —   (3 917)  
Perte actuarielle sur les obligations au titre des 
avantages du personnel (note 12 a)) — —   —   —   (1 296)  (1 296)  
Bénéfice net — —   —   —   259 809   259 809   
Résultat global — —   —   (3 917)  258 513   254 596   
Solde au 29 décembre 2019 199 012 174 218  $ 32 769  $ (535) $  1 628 042  $  1 834 494  $ 
 
Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.67 
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
LES VÊTEMENTS DE SPORT GILDAN INC. 
TABLEAUX CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE 
Exercices clos les 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018 
(en milliers de dollars US) 
 2019   2018   
       
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles       
Bénéfice net 259 809  $ 350 774  $ 
Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie liés 
aux activités opérationnelles (note 21 a)) 175 548   202 255   
 435 357   553 029   
Variations des soldes hors trésorerie du fonds de roulement       
Créances clients (3 515)  (79 707)  
Impôt sur le résultat 2 969   2 115   
Stocks (115 082)  2 182   
Charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants (8 320)  (13 807)  
Créditeurs et charges à payer 49 621   74 732   
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 361 030   538 544   
       
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement       
Achat d’immobilisations corporelles (128 676)  (107 654)  
Achat d’immobilisations incorporelles (11 558)  (17 566)  
Acquisitions d’entreprises (1 300)  (1 303)  
Produit tiré de la sortie d’immobilisations corporelles 5 783   15 649   
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (135 751)  (110 874)  
       
Flux de trésorerie liés aux activités de financement       
Augmentation des montants prélevés aux termes de la facilité de crédit 
bancaire à long terme renouvelable 176 000   39 000   
Paiement au titre des obligations locatives (13 534)  —   
Dividendes versés (110 346)  (94 566)  
Produit tiré de l’émission d’actions 10 318   3 243   
Rachat et annulation d’actions (note 13 d)) (257 233)  (367 529)  
Rachat d’actions en vue du règlement d’UAI visant des actions émises 
(note 13 e)) (7 008)  (7 229)  
Retenues d’impôt payées par suite du règlement des UAI visant des actions 
émises (6 001)  (6 142)  
Flux de trésorerie liés aux activités de financement (207 804)  (433 223)  
       
Incidence des variations des cours de change sur la trésorerie et les équivalents 
de trésorerie libellés en devises (6)  (585)  
Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 
au cours de l’exercice 17 469   (6 138)  
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 46 657   52 795   
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 64 126  $ 46 657  $ 
       
Sommes versées en trésorerie au titre de ce qui suit (comprises dans les flux de 
trésorerie liés aux activités opérationnelles)       
Intérêts 33 149  $ 25 530  $ 
Impôt sur le résultat, déduction faite des remboursements  10 796   9 688   
 Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie (note 21)  Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.68 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS  Exercices clos les 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018 (Les montants des tableaux sont en milliers ou en milliers de dollars américains, sauf les données par action, à moins d
’indication 
contraire)  1. ENTITÉ PRÉSENTANT L
’INFORMATION FINANCIÈRE 
 Les Vêtements de Sport Gildan Inc. (la « Société » ou « Gildan ») est située au Canada et a été constituée en société en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. La Société a pour principale activité commerciale la confection et la vente de vêtements de sport, d
’articles chaussants et de sous-vêtements. L’exercice de la Société prend fin le dimanche 
le plus près du 31 décembre de chaque année.  Le siège social de la Société est situé au 600, boulevard de Maisonneuve Ouest, bureau 3300, Montréal (Québec). Les présents états financiers consolidés aux 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018 et pour les exercices clos à ces dates comprennent les comptes de la Société et de ses filiales. La Société est une entité ouverte inscrite à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York sous le symbole GIL.  2. BASE D
’ÉTABLISSEMENT 
 a)  Déclaration de conformité 
Les  présents  états  financiers  consolidés  ont  été  établis  conformément  aux  Normes  internationales  d’information 
financière (International Financial Reporting Standards, ou « IFRS »), publiées par l’International Accounting Standards 
Board (l’« IASB »). 
 La publication des présents états financiers consolidés pour l
’exercice clos le 29 décembre 2019 a été approuvée par 
le conseil d’administration de la Société en date du 19 février 2020.  
 b)  Base d
’évaluation 
Les présents états financiers consolidés ont été établis au coût historique, sauf pour les éléments suivants inscrits aux états consolidés de la situation financière : • 
les instruments financiers dérivés qui sont évalués à la juste valeur; 
• les obligations au titre des avantages du personnel liées aux régimes à prestations définies qui sont évaluées à la valeur actualisée des obligations au titre des prestations définies, déduction faite des paiements anticipés versés aux membres du personnel; 
• les passifs au titre d’accords de paiements fondés sur des actions réglés en trésorerie qui sont évalués à la juste 
valeur et les accords de paiements fondés sur des actions classés dans les capitaux propres qui sont évalués à la juste valeur à la date d
’attribution conformément à l’IFRS 2, Paiement fondé sur des actions; 
• les  stocks  de  produits  finis  abandonnés,  les  stocks  endommagés  et  excédentaires  qui  sont  comptabilisés  à  la valeur nette de réalisation; 
• les provisions au titre des coûts relatifs au démantèlement, à la remise en état de sites et aux contrats déficitaires qui  sont  mesurées  à  la  valeur  actualisée  des  dépenses  attendues  que  l
’on  pense  nécessaires  pour  éteindre 
l’obligation;  
• les  actifs  acquis  et  les  passifs  repris  identifiables  dans  le  cadre  d’un  regroupement  d’entreprises  qui  sont 
initialement évalués à la juste valeur. 
 Les  présents  états  financiers  consolidés  sont  présentés  en  dollars  américains,  soit  la  monnaie  fonctionnelle  de  la Société. 
  
 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.69 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT (suite) 
c)  Première application de normes comptables nouvelles ou modifiées  
     Au cours de l’exercice clos le 29 décembre 2019, la Société a adopté les normes comptables nouvelles ou modifiées 
suivantes : 
Contrats de location L
’IFRS 16, Contrats de location, précise la manière dont une entité est tenue de comptabiliser, d’évaluer et de présenter 
les  contrats  de  location  et  de  fournir  des  informations  à  leur  sujet.  La  norme  contient  un  modèle  unique  de comptabilisation par le preneur exigeant la comptabilisation d
’un actif au titre du droit d’utilisation qui se rapporte au droit 
d’utiliser le bien sous-jacent ainsi qu’un passif au titre de son obligation d’effectuer les paiements de loyers (l’« obligation 
locative ») pour tous les contrats de location, sauf si la Société fait le choix d’exclure les contrats de location dont la 
durée est de 12 mois ou moins ou que l’actif sous-jacent a une faible valeur monétaire. Les bailleurs classent toujours 
les  contrats  de  location  en  tant  que  contrats  de  location-financement  ou  contrats  de  location  simple,  car  la comptabilisation par le bailleur reste largement inchangée dans l
’IFRS 16 par rapport à la norme précédente, l’IAS 17. 
Avec prise d’effet le 31 décembre 2018 (date de première application), la Société a adopté l’IFRS 16 selon une approche 
rétrospective modifiée. En conséquence, les chiffres comparatifs au 30 décembre 2018 et pour l’exercice clos à cette 
date  n’ont pas été retraités et continuent à être présentés selon l’IAS 17 et l’IFRIC 4. Il y a lieu de se reporter à la 
note 3 cc) pour une description de la méthode mise à jour de comptabilisation des contrats de location de la Société. 
La Société a choisi de recourir à une mesure de simplification consistant à accorder des droits acquis à l’évaluation des 
transactions  qui sont des contrats  de location  à  la date  de  la  première  application,  tels  qu’ils ont précédemment été 
évalués selon l’IAS 17 et l’IFRIC 4. La Société a appliqué la définition de contrat de location aux termes de l’IFRS 16 
aux contrats conclus ou modifiés le 31 décembre 2018 ou après cette date. 
Lors  de  la  transition, la  Société  a  eu  recours aux  mesures de simplification suivantes  au moment  de  l’application de 
l’IFRS 16 aux contrats de location précédemment classés comme des contrats de location simple selon l’IAS 17 : elle a 
appliqué  un  taux  d’actualisation  unique  à  un  portefeuille  de  contrats  de  location  présentant  des  caractéristiques 
similaires; elle a appliqué l’exemption visant à ne pas comptabiliser les actifs et passifs au titre du droit d’utilisation pour 
les contrats de location dont la durée résiduelle est inférieure à 12 mois; elle a utilisé de l’information rétrospective pour 
déterminer la durée du contrat de location si celui-ci comportait des options de prorogation ou de résiliation; et elle s’est 
fondée sur des évaluations antérieures pour déterminer si les contrats de location étaient déficitaires conformément à l
’IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, juste avant leur date de première application, comme solution 
de rechange à un test de dépréciation. 
Lors  de  l’application  de  l’approche  de  transition  rétrospective  modifiée,  pour les  contrats  de location  précédemment 
classés  en  tant  que  contrats  de  location  simple  selon  l’IAS 17 et l’IFRIC 4, à la première application, le preneur est 
autorisé à évaluer l’actif au titre du droit d’utilisation, contrat par contrat, en utilisant l’une des deux méthodes suivantes : 
1)  comme  si  l’IFRS 16  avait  toujours  été  appliquée,  en  utilisant  le  taux  d’emprunt  marginal  à  la  date  de  première 
application; ou 2) à un montant égal à l’obligation locative (sous réserve de certains ajustements). La Société a appliqué 
la première option à certains contrats de location, ce qui a donné lieu à une diminution de la valeur comptable de l’actif 
au  titre  du  droit  d’utilisation à la date de première application comparativement à l’obligation locative au titre de ces 
contrats. Pour les autres contrats de location, la Société a comptabilisé les actifs au titre de droits d’utilisation en fonction 
de l’obligation locative correspondante. De plus, des crédits différés au titre des contrats de location de 1,9 million de 
dollars (se rapportant aux incitatifs à la location) qui étaient comptabilisés dans les créditeurs et charges à payer ont été décomptabilisés  et  un  ajustement  transitoire  correspondant  a  été  apporté  aux  résultats  non  distribués  à  la  date  de transition, par suite de l
’adoption de l’IFRS 16, et un montant de 1,2 million de dollars au titre des loyers payés d’avance 
qui  était comptabilisé  dans les  charges  payées  d’avance, acomptes et autres actifs courants à l’état consolidé de la 
situation financière au 30 décembre 2018 a été transféré à l’actif au titre du droit d’utilisation comptabilisé. 
En  s’appuyant  sur  l’évaluation  antérieure  visant  à  déterminer  si  des  contrats  de  location  étaient  déficitaires 
conformément à l’IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, effectuée immédiatement avant la date de 
première application plutôt que de procéder à un test de dépréciation, le preneur ajuste la valeur comptable de l’actif au 
titre du droit d’utilisation à la date de première application en fonction de la valeur comptable de la provision pour les 
contrats de location déficitaires comptabilisée à l’état consolidé de la situation financière immédiatement avant la date 
de première application. La Société a appliqué cette mesure de simplification à la date de première application, ce qui a entraîné une réduction de 4,6 millions de dollars de la provision pour les contrats de location déficitaires (auparavant comptabilisée dans les autres passifs non courants) et une réduction correspondante de la valeur comptable de l
’actif 
au titre du droit d’utilisation pour les contrats de location connexes. 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.70 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT (suite) 
 c)  Première application de normes comptables nouvelles ou modifiées (suite) 
 Par conséquent, au 31 décembre 2018, la Société a comptabilisé des obligations locatives de 87,9 millions de dollars, des actifs au titre de droits d
’utilisation de 78,1 millions de dollars, un investissement net de 2,4 millions de dollars dans 
un contrat de sous-location (comptabilisé dans les autres actifs) et une réduction nette de 2,2 millions de dollars du solde d
’ouverture  des  résultats  non  distribués.  Lors  de  l’évaluation  des  obligations  locatives,  la  Société  a  actualisé  les 
paiements  de  loyers  futurs  en  utilisant  son  taux  d’emprunt marginal au 31 décembre 2018. Le taux moyen pondéré 
appliqué était de 3,89 %. 
 
Le tableau suivant présente un rapprochement des engagements de la Société au titre des contrats de location simple au 30 décembre 2018, tels qu
’ils ont été présentés dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société, 
avec les obligations locatives comptabilisées lors de la première application de l’IFRS 16 le 31 décembre 2018 : 
  
Engagements non actualisés au titre de contrats de location simple au 30 décembre 2018 113 287  $ 
Exemption relative à la comptabilisation des contrats de location à court terme (6 930)  
Résiliation et renouvellement des options que le preneur a la certitude raisonnable 
d’exercer, montant net (1 888)  
Autres (460)  
Incidence de l’actualisation au moyen du taux d’emprunt marginal au 31 décembre 2018 (16 129)  
Obligations locatives au 31 décembre 2018 87 880  $ 
 Incertitude relative aux traitements fiscaux L
’IFRIC 23, Incertitude relative aux traitements fiscaux, clarifie l’application des dispositions de l’IAS 12, Impôts sur le 
résultat, concernant la comptabilisation et l’évaluation, lorsqu’une incertitude existe sur le traitement de l’impôt sur le 
résultat.  L’interprétation  aborde  la  question  de  savoir  si  une  entité  doit  considérer  les  traitements  fiscaux  incertains 
séparément, les hypothèses qu’une entité devrait poser au sujet de l’examen des traitements fiscaux effectué par les 
autorités fiscales, la manière dont une entité devrait déterminer le bénéfice imposable et les pertes fiscales, les bases d
’imposition, les pertes fiscales non utilisées, les crédits d’impôt non utilisés et les taux d’impôt, ainsi que la façon dont 
une  entité  considère  des  changements  dans  les  faits  et  les  circonstances  dans  le  cadre  de  ces  déterminations.  La Société a adopté l
’IFRIC 23 avec prise d’effet le 31 décembre 2018. L’adoption de l’IFRIC 23 n’a pas eu d’incidence sur 
les états financiers consolidés de la Société.  
Modifications aux exigences en matière de comptabilité de couverture Le 26 septembre 2019, l
’IASB a publié des modifications à l’IFRS 9, à l’IAS 39 et à l’IFRS 7 dans le cadre de la réforme 
des taux d’intérêt de référence en tant que première mesure quant aux répercussions potentielles de la réforme des 
TIO sur l’information financière. Les taux interbancaires offerts (« TIO ») tels que les taux LIBOR, EURIBOR et TIBOR 
sont des taux d’intérêt de référence qui représentent le coût requis pour obtenir du financement non garanti, pour une 
combinaison  précise  de  devises  et  d’échéances  et  dans  un  marché  particulier  de  prêts  interbancaires.  L’évolution 
récente du marché a remis en question la viabilité à long terme de ces éléments de référence. Les modifications visent à traiter les problèmes se rapportant à l
’information financière au cours de la période précédant la réforme des TIO, sont 
obligatoires  et  s’appliquent  à toutes  les  relations  de  couverture  directement  touchées  par  les  incertitudes  liées  à  la 
réforme des TIO. Ces modifications modifient certaines dispositions en matière de comptabilité de couverture précises, de sorte que les entités qui appliqueraient ces dispositions en matière de comptabilité de couverture présumeraient que le  taux  d
’intérêt  de  référence  sur  lequel  les  flux  de  trésorerie  couverts  et  les  flux  de  trésorerie  de  l’instrument  de 
couverture  sont  basés  ne  serait  pas  modifié  à  la  suite  de  la  réforme  des  taux  d’intérêt  de  référence,  et  exigent  la 
présentation d’informations précises sur la mesure dans laquelle leurs relations de couverture sont touchées par les 
modifications. Les modifications sont en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020 et doivent être appliquées de façon rétrospective, et l
’adoption anticipée est permise. La Société a une dette à taux variable qui porte 
intérêt à un taux variable lié au LIBOR comme taux de référence pour fixer le taux d’intérêt, dont une tranche est couverte 
à l’aide de 250 millions de dollars de swaps de taux d’intérêt variable-fixe qui ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie 
tel qu’il est décrit à la note 14 b). Comme les modifications permettent à la Société de maintenir la 
comptabilité  de  couverture,  la  Société  a  adopté  par  anticipation  les  modifications  avec  prise  d’effet le 30 septembre 
2019 (première journée du quatrième trimestre de l’exercice 2019). Les montants inclus dans les autres éléments du 
résultat global relativement aux swaps de taux d’intérêt variable-fixe qui ont été désignés comme couvertures de flux 
de trésorerie et qui sont les plus touchés par la réforme des TIO n’étaient pas importants. 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.71 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT (suite) 
 c)  Première application de normes comptables nouvelles ou modifiées (suite) 
 
Au cours de l’exercice clos le 30 décembre 2018, la Société a adopté les nouvelles normes comptables suivantes : 
 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients L
’IFRS 15,  Produits  des  activités  ordinaires  tirés  de  contrats  conclus  avec  des  clients,  établit  des  principes  sur  la 
présentation  et  la  divulgation  d’information  sur  la  nature,  le  montant,  le  calendrier  et  l’incertitude  relativement  aux 
produits et aux flux de trésorerie liés aux contrats conclus avec des clients d’une entité. La Société a adopté la nouvelle 
norme le 1er janvier 2018 selon la méthode de transition rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet de l’application 
initiale de la norme au 1er janvier 2018. Au 1er janvier 2018, la Société a comptabilisé une réduction nette de 0,7 million de dollars au solde d
’ouverture des résultats non distribués, déduction faite de l’impôt, ce qui représente une marge 
brute sur les ventes nettes de 2,1 millions de dollars pour laquelle la comptabilisation des produits est retardée selon la nouvelle norme.  Instruments financiers L
’IFRS 9  (2014),  Instruments  financiers,  comprend  des  directives  à  jour  sur  le  classement,  la  comptabilisation  et 
l’évaluation des actifs et des passifs financiers. L’IFRS 9 (2014) présente quelques différences par rapport à l’IFRS 9 
(2013), adoptée par anticipation le 31 mars 2014 par la Société. Selon l’IFRS 9 (2014), la Société doit comptabiliser une 
correction de valeur pour pertes de crédit attendues (« PCA ») pour tous les prêts et les autres instruments d’emprunt 
qui ne sont pas détenus à la juste valeur par le biais du résultat net. Les PCA sont basées sur la différence entre les flux de trésorerie contractuels dus conformément aux contrats et le total des flux de trésorerie que la Société s
’attend à 
recevoir. L’écart est ensuite actualisé à l’aide d’une approximation du taux d’intérêt initial effectif de l’actif. Dans le cas 
des créances clients et autres créances, la Société a appliqué l’approche simplifiée de la norme et a calculé les PCA 
selon  les  pertes  de  crédit  attendues  pour  la  durée  de  vie.  La  Société  a  élaboré  une  matrice  de  calcul  fondée  sur l
’historique des pertes de crédit de la Société, ajusté en fonction de facteurs prospectifs propres aux débiteurs et du 
contexte économique. La Société a adopté la nouvelle norme le 1er janvier 2018 et a comptabilisé une réduction nette de 0,8 million de dollars des résultats non distribués d
’ouverture, déduction faite de l’impôt, reflétant une correction de 
valeur additionnelle pour pertes de crédit attendues découlant du nouveau modèle fondé sur la perte de crédit attendue. Le classement des actifs financiers et des passifs financiers de la Société est demeuré inchangé. 
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES   Les  méthodes  comptables  énoncées  ci-dessous  ont  été  appliquées  d
’une  manière  uniforme  pour  toutes  les  périodes 
présentées dans ces états financiers consolidés, sauf indication contraire.  a)  Méthode de consolidation  
i) Regroupements d’entreprises 
Les  regroupements  d’entreprises  sont  comptabilisés  selon  la  méthode  de  l’acquisition.  Par  conséquent,  la 
contrepartie transférée eu égard à l’acquisition d’une entreprise correspond à la juste valeur des actifs transférés 
et  à  tout  titre  de  créance  ou  titre  de capitaux  propres  émis par  la  Société  à  la  date à  laquelle  le contrôle  de  la société acquise est obtenu. La contrepartie transférée comprend la juste valeur de tout actif ou passif résultant d
’un accord de contrepartie éventuelle. La contrepartie éventuelle classée comme un actif ou un passif qui est un 
instrument  financier  est  ultérieurement  réévaluée  à  la  juste  valeur,  tout  profit  ou  perte  en  résultant  étant comptabilisé  et  compris  dans  les  coûts  de  restructuration  et  autres  coûts  connexes  à  des  acquisitions  à  l
’état 
consolidé du résultat net et du résultat global. Les coûts connexes à des acquisitions, autres que les coûts associés à l
’émission de titres de créance ou de titres de capitaux propres, sont comptabilisés en charges à mesure qu’ils 
sont engagés et sont compris à l’état consolidé du résultat net et du résultat global dans les coûts de restructuration 
et  autres  coûts  connexes  à  des  acquisitions.  Les  actifs  acquis  et  les  passifs  repris  identifiables,  ainsi  que  les passifs éventuels repris lors d
’un regroupement d’entreprises, sont, en règle générale, comptabilisés initialement 
à leur juste valeur à la date d’acquisition. La Société comptabilise toute participation ne donnant pas le contrôle 
d’une entreprise acquise soit à la juste valeur soit à la part proportionnelle de la participation ne  donnant pas le 
contrôle dans l’actif identifiable net de l’entreprise acquise. L’excédent de la contrepartie transférée par rapport à 
la juste valeur des actifs nets identifiables acquis est comptabilisé en tant que goodwill. Si le total de la contrepartie transférée et de la participation ne donnant pas le contrôle constaté est inférieur à la juste valeur de l
’actif net de 
l’entreprise acquise, un profit résultant d’une acquisition est inscrit immédiatement à l’état consolidé du résultat   
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.72 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  a)  Méthode de consolidation (suite)  
i) Regroupements d’entreprises (suite) 
 
net  et  du  résultat  global  et  affecté  à  la  réduction  des  coûts  de  restructuration  et  autres  coûts  connexes  à  des acquisitions.  
 
ii) Filiales Les filiales sont des entreprises contrôlées par la Société. Les états financiers des filiales sont intégrés dans les états  financiers  consolidés  depuis  la  date  de  la  prise  du  contrôle  jusqu
’à  la  date  de  la  perte  du  contrôle.  Les 
méthodes comptables des filiales cadrent avec celles adoptées par la Société. Les transactions intragroupe, les soldes et les profits et pertes latents liés aux transactions effectuées entre les différentes sociétés du groupe sont éliminés.  Les principales filiales de la Société, leur territoire de constitution et la part en pourcentage détenue par la Société dans chacune de ces filiales sont comme suit :   
Territoire de Part en 
Filiale constitution  pourcentage 
Gildan Activewear SRL Barbade 100 % 
Gildan Yarns, LLC Delaware 100 % 
Gildan Branded Apparel SRL Barbade 100 % 
Gildan Honduras Properties, S. de R.L. Honduras 100 % 
Gildan Apparel (Canada) LP Ontario 100 % 
Gildan Activewear (UK) Limited Royaume-Uni 100 % 
Gildan Textiles de Sula, S. de R.L. Honduras 100 % 
G.A.B. Limited Bangladesh 100 % 
Gildan Activewear Honduras Textile Company, S. de R.L. Honduras 100 % 
Gildan Activewear (Eden) Inc. Caroline du Nord 100 % 
Gildan Hosiery Rio Nance, S. de R.L. Honduras 100 % 
Gildan Mayan Textiles, S. de R.L. Honduras 100 % 
Gildan Charleston Inc. Delaware 100 % 
Gildan Activewear Dominican Republic Textile Company Inc. Barbade 100 % 
Gildan Honduras Trading, S. de R.L Honduras 100 % 
 La Société n
’a aucune autre filiale représentant individuellement plus de 10 % du total de l’actif consolidé et 10 % 
des ventes nettes consolidées de la Société, ou ensemble plus de 20 % du total de l’actif consolidé et des ventes 
nettes consolidées de la Société au 29 décembre 2019 et pour l’exercice clos à cette date. 
 b)  Écarts de conversion 
Les  actifs  et  passifs  monétaires  des  établissements  canadiens  et  étrangers  de  la  Société  libellés  dans  une  autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux de change en vigueur à la date de clôture. Les actifs et passifs non monétaires libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis aux taux en vigueur à la date de chaque transaction. Les produits et les charges libellés dans une autre monnaie que le dollar US sont convertis en fonction de taux moyens de l
’exercice. Les profits ou pertes de change sont pris en compte dans le bénéfice net et sont présentés 
dans les charges financières à l’état du résultat net et du résultat global.  
 
c)  Trésorerie et équivalents de trésorerie 
La Société considère que tous les placements liquides dont les échéances sont de trois mois ou moins à compter de la date d
’acquisition sont des équivalents de trésorerie.  
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.73 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
d)  Créances clients 
Les créances clients sont constituées des sommes à recevoir dans le cadre  normal des activités. Une correction de valeur  pour pertes  de crédit  attendues  est  conservée  pour  refléter  le  risque  de  perte  de  valeur  relatif aux  créances clients en fonction du modèle fondé sur la perte de crédit attendue, qui tient compte des changements de la qualité du crédit  depuis  la  comptabilisation  initiale  des  créances  clients  selon  les  catégories  de  risque  liés  aux  clients.  Une provision  pour  pertes  de  crédit  attendues  est  également  constituée  en  fonction  des  antécédents  en  matière  de recouvrement et du risque précis que présente chaque client. Les créances clients sont présentées déduction faite des corrections de valeur pour pertes de crédit attendues, des escomptes sur les ventes et des rendus sur ventes lorsque la Société a le droit de compenser les montants.  La Société peut vendre en permanence les créances clients de certains clients désignés à une institution financière tierce en contrepartie d
’un paiement en trésorerie correspondant à la valeur nominale des créances vendues, diminuée 
d’un escompte applicable. La Société conserve les responsabilités liées au traitement de créances client, y compris le 
recouvrement, mais ne conserve aucun risque de crédit relativement à toute créance client qui a été vendue. Toutes les  créances  clients  vendues conformément  au contrat d
’achat de créances sont sorties des états consolidés de la 
situation financière, car la vente des créances clients est admissible à la décomptabilisation. Le produit net en trésorerie reçu par la Société figure dans les tableaux consolidés des flux de trésorerie à titre de flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles.  La  différence  entre  la  valeur  comptable  des  créances  clients  vendues  aux  termes  du  contrat  et  la contrepartie  en  trésorerie  reçue  au  moment  du  transfert  est  comptabilisée  à  titre  de  charges  financières  à  l
’état du 
résultat net et du résultat global.  
e)  Stocks  
Les stocks sont présentés au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks repose sur le principe  du  premier  entré,  premier  sorti  et  reflète  les  différents  stades  du  cycle  de  production  des  stocks  en  fin  de période. Les coûts des stocks comprennent le prix d
’achat et d’autres coûts directement liés à l’acquisition de matières 
premières et des pièces de rechange détenues à des fins d’utilisation au cours du processus de fabrication, et le coût 
de produits finis achetés. Les coûts des stocks comprennent également les coûts directement liés à la conversion des matières  en  produits  finis  tels  que  les  coûts  de  la  main-d
’œuvre  directe  et  une  répartition  systématique  des  frais 
généraux de production fixes et variables, incluant la charge d’amortissement liée à la fabrication. La répartition des 
frais généraux de production fixes au coût des stocks est fondée sur la capacité normale des installations de production. Les coûts supplémentaires résultant 
d’activités en deçà de la capacité normale des installations de production sont 
exclus de la valeur comptable des stocks et imputés directement au coût des ventes. Par capacité normale, on entend la production moyenne devant être réalisée au cours de l
’exercice dans des circonstances normales. La Société gère 
de façon quotidienne ses coûts de production et ses stocks en utilisant une méthode du coût de revient standard, selon laquelle le coût d
’un produit est déterminé en utilisant des taux préétablis pour les matériaux, la main-d’œuvre et les 
frais généraux de production en fonction des spécifications de fabrication du produit. À la fin de la période, la Société évalue  si  les  écarts  entre  les coûts standard  et  les  coûts  réels  engagés  sont liés à la conversion  des matériaux  en produits finis, ou s
’ils représentent des coûts anormaux qui doivent être imputés directement au coût des ventes. La 
valeur  comptable  des  stocks  est  alors  ajustée  pour  tenir  compte  des  écarts  de  fabrication  liés  aux  stocks  encore disponibles, et les écarts de fabrication liés aux stocks qui ont été vendus sont  imputés au coût des ventes à l
’aide 
d’une méthode de répartition qui utilise un facteur de report des écarts estimé établi en fonction du nombre de jours de 
stocks disponibles à la lumière de la production antérieure la plus récente. Le processus d’établissement des coûts 
des stocks de la Société nécessite la prise en compte d’une combinaison de systèmes et de processus automatisés et 
non automatisés utilisant des données obtenues à partir de différents emplacements géographiques.  La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé des produits  finis dans les réseaux de vente normaux, ou le cas échéant, dans les réseaux de liquidation, diminué des coûts estimés pour l
’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour 
réaliser  la  vente.  Les  matières  premières,  les  travaux  en  cours  et  les  stocks  de  pièces  de  rechange  ne  sont  pas dépréciés s
’il est attendu que les produits finis dans lesquels ils seront incorporés seront vendus au coût ou au-dessus 
de celui-ci.  
f) Actifs détenus en vue de la vente Les actifs non courants qui sont classés comme des actifs détenus en vue de la vente sont présentés à l
’état de la 
situation financière en tant qu’actifs courants lorsque leur valeur comptable doit être recouvrée principalement par le 
biais d’une transaction de vente plutôt que par l’utilisation continue, et lorsqu’une vente est considérée comme étant 
hautement probable. Les actifs détenus en vue de la vente sont établis au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de vente. 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.74 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
g)  Immobilisations corporelles 
Les immobilisations corporelles sont initialement comptabilisées au coût et sont par la suite comptabilisées au coût diminué du cumul des amortissements et de tout cumul des pertes de valeur. Le coût d
’une immobilisation corporelle 
comprend  les  dépenses  directement  attribuables  à  l’acquisition  ou  à  la  construction  d’un  actif.  Le  coût  des  actifs 
produits par la Société comprend le coût des matériaux, de la main-d’œuvre directe et de la préparation du site, les 
coûts initiaux de livraison et de manutention, les coûts d’installation et d’assemblage, de même que tous les autres 
coûts directement attribuables au transfert des actifs jusqu’à leur lieu d’exploitation et à sa mise en état pour permettre 
leur exploitation de la manière prévue par la direction. Le coût des immobilisations corporelles inclut également, s’il y 
a lieu, les coûts d’emprunt, ainsi que l’estimation de la valeur actualisée des coûts relatifs au démantèlement et à l
’enlèvement de l’actif et à la remise en état du site sur lequel il est situé, et ce, à la fin de sa durée d’utilité. Ce coût est 
amorti sur la durée d’utilité de l’actif sous-jacent. Les logiciels achetés qui sont essentiels à la fonctionnalité du matériel 
connexe  sont  incorporés  dans  le  coût  d’autre  matériel.  Les  coûts  ultérieurs  sont  pris  en  compte  dans  la  valeur 
comptable d’un actif ou comptabilisés en tant qu’actif distinct, selon le cas, uniquement lorsqu’il est probable que des 
avantages économiques futurs soient présents et que le coût de l’élément puisse être évalué de façon fiable. Lorsque 
les immobilisations corporelles sont remplacées, elles sont dépréciées en totalité. Le montant des profits et des pertes résultant de la sortie d
’une immobilisation corporelle est déterminé par la comparaison du produit de la sortie avec la 
valeur comptable de l’immobilisation corporelle, et il est comptabilisé à l’état du résultat net et du résultat global. 
 Les terrains ne sont pas amortis. Le coût de l
’immobilisation corporelle, diminué de sa valeur résiduelle, le cas échéant, 
est amorti selon le mode linéaire sur les durées d’utilité estimées suivantes :   
 
Actif Durée d’utilité 
Btiments et améliorations   De 5 à 40 ans 
Matériel de fabrication De 2 à 20 ans 
Autre matériel De 3 à 10 ans 
 Les  principales  composantes  des  immobilisations  corporelles  qui  ont  des  durées  d
’utilité  différentes  sont  amorties 
séparément  sur  leur  durée  d’utilité  respective.  Les  modes  d’amortissement,  les  durées  d’utilité  et  les  valeurs 
résiduelles, s’il y a lieu, sont réexaminés et ajustés de façon prospective au besoin à la fin de chaque exercice.  
 Les actifs non encore utilisés dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au titre des constructions ou des agrandissements d
’installations en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en service 
à la date de clôture. Ces actifs ne sont amortis qu’à partir du moment où ils sont prêts pour utilisation. 
 Coûts d
’emprunt  
Les coûts d’emprunt qui sont directement imputables à l’acquisition ou à la construction d’un actif qualifié sont inscrits 
à l’actif comme composante du coût de l’actif. Un actif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation 
avant  de  pouvoir  être utilisé. L’inscription à l’actif des coûts d’emprunt cesse lorsque l’actif est achevé et prêt pour 
utilisation.   Tous les autres coûts d
’emprunt sont comptabilisés à titre de charges financières à l’état consolidé du résultat net et 
du résultat global à mesure qu’ils sont engagés.  
 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.75 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
h)  Immobilisations incorporelles 
Les  immobilisations  incorporelles  à  durée  d’utilité  déterminée  sont  évaluées  au  coût,  diminué  du  cumul  des 
amortissements et de tout cumul des pertes de valeur. Les immobilisations incorporelles incluent les immobilisations incorporelles identifiables acquises et comprennent les contrats avec les clients et les relations clients, les conventions de mise sous licence, les marques de commerce et les ententes de non-concurrence. Les immobilisations incorporelles sont également composées des logiciels qui ne font pas partie intégrante du matériel connexe.  Les immobilisations incorporelles à durée d
’utilité indéterminée correspondent à des immobilisations incorporelles contrôlées par la Société 
sans date d’expiration contractuelle ou légale; par conséquent, elles ne sont pas amorties, car il n’y a pas de limite 
prévisible  à  leur  durée  d’utilité  économique.  Les  immobilisations  incorporelles  à  durée  d’utilité  indéterminée  sont 
évaluées chaque année afin de déterminer si les événements et circonstances continuent de justifier l’appréciation de 
durée  d’utilité  indéterminée.  Tout  changement  d’appréciation  de  la  durée  d’utilité  d’indéterminée  à  déterminée  est 
comptabilisé  comme  un  changement  d’estimation  comptable  sur  une  base  prospective.  Les  immobilisations 
incorporelles  dont  la  durée  de  vie  est  déterminée  sont  amorties  selon  la  méthode  linéaire  sur  les  durées  d’utilité 
estimées qui suivent :  
Actif Durée d’utilité 
Contrats avec les clients et relations clients De 7 à 20 ans 
Conventions de mise sous licence De 3 à 10 ans 
Logiciels De 4 à 7 ans 
Marques de commerce à durée de vie définie 5 ans 
Ententes de non-concurrence  2 ans 
 La  plupart  des  marques  de  commerce  de  la  Société  ne  sont  pas  amorties,  car  elles  sont  considérées  comme  des immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée.  Les coûts des projets de technologies de l
’information qui sont directement attribuables à la conception et au test des 
logiciels identifiables et uniques, incluant les logiciels créés à l’interne, sont comptabilisés en tant qu’immobilisations 
incorporelles lorsque les critères qui suivent sont remplis : • 
il est faisable sur le plan de la technique d’achever le logiciel en vue de son utilisation; 
• la direction a l’intention d’achever le logiciel et de l’utiliser; 
• la Société possède la capacité d’utiliser le logiciel; 
• il est possible de démontrer la façon dont le logiciel générera des avantages économiques futurs probables; 
• les ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement et mettre en service le logiciel sont disponibles;  
• les dépenses attribuables au logiciel au cours de son développement peuvent être évaluées de façon fiable. 
 Les autres dépenses de développement qui ne respectent pas ces critères sont inscrites en tant que charges  à l
’état 
consolidé du résultat net et du résultat global à mesure qu’elles sont engagées. 
 i) 
Goodwill Le  goodwill  est  évalué  au  coût  diminué  du  cumul  des  pertes  de  valeur,  s
’il  y  a  lieu.  Le  goodwill  découle  de 
regroupements d’entreprises et est évalué comme étant l’excédent de la contrepartie transférée et du montant constaté 
de la participation ne donnant pas le contrôle de l’entreprise acquise, le cas échéant, sur la juste valeur des actifs et 
passifs identifiables d’une entreprise acquise.  
 j) 
Dépréciation d’actifs non financiers 
Les actifs non financiers qui ont une durée d’utilité indéterminée, tels que le goodwill et les marques de commerce, ne 
sont pas exposés à l’amortissement et, par conséquent, sont soumis chaque année à des tests de dépréciation ou plus 
fréquemment  si  des  événements  ou  des  changements  de  situation  indiquent  que  l’actif  pourrait  avoir  subi  une 
dépréciation. Les actifs exposés à l’amortissement sont évalués à la clôture de chaque période afin de déterminer s’il 
existe une indication de dépréciation, ou si des événements ou des changements de situation indiquent que la valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une perte de valeur est constatée eu égard au montant par lequel la valeur comptable excède la valeur recouvrable. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d
’utilité d’un 
actif  et  sa  juste  valeur  diminuée  des  coûts  de  sortie.  La  valeur  recouvrable  est  déterminée  pour  un  actif  pris individuellement à moins que l
’actif ne génère pas d’entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de  
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.76 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  j) 
Dépréciation d’actifs non financiers (suite) 
 
trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs, auquel cas les actifs sont regroupés en fonction des plus 
petits  groupes  générant  des  entrées  de  trésorerie  séparément  identifiables  (à  savoir  les  unités  génératrices  de trésorerie, ou « UGT »).  Aux fins de l
’évaluation de la valeur d’utilité, les flux de trésorerie futurs estimés que la Société attend de l’actif ou de 
l’UGT sont comptabilisés à leur valeur actualisée par application d’un taux d’actualisation avant impôt qui reflète les 
appréciations actuelles du marché, de la valeur temps de l’argent et des risques propres à l’actif ou à l’UGT. Dans le 
cadre  de  l’évaluation  de  la  juste  valeur  diminuée  des  coûts  de  sortie  d’une  UGT,  la  Société  utilise  la  meilleure 
information disponible pour refléter le montant qu’elle pourrait obtenir, au moment du test de dépréciation, de la sortie 
de  l’actif  ou  de  l’UGT  lors  d’une  transaction  dans  des  conditions  de  concurrence  normale  entre  des  parties  bien 
informées et consentantes, après déduction des coûts de sortie estimés.   Aux fins des tests de dépréciation du goodwill, le goodwill acquis dans un regroupement d
’entreprises est affecté à une 
UGT  ou  au  groupe  d’UGT  qui  devraient  bénéficier  des synergies  du  regroupement  d’entreprises,  peu  importe  que 
d’autres actifs ou passifs de l’entreprise acquise soient ou non affectés à ces UGT. Les pertes de valeur comptabilisées 
sont d’abord réparties en réduction de la valeur comptable du goodwill affecté aux UGT, puis en réduction de la valeur 
comptable des autres actifs de l’UGT sur une base proportionnelle. Les pertes de valeur sont comptabilisées à l’état 
du résultat et du résultat global.  Reprises de pertes de valeur  Une perte de valeur du goodwill n
’est pas reprise. Les pertes de valeur des actifs non financiers autres que le goodwill 
comptabilisé au cours de périodes antérieures sont évaluées chaque date de clôture afin de déterminer s’il existe des 
indications qui confirment que la perte a diminué ou bien qu’elle n’existe plus. Une perte de valeur est reprise s’il y a 
eu  un  changement  dans  les  estimations  ayant  servi  à  déterminer  la  valeur  recouvrable.  Une  perte  de  valeur  n’est 
reprise que dans la mesure où la valeur comptable de l’actif n’excède pas la valeur comptable qui aurait été déterminée, 
après amortissement, si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée. 
 
k)  Instruments financiers 
La Société comptabilise initialement les actifs financiers à la date de transaction à laquelle elle devient une partie aux dispositions  contractuelles  de  l
’instrument.  Les actifs financiers sont initialement évalués à la juste valeur.  Si l’actif 
financier n’est pas ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du résultat net, alors l’évaluation initiale comprend 
les  coûts  de  transaction  qui  sont  directement  imputables  à  l’acquisition ou à l’émission de l’actif. Au moment de la 
comptabilisation initiale, la Société classe ses actifs financiers comme évalués ultérieurement au coût amorti ou à la juste valeur, en fonction à la fois de son modèle économique pour la gestion des actifs financiers et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des actifs financiers.   Actifs financiers Les actifs financiers sont classés dans les catégories suivantes selon la raison pour laquelle les actifs financiers ont été acquis.  
Actifs financiers évalués au coût amorti Un actif financier est ultérieurement évalué au coût amorti, selon la méthode du taux d
’intérêt effectif, déduction 
faite de toute perte de valeur, si : 
•  la détention de l’actif s’inscrit dans un modèle économique dont l’objectif est de détenir des actifs afin d’en 
percevoir les flux de trésorerie contractuels; 
•  les conditions contractuelles de l’actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie 
qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et/ou à des versements d’intérêts. 
 À l
’heure actuelle, la Société classe sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie, de même que ses créances 
clients,  certains  autres  actifs  courants  (à  l’exclusion  des  instruments  financiers  dérivés  désignés  comme 
instruments de couverture efficaces) et les créances à long terme autres que les créances clients en tant qu’actifs 
financiers évalués au coût amorti. La Société décomptabilise un actif financier lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l
’actif financier arrivent à expiration ou lorsqu’elle transfère les droits contractuels de 
recevoir les flux de trésorerie liés à l’actif financier dans le cadre d’une transaction où la quasi-totalité des risques 
et avantages inhérents à la propriété de l’actif financier sont transférés. 
 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.77 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  k)  Instruments financiers (suite) 
 Actifs financiers évalués à la juste valeur  Ces actifs sont évalués à leur juste valeur, et les variations de celle-ci, incluant les intérêts ou dividendes reçus, sont comptabilisées dans le résultat net. Toutefois, dans le cas de placements dans des instruments de capitaux propres qui ne sont pas détenus à des fins de transaction, la Société peut choisir, au moment de la comptabilisation initiale, de présenter les profits et les pertes dans les autres éléments du résultat global. Pour de tels placements évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, les profits et les pertes ne sont jamais reclassés dans le résultat net et aucune perte de valeur n
’est comptabilisée dans le résultat net. Les dividendes 
rapportés par de tels placements sont comptabilisés dans le résultat net, à moins qu’il ne soit clair que le dividende 
représente  le  remboursement  d’une  partie  du  coût  du  placement.  À  l’heure  actuelle,  outre  les  instruments 
financiers dérivés, la Société ne détient aucun actif financier significatif évalué à la juste valeur.  Juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global Les investissements en instruments de dette sont évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat  global  s
’ils  ne  sont  pas  désignés  comme  étant  à  la  juste  valeur  par  le  biais  du  résultat  net,  que  leur 
détention  s’inscrit  dans  un  modèle  économique  dont  l’objectif  est  atteint  à  la  fois  par  la  perception  de  flux  de 
trésorerie contractuels et par la vente d’actifs financiers et que leurs conditions contractuelles donnent lieu, à des 
dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d
’intérêts sur le principal restant dû. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à la juste 
valeur. Le produit d’intérêts est calculé au moyen de la méthode du taux d’intérêt effectif, tandis que les profits et 
les pertes de change et la perte de valeur sont comptabilisés dans le résultat net. Les autres profits et pertes nets sont comptabilisés dans  les autres  éléments du  résultat  global.  Lors  de la décomptabilisation, les  profits  et  les pertes  cumulés  dans  les  autres  éléments  du  résultat  global  sont  reclassés  dans  le  résultat  net.  Lors  de  la comptabilisation initiale de tout placement en capitaux propres qui n
’est pas détenu à des fins de transaction, la 
Société  peut  faire  le  choix  irrévocable  de  présenter  dans  les  autres  éléments  du  résultat  global  les  variations ultérieures de la juste valeur du placement. Ce choix est effectué pour chaque placement distinct. Ces actifs sont ultérieurement évalués à la juste valeur. Les dividendes sont comptabilisés en tant que revenu dans le résultat net, à moins qu
’il ne soit clair que le dividende représente le remboursement d’une partie du coût du placement. 
Les autres profits et pertes nets sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global et ne sont jamais reclassés dans le résultat net. À l
’heure actuelle, la Société ne détient aucun actif financier évalué à la juste valeur 
par le biais des autres éléments du résultat global.  
Passifs financiers Les passifs financiers sont classés dans les catégories suivantes. 
 Passifs financiers évalués au coût amorti Un passif financier est ultérieurement évalué au coût amorti selon la méthode du taux d
’intérêt effectif. La Société 
classe  actuellement  dans  les  passifs  financiers  évalués  au  coût  amorti  les  créditeurs  et  charges  à  payer  (à l
’exclusion des instruments financiers dérivés désignés comme instruments de couverture efficaces), ainsi que la 
dette à long terme portant intérêt à des taux variables et fixes.  Passifs financiers évalués à la juste valeur Les passifs financiers à la juste valeur sont initialement évalués à leur juste valeur et sont réévalués chaque date de clôture, toute variation étant comptabilisée dans le bénéfice net. À l
’heure actuelle, la Société ne détient aucun 
passif financier important évalué à la juste valeur.   
La  Société  décomptabilise  un  passif  financier  lorsque  ses  obligations  contractuelles  sont  éteintes,  qu’elles  sont 
annulées ou expirées.  Les actifs financiers et les passifs financiers sont compensés, et le solde net est présenté dans l
’état de la situation 
financière si et seulement si la Société a un droit établi de compenser les montants comptabilisés et si elle a l’intention 
soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. 
 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.78 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)  k)  Instruments financiers (suite)  
Juste valeur des instruments financiers Les instruments financiers évalués à la juste valeur ont recours à la hiérarchie de la juste valeur suivante pour classer par ordre de priorité les données utilisées pour évaluer la juste valeur : • 
Niveau 1 : prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques; 
• Niveau 2 :  données  autres  que  les  prix  cotés  visés  au  niveau 1,  qui  sont  observables  pour  l’actif  ou  le  passif 
concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées de prix);  
• Niveau 3 : données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché. 
 Dépréciation d
’actifs financiers 
La Société comptabilise une correction de valeur pour pertes au titre des pertes de crédit attendues qui ont trait à des actifs financiers évalués au coût amorti. La Société comptabilise une correction de valeur pour pertes à un montant correspondant  aux  pertes  de  crédit  attendues  pour  la  durée  de  vie  si  le  risque  de  crédit  que  comporte  l
’instrument 
financier en question a augmenté de manière importante depuis la comptabilisation initiale. Autrement, la correction de valeur pour pertes relative à cet instrument financier correspond à un montant équivalant aux pertes de crédit attendues pour les douze mois à venir. La Société utilise la méthode simplifiée pour évaluer la correction de valeur pour pertes sur les créances clients selon les pertes de crédit attendues pour la durée de vie. La Société a recours aux tendances historiques  de  la  probabilité  de  défaut,  à  l
’échéancier  des  recouvrements  et  au  montant  des  pertes  subies,  après 
ajustement pour tenir compte du jugement de la direction quant à la question de savoir si la conjoncture et les conditions du crédit sont telles qu
’il est probable que les pertes réelles soient plus élevées ou moins élevées que ne le portent à 
croire les  tendances  historiques.  Les  pertes  sont  comptabilisées  dans  l’état consolidé du résultat net  et portées en 
diminution des créances clients et autres créances dans un compte de correction de valeur.  
l) Instruments financiers dérivés et relations de couverture La  Société  a  recours  à  des  instruments  financiers  dérivés  pour  couvrir  ses  expositions  aux  risques  de  marché.  À l
’origine de la couverture, la Société établit une documentation formalisée décrivant la relation entre les instruments de 
couverture  et  les  éléments  couverts,  incluant  les  objectifs  en  matière  de  gestion  des  risques  et  de  stratégie  de couverture, ainsi que les méthodes qui serviront à évaluer l
’efficacité de la relation de couverture. La Société évalue, 
aussi bien au début de la couverture que de façon continue, si l’on s’attend à ce que les instruments de couverture 
soient efficaces pour compenser les variations de juste valeur ou de flux de trésorerie des éléments couverts respectifs pendant la période pour laquelle la couverture est désignée. Pour les couvertures de flux de trésorerie, une transaction prévue qui fait l
’objet de la couverture doit être hautement probable et doit comporter une exposition aux variations de 
flux de trésorerie qui pourrait, finalement, affecter le bénéfice net.  Les  dérivés  sont  initialement  comptabilisés  à  leur  juste  valeur,  et  les  coûts  de  transaction  attribuables  sont comptabilisés dans le bénéfice net à mesure qu
’ils sont engagés. Après la comptabilisation initiale, les dérivés sont 
évalués à leur juste valeur, et les variations de celle-ci sont comptabilisées comme il est décrit ci-dessous.  Couvertures de flux de trésorerie  Lorsqu
’un dérivé est désigné comme l’instrument de couverture dans une couverture de l’exposition aux variations de 
flux de trésorerie qui sont attribuables à un risque particulier associé à un actif ou à un passif comptabilisé ou à une transaction prévue et hautement probable qui pourrait influer sur le bénéfice net, la partie efficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global et présentée dans le cumul des autres éléments du résultat global comme faisant partie des capitaux propres. Le montant comptabilisé dans les autres éléments du résultat global est sorti et inclus dans le bénéfice net sous le même poste de l
’état consolidé du résultat 
net et du résultat global que l’élément couvert, de la même période que celle au cours de laquelle les flux de trésorerie 
couverts influent sur le bénéfice net. Lorsqu’une transaction prévue couverte conduit à comptabiliser ultérieurement un 
actif non financier ou un passif non financier, le montant de la réserve de couverture de flux de trésorerie  est sorti du cumul des autres éléments du résultat global et incorporé au coût initial ou à toute autre valeur comptable de l
’actif ou 
du passif. Toute partie inefficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée immédiatement dans le bénéfice net. Si l
’instrument de couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, s’il arrive à 
maturité  ou  s’il est vendu, résilié, exercé ou si l’entité annule la désignation, la comptabilité de couverture cessera 
d’être pratiquée, de manière prospective. Si l’on ne s’attend plus à ce que la transaction prévue 
 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.79 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)   l) 
Instruments financiers dérivés et relations de couverture (suite) se  réalise,  le  solde  du  cumul des  autres  éléments  du  résultat  global  est  alors  comptabilisé  immédiatement  dans  le bénéfice net. 
 
Couvertures de la juste valeur Les variations de la juste valeur des dérivés qui sont désignés et admissibles comme couvertures de la juste valeur (« CJV ») sont comptabilisées dans le bénéfice net, ainsi que toute variation de la juste valeur de l
’actif, du passif ou 
de l’engagement ferme couvert qui est attribuable au risque couvert. La variation de la juste valeur de l’instrument de 
couverture et la variation de l’élément couvert attribuable au risque couvert sont comptabilisées à l’état du résultat et 
du résultat global ou à l’état de la situation financière, au poste relatif à l’élément couvert. Si l’instrument de couverture 
ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, s’il arrive à maturité ou s’il est vendu, résilié, exercé ou 
si l’entité annule la désignation, la comptabilité de couverture cessera d’être pratiquée, de manière prospective.   
 Dérivés incorporés Un  dérivé  incorporé  dans  un  passif  financier  est  séparé  du  contrat  hôte  et  comptabilisé  séparément  lorsque  les caractéristiques économiques et les risques du contrat hôte et du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés entre eux,  qu
’un instrument séparé comportant les mêmes conditions que le dérivé incorporé répond à la définition d’un 
dérivé et que l’instrument composé n’est pas évalué à la juste valeur par le biais du résultat net. 
 Autres dérivés Lorsqu
’un instrument financier dérivé n’est pas désigné comme faisant partie d’une relation de couverture qualifiée, 
toutes les variations de la juste valeur sont comptabilisées immédiatement dans le bénéfice net. 
 m)  Créditeurs et charges à payer  
Les créditeurs et charges à payer sont initialement comptabilisés à la juste valeur et ultérieurement évalués au coût amorti  selon  la  méthode  du  taux  d
’intérêt  effectif.  Les créditeurs  et  charges  à payer sont  classés  dans  les passifs 
courants s’ils doivent être réglés d’ici un an. Autrement, ils sont présentés dans les passifs non courants. 
 
n)  Dette à long terme 
La dette à long terme est initialement comptabilisée à la juste valeur et elle est ultérieurement comptabilisée au coût amorti.  Les  frais  initiaux  liés  à  la  facilité  sont  différés  et  traités  comme  un  ajustement  au  taux  d
’intérêt  effectif  de 
l’instrument et comptabilisés au titre de charge sur la durée de vie estimée de l’instrument s’il est probable que la facilité 
sera utilisée. Toutefois, si l’utilisation de la facilité est improbable pendant toute sa durée, les frais sont alors considérés 
comme  des  frais  de service  et  sont  reportés  et  comptabilisés  en  charges  selon  un  mode  linéaire  sur  la  période  de l
’engagement. 
 o)  Avantages du personnel  
Avantages à court terme  Les avantages à court terme comprennent les salaires, les commissions, les absences rémunérées et les primes. Les obligations au titre des avantages à court terme sont évaluées sur une base non actualisée et sont comptabilisées en charges à mesure que les services correspondants sont rendus. Un passif égal au montant que la Société s
’attend à 
payer aux termes de plans d’intéressement et d’attribution de primes en trésorerie à court terme est comptabilisé si la 
Société a une obligation actuelle, juridique ou implicite de payer ce montant au titre des services passés rendus par les membres du personnel et si une estimation fiable de l
’obligation peut être effectuée. Les obligations au titre des 
avantages à court terme sont incluses dans les créditeurs et charges à payer.   Régimes à cotisations définies La Société offre des régimes collectifs à cotisations définies à ses membres du personnel admissibles, régimes aux termes desquels elle verse un montant équivalant aux cotisations des membres du personnel, jusqu
’à concurrence 
d’un pourcentage établi de leur rémunération. Les cotisations de la Société à des portefeuilles de placements gérés 
par un fiduciaire ou à des associations de travailleurs sont comptabilisées en charges à mesure qu’elles sont engagées. 
Les membres du personnel bénéficient également d’avantages grce à des régimes à cotisations définies administrés 
par  les  gouvernements des  pays  dans  lesquels  la  Société exerce  ses activités.  Les  cotisations de  la  Société  à  ces régimes sont comptabilisées pendant la période au cours de laquelle les services sont rendus.
 
 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.80 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
o)  Avantages du personnel (suite) 
 Régimes à prestations définies La Société conserve un passif au titre des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi se rapportant aux employés actifs principalement du bassin des Caraïbes et de l
’Amérique centrale, qui sont payables aux employés 
sous forme de montant forfaitaire au moment de la cessation d’emploi. Le passif est établi en fonction des meilleures 
estimations de la direction quant aux coûts finaux devant être engagés pour régler le passif, ainsi qu’en fonction d’un 
certain nombre d’hypothèses et de facteurs, notamment les tendances historiques, les hypothèses actuarielles et la 
conjoncture économique. Les passifs liés aux régimes à prestations définies sont inclus dans les  autres passifs non courants, à l
’état consolidé de la situation financière. Les coûts des services rendus, les coûts financiers et les coûts 
relatifs à l’incidence des modifications des programmes sont comptabilisés dans le coût des ventes à l’état consolidé 
du  résultat  net.  Les  écarts  actuariels  découlant  d’ajustements  liés  à  l’expérience  et  de  changements  dans  les 
hypothèses actuarielles sont directement comptabilisés dans les autres éléments du résultat global dans la période au cours de laquelle ils surviennent, et sont immédiatement transférés dans les résultats non distribués sans qu
’aucun 
reclassement dans le bénéfice net ne soit effectué au cours d’une période subséquente.  
 p)  Provisions 
Des  provisions  sont  comptabilisées  lorsque  la  Société  a  une  obligation  actuelle,  juridique  ou  implicite,  du  fait d
’événements passés, lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre l’obligation, et 
que le montant peut être estimé de manière fiable. Des provisions ne doivent pas être comptabilisées au titre de pertes opérationnelles futures. Les provisions sont évaluées à la valeur actualisée des dépenses attendues que l
’on pense 
nécessaires  pour  éteindre  l’obligation  au  moyen  d’un  taux  avant  impôt  reflétant  les  appréciations  actuelles  par  le 
marché de la valeur temps de l’argent et des risques spécifiques au passif. L’augmentation de la provision résultant de 
l’écoulement du temps est comptabilisée au titre de charge financière.  Les provisions sont incluses dans les autres 
passifs non courants à l’état consolidé de la situation financière. 
 Coûts de démantèlement et de remise en état de sites  La Société comptabilise des obligations au titre du démantèlement et de la remise en état de sites liées à certains coûts futurs d
’enlèvement et de remise en état de sites associés à la remise en état de certaines immobilisations corporelles 
si elle décidait de mettre un terme à quelques-unes de ses activités.   Contrats déficitaires Des provisions pour contrats déficitaires sont comptabilisées lorsque les coûts inévitables devant être engagés pour satisfaire aux obligations contractuelles sont supérieurs aux avantages économiques que l
’on s’attend à recevoir de 
ce contrat. Les provisions pour contrats déficitaires sont évaluées au plus faible du coût d’exécution du contrat et du 
coût attendu de la résiliation du contrat.   
q)  Capital social 
Les actions  ordinaires  sont  classées  dans  les  capitaux  propres.  Les  coûts  marginaux  directement  attribuables  à l
’émission d’actions ordinaires et d’options sur actions sont comptabilisés en déduction des capitaux propres, après 
déduction de toute incidence fiscale.  Lorsque  la  Société  rachète  ses  propres actions,  la  contrepartie  versée,  incluant  les  coûts  marginaux  directement attribuables (après déduction de l
’impôt sur le résultat), est déduite des capitaux propres attribuables aux détenteurs 
d’instruments  de  capitaux  propres  de  la  Société  jusqu’à  ce  que  les actions  soient  annulées  ou  réémises.  Lorsque 
les actions sont annulées, l’excédent de la contrepartie versée par rapport à la valeur comptable moyenne des actions 
rachetées aux fins d’annulation est imputé aux résultats non distribués. 
 
r) Dividendes déclarés Les dividendes déclarés destinés aux actionnaires de la Société sont comptabilisés à titre de passifs à l
’état consolidé 
de la situation financière et imputés aux résultats non distribués pour la période au cours de laquelle les dividendes sont approuvés par le conseil d
’administration de la Société. 
  
 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.81 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
s)  Comptabilisation des produits 
La Société tire des produits de la vente de produits finis, notamment des vêtements de sport, des articles chaussants et  des  sous-vêtements. La  Société  comptabilise  les  produits  lorsqu
’elle transfère le contrôle des produits finis à un 
client,  ce  qui  se  produit  généralement  au  moment  de  l’expédition  des  produits  finis  à  partir  des  installations  de  la 
Société. Dans certaines ententes, le contrôle est transféré et les produits sont comptabilisés au moment de la livraison des produits finis aux locaux du client.  Certaines ententes concernant la vente de produits finis prévoient des remises aux clients sur les prix, des droits de retour et/ou des rabais pour  quantités selon le total des ventes sur une période prédéfinie, ce qui donne lieu à une contrepartie  variable.  Au  moment  de  la  vente,  des  estimations  sont  effectuées  pour  les  articles  donnant  lieu  à  une contrepartie variable en fonction des modalités du programme ou de l
’entente de vente. La contrepartie variable est 
estimée  à  l’établissement  du  contrat  en  utilisant  la  méthode  du  montant  le  plus  probable  et  les  produits  sont 
comptabilisés  uniquement  dans  la  mesure  où  une  annulation  importante  des  produits  ne  devrait  pas  avoir  lieu. L
’estimation est fondée sur l’expérience passée, les tendances actuelles et d’autres facteurs connus. Les nouveaux 
programmes d’incitation à la vente, qui se rapportent à des ventes effectuées au cours des périodes antérieures, sont 
comptabilisés au moment du lancement du nouveau programme. Les ventes sont enregistrées après déduction des remises aux clients, des rabais et des montants estimés des rendus sur ventes, et excluent les taxes de vente. Un passif au titre de remboursements est comptabilisé pour les rendus prévus relativement aux ventes effectuées avant la fin de la période de présentation de l
’information financière. 
 La contrepartie payable au client qui n
’est pas considérée comme un bien ou un service distinct de celui-ci, comme les 
frais uniques payés aux clients pour le placement ou le lancement de produits, est comptabilisée comme une réduction du prix de transaction. La Société comptabilise la réduction des produits au moment où elle comptabilise les produits pour le transfert des marchandises connexes au client ou au moment où elle paie ou s
’engage à payer la contrepartie, 
si celui-ci est postérieur. 
 t) 
Coût des ventes et bénéfice brut Le coût des ventes comprend le coût de toutes les matières premières, les coûts de conversion à la fabrication, incluant la  charge  d
’amortissement  liée  à  la  fabrication,  les  coûts  d’approvisionnement,  les  frais  liés  au  fret  entrant  et  au 
transport entre  nos  installations,  de même  que  les frais  de  transport  des  marchandises de  nos  installations jusqu’à 
celles de nos clients. Le coût des ventes comprend également le coût des produits finis achetés, les coûts liés aux activités d
’achat, de réception et d’inspection, de même qu’à la gestion de la fabrication, aux services de fabrication 
des tiers, aux coûts de redevances fondées sur les ventes, à l’assurance, aux réductions de valeur des stocks et aux 
droits  de  douane.  Le  bénéfice  brut  correspond  aux  ventes  nettes  moins  le  coût  des  ventes.  Le  bénéfice  brut  de  la Société  n
’est  pas  forcément  comparable  à  celui  présenté  par  d’autres  sociétés,  étant  donné  que  certaines  entités 
incluent les coûts d’entreposage et de manutention et/ou excluent du coût des ventes la charge d’amortissement, les 
frais de transport des marchandises jusque chez les clients et les coûts de redevances. 
 u)  Charges de vente et charges générales et administratives 
Les charges de vente et charges générales et administratives comprennent les coûts d’entreposage et de manutention, 
les  coûts  liés  au  personnel  de  vente  et  au  personnel  administratif,  les  charges  liées  à  la  publicité  et  à  la commercialisation, les coûts liés aux installations et au matériel loués pour les activités autres que la fabrication, les honoraires de professionnels, la charge d
’amortissement liée aux activités autres que la fabrication et d’autres charges 
d’ordre général et administratif. Les charges de vente et charges générales et administratives comprennent également 
l’amortissement des immobilisations incorporelles. 
 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.82 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
v)  Coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions 
Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont comptabilisés en charges à mesure qu’ils 
sont  engagés  ou  lorsqu’une  obligation  juridique  ou  implicite  existe.  Les  coûts  de  restructuration  et  autres  coûts 
connexes à des acquisitions sont composés des coûts directement liés aux activités de sortie importantes, notamment la fermeture de sites d
’activité ou la relocalisation d’activités commerciales, à des changements importants apportés à 
la  structure  de  gestion,  ainsi  que  des  coûts  de  transaction  et  d’intégration  engagés  connexes  à  des  acquisitions 
d’entreprises.  Le  type  de  charges  comprises  dans  les  coûts  de  restructuration  et  autres  coûts  connexes  à  des 
acquisitions  peut  inclure  les  indemnités  de  départ  et  de  cessation  d’emploi,  incluant  la  résiliation  des  régimes 
d’avantages du personnel; les profits ou les pertes résultant de la réévaluation et de la sortie d’actifs détenus en vue 
de la vente; les réductions de valeur d’immobilisations corporelles, d’actifs au titre de droits d’utilisation et de logiciels 
relativement à des activités de sortie; les coûts d’abandon et de fermeture des installations, y compris les coûts liés au 
transfert physique de stocks et d’immobilisations corporelles à d’autres installations; les coûts liés à l’intégration des 
systèmes  informatiques  d’une  entreprise  acquise  aux  systèmes  informatiques  existants  de  Gildan;  les  honoraires 
juridiques,  comptables  ou  autres  (sauf  les  coûts  d’émission  de  titres  de créance  ou de capitaux  propres)  engagés 
directement dans le cadre d’une acquisition d’entreprises; les profits résultant de l’acquisition d’entreprises, les pertes 
sur les acquisitions d’entreprises réalisées par étapes, les montants éventuels payables aux actionnaires vendeurs aux 
termes de leurs contrats de travail dans le cadre d’une acquisition d’entreprise et la réévaluation des passifs associés 
à la contrepartie éventuelle engagée dans le cadre d’une acquisition d’entreprise. 
 
w)  Approvisionnements en fil de coton et à base de coton 
La Société conclut des contrats d’achat de fil de coton et à base de coton comportant des dates de livraison futures à 
des prix fixes afin de réduire les répercussions des fluctuations des prix du coton servant à la confection de ses produits. Ces contrats ne servent pas à des fins de négociation et ne sont pas considérés comme des instruments financiers, car ils sont conclus en vue d
’acheter et de recevoir des approvisionnements en fonction des exigences prévues de la 
Société en matière d’utilisation et, par conséquent, ils ne sont pas évalués à la juste valeur. La Société s’engage à 
payer des prix fixes sur une partie de ses approvisionnements en fil de coton et à base de coton jusqu’à 18 mois à 
l’avance. Si le coût des prix que la Société s’est engagée à payer pour le fil de coton et à base de coton, plus les coûts 
estimés nécessaires pour terminer la production, sont supérieurs aux prix de vente en vigueur, une perte correspondant à l
’excédent est comptabilisée à titre de charge dans le coût des ventes. 
 
x)  Aide gouvernementale 
L’aide gouvernementale est comptabilisée uniquement lorsqu’il existe une assurance raisonnable que la Société se 
conformera à toutes les conditions connexes pour bénéficier de cette aide. L’aide gouvernementale liée aux charges 
opérationnelles,  notamment  les  subventions  et  les  crédits  d’impôt,  est  comptabilisée  en  réduction  des  charges 
connexes. L’aide gouvernementale, incluant les subventions monétaires et non monétaires ainsi que les crédits d’impôt 
liés à l’acquisition d’immobilisations corporelles, est comptabilisée en réduction du coût des immobilisations corporelles 
connexes  et  est  constatée  dans  le  bénéfice  net  en  utilisant  les  mêmes  méthodes,  périodes  et  taux  que  pour  les immobilisations corporelles connexes.  
 y)  Charges financières (produits financiers) 
Les charges financières (produits financiers) comprennent les charges d’intérêts sur les emprunts, incluant les profits 
et/ou  les  pertes  réalisés  sur  les  swaps  de  taux  d’intérêt  désignés  pour  la  comptabilité  de  couverture;  les  charges 
bancaires et autres charges financières; l’amortissement des frais liés à la facilité d’emprunt; les escomptes relatifs aux 
ventes  de  créances  clients;  les  produits  d’intérêts  tirés  de  sommes  investies,  l’accroissement  des  intérêts  sur  les 
provisions actualisées, les pertes nettes et/ou les profits nets de change, ainsi que les pertes et/ou les profits liés à des instruments financiers dérivés qui ne respectent pas les critères d
’efficacité aux fins de la comptabilité de couverture.  
  
 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.83 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
z)  Impôt sur le résultat 
La charge d’impôt sur le résultat comprend l’impôt exigible et l’impôt différé, et est incluse dans le bénéfice net, sauf 
dans la mesure où elle se rapporte à une acquisition d’entreprise ou à des éléments comptabilisés directement dans 
les  capitaux  propres  ou  dans  les  autres  éléments  du  résultat  global.  L’impôt  exigible  est  l’impôt  qui  devra 
vraisemblablement être payé ou récupéré au titre du bénéfice imposable ou de la perte fiscale d’un exercice, d’après 
les taux d’impôt adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, et il comprend également tout ajustement de l’impôt à 
payer relativement à des exercices antérieurs.   Les actifs  et  passifs  d
’impôt différé sont calculés selon les taux d’impôt dont on attend l’application aux différences 
temporaires lorsque celles-ci s’inverseront, en fonction des lois adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture, pour 
toutes les différences temporaires résultant d’écarts entre la valeur fiscale des actifs et des passifs et leur valeur figurant 
dans les états financiers. La Société comptabilise des actifs d’impôt différé au titre des pertes fiscales inutilisées ainsi 
qu’au titre des différences temporaires déductibles, dans la mesure où il est probable, de l’avis de la direction, que l’on 
disposera de bénéfices imposables futurs auxquels ces éléments pourront être imputés. Les actifs d’impôt différé sont 
examinés chaque date de clôture et sont décomptabilisés lorsque la réalisation de l’avantage d’impôt connexe n’est 
plus  probable.  L’impôt  différé  n’est  pas  comptabilisé  relativement  aux  différences  temporaires  suivantes :  la 
comptabilisation  initiale  d’actifs  ou  de  passifs  dans  le  cadre  d’une  transaction  qui  n’est  pas  un  regroupement 
d’entreprises et qui ne touche ni le bénéfice (la perte) comptable ou fiscal au moment de la transaction, et lorsque la 
Société contrôle la date à laquelle la différence temporaire s’inversera et qu’il est probable que la différence temporaire 
ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. De plus, aucun impôt différé n’est comptabilisé au titre des différences 
temporaires imposables qui résultent de la comptabilisation initiale du goodwill.   Lorsque la Société établit le montant de l
’impôt courant et différé, elle prend en compte l’incidence des positions fiscales 
incertaines et la question de savoir si des impôts et intérêts additionnels peuvent être dus. Les provisions au titre des positions fiscales incertaines sont évaluées en fonction de la meilleure estimation des montants que la Société peut espérer payer lorsque ces positions auront été finalement réglées. Les estimations que fait la Société et les hypothèses qu
’elle pose à l’égard des actifs et des passifs d’impôt sont réévaluées de façon périodique et ajustées lorsque les 
circonstances  l’exigent,  par  exemple  lorsque  des  modifications  sont  apportées  à  la  réglementation  fiscale  ou  aux 
directives administratives, lorsque la Société réévalue le bien-fondé technique de sa position à la lumière de nouveaux renseignements, lorsque des incertitudes sont levées par suite soit de la conclusion de vérifications fiscales soit de l
’expiration des délais de prescription.  
 
aa)  Bénéfice par action 
Le bénéfice de base par action est calculé en divisant le bénéfice net par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires 
en circulation au cours de l’exercice. Le bénéfice dilué par action est calculé selon le nombre moyen pondéré d’actions 
ordinaires en circulation durant la période, ajusté pour tenir compte de l’effet dilutif des options sur actions et des unités 
d’actions incessibles. Le nombre d’actions supplémentaires est calculé en supposant que toutes les actions ordinaires 
détenues en fiducie aux fins du règlement d’unités d’actions incessibles visant des actions émises ont été livrées, que 
toutes les options en circulation dilutives sont exercées, que tous les droits liés aux unités d’actions incessibles dilutives 
visant des actions nouvelles ont été acquis et que le produit de l’exercice ainsi que le montant de la rémunération à 
base d’actions non comptabilisée, qui est considéré être le produit supposé, servent à racheter des actions ordinaires 
à leur prix moyen pour la période. En ce qui concerne les unités d’actions incessibles visant des actions nouvelles, 
seule la rémunération à base d’actions non comptabilisée est considérée être le produit supposé puisqu’aucun prix 
d’exercice n’est payé par le détenteur. 
 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.84 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
bb)  Paiements fondés sur des actions 
Options  sur actions,  unités  d’actions  incessibles  visant  des actions  nouvelles  et  unités  d’actions  incessibles  visant 
des actions émises Les options sur actions, les unités d
’actions incessibles visant des actions nouvelles et les unités d’actions incessibles 
visant des actions émises constituent des paiements fondés sur des actions réglés en instruments de capitaux propres, qui  sont  évalués  à  la  juste  valeur  à  la  date  de  l
’attribution.  En  ce  qui  a  trait  aux  options  sur actions,  le  coût  de 
rémunération est mesuré selon le modèle d’évaluation des options Black et Scholes et il est comptabilisé en charges 
au cours de la période d’acquisition des droits rattachés à l’attribution. Quant aux unités d’actions incessibles visant 
des actions nouvelles et aux unités d’actions incessibles visant des actions émises, le coût de rémunération est mesuré 
selon la juste valeur des actions ordinaires sous-jacentes à la date d’octroi et il est comptabilisé en charges au cours 
de la période d’acquisition des droits rattachés à l’attribution. Le coût de rémunération est comptabilisé dans le bénéfice 
net,  avec  une  augmentation  correspondante  du  surplus  d’apport.  Toute contrepartie  versée  par  les participants au 
régime à l’exercice d’options sur actions est créditée au capital social. Lors de l’exercice des options sur actions, de 
l’acquisition  des  droits  relatifs  aux  unités  d’actions  incessibles  visant  des actions  nouvelles,  et  lors  de  la  livraison 
des actions ordinaires pour le règlement des unités d’actions incessibles visant des actions émises dont les droits sont 
en cours d’acquisition, les montants correspondants auparavant crédités au surplus d’apport sont transférés au capital 
social. Le nombre d’unités d’actions incessibles visant des actions émises remises aux participants lors du règlement 
est égal au nombre d’unités d’actions incessibles visant des actions émises attribuées, diminué des unités retenues 
pour satisfaire aux exigences légales au titre des retenues d’impôt des participants. Les options sur actions et les unités 
d’actions incessibles visant des actions nouvelles qui sont dilutives et remplissent les conditions de performance autres 
que des conditions de marché à la date de clôture sont prises en compte dans le calcul du résultat dilué par action, conformément à la note 3 aa) afférente aux présents états financiers consolidés.  Estimations liées aux renonciations et aux conditions de performance L
’évaluation  de  la  charge  de  rémunération  liée  aux  options  sur actions,  aux  unités  d’actions  incessibles  visant 
des actions  nouvelles  et  aux  unités  d’actions  incessibles visant des actions émises est nette du nombre estimé de 
renonciations.  Pour  les  tranches  d’unités  d’actions  incessibles  visant  des actions  nouvelles  et  d’unités  d’actions 
incessibles  visant  des actions  émises  pouvant  être  émises  selon  des  conditions  de  performance  autres  que  des conditions de marché, le montant comptabilisé en charges est ajusté pour refléter le nombre de droits dont on s
’attend 
à ce que les conditions de service et les conditions de performance soient remplies, de sorte que le montant finalement comptabilisé en charges dépend du nombre de droits qui remplissent les conditions de service et les conditions de performance autres que des conditions de marché à la date d
’acquisition des droits. 
 Régime d
’unités d’actions différées 
La Société offre un régime d’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil d’administration, qui 
reçoivent une partie de leur rémunération sous forme d’unités d’actions différées (« UAD »). Ces UAD constituent des 
attributions réglées en trésorerie et sont initialement comptabilisées dans le bénéfice net selon la juste valeur à la date d
’attribution. L’obligation au titre des UAD est incluse dans les créditeurs et charges à payer et est réévaluée à la juste 
valeur, selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque date de clôture.   Régimes d
’achat d’actions à l’intention des employés 
Dans le cas des régimes d’achat d’actions réservés aux membres du personnel, l’apport que verse la Société au nom 
des membres du personnel est comptabilisé à titre de charge de rémunération et un montant compensatoire est imputé au capital social. Toute contrepartie versée par les membres du personnel à l
’achat d’actions ordinaires est également 
portée au crédit du capital social.  
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.85 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
cc)  Contrats de location  
Méthode applicable avant le 31 décembre 2018 
 
À la date de passation d’un contrat, la Société évalue si un contrat est un contrat de location ou s’il en contient un en 
déterminant si ce contrat confère le droit de contrôler l’utilisation d’un bien déterminé pour un certain temps moyennant 
une contrepartie.  La Société comptabilise un actif au titre du droit d
’utilisation et une obligation locative à la date de début du contrat de 
location. L’actif au titre du droit d’utilisation est initialement évalué au coût, qui comprend le montant initial de l’obligation 
locative ajusté en fonction de tout paiement de loyer effectué au plus tard à la date de début, majoré de tous les coûts directs  initiaux  engagés  et  des  coûts  estimatifs  de  démantèlement  et  d
’enlèvement  de  l’actif  sous-jacent  ou  de 
restauration de l’actif sous-jacent ou du site sur lequel il est situé, moins tout incitatif à la location reçu. L’actif au titre 
du droit d’utilisation est ensuite amorti selon la méthode de l’amortissement linéaire à partir de la date de début jusqu’à 
la fin de la durée de vie utile de l’actif au titre du droit d’utilisation ou de la durée du contrat de location, selon la première 
de  ces  dates.  La durée  du contrat  de  location comprend  la  prise  en compte d’une option de renouvellement ou de 
résiliation si la Société est raisonnablement certaine d’exercer cette option. La durée des contrats de location varie de 
1 à 15 ans pour les installations de fabrication, de vente, de distribution et d’administration. De plus, l’actif au titre du 
droit  d’utilisation  est  périodiquement  diminué  des  pertes  de  valeur,  le  cas  échéant,  et  ajusté  pour  tenir  compte  de 
certaines réévaluations de l’obligation locative. 
 L
’obligation locative est initialement évaluée à la valeur actualisée des loyers qui ne sont pas payés à la date de début, 
puis actualisée en utilisant le taux d’intérêt implicite du contrat de location ou, si celui-ci ne peut pas être déterminé, au 
moyen du taux d’emprunt marginal de la Société. En règle générale, la Société utilise son taux d’emprunt marginal 
comme taux d’actualisation. Les paiements de loyers comprennent principalement des paiements fixes (y compris en 
substance)  et  des  paiements  de  loyer  variables  qui  dépendent  d’un  indice  ou  d’un  taux.  Les  paiements  de  loyers 
variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux ne sont pas inclus dans l’évaluation de l’obligation locative. 
L’obligation locative est évaluée au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Elle est réévaluée lorsqu’il y 
a  un  changement  dans  les  paiements  de  loyers  futurs  découlant  d’une  variation  d’un indice ou  d’un  taux,  ou  si  la 
Société  modifie  son  évaluation  quant  à  l’exercice  d’une  option  d’achat,  de  prorogation  ou  de  résiliation.  Lorsque 
l’obligation locative est ainsi réévaluée, un ajustement correspondant est apporté à la valeur comptable de l’actif au 
titre du droit d’utilisation, ou est comptabilisé en résultat net si la valeur comptable de l’actif au titre du droit d’utilisation 
a été réduite à zéro.  La Société a choisi de recourir à une mesure de simplification consistant à ne pas comptabiliser l
’actif au titre du droit 
d’utilisation et l’obligation locative se rapportant aux contrats de location à court terme d’une durée égale ou inférieure 
à 12 mois et aux contrats de location dont le bien sous-jacent est de faible valeur. Les paiements de loyers versés aux termes de ces contrats de location sont inscrits en tant que charges selon le mode linéaire sur la durée du contrat de location.  Méthode applicable avant le 31 décembre 2018  Aux termes de l
’IAS 17, Contrats de location, et de l’IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location, 
la méthode comptable de la Société était la suivante :  Les  contrats  de  location  aux  termes  desquels  la  Société  n
’assume  pas  une  part  importante  des  risques  et  des 
avantages inhérents à la propriété sont classés comme des contrats de location simple. Les paiements versés aux termes  d
’un  contrat  de  location  simple  (après  déduction  de  tout  avantage  consenti  par  le  bailleur)  sont  portés  au 
bénéfice net selon le mode linéaire sur la durée du contrat de location.  Les contrats de location d
’immobilisations corporelles aux termes desquels la Société conserve la quasi-totalité des 
risques  et  des  avantages  inhérents  à  la  propriété  sont  classés  comme  des  contrats  de  location-financement.  Les contrats de location-financement sont inscrits à l
’actif au début de la période de location à un montant égal à la juste 
valeur des biens loués ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Les  immobilisations  corporelles  acquises  aux  termes  de  contrats  de  location-financement  sont  amorties  sur  la  plus courte de leur durée d
’utilité et de la durée du contrat de location. 
 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.86 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
cc)  Contrats de location (suite) 
Déterminer si un accord contient un contrat de location Au commencement d
’un accord, lorsque la Société reçoit le droit d’utiliser un actif, elle détermine si cet accord est, ou 
contient, un contrat de location. Un actif spécifique fait l’objet d’un contrat de location si l’exécution de l’accord dépend 
de l’utilisation de l’actif spécifié. Un accord confère le droit d’utiliser l’actif si l’accord confère à la Société le droit de 
contrôler l’utilisation de l’actif sous-jacent. 
 
dd)  Utilisation d’estimations et recours au jugement 
La  préparation  d’états financiers conformément aux IFRS exige que la direction fasse des estimations et pose des 
hypothèses qui ont une incidence sur l’application des méthodes comptables ainsi que sur la valeur comptable des 
actifs, des passifs, des produits et des charges. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations.   Les  estimations  et  les  hypothèses  sous-jacentes  sont  passées  en  revue  de  façon  continue.  Toute  révision  des estimations comptables est constatée dans la période au cours de laquelle les estimations sont révisées, ainsi que dans les périodes futures touchées par ces révisions.   Jugements critiques réalisés lors de l
’application des méthodes comptables  
Les jugements critiques réalisés par la direction lors de l’application des méthodes comptables et qui ont l’incidence la 
plus significative sur les montants comptabilisés dans les états financiers consolidés sont les suivants :  Détermination des unités génératrices de trésorerie (« UGT ») L
’identification des UGT et le regroupement d’actifs dans les UGT respectifs reposent sur l’information actuellement 
disponible concernant l’expérience acquise sur l’utilisation réelle et les plans d’affaires futurs prévus. La direction a pris 
en considération divers facteurs pour déterminer ses UGT, notamment la manière dont la Société gère et surveille ses activités, la nature des activités de chaque UGT et les principaux segments de marché qu
’elles desservent. Ainsi, les 
UGT identifiées par la Société aux fins des tests de recouvrabilité et de dépréciation d’actifs non financiers sont les 
suivantes : Fabrication de textiles et couture et Articles chaussants.  Impôt sur le résultat La Société établit sa charge d
’impôt et ses actifs et passifs d’impôt en se fondant sur des interprétations des lois fiscales 
applicables, incluant les traités fiscaux établis entre divers pays dans lesquels elle exerce ses activités, ainsi que les règles et règlements sous-jacents relatifs aux prix de cession interne. Ces interprétations font appel à des jugements et à des estimations qui peuvent être contestés lors de vérifications fiscales gouvernementales auxquelles la Société est régulièrement soumise. De nouvelles informations pourraient devenir disponibles, faisant en sorte que la Société change son jugement à l
’égard du caractère approprié des actifs et passifs d’impôt existants. De tels changements 
auront une incidence sur le bénéfice net au cours de la période où ils surviennent.   Principales sources d
’incertitude relative aux estimations 
Les  principales  sources  d’incertitude  relative  aux  estimations  et  qui  présentent  un  risque  important  d’entraîner  un 
ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs au cours du prochain exercice sont les suivantes :  Correction de valeur pour pertes de crédit attendues La Société évalue si les créances clients sont recouvrables, et ce, en fonction du modèle fondé sur la perte de crédit attendue, qui  tient compte des  changements  de  la qualité du  crédit  depuis  la  comptabilisation  initiale  des créances clients selon les catégories de risques liés aux clients. La qualité du crédit est évaluée en tenant compte de la situation financière et du dossier de paiement des clients de la Société, ainsi que d
’autres facteurs. De plus, ces estimations 
doivent continuellement être réévaluées et mises à jour. La Société n’est pas en mesure de prédire l’évolution de la 
situation  financière  de  ses  clients  et  si  les  circonstances  inhérentes  à  leur  situation  financière  se  dégradent,  ses estimations de la recouvrabilité des créances clients pourraient en être affectées de façon importante et elle pourrait être tenue de constituer une correction de valeur supplémentaire. Par ailleurs, si la Société constitue des corrections de valeur plus importantes que nécessaire, une reprise sur ces corrections de valeur pourrait être effectuée dans des périodes ultérieures selon les recouvrements qu
’elle aura réalisés. 
 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.87 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite) 
 
dd)  Utilisation d’estimations et recours au jugement (suite) 
 Évaluation des stocks Le  coût  des  stocks  peut  ne  plus  être  recouvrable  si  les  stocks  sont  abandonnés,  endommagés,  excédentaires,  ou encore  si  leurs  prix  de  vente  ou  les  prévisions  estimatives  de  la  demande  de  produits  fléchissent.  Les  stocks abandonnés, endommagés et excédentaires sont comptabilisés à la valeur nette de réalisation, car ces stocks sont vendus en deçà de leur coût dans les réseaux de liquidation. Pour déterminer la valeur nette de réalisation des produits finis, la Société prend en compte les taux de recouvrement  récents et les conditions actuelles du marché dans ces réseaux. La Société examine régulièrement les quantités de stocks disponibles, les plans de production en cours et les  prévisions  de  ventes  futures,  et  la  valeur  des  stocks  est  ramenée  à  la  valeur  nette  de  réalisation  lorsqu
’il  est 
déterminé que les stocks ne sont plus entièrement recouvrables. Il existe une incertitude relative aux estimations liées à l
’identification des stocks excédentaires et aux prix de vente prévus utilisés dans l’établissement de la valeur nette 
de réalisation. Pour les stocks soumis à l’initiative stratégique visant la gamme de produits (se reporter à la note 7), il 
existe également une incertitude relative aux estimations liées aux quantités de stocks que la Société sera en mesure de vendre par ses réseaux de distribution normaux (autres que les réseaux de liquidation) à un prix de vente supérieur au coût. Au 29 décembre 2019, une diminution ou une augmentation de 10 % des prix de vente prévus utilisés pour établir la valeur nette de réalisation des stocks 
soumis à l’initiative stratégique visant la gamme de produits entraînerait 
respectivement  une  diminution  ou  une  augmentation  des  stocks  d’environ  3,5 millions de  dollars,  ainsi  qu’un 
ajustement correspondant au coût des ventes. Si les conditions actuelles du marché sont moins favorables que ce qui avait précédemment été prévu ou si la liquidation des stocks qui ne sont plus considérés comme étant entièrement recouvrables est plus difficile que prévu, des réductions de valeur supplémentaires pourraient devenir nécessaires.  Recouvrabilité et dépréciation d
’actifs non financiers 
Le  calcul  de  la  juste  valeur  diminuée  des  coûts  de  sortie  ou  de  la  valeur  d’utilité aux  fins  d’évaluation  du  montant 
recouvrable des actifs non financiers repose sur des hypothèses et des estimations importantes à l’égard d’une variété 
de  facteurs,  notamment  les  ventes  prévues,  les  marges  brutes,  les  charges  de  vente  et  charges  générales  et administratives, les flux de trésorerie, les dépenses d
’investissement et la sélection d’un multiple du bénéfice ou d’un 
taux  d’actualisation  approprié,  qui  font  tous  l’objet  d’incertitudes  et  d’une  subjectivité  inhérentes.  Ces  hypothèses 
reposent sur des plans d’affaires annuels et d’autres résultats prévus, sur des multiples du bénéfice établis en utilisant 
des données de marché comparables à titre de référence, ainsi que des taux d’actualisation utilisés pour refléter les 
estimations  fondées  sur  le  marché à  l’égard des risques associés aux flux de trésorerie projetés, en fonction de la 
meilleure  information  disponible  à  la  date  du  test  de  dépréciation.  Des  changements  dans  les  circonstances, notamment des progrès technologiques, des changements défavorables liés aux ententes de licence avec de tierces parties,  une  révision  de  la  stratégie  de  l
’entreprise,  ou  des  changements  dans  les  conditions  économiques  et  les 
conditions du marché peuvent faire en sorte que la durée de vie utile réelle et les flux de trésorerie futurs diffèrent de manière significative de nos estimations et donnent lieu à une hausse de la charge d
’amortissement ou à une perte de 
valeur. Les révisions apportées à la durée d’utilité estimée des actifs non financiers à durée d’utilité déterminée ou des 
flux  de  trésorerie  futurs  constituent  une  modification  d’estimations  comptables  et  elles  sont  appliquées 
prospectivement.  Rien  ne  garantit  que  les  estimations  et  les  hypothèses  utilisées  dans  le  cadre  des  tests  de dépréciation se révéleront être des prévisions exactes de l
’avenir. Si, dans le futur, les résultats réels devaient varier 
de façon négative des meilleures estimations de la direction relativement aux hypothèses économiques clés et que les flux de trésorerie qui y sont associés devaient diminuer considérablement, la Société pourrait être tenue d
’inscrire une 
perte de valeur significative à l’égard de ses actifs non financiers. Se reporter à la note 10 afférente aux états financiers 
consolidés  annuels  audités  pour  l’exercice  clos  le  29 décembre  2019  pour  en  savoir  davantage  au  sujet  de  la 
recouvrabilité des unités génératrices de trésorerie de la Société.  Impôt sur le résultat La  Société  a  des  pertes  fiscales  non utilisées  disponibles  et  des  différences  temporaires  déductibles  dans  certains territoires. La Société comptabilise des actifs d
’impôt différé au titre de ces pertes fiscales non utilisées ainsi qu’au titre 
de ces différences temporaires déductibles seulement dans la mesure où, selon la direction, il est probable qu’il existera 
un  bénéfice  imposable  futur  auquel  pourront  être  imputées  ces  pertes  fiscales  disponibles  et  ces  différences temporaires. Les projections de la Société à l
’égard du bénéfice imposable futur reposent sur des hypothèses et des 
estimations importantes relativement à une variété de facteurs, dont les ventes et les charges opérationnelles futures. Rien ne garantit que les estimations et les hypothèses utilisées dans le cadre des projections à l
’égard du bénéfice 
imposable futur se  révéleront être des prévisions  exactes de  l’avenir. Si l’évaluation de la Société relativement à la 
recouvrabilité de ces actifs d’impôt différé change dans le futur, il lui faudrait alors réduire considérablement la valeur 
comptable de ces actifs d’impôt différé et inscrire une charge correspondante au bénéfice net. 
 
 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.88 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
4. NOUVELLES NORMES COMPTABLES ET INTERPRÉTATIONS N’AYANT PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUÉES 
 Modifications à l
’IFRS 3, Regroupements d’entreprises 
En octobre 2018, l’IASB a publié des modifications à l’IFRS 3, Regroupements d’entreprises. Les modifications clarifient la 
définition  d’une  entreprise  afin  d’aider  les  entités  à  déterminer  si  une  opération  doit  être  comptabilisée  comme  un 
regroupement  d’entreprises  ou  comme  une  acquisition  d’actifs.  Les  modifications  s’appliquent  aux  regroupements 
d’entreprises pour lesquels la date d’acquisition est égale ou postérieure au début de la première période de présentation 
de  l’information  financière  annuelle  ouverte  à  compter  du  1er janvier  2020,  sur  une  base  prospective.  Compte  tenu  de 
l’application prospective de ces modifications, la Société ne s’attend pas, pour le moment, à ce que leur adoption ait une 
incidence significative. 
5. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE  La trésorerie et les équivalents de trésorerie étaient entièrement composés de soldes bancaires au  29 décembre 2019 et au 30 décembre 2018. 
6. CRÉANCES CLIENTS 
 29 décembre   30 décembre   
 2019   2018   
       
Créances clients 328 115  $ 324 706  $ 
Correction de valeur pour pertes de crédit attendues (7 184)  (7 547)  
 320 931  $ 317 159  $ 
 Au  29 décembre  2019,  les  créances  clients  traitées  aux  termes  du  contrat  d
’achat  de  créances  s’élevaient  à 
141,0 millions de dollars (117,0 millions de dollars au 30 décembre 2018). Le contrat d’achat de créances, qui permet la 
vente de créances clients d’un maximum de 175 millions de dollars à la fois, vient à échéance le 22 juin 2020, sous réserve 
de  prorogations  annuelles.  La  Société  conserve  les  responsabilités  liées  au  traitement  de  créances  client,  y  compris  le recouvrement, mais ne conserve aucun risque de crédit relativement à toute créance client qui a été vendue. La différence entre la valeur comptable des créances vendues aux termes du contrat et la contrepartie reçue au moment du transfert s
’élevait  à  3,2 millions de  dollars  pour  l’exercice  2019  (2,6 millions de  dollars  en  2018)  et  a  été  comptabilisée dans  les 
charges bancaires et autres charges financières.  L
’évolution de la correction de valeur pour pertes de crédit attendues à l’égard des créances clients se présente comme 
suit : 
 2019   2018   
       
Solde à l’ouverture de l’exercice (7 547) $ (5 054) $ 
Ajustements relatifs à l’adoption initiale de l’IFRS 9 (note 2 c)) —   (791)  
Solde ajusté à l’ouverture de l’exercice (7 547)  (5 845)  
Perte de valeur des créances clients (27 652)  (3 634)  
Radiation de créances clients 28 015   1 932   
Solde à la clôture de l’exercice (7 184) $ (7 547) $ 
 La  perte  de  valeur  des  créances  clients  pour  l
’exercice  2019  était  principalement  composée  d’une  charge  de 
22,3 millions de dollars se rapportant à la mise sous séquestre et à la liquidation de l’un des clients de la distribution de la 
Société aux États-Unis. À partir de l’exercice 2019, la perte de valeur des créances clients a été présentée séparément à 
l’état du résultat net (elle était auparavant incluse dans les charges de vente et charges générales et administratives), et 
les périodes correspondantes ont été retraitées de façon à respecter cette méthode de présentation.  
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.89 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
7. STOCKS 
 29 décembre   30 décembre   
 2019   2018   
       
Matières premières et stocks de pièces de rechange  152 584  $ 151 600  $ 
Travaux en cours 75 535   67 903   
Produits finis  823 933   720 526   
 1 052 052  $ 940 029  $ 
 Le montant des stocks constaté à titre de charge et inclus dans le coût des ventes s
’est élevé à 2 044,9 millions de dollars 
pour  l’exercice  2019  (2  029,5 millions de  dollars  en  2018),  ce  qui  comprend  une  charge  de  62,9 millions de  dollars 
(11,2 millions de dollars en 2018) liée à la réduction de valeur des stocks à la valeur nette de réalisation. Les réductions de la valeur des stocks à la valeur nette de réalisation comprennent un montant de 47,6 millions de dollars pour tenir compte de l
’incidence de la décision prise par la Société au quatrième trimestre de l’exercice 2019 de mettre en œuvre une initiative 
stratégique  visant  à  réduire  sensiblement  le  nombre  d’unités de produits  dans sa gamme de vêtements à imprimer, en 
cessant ses activités de distribution à la pièce et en abandonnant les styles et les unités de produits redondants et moins productifs entre les marques. 
8. IMMOBILISATIONS CORPORELLES  
Immobilisations 
non encore 
utilisées dans le 
Btiments et Matériel de Autre cadre des 
2019 Terrains   améliorations   fabrication   matériel   activités   Total   
Coût                   
Solde au 30 décembre 2018 70 957  $ 550 885  $ 1 085 345  $  159 201  $ 57 630  $ 1 924 018  $ 
Entrées  49 791   10 585   37 461   7 663   37 433   142 933   
Transferts —   5 169   43 564   8 660   (57 393)   —   
Sorties (270)   (7 792)   (16 533)   (4 163)   —   (28 758)   
Solde au 29 décembre 2019 120 478  $ 558 847  $ 1 149 837  $  171 361  $ 37 670  $ 2 038 193  $ 
                   
Cumul des amortissements                   
Solde au 30 décembre 2018 —  $ 181 821  $ 640 418  $  111 304  $ —  $ 933 543  $ 
Amortissement —   25 037   79 335   13 573   —   117 945   
Sorties —   (2 899)   (11 932)   (3 001)   —   (17 832)   
Réductions de valeur —   1 875   6 657   1 025   —   9 557   
Solde au 29 décembre 2019 —  $ 205 834  $ 714 478  $  122 901  $ —  $  1 043 213  $ 
Valeur comptable au  
29 décembre 2019 120 478  $ 353 013  $ 435 359  $ 48 460  $ 37 670  $ 994 980  $ 
  
 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.90 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
8. IMMOBILISATIONS CORPORELLES (suite)  
Immobilisations 
non encore 
utilisées dans le 
Btiments et Matériel de Autre cadre des 
2018 Terrains   améliorations   fabrication   matériel   activités   Total   
Coût                   
Solde au 31 décembre 2017 70 003  $ 512 398  $ 1 039 974  $  175 640  $ 77 389  $ 1 875 404  $ 
Entrées 1 051   9 650   49 560   3 065   47 406   110 732   
Transferts —   33 932   31 735   1 498   (67 165)  —   
Sorties (97)   (5 095)  (35 924)  (21 002)  —   (62 118)  
Solde au 30 décembre 2018 70 957  $ 550 885  $ 1 085 345  $  159 201  $ 57 630  $ 1 924 018  $ 
                   
Cumul des amortissements                   
Solde au 31 décembre 2017 —  $ 157 040  $ 571 847  $  110 699  $ —  $ 839 586  $ 
Amortissement —   24 781   91 081   9 935   —   125 797   
Sorties —   —   (22 510)  (9 330)  —   (31 840)  
Solde au 30 décembre 2018 —  $ 181 821  $ 640 418  $  111 304  $ —  $ 933 543  $ 
Valeur comptable au  
30 décembre 2018 70 957  $ 369 064  $ 444 927  $ 47 897  $ 57 630  $ 990 475  $ 
 Avec prise d
’effet le 1er juillet 2019, la Société a révisé la durée d’utilité estimée de son matériel de filature en fonction d’un 
réexamen de leur utilisation attendue par la Société et de l’expérience récente quant à leur vie économique. Ces actifs, qui 
étaient auparavant amortis selon la méthode linéaire sur une période de 10 ans, sont maintenant amortis selon la méthode linéaire sur une période de 15 à 20 ans selon la nature du matériel. La modification de l
’estimation a été effectuée sur une 
base prospective et a entraîné une réduction d’environ 8,5 millions de dollars de l’amortissement, dont environ 1 million de 
dollars  a  été  inclus  dans  le  coût  des  ventes  pour  l’exercice  clos  le  29 décembre  2019,  puisque  l’amortissement  lié  au 
matériel de fabrication est initialement inclus dans le coût des stocks et est comptabilisé dans le coût des ventes lorsque les stocks connexes ont été vendus. Pour l
’exercice 2020, la modification de l’estimation devrait entraîner une diminution 
d’environ 17 millions de dollars de l’amortissement inclus dans le résultat net. 
Les immobilisations non encore utilisées dans le cadre des activités comprennent les dépenses engagées à ce jour au titre des agrandissements d
’installations en cours et du matériel qui n’avait pas encore été mis en service à la fin de la période 
de présentation de l’information financière.  
Au  29 décembre  2019,  des  obligations  d’achat  contractuelles  d’environ  21,2 millions de  dollars  pour  l’acquisition 
d’immobilisations corporelles étaient en cours, comparativement à 24,8 millions de dollars au 30 décembre 2018. 
9. ACTIFS AU TITRE DE DROITS D’UTILISATION ET OBLIGATIONS LOCATIVES 
a)  Actifs au titre de droits d’utilisation 
Le tableau suivant présente les actifs au titre de droits d’utilisation de la Société : 
    2019   
       
Solde au 30 décembre 2018    —  $ 
Incidence de l’adoption initiale de l’IFRS 16 (note 2 c))    78 119   
Entrées    10 342   
Résiliations    (1 627)  
Amortissement    (13 295)  
Solde au 29 décembre 2019    73 539  $ 
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.91 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
   
9. ACTIFS AU TITRE DE DROITS D’UTILISATION ET OBLIGATIONS LOCATIVES (suite) 
b)  Obligations locatives 
Les  contrats  de  location  de  la  Société  portent  principalement  sur  des  installations  de  fabrication,  de  vente,  de distribution et d
’administration. 
 Le tableau suivant présente les obligations locatives comptabilisées à l
’état de la situation financière au 29 décembre 
2019 :  
    29 décembre   
    2019   
Courantes    14 518  $ 
Non courantes    66 982   
    81 500  $ 
 La location de certaines installations comprend des options de prorogation ou de résiliation que la Société peut exercer avant la fin de la période contractuelle non résiliable. La Société a fait preuve de jugement pour déterminer la durée des contrats de location avec options de renouvellement et de résiliation et a inclus ces options dans l
’évaluation des 
obligations locatives lorsqu’il y a une certitude raisonnable de les exercer. La Société réévalue s’il y a une certitude 
raisonnable qu’elle exercera les options en cas d’événement important ou de changement important de circonstances 
sous son contrôle ayant une incidence sur les évaluations initiales effectuées. Au 29 décembre 2019, les paiements de loyers futurs potentiels non actualisés liés aux options de renouvellement qui n
’étaient pas inclus dans l’évaluation 
des obligations locatives s’élevaient à 57,5 millions de dollars. 
 Le tableau suivant présente les paiements de loyers minimaux futurs non actualisés en vertu des contrats de location non résiliables (y compris les contrats de location à court terme) au 29 décembre 2019 : 
    29 décembre   
    2019   
Moins de un an    19 992  $ 
De un à cinq ans    46 669   
Plus de cinq ans    37 645   
    104 306  $ 
 Pour l
’exercice clos le 29 décembre 2019, les charges liées aux contrats de location à court terme et aux contrats de 
location dont le bien sous-jacent est de faible valeur étaient de 3,4 millions de dollars.  Pour l
’exercice clos le 29 décembre 2019, le total des sorties de fonds liées aux obligations locatives comptabilisées 
(y compris les intérêts) s’est élevé à 16,6 millions de dollars, dont une tranche de 13,5 millions de dollars au titre des 
sorties de fonds liées aux activités de financement. 
  
GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.92 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL  Immobilisations incorporelles 
Contrats 
avec les 
clients et Conventions Accords  
relations Marques de de mise sous de non-
2019 clients   commerce   licence   Logiciels   concurrence   Total   
                   
Coût                   
Solde au 30 décembre 2018 224 489  $ 226 172  $ 69 600  $ 58 255  $ 1 790  $ 580 306  $ 
Entrées —   —   3 150   11 074   —   14 224   
Sorties —   —   —   (206)  —   (206)  
Solde au 29 décembre 2019 224 489  $ 226 172  $ 72 750  $ 69 123  $ 1 790  $ 594 324  $ 
                   
Cumul des amortissements                   
Solde au 30 décembre 2018 89 064  $ 1 808  $ 57 606  $ 36 465  $ 1 790  $ 186 733  $ 
Amortissement 12 780   700   3 809   5 206   —   22 495   
Sorties —   —   —   (18)  —   (18)  
Réductions de valeur —   —   —   1 250   —   1 250   
Solde au 29 décembre 2019 101 844  $ 2 508  $ 61 415  $ 42 903  $ 1 790  $ 210 460  $ 
Valeur comptable au 
29 décembre 2019 122 645  $ 223 664  $ 11 335  $ 26 220  $ —  $ 383 864  $ 
  
Contrats 
avec les 
clients et Conventions Accords  
relations Marques de de mise sous de non-
2018 clients   commerce   licence   Logiciels   concurrence   Total   
                   
Coût                   
Solde au 31 décembre 2017 224 489  $ 226 172  $ 59 498  $ 49 771  $ 1 880  $ 561 810  $ 
Entrées —   —   10 102   9 363   —   19 465   
Sorties —   —   —   (879)  (90)  (969)  
Solde au 30 décembre 2018 224 489  $ 226 172  $ 69 600  $ 58 255  $ 1 790  $ 580 306  $ 
                   
Cumul des amortissements                   
Solde au 31 décembre 2017 75 472  $ 1 108  $ 49 034  $ 32 711  $ 1 880  $ 160 205  $ 
Amortissement 13 592   700   8 572   4 475   —   27 339   
Sorties —   —   —   (721)  (90)   (811)  
Solde au 30 décembre 2018 89 064  $ 1 808  $ 57 606  $ 36 465  $ 1 790  $ 186 733  $ 
Valeur comptable au 
30 décembre 2018 135 425  $ 224 364  $ 11 994  $ 21 790  $ —  $ 393 573  $ 
 La  valeur  comptable  des  actifs  générés  à  l
’interne  relativement  aux  logiciels  s’établissait  à  21,8 millions de  dollars  au 
29 décembre 2019 (16,2 millions de dollars au 30 décembre 2018). Au 29 décembre 2019, les logiciels comprennent une tranche de 9,9 millions de dollars (5,9 millions de dollars au 30 décembre 2018) d
’immobilisations non encore utilisées dans 
le cadre des activités.    
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.93 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL (suite)  Goodwill 
 2019   2018   
       
Solde à l’ouverture de l’exercice 227 362  $ 226 571  $ 
Goodwill acquis —   692   
Autres 503   99   
Solde à la clôture de l’exercice  227 865  $ 227 362  $ 
 Recouvrabilité des unités génératrices de trésorerie 
Le goodwill acquis par voie d’acquisitions d’entreprises et les marques de commerce dont la durée d’utilité est indéterminée 
ont été affectés aux UGT de la Société, comme suit : 
 29 décembre   
 2019   
    
Textiles et couture    
Goodwill 206 637  $ 
Immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée 93 400   
 300 037  $ 
    
Articles chaussants    
Goodwill 21 228  $ 
Immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée 129 272   
 150 500  $ 
 Pour  évaluer  si  le  goodwill  et  les  immobilisations  incorporelles  ayant  une  durée  d
’utilité  indéterminée  ont  subi  une 
dépréciation, la valeur comptable des UGT (incluant le goodwill et les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité 
indéterminée)  est  comparée  à  leur  valeur  recouvrable.  La  valeur recouvrable  d’une UGT correspond à la valeur la plus 
élevée entre sa valeur d’utilité et sa juste valeur diminuée des coûts de sortie. La Société a effectué le test de dépréciation 
annuel du goodwill et des immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéterminée au 29 décembre 2019. Les 
valeurs recouvrables estimées excédaient les valeurs comptables des UGT, par conséquent aucune dépréciation n’a été 
identifiée.  Valeur recouvrable  La Société a déterminé la valeur recouvrable des UGT Textiles et couture et Articles chaussants en fonction de la méthode de  la  juste  valeur  diminuée  des  coûts  de  sortie.  Les  justes  valeurs  des  UGT  Textiles  et  couture  et  Articles  chaussants reposaient sur un multiple appliqué au bénéfice avant les charges finan
cières, l’impôt sur le résultat, les amortissements 
des  immobilisations  corporelles  et  incorporelles,  et  les  coûts  de  restructuration  et  les  autres  coûts  connexes  à  des acquisitions prévu (le BAIIA ajusté) pour le prochain exercice, qui prend en compte des projections financières approuvées par  la  haute  direction.  Les  principales  hypothèses  de  la  méthode  de  la  juste  valeur  diminuée  des  coûts  de  sortie comprennent  les  volumes  de  vente,  les  prix  de  vente,  les  coûts  des  autres  intrants,  et  les  charges  générales  et administratives estimés pour déterminer le BAIIA ajusté prévu futur ainsi que le multiple appliqué au BAIIA ajusté prévu. Le multiple du BAIIA ajusté a été établi en ayant recours à  des données de marché  comparables à titre de référence. Les valeurs attribuées aux hypothèses clés représentent l
’évaluation par la direction des tendances futures et sont fondées sur 
des données historiques provenant de sources  externes et internes. Pour l’UGT Textiles et couture, aucun changement 
raisonnablement  possible  des  hypothèses  clés  ayant  servi  à  établir  la  valeur  recouvrable  ne  se  traduirait  par  une dépréciation du goodwill ou des immobilisations incorporelles ayant une durée d
’utilité indéterminée. 
  
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.94 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
10. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET GOODWILL (suite)  UGT Articles chaussants Les hypothèses clés utilisées pour estimer la valeur recouvrable de l
’UGT Articles chaussants sont le BAIIA ajusté prévu 
ajusté  en  fonction  des  risques  pour  le  prochain  exercice  et  le  multiple  de  11  du  BAIIA  ajusté.  Les  hypothèses  les  plus importantes faisant partie du BAIIA ajusté prévu ajusté en fonction des risques pour l
’UGT Articles chaussants sont liées 
au  maintien  des  tendances  des  ventes  ainsi  qu’aux prévisions relatives aux  marges brutes  et aux charges  de vente et 
charges générales et administratives. La direction a déterminé qu’un changement raisonnablement possible du BAIIA ajusté 
prévu ou du multiple du BAIIA ajusté pouvait faire en sorte que la valeur comptable de l’UGT Articles chaussants excède 
sa  valeur  recouvrable.  Une  diminution  de  10 %  du  BAIIA  ajusté  prévu  ajusté  en  fonction  des  risques  de  l’UGT Articles 
chaussants,  combinée  à  une  diminution  du  multiple  du  BAIIA  ajusté  par  un  facteur  de  1  ferait  en  sorte  que  la  valeur recouvrable  estimée  soit  égale  à  la  valeur  comptable.  Une  diminution  supplémentaire  du  BAIIA  ajusté  prévu  ajusté  en fonction  des  risques  ou  du  multiple  du  BAIIA  ajusté  pourrait  entraîner  la  comptabilisation  par  la  Société  d
’une perte de 
valeur relativement à l’UGT Articles chaussants. 
 11. DETTE À LONG TERME 
Taux Montant en principal 
d’intérêt Date 29 décembre 30 décembre  
effectif 1) d’échéance  2019   2018   
 
         
Facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable, portant 
intérêt au taux variable du LIBOR américain majoré d’un écart Avril 2024 
se situant entre 1 % et 2 % 2) 3,5 % 245 000  $ 69 000  $ 
Prêt à terme, portant intérêt au taux variable du LIBOR américain 
majoré d’un écart se situant entre 1 % et 2 %, payable Avril 2024 
mensuellement 3) 2,9 % 300 000   300 000   
Effets à payer, portant intérêt à un taux fixe de 2,70 % payable Août 2023 
semestriellement 4) 2,7 % 100 000   100 000   
Effets à payer, portant intérêt au taux variable du LIBOR américain Août 2023 
majoré d’un écart de 1,53 % payable trimestriellement 4) 2,7 % 50 000   50 000   
Effets à payer, portant intérêt à un taux fixe de 2,91 % payable Août 2026 
semestriellement 4) 2,9 % 100 000   100 000   
Effets à payer, portant intérêt au taux variable du LIBOR américain Août 2026 
majoré d’un écart de 1,57 % payable trimestriellement 4) 2,9 % 50 000   50 000   
  845 000  $ 669 000  $  
1) Représente le taux d’intérêt effectif pour l’exercice clos le 29 décembre 2019, incluant l’incidence sur la trésorerie des swaps de taux 
d’intérêt, le cas échéant. 
2) La facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable non garantie de 1 milliard de dollars de la Société prévoit une prorogation annuelle, sous réserve de l
’approbation des prêteurs. L’écart ajouté au taux d’intérêt variable du LIBOR américain est fonction du 
ratio  de  la  dette  nette  totale  au  BAIIA,  tel  que  défini  dans  la  convention  relative  à  la  facilité  de  crédit.  De  plus,  un  montant  de 22,5 millions de dollars (13,4 millions de dollars au 30 décembre 2018) a été affecté à cette facilité pour couvrir diverses lettres de crédit.  
3) Le contrat de prêt non garanti est non renouvelable et peut être remboursé par anticipation en totalité ou en partie en tout temps, sans pénalité. L
’écart ajouté au taux d’intérêt variable du LIBOR américain est fonction du ratio de la dette nette totale au BAIIA, tel 
que défini dans la convention relative à la facilité de crédit.  
4) Les  effets  non  garantis  d’un  principal  global  de  300 millions de  dollars  émis  auprès  d’investisseurs  qualifiés  sur  le  marché  des 
placements privés aux États-Unis peuvent être remboursés par anticipation en totalité ou en partie en tout temps, sous réserve du paiement d
’une pénalité pour remboursement anticipé comme le prévoit la convention d’achat d’effets. 
 En mars 2019, la Société a modifié sa facilité de crédit bancaire à long terme renouvelable non garantie de 1 milliard de dollars  ainsi  que  son  contrat  de  prêt  non  garanti  de  300 millions de  dollars  pour  en  proroger  les  dates  d
’échéance 
respectives d’avril 2023 à avril 2024. 
 Aux  termes  de  la  facilité  renouvelable,  du  prêt  à  terme  et  des  effets,  la  Société  est  tenue  de  se  conformer  à  certaines clauses restrictives, notamment le maintien de ratios financiers. En date du 29 décembre 2019, la Société se conformait à toutes les clauses restrictives d
’ordre financier. 
  
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.95 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
12. AUTRES PASSIFS NON COURANTS 
 29 décembre   30 décembre   
 2019   2018   
Obligations au titre des avantages du personnel – Indemnités de départ prévues 
par la loi et indemnités compensatrices de préavis a) 27 767  $ 22 075  $ 
Obligations au titre des avantages du personnel – Régime à cotisations définies b) 3 633   3 498   
Provisions c) 10 790   14 343   
 42 190  $ 39 916  $ 
 a)  Obligations au titre des indemnités de départ prévues par la loi et des indemnités compensatrices de préavis  
 2019   2018   
       
Obligations à l’ouverture de l’exercice 22 075  $ 16 096  $ 
Coût des services rendus  14 226   13 500   
Coût financier  6 798   6 478   
Perte actuarielle 1)   1 296   1 694   
Profit de change  (584)  (537)  
Prestations versées  (16 044)  (15 156)  
Obligations à la clôture de l’exercice  27 767  $ 22 075  $ 
1)  La perte actuarielle s’explique par des changements dans les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les obligations au 
titre des indemnités de départ prévues par la loi. 
 Les  hypothèses  importantes  pour  le  calcul  des  obligations  liées  aux  indemnités  de  départ  prévues  par  la  loi comprenaient l
’utilisation d’un taux d’actualisation variant de 9,3 % à 10,0 % (de 10,0 % à 10,5 % en 2018) et de taux 
d’augmentation de la rémunération variant de 7,5 % à 9,0 % (de 6,5 % à 10,0 % en 2018). Une augmentation de 1 % 
des taux d’actualisation se traduirait par une diminution correspondante de 3,9 millions de dollars pour les obligations 
liées aux indemnités de départ prévues par la loi tandis qu’une diminution de 1 % des taux d’actualisation entraînerait 
une  augmentation  correspondante  de  4,6 millions de  dollars  pour  les  obligations  liées  aux  indemnités  de  départ prévues  par  la  loi.  Une  augmentation  de  1 %  des  taux  d
’augmentation  de  la  rémunération  donnerait  lieu  à  une 
augmentation correspondante de 4,9 millions de dollars pour les obligations liées aux indemnités de départ prévues par  la  loi  tandis  qu
’une  diminution  de  1 %  des  taux  d’augmentation  de  la  rémunération  utilisés  résulterait  en  une 
diminution correspondante de 4,2 millions de dollars des obligations liées aux indemnités de départ prévues par la loi. 
 
Le  montant  cumulatif  des  pertes  actuarielles  comptabilisées  dans  les  autres  éléments  du  résultat  global  au 29 décembre 2019 s
’élevait à 25,1 millions de dollars (23,8 millions de dollars au 30 décembre 2018). Ces montants 
ont été reclassés dans les résultats non distribués pendant la période au cours de laquelle ils ont été comptabilisés.  
b)  Régime à cotisations définies  
 Au cours de l
’exercice 2019, la charge au titre du régime à cotisations définies s’est élevée à 6,6 millions de dollars 
(6,2 millions de dollars en 2018). 
  
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.96 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
12. AUTRES PASSIFS NON COURANTS (suite)  c)  Provisions 
 
Coûts de 
démantèlement et de Coûts de résiliation  
 remise en état de sites   de contrats de location   Total   
          
Solde au 30 décembre 2018 9 724  $ 4 619  $ 14 343  $ 
Incidence de l’adoption initiale de l’IFRS 16 
(note 2 c)) —   (4 619)  (4 619)  
Changements dans les estimations faites  
au cours de l’exercice  779   —   779   
Accroissement des intérêts 287   —   287   
Solde au 29 décembre 2019 10 790  $ —  $ 10 790  $ 
 Les provisions au 29 décembre 2019 comprennent les coûts futurs estimés relatifs au démantèlement et à la remise en état de sites pour certains actifs situés dans les installations de fabrication de textile et de confection de chaussettes de la Société pour lesquels le moment du règlement est incertain, mais a été estimé à plus de 20 ans. 
13. CAPITAUX PROPRES 
 
a)  Régime de droits des actionnaires 
La  Société  possède  un  régime  de  droits  des actionnaires  qui  vise  à  donner  au  conseil  d’administration  et 
aux actionnaires du temps supplémentaire pour évaluer toute offre publique d’achat non sollicitée des actions de la 
Société et, le cas échéant, pour chercher d’autres avenues leur permettant d’optimiser la valeur pour les actionnaires.  
 b)  Cumul des autres éléments du résultat global (« CAÉRG ») 
Le cumul des autres éléments du résultat global comprend les changements de la juste valeur de la tranche efficace des instruments de couverture des flux de trésorerie admissibles à la fin de l
’exercice. 
 c)  Capital social 
Autorisé Actions  ordinaires  autorisées  en  nombre  illimité  et  sans  valeur  nominale.  Actions  privilégiées  de  premier  rang  en nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et ne comportant pas droit de vote. Actions privilégiées de second rang en nombre illimité et sans valeur nominale, pouvant être émises en séries et ne comportant pas droit de vote. Au 29 décembre 2019 et au 30 décembre 2018, aucune des actions privilégiées de premier rang et de second rang n
’avait été émise.  
 Émis Au 29 décembre 2019, 199 012 156 actions ordinaires étaient émises et en circulation (206 732 436 au 30 décembre 2018), déduction faite de 9 206 actions ordinaires (3 797 actions ordinaires au 30 décembre 2018) qui ont été achetées et sont détenues en fiducie comme le décrit la note 13 e). 
 d)
  Offre publique de rachat dans le cours normal des activités 
Le 21 février 2018, le conseil d’administration de la Société a approuvé l’établissement d’une offre publique de rachat 
dans le cours normal des activités qui a débuté le 27 février 2018 et s’est terminée le 26 février 2019 visant le rachat, 
aux  fins  d’annulation,  d’au  plus  10  960  391 actions  ordinaires,  ce  qui  représente  environ  5 %  du  total  des actions 
ordinaires émises et en circulation de la Société. Le 1er août 2018, la Société a obtenu l’aval de la TSX afin de modifier 
son offre publique de rachat dans le cours normal des activités  en cours de sorte à augmenter le nombre maximum d
’actions  ordinaires  pouvant  être  rachetées,  le  faisant  passer  de  10 960 391 actions  ordinaires,  soit  environ  5 % 
des actions ordinaires émises et en circulation de la Société au 15 février 2018 (date de référence de l’offre publique 
de  rachat  dans  le  cours  normal  des  activités),  à  21 575 671 actions  ordinaires,  ce  qui  représente  environ  10 %  du flottant de la Société au 15 février 2018. Aucune autre modalité de l
’offre publique de rachat dans le cours normal des 
activités n’a été modifiée. 
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.97 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
13. CAPITAUX PROPRES (suite) 
 
d)  Offre publique de rachat dans le cours normal des activités (suite) 
 Au  cours  de  l
’exercice  clos  le  30 décembre  2018,  la  Société  a  racheté,  aux  fins  d’annulation,  un  total  de 
12 634 693 actions ordinaires aux termes de ses offres publiques de rachat dans le cours normal des activités pour un coût total de 367,5 millions de dollars. Du coût total de 367,5 millions de dollars, 9,2 millions de dollars ont été imputés au capital social et 358,3 millions de dollars aux résultats non distribués.  Le 20 février 2019, la Société a reçu l
’approbation de la TSX relativement au renouvellement de son offre publique de 
rachat dans le cours normal des activités à compter du 27 février 2019 en vue du rachat aux fins d’annulation d’au plus 
10 337 017 actions ordinaires, soit environ 5 % du total des actions ordinaires émises et en circulation de la Société.  
Au  cours  de  l’exercice  clos  le  29 décembre  2019,  la  Société  a  racheté,  aux  fins  d’annulation,  un  total  de 
8 217 715 actions ordinaires aux termes de ses offres publiques de rachat dans le cours normal des activités pour un coût total de 257,2 millions de dollars. Du coût total de 257,2 millions de dollars, 6,7 millions de dollars ont été imputés au capital social et 250,5 millions de dollars aux résultats non distribués.  Le 19 février 2020, la Société a reçu l
’approbation de la TSX relativement au renouvellement de son offre publique de 
rachat dans le cours normal des activités en vue du rachat aux fins d’annulation d’au plus 9 939 154 actions ordinaires, 
soit  environ  5 % des actions ordinaires  émises  et  en  circulation  de  la  Société.  La  Société  est  autorisée  à  faire  des rachats  aux  termes  de  l
’offre  pendant  la  période  allant  du  27 février  2020  au  26 février  2021  conformément  aux 
exigences de la TSX. Les rachats seront réalisés au moyen de transactions sur le marché libre sur la TSX et la Bourse de New York (NYSE), ou dans des systèmes de négociation parallèle, si admissibles, ou 
par d’autres moyens autorisés 
par  les  organismes  de  réglementation  des  valeurs  mobilières,  notamment  des  applications  prédéterminées,  des placements dispensés de prospectus, des ententes privées aux termes d’une ordonnance d’exemption relative aux offres publiques de rachat émises par les organismes de réglementation des valeurs mobilières et des rachats de blocs d’actions ordinaires. Le volume de négociation quotidien moyen des transactions effectuées sur la TSX pour les six mois civils se terminant le 31 janvier 2020 était de 598 411. En conséquence, Gildan peut racheter chaque jour au plus 149 602 actions ordinaires par l’intermédiaire des installations de la TSX, ce qui correspond à 25 % du volume de négociation quotidien moyen des transactions 
d’actions ordinaires effectuées sur la TSX pour les six mois civils les 
plus récemment révolus, et ce, conformément aux modalités de la TSX.  
e)  Actions  ordinaires  achetées  dans  le  cadre  du  règlement  des  unités  d’actions  incessibles  « UAI »  visant 
des actions émises 
La Société a créé une fiducie aux fins de régler l’acquisition des droits rattachés aux UAI visant des actions émises. 
Pour les UAI visant des actions émises qui doivent être réglées en actions ordinaires plutôt qu’en trésorerie, la Société 
donne l’instruction au fiduciaire d’acheter des actions ordinaires de la Société sur le marché libre et de les détenir en 
fiducie pour le compte et au nom des détenteurs des UAI visant des actions émises jusqu’à ce qu’elles soient livrées 
pour  le  règlement,  lorsque  les  droits  rattachés  aux  UAI  visant  des actions  émises  deviennent  acquis.  Aux  fins comptables, les actions ordinaires sont considérées comme étant détenues en fiducie et comptabilisées comme une réduction  temporaire  du  nombre  d
’actions  ordinaires  en  circulation  et  du  capital  social.  À  la  livraison  des actions 
ordinaires pour le règlement des UAI visant des actions émises, le nombre d’actions ordinaires en circulation augmente 
et le montant dans le surplus d’apport est transféré au capital social. Au 29 décembre 2019, un total de 9 206 actions 
ordinaires représentant 0,2 million de dollars achetées au titre du règlement des UAI visant des actions émises étaient considérées comme étant détenues en fiducie et comptabilisées comme une réduction temporaire du nombre d
’actions 
ordinaires  en  circulation  et  du  capital  social  (3 797 actions  ordinaires  représentant  0,1 million  de  dollars  au 30 décembre 2018). 
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.98 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
13. CAPITAUX PROPRES (suite)  f) 
Surplus d’apport 
Le poste surplus d’apport sert à enregistrer le cumul de la charge de rémunération relativement aux transactions liées 
à la rémunération fondée sur des actions réglées en instruments de capitaux propres. Lors de l’exercice des options 
sur actions, à l’acquisition des droits relatifs aux UAI visant des actions nouvelles et à la livraison des actions ordinaires 
pour le règlement des unités d’actions incessibles visant des actions émises dont les droits sont en cours d’acquisition, 
les montants correspondants auparavant crédités au surplus d’apport sont transférés au capital social, à l’exception 
de la portion du paiement fondé sur des actions que la Société règle sur la base de leur montant net lorsqu’el e est tenue, en vertu des lois fiscales de retenir un montant pour l’obligation de retenue d’impôt d’un membre du personnel, auquel  cas 
les montants correspondants auparavant crédités au surplus d’apport sont transférés aux créditeurs et 
charges à payer. 
14. INSTRUMENTS FINANCIERS 
 Les  informations  concernant  la  nature  et  l
’étendue de l’exposition de la Société aux risques découlant des instruments 
financiers, dont le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de change et le risque de taux d’intérêt, ainsi que les 
risques  liés  au  prix  des  marchandises,  et  la  manière  dont  la  société  gère  ces  risques,  sont  présentées  à  la  rubrique « Gestion des risques financiers » du rapport de gestion au 29 décembre 2019 et au 30 décembre 2018 sur les activités, la performance financière et la situation financière de la Société. Par conséquent, ces informations sont intégrées par renvoi dans les présents états financiers consolidés.  a)  Instruments financiers 
– valeurs comptables et justes valeurs 
Les valeurs comptables ainsi que les justes valeurs des actifs et des passifs financiers figurant à l’état consolidé de la 
situation financière, se présentaient comme suit : 
 29 décembre   30 décembre   
 2019   2018   
       
Actifs financiers       
Coût amorti       
Trésorerie et équivalents de trésorerie 64 126  $ 46 657  $ 
Créances clients 320 931   317 159   
Actifs financiers inclus dans les charges payées d’avance, acomptes et 
autres actifs courants 45 950   39 789   
Créances à long terme autres que les créances clients, comprises dans 
les autres actifs non courants 2 933   2 771   
Actifs financiers dérivés inclus dans les charges payées d’avance, les 
acomptes et les autres actifs courants 9 816   17 792   
        
Passifs financiers       
Coût amorti       
Créditeurs et charges à payer 1) 395 564  $ 332 543  $ 
Dette à long terme – portant intérêt à des taux variables 645 000   469 000   
Dette à long terme – portant intérêt à des taux fixes 2) 200 000   200 000   
Instruments financiers dérivés inclus dans les créditeurs et charges à payer 11 067   14 442   
1)  Les  créditeurs  et  charges  à  payer  comprennent  des  soldes  à  payer  de  39,6 millions de  dollars  (33,0 millions de  dollars  au 
30 décembre 2018) aux termes d’ententes de financement de la chaîne d’approvisionnement (affacturage inversé) conclues avec une 
institution financière,  en  vertu  desquelles les montants  que  la  Société  doit  à certains fournisseurs  peuvent  être  recouvrés  par  ces derniers  auprès  d
’une institution financière avant leur échéance initiale. Ces soldes sont classés dans les créditeurs et charges à 
payer et les paiements connexes, dans les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, étant donné que l’objectif principal de 
l’entente est de fournir du financement au fournisseur et non pas à la Société, que l’entente ne prolonge pas de façon importante les 
modalités de paiement au-delà des modalités normales convenues avec les autres fournisseurs et qu’aucun report supplémentaire 
ou sûreté spéciale porté en garantie de ces paiements n’est inclus dans l’entente. 
2)  La juste valeur de la dette à long terme portant intérêt à des taux fixes s’élevait à 206,4 millions de dollars au 29 décembre 2019 
(189,5 millions de dollars au 30 décembre 2018). 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.99 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) 
 a)  Instruments financiers 
– valeurs comptables et justes valeurs (suite) 
 Actifs et passifs financiers à court terme La Société a déterminé que la juste valeur de ses actifs et passifs financiers à court terme se rapprochait de leur valeur comptable respective aux dates de clôture en raison de l
’échéance à court terme de ces instruments, car ils portent 
intérêt à des taux variables ou parce que les modalités s’y rattachant sont comparables à celles du marché actuel pour 
des instruments similaires.  Actifs non courants et dette à long terme portant intérêt à des taux variables La  juste  valeur  des  créances  à  long  terme  autres  que  les  créances  clients,  comprises  dans  les  autres  actifs  non courants, et de la dette à long terme portant intérêt à des taux variables de la Société, se rapproche également de leur valeur comptable respective, car les taux d
’intérêt utilisés pour évaluer leur valeur comptable se rapprochent des taux 
d’intérêt actuels sur le marché. 
 
Dette à long terme portant intérêt à des taux fixes La juste valeur de la dette à long terme portant intérêt à des taux fixes est déterminée au moyen de la méthode des flux de trésorerie futurs actualisés et en utilisant des taux d
’actualisation basés sur le rendement à l’échéance pour 
des émissions  similaires.  La  juste  valeur de  la  dette à  long  terme  portant intérêt  à  des  taux  fixes  a  été  évaluée  en fonction des données du niveau 2 dans la hiérarchie des justes valeurs. Pour déterminer la juste valeur de la dette à long terme portant intérêt à des taux fixes, la Société prend en compte le risque de crédit qui lui est propre et le risque de crédit des autres parties.   Instruments dérivés Les  instruments  financiers  dérivés sont  désignés comme  instruments de couverture  efficaces  et sont  composés  de contrats à terme, de contrats d
’option et de contrats de swap liés aux devises et aux marchandises, ainsi que de swaps 
de taux d’intérêt variable-fixe, afin de fixer les taux d’intérêt variables d’une portion désignée des emprunts aux termes 
du  contrat  de  prêt  et  des  billets  non garantis.  La  juste  valeur  de  ces contrats  à  terme est  évaluée au moyen d’une 
technique d’évaluation généralement acceptée, soit la valeur actualisée de la différence entre la valeur du contrat à 
l’échéance selon le taux inscrit au contrat et la valeur du contrat à l’échéance selon le taux qu’une contrepartie utiliserait 
pour renégocier les mêmes modalités de contrat à la date d’évaluation dans les conditions actuelles. La juste valeur 
des contrats d’option est évaluée au moyen de modèles d’évaluation des options utilisant diverses données combinant 
des cours du marché et des données corroborées par le marché, incluant des estimations relatives à la volatilité et des écarts de crédit ajustés en fonction des options. La juste valeur des swaps de taux d
’intérêt est déterminée en fonction 
des données  de marché,  en évaluant  la différence entre le  taux  fixe  du  marché  et  la courbe  à  terme  pour  les taux d
’intérêt variables applicables.   
 La Société détient également un swap sur le rendement total (« SRT ») en cours, destiné à diminuer les variations du bénéfice net associé aux unités d
’actions différées qui sont réglées en trésorerie. Le SRT n’est pas désigné comme 
un  instrument  de  couverture  et,  par  conséquent,  l’ajustement  de  la  juste  valeur  à  la  fin  de  chaque  période  de 
présentation  de  l’information  financière  est  comptabilisé  dans  les  charges  de  vente  et  charges  générales  et 
administratives. La juste valeur du SRT est évaluée selon le cours des actions ordinaires de la Société, chaque date de clôture. Le SRT a une durée de un an, peut être prorogé annuellement et le contrat permet une résiliation anticipée au  gré  de  la  Société.  Au  29 décembre  2019,  le  montant  nominal  du  SRT  en  cours  s
’élevait  à  216 727 actions 
(259 897 actions au 30 décembre 2018) et la valeur comptable et la juste valeur incluses dans les charges payées d
’avance, les acomptes et les autres actifs courants s’élevaient à 0,3 million de dollars (0,6 million de dollars inclus 
dans les créditeurs et charges à payer au 30 décembre 2018).  Les instruments financiers dérivés ont été évalués en fonction des données du niveau 2 dans la hiérarchie des justes valeurs. Pour déterminer la juste valeur des instruments financiers dérivés, la Société prend en compte le risque de crédit qui lui est propre et le risque de crédit des autres parties.  
b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture 
Au cours des exercices 2019 et 2018, la Société a conclu des contrats à terme, des contrats d’option et des contrats 
de swap liés aux devises et aux marchandises visant à minimiser les risques associés aux rentrées et aux sorties de fonds  prévues  en  d
’autres monnaies  que  le  dollar américain  et  à  gérer son  exposition aux  variations des  prix  des 
marchandises, ainsi que de swaps de taux d’intérêt variable-fixe, afin de fixer les taux d’intérêt variables d’une portion 
désignée des emprunts aux termes du contrat de prêt et des billets non garantis.  
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.100 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)  b)  Instruments financiers dérivés 
– comptabilité de couverture (suite) 
 Les contrats de change à terme ont été désignés comme couvertures de flux de trésorerie et étaient admissibles à la comptabilité de couverture. Les contrats de change à terme en cours au 29 décembre 2019 et au 30 décembre 2018 consistaient  principalement  en  des  contrats  visant à  réduire  les  risques liés  aux  fluctuations  du  dollar  canadien,  de l
’euro, du dollar australien, de la livre sterling et du peso mexicain, contre le dollar américain.  
 La plupart des contrats à terme, des contrats d
’option et des contrats de swap liés aux marchandises ont été désignés 
comme couvertures de flux de trésorerie et étaient admissibles à la comptabilité de couverture. Les contrats liés aux marchandises en cours au 29 décembre 2019 et au 30 décembre 2018 consistaient essentiellement en des contrats à terme, des tunnels et des contrats de swap pour réduire l
’exposition aux variations des prix des marchandises. 
 Les  swaps  de  taux  d
’intérêt  variable-fixe  ont  été  désignés  comme  couvertures  de  flux  de  trésorerie  et  étaient 
admissibles à la comptabilité de couverture. Les swaps de taux d’intérêt variable-fixe en cours au 29 décembre 2019 
et au 30 décembre 2018 ont servi à fixer les taux d’intérêt variables des paiements d’intérêts désignés d’une portion 
de la dette à long terme de la Société.  Le tableau qui suit résume les engagements de vente et d
’achat de devises (couvertures de flux de trésorerie) de la 
Société au 29 décembre 2019 : 
Valeur comptable  
      et juste valeur  Échéance   
Charges 
Montant Montant payées   
nominal de nominal de d’avance,   
référence Taux de référence acomptes et Créditeurs   
équivalent change  équivalent autres actifs et charges 0 à 12 
 en devise moyen en dollars US   courants   à payer   mois   
Contrats de change à terme               
Vente GBP/Achat USD 32 737 1,2750 41 739  $ 187  $ (1 169) $ (982) $ 
Vente EUR/Achat USD 35 236 1,1341 39 960   502   (78)  424   
Vente CAD/Achat USD 58 212 0,7612 44 309   49   (130)  (81)  
Achat CAD/Vente USD 31 287 0,7514 23 510   342   —  342  
Vente AUD/Achat USD 7 691 0,6974 5 364   38   (32)  6   
Achat MXN/Achat USD 272 914 0,0504 13 761   —   (356)  (356)  
   168 643  $ 1 118  $ (1 765) $ (647) $ 
 
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.101 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)  b)  Instruments financiers dérivés 
– comptabilité de couverture (suite) 
Le tableau qui suit résume les engagements de vente et d’achat de devises (couvertures de flux de trésorerie) de la 
Société au 30 décembre 2018 : 
Valeur comptable 
      et juste valeur  Échéance   
Charges 
payées 
’avance,   
Montant Montant d
nominal de nominal de acomptes et   
référence Taux de référence autres Créditeurs   
équivalent change  équivalent actifs et charges 0 à 12 
 en devise moyen en dollars US   courants   à payer   mois   
Contrats de change à terme               
Vente GBP/Achat USD 28 510 1,3224 37 703  $ 1 366  $ —  $ 1 366  $ 
Vente EUR/Achat USD 31 578 1,1892 37 551   1 004   (19)  985   
Vente CAD/Achat USD 33 114 0,7784 25 776   1 369   —   1 369   
Achat CAD/Vente USD 62 921 0,7583 47 712   —   (1 180)  (1 180)  
Vente AUD/Achat USD 7 941 0,7304 5 800   198   —   198   
Achat MXN/Vente USD 79 275 0,0475 3 766   162   —   162   
   158 308  $ 4 099  $ (1 199) $ 2 900  $ 
 Le tableau qui suit résume les contrats liés aux marchandises (couvertures des flux de trésorerie) de la Société en cours au 29 décembre 2019 : 
Valeur comptable 
   et juste valeur    Échéance 
Charges payées    
d’avance, 
acomptes et   
Type de marchandises  Montant nominal de autres actifs Créditeurs et 0 à 12  
 référence 1) courants charges à payer      mois   
                
Contrats à terme Coton 133,7 millions de livres 3 494  $  (198) $  3 296  $ 
Contrats de swap Fibres synthétiques  
60,6 millions de livres —   (6 859)    (6 859)  
Contrats de swaps et  
contrats d’options   Énergie 202 400 barils 1 185   (186)    999   
   4 679  $  (7 243) $  (2 564) $ 
1)   Les montants nominaux ne sont pas en milliers. 
  
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.102 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite)  b)  Instruments financiers dérivés 
– comptabilité de couverture (suite) 
Le tableau qui suit résume les contrats liés aux marchandises (couvertures des flux de trésorerie) de la Société en cours au 30 décembre 2018 : 
Valeur 
comptable 
   et juste valeur     Échéance 
Charges    
payées 
d’avance, 
acomptes et   
Type de marchandises  Montant nominal de autres actifs Créditeurs et 0 à 12  
 référence 1) courants charges à payer      mois   
                
Contrats à terme Coton 76,0 millions de livres 336  $  (3 173) $  (2 837) $ 
Contrats de swap Fibres synthétiques  147,7 millions de livres —     (5 516)    (5 516)  
Contrats de swaps et  
contrats d’options   Énergie 290 000 barils 145   (2 469)    (2 324)  
   481  $  (11 158) $  (10 677) $ 
1)  Les montants nominaux ne sont pas en milliers.  
Le montant nominal  total  des contrats  liés  aux  marchandises  en  cours  au  30 décembre  2018 à  l’égard desquels la 
comptabilité de couverture n’était pas appliquée est de 81,2 millions de livres. La valeur comptable et la juste valeur 
de ces contrats sont comptabilisées à titre de charges payées d’avance, acomptes et autres actifs courants (0,3 million 
de dollars) et créditeurs et charges à payer (1,0 million de dollars).  Le tableau qui suit résume  les contrats de swaps de taux  d
’intérêt variable-fixe (couvertures des flux de trésorerie) 
en cours au 29 décembre 2019 : 
          Valeur comptable et juste valeur  
Charges payées   
Montant d’avance, 
nominal de acomptes et Créditeurs et 
référence des Date Payeur / Taux Taux autres actifs charges à 
 emprunts   d’échéance Receveur fixe   variable courants   payer 
Prêt à terme 1)     
                  
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 150 000  $ 17 juin 2021 variable 0,96  %  US LIBOR 1 379  $ —  $ 
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 75 000   30 avril 2023 variable 2,85  %  US LIBOR —   (1 817)  
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 50 000   30 avril 2024 variable 1,51  %  US LIBOR 252   (242)  
Effets non garantis     
                  
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 50 000   25 août 2023 variable 1,18  %  US LIBOR 866   —   
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 50 000   25 août 2026 variable 1,34  %  US LIBOR 1 179   —   
          3 676  $  (2 059) $ 
1) Les montants nominaux des contrats de swaps de taux d’intérêt qui viennent à échéance les 30 avril 2023 et 30 avril 2024 sont 
des prorogations des contrats de swaps de taux d’intérêt de 150 millions de dollars initialement conclus en lien avec le prêt à 
terme venant à échéance le 17 juin 2021. 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.103 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) 
b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) 
Le tableau qui suit résume les contrats de swaps de taux d’intérêt variable-fixe (couvertures des flux de trésorerie) en 
cours au 30 décembre 2018 : 
          Valeur comptable et juste valeur  
Charges payées   
Montant d’avance, 
nominal de acomptes et Créditeurs et 
référence des Date Payeur / Taux Taux autres actifs charges à 
 emprunts   d’échéance Receveur fixe   variable courants   payer 
Prêt à terme 1)     
                  
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 150 000  $ 17 juin 2021 variable 0,96  %  US LIBOR 5 500  $ —  $ 
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 75 000   30 avril 2023 variable 2,85  %  US LIBOR —   (521)  
Effets non garantis     
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 50 000   25 août 2023 variable 1,18  %  US LIBOR 3 070   —   
Payeur taux fixe /  
receveur taux 
 50 000   25 août 2026 variable 1,34  %  US LIBOR 4 382   —   
          12 952  $  (521) $ 
1)  Les montants nominaux des contrats de swaps de taux d’intérêt qui viennent à échéance le 30 avril 2023 sont des prorogations 
des contrats de swaps de taux d’intérêt de 150 millions de dollars initialement conclus en lien avec le prêt à terme venant à échéance 
le 17 juin 2021. 
Le tableau qui suit résume les éléments couverts de la Société au 29 décembre 2019 : 
Variation de la valeur 
Valeur comptable de 
utilisée pour calculer Réserve -couverture de 
 l’élément couvert       
la partie inefficace de flux de trésorerie 
la couverture (CAÉRG)  Actifs   Passifs       
Couvertures de flux de trésorerie               
              
Risque de change               
Ventes prévues —  $ —  $ (972) $ 972  $ 
Charges prévues —   —     342   (342)  
              
Risque marchandises               
Achats prévus —   —     (1 416)  1 416   
              
Risque de taux d’intérêt               
Paiements d’intérêts prévus —   —     1 511   (1 511)  
 —  $ —  $ (535) $ 535  $ 
 Aucune  partie inefficace  n
’a été comptabilisée dans le bénéfice net, car la variation de la valeur de l’instrument de 
couverture  utilisée  pour  calculer  la  partie  inefficace  était  identique  ou  inférieure  à  la  variation  de  la  valeur  des instruments de couverture employée pour déterminer la partie inefficace.  
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.104 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) 
b)  Instruments financiers dérivés – comptabilité de couverture (suite) 
Le tableau qui suit résume les éléments couverts de la Société au 30 décembre 2018 :  
Variation de la valeur 
Valeur comptable de utilisée pour calculer Réserve -couverture de 
 l’élément couvert       
la partie inefficace de flux de trésorerie 
la couverture (CAÉRG)  Actifs   Passifs       
Couvertures de flux de trésorerie               
              
Risque de change               
Ventes prévues —  $ —  $ 2 752  $ (2 752) $ 
Charges prévues —   —     (897)  897   
              
Risque marchandises               
Achats prévus —   —     (10 677)  10 677   
              
Risque de taux d’intérêt               
Paiements d’intérêts prévus —   —     12 204   (12 204)  
 —  $ —  $ 3 382  $ (3 382) $ 
 Aucune  partie inefficace  n
’a été comptabilisée dans le bénéfice net, car la variation de la valeur de l’instrument de 
couverture  utilisée  pour  calculer  la  partie  inefficace  était  identique  ou  inférieure  à  la  variation  de  la  valeur  des instruments de couverture employée pour déterminer la partie inefficace. 
 c)  Charges financières, montant net 
 2019   2018   
       
Charges d’intérêts sur des passifs financiers comptabilisés au coût amorti 1) 28 659  $ 24 757  $ 
Charges bancaires et autres charges financières 8 010   7 472   
Accroissement des intérêts sur les obligations locatives actualisées 3 141   —   
Accroissement des intérêts sur les provisions actualisées 287   299   
Profit de change (929)  (1 483)  
 39 168  $ 31 045  $ 
1) Déduction faite des coûts d’emprunt inscrits à l’actif de 1,3 million de dollars (0,7 million de dollars en 2018). 
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.105 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
14. INSTRUMENTS FINANCIERS (suite) 
d)  Composantes de couverture des autres éléments du résultat global 
 2019   2018   
       
Profit net (perte nette) sur les dérivés désignés comme couvertures de flux 
de trésorerie       
Risque de change 4 566  $ 6 740  $ 
Risque marchandises associé aux prix (8 213)  698   
Risque de taux d’intérêt (10 588)  102   
       
Impôt sur le résultat (46)  (67)  
       
Montants reclassés des autres éléments du résultat global aux stocks, 
relativement au risque marchandises associé aux prix 16 656   (13 303)  
       
Montants reclassés des autres éléments du résultat global au bénéfice net, 
relativement au risque de change et au risque de taux d’intérêt, et inclus 
dans ce qui suit :       
Ventes nettes (5 667)  (1 864)  
Coût des ventes (350)  (307)  
Charges de vente et charges générales et administratives 417   51   
Charges financières, montant net  (752)  (2 224)  
Impôt sur le résultat 60   16   
Perte sur les opérations de couverture des flux de trésorerie (3 917) $ (10 158) $ 
 La variation de l
’élément valeur temps des contrats d’option et des contrats de swap désignés comme couvertures de 
flux de trésorerie pour réduire l’exposition aux variations des prix des marchandises n’était pas significative pour les 
exercices clos les 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018.   La variation de l
’élément à terme des dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie pour réduire le risque 
de change n’était pas significative pour les exercices clos les 29 décembre 2019 et 30 décembre 2018. 
 Une tranche d
’environ 1,5 million de dollars des pertes nettes présentées dans le cumul des autres éléments du résultat 
global devrait être reclassée dans les stocks ou dans le bénéfice net au cours des douze prochains mois.  
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS 
 a)  Régimes d
’achat d’actions des membres du personnel 
La Société offre des régimes d’achat d’actions à l’intention des membres du personnel qui permettent à ceux qui y sont 
admissibles d’autoriser des retenues à la source pouvant représenter jusqu’à 10 % de leur salaire en vue d’acquérir, 
à partir du capital-actions non émis, des actions ordinaires de la Société à un prix équivalant à 90 % du cours de l’action 
alors en vigueur, tel qu’il est défini dans les régimes. Les membres du personnel qui ont acquis des actions après le 
1er janvier  2008  aux  termes  des  régimes  doivent  les  conserver  pendant  au  moins  deux  ans.  La  Société  a  réservé 5 000 000  d
’actions  ordinaires  en  vue  de  leur  émission  aux  termes  des  régimes.  Au  29 décembre  2019, 
4 593 883 actions  ordinaires  pouvaient  encore être émises aux  termes de  ces régimes.  Les  coûts  de  rémunération inclus  dans  les  charges  de  vente  et  charges  générales  et  administratives  s
’établissent  à  0,2 million  de  dollars 
(0,2 million de dollars en 2018) relativement aux régimes d’achat d’actions des membres du personnel. 
  
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.106 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) 
 b)  Options sur actions et unités d
’actions incessibles 
Le Régime incitatif à long terme (le « RILT ») de la Société comporte des options sur actions et des unités d’actions 
incessibles. Aux termes du RILT, le conseil d’administration peut attribuer aux dirigeants et à d’autres membres du 
personnel  clés  de  la  Société  et  de  ses  filiales  des  options  sur actions,  des  unités  d’actions  incessibles  dilutives 
(les « UAI visant des actions nouvelles ») et des unités d’actions incessibles non dilutives (les « UAI visant des actions 
émises »). Le nombre d’actions ordinaires pouvant être émises à l’exercice des options sur actions et à l’acquisition 
des  droits  rattachés  aux  UAI  visant  des actions  nouvelles  est  établi  à  12 000 632  dans  le  cadre  du  RILT.  Au 29 décembre  2019,  du  nombre  autorisé  d
’actions  ordinaires,  1 505  829 actions  pouvaient  encore  être  émises  aux 
termes de ce régime.   Le prix d
’exercice à payer pour acquérir chaque action ordinaire visée par une option sur actions est établi par le conseil 
d’administration à  la date  d’attribution,  mais  ne  peut  être  inférieur  au cours de clôture  des actions  ordinaires  de  la 
Société  le  jour  de  bourse  précédant  immédiatement  la  date  d’attribution  réelle.  Les  droits  rattachés  aux  options 
sur actions  attribuées  depuis  l’exercice 2007  deviennent  acquis  en  tranches  égales  à  compter  des  deuxième, 
troisième, quatrième et cinquième anniversaires de la date d’attribution, à quelques exceptions près.  
 Les  porteurs  d
’UAI visant des actions nouvelles, d’UAI visant des actions émises et d’unités d’actions différées ont 
droit à des dividendes déclarés par la Société, qui sont constatés sous forme d’attributions supplémentaires à base de 
titres  de  participation  d’une  valeur  équivalente  aux  dividendes  versés  sur  les actions  ordinaires.  Les  conditions 
d’acquisition des attributions supplémentaires à base de titres de participation sont assujetties aux mêmes objectifs de 
rendement  et  autres  modalités  que  les  attributions  à  base  de  titres  de  participation  sous-jacentes.  Les  attributions supplémentaires liées aux UAI visant des actions nouvelles en circulation et aux UAI visant des actions émises devant être réglées en actions ordinaires sont créditées au surplus d
’apport lorsque les dividendes sont déclarés. 
 Les options sur actions en circulation ont été les suivantes :  Options sur actions émises en dollars canadiens et devant être exercées sur la TSX 
Prix d’exercice pondéré  
 Nombre (en dollars CA)   
     
Options sur actions en circulation le 31 décembre 2017 2 263 32,94  $ 
Variations survenues dans les options sur actions en circulation     
Exercées (110) 19,98   
Renoncées (160) 33,58   
Options sur actions en circulation le 30 décembre 2018  1 993 33,60   
Variations survenues dans les options sur actions en circulation     
Exercées  (443) 26,45   
Options sur actions en circulation le 29 décembre 2019  1 550 35,65  $ 
  Options sur actions émises en dollars américains et devant être exercées sur la NYSE 
Prix d’exercice pondéré  
 Nombre (en dollars US)   
Options sur actions en circulation le 31 décembre 2017  759 29,01  $ 
Variations survenues dans les options sur actions en circulation     
Renoncées au cours de l’exercice 2018 (90) 29,01   
Options sur actions en circulation le 30 décembre 2018 et  
le 29 décembre 2019 669 29,01  $ 
 Au  29 décembre  2019,  822 394 options  en  circulation,  émises  en  dollars  canadiens  et  devant  être  exercées  sur  la TSX,  étaient  exerçables  au  prix  d
’exercice  moyen  pondéré  de  34,02 $ CA  (915 628 options  à  30,22 $ CA  au 
30 décembre 2018),  et  167 224 options  en  circulation, émises en dollars américains  et devant  être  exercées  sur  la NYSE, étaient exerçables au prix d
’exercice moyen pondéré de 29,01 $ US (néant au 30 décembre 2018). Dans le 
cas des options sur actions exercées au cours de l’exercice 2019, le prix moyen pondéré à la date d’exercice s’est 
élevé à 47,24 $ CA (39,79 $ CA en 2018). Aucune option n’a été attribuée au cours des exercices 2019 et 2018. 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.107 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) 
 b)  Options sur actions et unités d
’actions incessibles (suite) 
 Le  tableau  qui  suit  présente  un  sommaire  des  informations  sur  les  options  sur actions  émises,  en  circulation  et exerçables au 29 décembre 2019 : 
 Options émises et en circulation   Options exerçables 
Durée de vie contractuelle 
Fourchette des prix d’exercice  Nombre résiduelle (en années)   Nombre 
      
24,22 $ CA 87 1   87 
30,46 $ CA 126 2   126 
33,01 $ CA 543 4   226 
38,01 $ CA 511 3   384 
42,27 $ CA 283 6   — 
 1 550    823 
29,01 $ US 669 5   167 
 2 219    990 
 
Une UAI visant des actions nouvelles représente le droit qu’a une personne de recevoir une action ordinaire à la date 
d’acquisition des droits connexes sans avoir à verser de contrepartie monétaire à la Société.  Toutes les UAI visant 
des actions nouvelles attribuées à ce jour sont assorties de droits devenant acquis au cours d’une période d’acquisition 
de  cinq  ans.  L’acquisition des droits sur au moins 50 % de chaque  UAI visant des actions nouvelles dépend de  la 
réalisation de conditions de performance qui sont établis en fonction du rendement moyen de l’actif de la Société pour 
la période par rapport à celui de l’indice plafonné de la consommation discrétionnaire S&P/TSX, en excluant les fiducies 
de revenu.  Les UAI visant des actions nouvelles en circulation ont été les suivantes : 
Juste valeur 
moyenne pondérée  
 Nombre par unité   
UAI visant des actions nouvelles en circulation le 31 décembre 2017 102 30,46  $ 
Variations survenues dans les UAI visant des actions nouvelles en circulation     
Attribuées 20 30,10   
Attribuées au titre de dividendes déclarés 29,94   
Renoncées (18) 27,93   
UAI visant des actions nouvelles en circulation le 30 décembre 2018 106 30,82   
Variations survenues dans les UAI visant des actions nouvelles en circulation     
Attribuées 18 31,51   
Attribuées au titre de dividendes déclarés 34,14   
Réglées grce à l’émission d’actions ordinaires (11) 25,97   
UAI visant des actions nouvelles en circulation le 29 décembre 2019 114 31,42  $ 
 
Au  29 décembre  2019  et  au  30 décembre  2018,  de  toutes  les  UAI  visant  des actions  nouvelles  qui  étaient  en circulation, on n
’en comptait aucune qui était acquise. 
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.108 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) 
 b)  Options sur actions et unités d
’actions incessibles (suite) 
 La charge de rémunération incluse dans le bénéfice opérationnel pour l
’exercice 2019 s’est élevée à 2,6 millions de 
dollars (2,9 millions de dollars en 2018) à l’égard des options et à 0,6 million de dollars (0,5 million de dollars en 2018) 
à l’égard des UAI visant des actions nouvelles. La contrepartie a été imputée au surplus d’apport. Lorsque les actions 
sous-jacentes sont émises aux membres du personnel, les montants déjà crédités au surplus d’apport sont virés au 
capital social.  
 
Les UAI visant des actions émises en circulation ont été les suivantes : 
Juste valeur 
moyenne pondérée 
 Nombre  par unité   
     
UAI visant des actions émises en circulation au 31 décembre 2017 1 200 27,79  $ 
Variations survenues dans les UAI visant des actions émises en circulation      
Attribuées 573 29,82   
Attribuées au titre des conditions de rendement supplémentaires 109 28,46   
Attribuées au titre de dividendes déclarés 24 29,81   
Réglées – actions ordinaires (226) 28,47   
Réglées – paiement de retenues d’impôt à la source (151) 28,47   
Renoncées (155) 27,99   
UAI visant des actions émises en circulation au 30 décembre 2018 1 374 28,52   
Variations survenues dans les UAI visant des actions émises en circulation      
Attribuées 509 34,89   
Attribuées au titre des conditions de rendement supplémentaires 93 25,57   
Attribuées au titre de dividendes déclarés 26 29,21   
Réglées – actions ordinaires (256) 25,59   
Réglées – paiement de retenues d’impôt à la source (170) 25,59   
Renoncées (154) 29,24   
UAI visant des actions émises en circulation au 29 décembre 2019 1 422 31,42  $ 
 
Les UAI visant des actions émises comportent les mêmes caractéristiques que les UAI visant des actions nouvelles à l
’exception de la période d’acquisition des droits qui ne doit pas excéder trois ans, et que le règlement peut être effectué 
en trésorerie en fonction du cours de l’action de la Société à la date d’acquisition des droits ou par la livraison d’actions 
ordinaires achetées sur le marché libre, au gré de la Société. Les UAI visant des actions émises sont réglées en actions ordinaires achetées sur le marché libre, et dans la mesure où la Société est tenue en vertu de lois fiscales de retenir un  montant  pour  l
’obligation  de  retenue  d’impôt  d’un  membre  du  personnel  associée  au  paiement  fondé  sur 
des actions, la Société règle les UAI visant des actions émises sur la base de leur montant net. La totalité des UAI visant  des actions  émises  attribuées  aux  cadres  supérieurs  sont  assujetties  à  des  conditions  d
’acquisition  qui 
dépendent  de  la  performance  financière  de  la  Société  par  rapport  à  celle  d’un  groupe  de  référence  de  sociétés 
canadiennes cotées en Bourse ainsi qu’à d’autres objectifs de rendement stratégiques, qui sont établis en fonction du 
plan stratégique à long terme de la Société. De plus, jusqu’à deux fois le nombre de droits rattachés au nombre réel 
d’UAI visant des actions émises attribuées peuvent être acquis en cas de performance financière exceptionnelle. Au 
29 décembre 2019 et au 30 décembre 2018, de toutes les UAI visant des actions émises qui étaient en circulation, il n
’y en avait aucune qui était acquise.  
 La charge de rémunération incluse dans le bénéfice opérationnel à l
’égard des UAI visant des actions émises a été de 
12,9 millions de dollars pour l’exercice 2019 (16,4 millions de dollars en 2018). La contrepartie a été imputée au surplus 
d’apport. Lorsque les actions ordinaires sous-jacentes sont livrées aux membres du personnel pour le règlement au 
moment de l’acquisition des droits, les montants déjà crédités au surplus d’apport sont virés au capital social. 
 
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.109 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
15. RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONS (suite) 
 c)  Régime d
’unités d’actions différées 
 La Société offre un régime d
’unités d’actions différées aux membres indépendants de son conseil d’administration qui 
doivent  recevoir  au  moins  50 %  du  montant  annuel  de  leur  rémunération  forfaitaire  sous  forme  d’unités  d’actions 
différées (les « UAD »). La valeur de ces UAD correspond au cours des actions ordinaires de la Société à la date de règlement de la rémunération forfaitaire ou des jetons de présence. Les UAD attribuées dans le cadre du régime sont rachetables,  et  leur  valeur  est  payable  en  trésorerie  seulement  après  que  l
’administrateur  a  cessé  d’exercer  ses 
fonctions en tant qu’administrateur de la Société. Au 29 décembre 2019, 234 827 UAD (274 794 UAD au 30 décembre 
2018) valant 6,9 millions de dollars (8,3 millions de dollars au 30 décembre 2018) étaient en circulation. Ce montant est inclus dans les créditeurs et charges à payer selon une juste valeur de 29,55 $ par UAD (30,24 $ au 30 décembre 2018). L
’obligation relative aux UAD est rajustée chaque trimestre en fonction du cours des actions ordinaires de la 
Société.  La  Société  inclut  le  coût  du  régime  d’UAD,  qui  s’est  élevé  à  1,8 million  de  dollars  pour  l’exercice  2019 
(1,7 million de dollars en 2018) dans les charges de vente et charges générales et administratives.  Les variations survenues dans les UAD en circulation ont été les suivantes : 
 2019   2018   
       
UAD en circulation à l’ouverture de l’exercice 275   293   
Attribuées 48   54   
Attribuées en fonction des dividendes déclarés 3   4   
Rachetées (91)  (76)  
UAD en circulation à la clôture de l’exercice 235   275   
16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES  a)  Charges de vente et charges générales et administratives  
 2019   2018   
       
Charges de vente 99 419  $ 108 363  $ 
Charges administratives 1) 121 273   132 101   
Frais de distribution  119 795   124 448   
 340 487  $ 364 912  $ 
1) La perte de valeur des créances clients a été présentée séparément à l’état du résultat net (elle était auparavant incluse dans 
les  charges  administratives),  et  les  périodes  correspondantes  ont  été  retraitées  de  façon  à  respecter  cette  méthode  de présentation.  
b)  Charges au titre des avantages du personnel  
 2019   2018   
       
Salaires et autres avantages à court terme 534 222  $ 541 769  $ 
Paiements fondés sur des actions 16 272   19 974   
Avantages postérieurs à l’emploi 41 864   31 922   
 592 358  $ 593 665  $ 
 c)
  Aide gouvernementale 
 
Au cours de l’exercice clos le 29 décembre 2019, un montant de 14,0 millions de dollars (14,5 millions de dollars en 
2018) a été comptabilisé à l’état consolidé du résultat net et du résultat global relativement à l’aide gouvernementale 
pour les coûts de production.  
 
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.110 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA NATURE DES CHARGES (suite)  d)
  Autres 
 
Au cours de l’exercice clos le 30 décembre 2018, un montant de 35,8 millions de dollars a été comptabilisé à l’état 
consolidé du  résultat net et  du  résultat  global  relativement aux  contrats  de  location simples  (y  compris  les  charges opérationnelles, les contrats de location à court terme et les contrats de location dont le bien sous-jacent est de faible valeur). 
17. COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES COÛTS CONNEXES À DES ACQUISITIONS  Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions sont présentés dans le tableau qui suit. Ils sont composés de coûts directement liés à des activités de sortie importantes, notamment à la fermeture d
’installations ou à la 
relocalisation d’activités commerciales, à des changements importants apportés à la structure de gestion, ainsi qu’à des 
coûts de transaction et de sortie et des coûts d’intégration engagés à la suite d’acquisitions d’entreprises.  
 
 2019   2018   
       
Indemnités de départ et coûts relatifs aux avantages du personnel 17 064  $ 7 767  $ 
Coûts de sortie, de relocalisation et autres coûts 17 190   13 620   
Perte nette à la sortie et réductions de valeur des immobilisations corporelles, des 
actifs au titre de droits d’utilisation et des logiciels relativement à des activités de 
sortie 13 061   12 394   
Coûts de transaction connexes à des acquisitions 14   447   
 47 329  $ 34 228  $ 
 Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l
’exercice 2019 se rapportent aux éléments 
suivants : un montant de 14,2 millions de dollars lié à la fermeture des usines de fabrication de textiles et de couture au Mexique; un montant de 7,3 millions de dollars lié au regroupement des activités de couture au Honduras; un montant de 7,0 millions de  dollars  lié  à  la  fermeture  d
’une  installation  de  fabrication  d’articles  chaussants  au  Canada;  un  montant 
de 9,9 millions de dollars lié à la sortie d’activités de recyclage de fils (la sortie prévue de matériel de recyclage de fils) et 
la fermeture d’une installation de filature aux États-Unis; un montant de 4,8 millions de dollars lié à la sortie des activités 
de  distribution  à  la  pièce;  et  un  montant  de  4,1 millions  de  dollars  lié  à l’achèvement  des  activités  de  restructuration 
amorcées à l’exercice 2018, dont la fermeture de l’instal ation de fabrication de textile d’AKH et le regroupement des centres 
de distribution aux États-Unis.  Les coûts de restructuration et autres coûts connexes à des acquisitions pour l
’exercice 2018 étaient principalement liés à 
ce qui suit : un montant de 9,0 millions de dollars au titre de la fermeture de l’installation de fabrication de textile d’AKH, qui 
a été acquise dans le cadre de l’acquisition d’Anvil; un montant de 9,0 millions de dollars au titre de la consolidation des 
centres de distribution américains de la Société dans le cadre d’acquisitions d’entreprises réalisées au cours d’exercices 
précédents  (déduction  faite  d’un  profit  à  la  sortie  d’actifs  de  1,2 million  de  dollars  et  de  la  contrepassation  d’un  passif 
environnemental  de  5,0 millions de  dollars  relativement  à  une  installation  de  distribution  vendue  au  cours  de  l’exercice 
2018);  un  montant  de  7,3 millions de  dollars  au  titre  de  la  réorganisation  structurelle  interne  de  la  Société;  un  montant de 5,5 millions de  dollars  au  titre  de  la  consolidation  des  activités  de  fabrication  de  chaussettes;  et  un  montant  de 3,4 millions de dollars au titre d
’autres coûts, notamment la consolidation des activités de teinture de vêtements acquises 
dans le cadre de l’acquisition de Comfort Colors et l’intégration de systèmes d’information liée à des acquisitions réalisées 
au cours d’exercices précédents.  
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.111 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT  La charge d
’impôt diffère du montant qui serait calculé en appliquant les taux d’impôt combinés fédéral et provinciaux au 
bénéfice avant l’impôt sur le résultat. Les raisons de cet écart et l’incidence fiscale connexe se présentent comme suit : 
 2019   2018   
       
Bénéfice avant l’impôt sur le résultat 249 825  $ 372 134  $ 
Taux d’impôt applicable prévu par la loi 26,6  % 26,6  % 
Impôt sur le résultat au taux applicable prévu par la loi 66 404   98 913   
       
(Diminution) augmentation de l’impôt sur le résultat imputable aux éléments 
suivants :       
Incidence de taux d’impôt différents sur le bénéfice des filiales étrangères (79 229)  (96 013)  
Recouvrement d’impôts et autres ajustements relativement aux années 
d’imposition antérieures 197   979   
Incidence de la modification des taux d’impôt —   2 048   
Comptabilisation d’économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux différences 
temporaires précédemment décomptabilisées (19 211)  —   
Non-comptabilisation des économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux 
différences temporaires 16 877   17 169   
Incidence des frais non déductibles et autres 4 978   (1 736)  
Total de la charge d’impôt sur le résultat (9 984) $ 21 360  $ 
Taux d’impôt effectif moyen (4,0) % 5,7  % 
 Le taux d
’impôt applicable prévu par la loi de la Société correspond au taux combiné canadien en vigueur dans les territoires 
où elle exerce ses activités.   
La charge d’impôt sur le résultat se présente comme suit : 
 
 2019   2018   
       
Impôt exigible, incluant une charge de 99 $ (3 535 $ en 2018) relativement aux 
années d’imposition antérieures 13 639  $ 12 488  $ 
     
Impôt sur le résultat différé       
Modification des taux d’impôt —   2 048   
Naissance et renversement des différences temporaires (21 387)  (7 789)  
Comptabilisation d’économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux 
différences temporaires précédemment décomptabilisées (19 211)  —   
Non-comptabilisation des économies d’impôt liées aux pertes fiscales et aux 
différences temporaires 16 877   17 169   
Ajustements relativement aux années d’imposition antérieures  98   (2 556)  
 (23 623)  8 872   
Total de la charge d’impôt sur le résultat (9 984) $ 21 360  $ 
 Au cours de l
’exercice 2019, la société a comptabilisé à nouveau un montant de 19,2 millions de dollars au titre des actifs 
d’impôts différés aux États-Unis, qui avait précédemment été décomptabilisé, se rapportant à des actifs d’impôts différés 
dont le recouvrement est plus probable qu’improbable. Au cours de l’exercice 2018, dans le cadre d’étapes subséquentes 
de la réorganisation interne mise en œuvre au cours de l’exercice 2017, la Société a réévalué la recouvrabilité de ses actifs 
d’impôt différé dans les différents territoires concernés, ce qui a donné lieu à une hausse de la charge d’impôt différé de 
6,1 millions de dollars au titre des actifs à l’égard desquels la réalisation de l’avantage d’impôt connexe n’était plus probable. 
La  charge  d’impôt  différé de  l’exercice  2018 comprenait également un  montant  de  2,0 millions de dollars au  titre  de  la 
réévaluation du passif et de l’actif d’impôt différé en raison des modifications des taux d’impôt prévus par la loi. 
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.112 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (suite)  Les  principales  composantes  des  actifs  et  des  passifs  d
’impôt  sur  le  résultat  différé  de  la  Société  se  rapportent  aux 
différences temporaires et aux pertes fiscales inutilisées ci-dessous :  
 29 décembre   30 décembre   
 2019   2018   
Actifs d’impôt sur le résultat différé       
Pertes autres qu’en capital 99 504  $ 85 800  $ 
Réserves et charges à payer non déductibles 12 502   11 395   
Immobilisations corporelles 12 439   9 227   
Autres éléments 8 259   6 039   
 132 704   112 461   
Actifs d’impôt sur le résultat différé non comptabilisés (83 390)  (85 724)  
Actifs d’impôt sur le résultat différé 49 314  $ 26 737  $ 
Passifs d’impôt sur le résultat différé       
Immobilisations corporelles (30 165) $ (29 095) $ 
Immobilisations incorporelles (9 232)  (10 265)  
Passifs d’impôt sur le résultat différé (39 397) $ (39 360) $ 
Impôt sur le résultat différé 9 917  $ (12 623) $ 
 Les variations des actifs et des passifs d
’impôt différé sont comme suit : 
 2019   2018   
       
Solde à l’ouverture de l’exercice, montant net (12 623) $ (3 713) $ 
       
Comptabilisé aux comptes de résultat       
Pertes autres qu’en capital 14 804   10 367   
Réserves et charges à payer non déductibles 1 107   5 683   
Immobilisations corporelles 2 142   (5 267)  
Immobilisations incorporelles 1 033   94   
Autres 2 203   (532)  
Modification du taux d’impôt —   (2 048)  
Actifs d’impôt sur le résultat différé non comptabilisés 2 334   (17 169)  
 23 623   (8 872)  
       
Acquisitions d’entreprises —  
(1 100)  
Autres 17   (38)  
Solde à la clôture de l’exercice, montant net 9 917  $ (12 623) $ 
 En date du 29 décembre 2019, la Société détient des crédits d
’impôt, des pertes en capital et autres qu’en capital reportées 
en  avant  et  d’autres différences temporaires  déductibles pouvant servir à réduire le bénéfice imposable futur à des fins 
fiscales, ce qui représente un avantage d’impôt d’environ 83,3 millions de dollars, pour lequel aucun actif d’impôt différé n’a 
été  comptabilisé  (85,7 millions de  dollars  au  30 décembre  2018),  car  les  critères  de  comptabilisation  de  l’actif  d’impôt 
n’étaient pas satisfaits. Les crédits d’impôt et les pertes en capital et autres qu’en capital reportées en avant viennent à 
échéance  entre  2020 et  2039.  L’actif  d’impôt  différé  comptabilisé  relativement  aux  pertes  reportées  repose  sur  des 
projections de la rentabilité future de la Société.    
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.113 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
18. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT (suite)  La Société n
’a pas comptabilisé de passif d’impôt différé à l’égard des profits non distribués de ses filiales exerçant leurs 
activités à l’étranger, car elle n’a pas l’intention à l’heure actuelle de rapatrier ces profits. Si les attentes ou les intentions 
changent à l’avenir, la Société pourrait être assujettie à un passif d’impôt additionnel au moment de la distribution de ce 
bénéfice  sous  forme  de  dividendes  ou  autrement.  En  date  du  29 décembre  2019,  un  passif  d’impôt  différé  d’environ 
57 millions de dollars résulterait de la reconnaissance des différences temporaires imposables d’environ 274 millions de 
dollars. 
19. BÉNÉFICE PAR ACTION  Le tableau qui suit présente un rapprochement du bénéfice de base par action et du bénéfice dilué par action : 
 2019   2016   
       
Bénéfice net – de base et dilué 259 809  $ 350 774  $ 
       
Bénéfice de base par action       
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation 204 161   211 435   
Bénéfice de base par action 1,27  $ 1,66  $ 
       
Bénéfice dilué par action       
Nombre moyen pondéré de base d’actions ordinaires en circulation 204 161   211 435   
Plus l’effet dilutif des options sur actions, des UAI visant des actions nouvelles et 
des actions ordinaires détenues en fiducie 448   273   
Nombre moyen pondéré dilué d’actions ordinaires en circulation 204 609   211 708   
Bénéfice dilué par action 1,27  $ 1,66  $ 
 Pour l
’exercice clos le 29 décembre 2019, 282 737 options sur actions (1 462 933 en 2018) et 7 500 UAI visant des actions 
nouvelles (néant en 2018) avaient été exclues du calcul ci-dessus.  
20. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES 
 2019   2018   
       
Amortissement des immobilisations corporelles (note 8) 117 945  $ 125 797  $ 
Amortissement des actifs au titre de droits d’utilisation (note 9) 13 295   —   
Ajustement au titre de la variation de l’amortissement incluse dans les stocks à 
l’ouverture et à la clôture de l’exercice 3 059   4 940   
Amortissement des immobilisations incorporelles, en excluant les logiciels (note 10) 17 289   22 864   
Amortissement des logiciels (note 10) 5 206   4 475   
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles compris dans le 
bénéfice net 156 794  $ 158 076  $ 
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.114 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
21. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LES FLUX DE TRÉSORERIE  a)  Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles  
 2019   2018   
       
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles (note 20) 156 794  $ 158 076  $ 
Charges de restructuration liées aux immobilisations corporelles, aux actifs au titre de 
droits d’utilisation et aux logiciels (note 17) 13 061   12 394   
Perte à la sortie d’immobilisations corporelles et de logiciels 1 399   1 124   
Rémunération fondée sur des actions  16 272   19 513   
Impôt sur le résultat différé (note 18) (23 623)  8 872   
Perte nette latente (profit net latent) sur change et sur dérivés financiers  (330)  882   
Écarts temporaires entre le règlement de dérivés financiers et le transfert des pertes et 
des profits différés dans le cumul des autres éléments du résultat global aux stocks et au bénéfice net 
907   —   
Autres actifs non courants  5 971   (1 445)  
Autres passifs non courants  5 097   2 839   
 175 548  $ 202 255  $ 
 b)  Variations des transactions sans effet de trésorerie  
 2019   2018   
       
Entrées d’immobilisations corporelles et d’immobilisations incorporelles comprises 
dans les créditeurs et charges à payer  16 144  $ 4 977  $ 
Produit tiré de la sortie d’immobilisations corporelles compris dans les autres actifs 
courants (9)  (86)  
Ajouts d’actifs au titre de droits d’utilisation compris dans les obligations locatives 7 753   —   
Incidence de l’adoption initiale de nouvelles normes comptables (note 2 c)) (2 176)  (1 515)  
Valeur attribuée hors trésorerie créditée au surplus d’apport au titre de dividendes 
attribués à des UAI visant des actions nouvelles 954   754   
Valeur attribuée hors trésorerie créditée au capital social provenant d’actions émises 
ou distribuées à l’acquisition des droits rattachés aux unités d’actions incessibles et à 
l’exercice d’options sur actions 10 789   6 681   
  
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.115 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
22. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES  Rémunération des principaux dirigeants 
Les principaux dirigeants sont les personnes ayant l’autorité et la responsabilité de la planification, de la direction et du 
contrôle des activités de la Société, directement ou indirectement, incluant les membres de l’équipe de la haute direction 
et du conseil d’administration. Les montants comptabilisés dans le bénéfice net au titre de la rémunération des principaux 
dirigeants s’établissent comme suit : 
 2019   2018   
       
Avantages à court terme 5 338  $ 8 615  $ 
Avantages postérieurs à l’emploi 204   2 995   
Paiements fondés sur des actions 11 066   12 592   
 16 608  $ 24 202  $ 
 Les montants inclus dans les créditeurs et charges à payer pour l
’attribution d’unités de rémunération fondée sur des actions 
aux principaux dirigeants se présentent comme suit : 
 
 29 décembre   30 décembre   
 2019   2018   
UAD 6 939  $ 8 310  $ 
 Autres  Au  cours  de  l
’exercice 2019, la Société a engagé des dépenses liées à l’utilisation d’un avion de 1,4 million de dollars 
(1,2 million de dollars en 2018) auprès d’une société contrôlée par le président et chef de la direction de la Société. Les 
paiements relatifs à ces dépenses sont effectués conformément aux modalités de l’entente conclue par les parties liées. 
Au 29 décembre 2019, le montant comptabilisé dans les créditeurs et charges à payer se rapportant à l’utilisation de l’avion 
s’est élevé à 0,7 million de dollars (0,3 million de dollars au 30 décembre 2018). 
23. ENGAGEMENTS, GARANTIES ET PASSIFS ÉVENTUELS  a)  Réclamations et litiges 
 La Société est partie à des réclamations et litiges qui surviennent dans le cours normal de ses activités. Elle ne prévoit pas que le règlement de ces questions aura un effet défavorable important sur sa situation financière ou ses résultats opérationnels. 
 b)  Garanties
 
 La Société ainsi que certaines de ses filiales ont accordé à des tiers des garanties financières, des lettres de crédit de soutien irrévocables ainsi que des cautionnements afin  de les indemniser au cas où la Société et certaines de ses filiales manqueraient à leurs obligations contractuelles. En date du 29 décembre 2019, l
’obligation éventuelle maximale 
aux termes de ces garanties s’élevait à 72,6 millions de dollars (55,4 millions de dollars au 30 décembre 2018), dont 
9,3 millions de dollars étaient liés à des cautionnements et 63,3 millions de dollars, à des garanties financières ainsi qu
’à  des  lettres  de  crédit  de  soutien  (11,1 millions de  dollars  et  44,3 millions de  dollars  au  30 décembre  2018, 
respectivement).   Au  29 décembre  2019,  la  Société n
’avait inscrit aucun passif à l’égard de ces garanties puisqu’elle ne prévoit faire 
aucun paiement au titre des éléments susmentionnés.  
  
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.116 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
24. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL  L
’objectif de la Société en matière de gestion du capital consiste à disposer de suffisamment de liquidités pour poursuivre 
sa stratégie de croissance interne et procéder à des acquisitions ciblées, en maintenant un solide profil de crédit et une structure du capital qui reflètent un ratio de levier financier cible tel qu
’il est mentionné plus loin. 
 Le capital de la Société se compose de la dette nette et des capitaux propres. La dette nette se compose de la dette portant intérêt, moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Le capital de la Société est affecté au financement des besoins en fonds de roulement, des dépenses d
’investissement, des acquisitions d’entreprises, du versement de dividendes ainsi 
que  des  rachats  d’actions. La Société finance actuellement ces besoins à même ses flux de trésorerie autogénérés au 
moyen de montants prélevés sur ses facilités d’emprunt à long terme. 
 Comme principale mesure de suivi de son levier financier, la Société se sert du ratio de levier financier de la dette nette. La Société définit le ratio de levier financier de la dette nette comme étant le ratio de la dette nette au BAIIA ajusté des douze derniers mois consécutifs, sur une base pro forma pour refléter les acquisitions d
’entreprises réalisées au cours de 
la période des douze derniers mois consécutifs, comme si elles avaient eu lieu au début de la période des douze derniers mois  consécutifs.  Le  BAIIA ajusté  exclut  aussi  l
’incidence de la décision prise par la Société au quatrième trimestre de 
l’exercice 2019 de mettre en œuvre une initiative stratégique visant à réduire sensiblement le nombre d’unités de produits 
dans  sa  gamme de  vêtements  à  imprimer  à l’échelle mondiale, en cessant ses activités de distribution à la pièce et en 
abandonnant les styles et les unités de produits redondants et moins productifs entre les marques. Cette initiative a pour but de simplifier le portefeuille de produits de la Société et de diminuer la complexité de ses activités de fabrication et de ses  entrepôts  de  distribution.  Cette  initiative  stratégique  entraîne  notamment  des  réductions  de  valeur  des  stocks  et  la constitution 
d’une provision pour les rendus sur ventes en prévision des retours de produits liés aux unités de produits 
abandonnées. La Société a établi une cible de fin d’exercice pour le ratio de levier financier de la dette nette qui équivaut 
à une ou deux fois le BAIIA ajusté. Au 29 décembre 2019, le ratio de levier financier de la dette nette de la Société était de 1,6 (1,0 au 30 décembre 2018).   Dans  l
’optique  de  maintenir  ou  d’ajuster  sa  structure  de  capital,  la  Société,  avec  l’approbation  de  son  conseil 
d’administration, peut émettre ou rembourser une dette à long terme, émettre des actions, racheter des actions, verser des 
dividendes ou entreprendre d’autres activités jugées appropriées selon les circonstances spécifiques.   
 Plusieurs  facteurs  seront  pris  en  compte  par  le  conseil  d
’administration  pour  décider  de  la  déclaration  de  dividendes 
trimestriels en trésorerie, notamment les bénéfices actuels et futurs de la Société, ses flux de trésorerie, ses exigences en matière  de  capital,  ainsi  que  les  restrictions  réglementaires  et  juridiques  actuelles  et/ou  futures.  Rien  ne  garantit  la déclaration  de  futurs  dividendes  trimestriels  en  trésorerie.  Bien  que  la  Société  soit  tenue  de  respecter  des  clauses restrictives à l
’égard d’emprunts aux termes de ses facilités renouvelables, de son prêt à terme et de ses billets afin de 
pouvoir payer des dividendes, à l’heure actuelle, ces clauses n’ont pas été et ne sont pas une contrainte au paiement de 
dividendes aux termes de la politique de la Société à l’égard des dividendes.  
 Au cours de l
’exercice clos le 29 décembre 2019, la Société a versé un total de 110,3 millions de dollars en dividendes, ce 
qui correspond à des dividendes déclarés de 0,536 $ par action ordinaire. Le 19 février 2020, le conseil d’administration a 
approuvé une augmentation de 15 % du montant du dividende trimestriel actuel et il a déclaré un dividende en trésorerie de 0,154 $ par action, pour un paiement prévu total de 30,7 millions de dollars, qui est prévu être versé le 6 avril 2020 pour toutes les actions ordinaires émises et en circulation de la Société, de manière équitable et proportionnelle, aux détenteurs inscrits en date du 12 mars 2020. Ce dividende est un « dividende admissible » aux fins de la Loi de l
’impôt sur le revenu 
(Canada) et de toute autre législation provinciale applicable se rapportant aux dividendes admissibles.  La Société n
’est pas soumise à des exigences concernant son capital imposées par une autorité de réglementation. 
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.117 
NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 
 
 
25. VENTILATION DES PRODUITS  Les ventes nettes par principal groupe de produits sont comme suit : 
 2019   2018   
       
Vêtements de sport 2 261 881  $ 2 321 395  $ 
Articles chaussants et sous-vêtements 562 020   587 170   
 2 823 901  $ 2 908 565  $ 
 Les ventes nettes ont été réalisées auprès de clients situés dans les régions suivantes : 
 2019   2018   
       
États-Unis 2 399 239  $ 2 484 877  $ 
Canada 114 815   120 764   
International 309 847   302 924   
 2 823 901  $ 2 908 565  $ 
26. INFORMATIONS À FOURNIR POUR L’ENSEMBLE DE L’ENTITÉ 
 Par suite 
d’une réorganisation interne qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2018 et qui a donné lieu à la consolidation 
de la structure organisationnelle des divisions de la Société, la Société gère ses activités comme un secteur opérationnel à présenter. 
Les immobilisations corporelles et incorporelles, les actifs au titre de droits d’utilisation ainsi que le goodwill sont attribués 
selon les régions suivantes : 
29 décembre 30 décembre 
 2019   2018   
       
États-Unis 478 620  $ 455 491  $ 
Canada 129 189   132 045   
Honduras 385 209   387 301   
Bassin des Caraïbes 532 698   544 282   
Asie-Pacifique 107 482   44 438   
Autres 47 050   47 853   
 1 680 248  $ 1 611 410  $ 
  Les clients de la Société comptant pour au moins 10 % du total de ses ventes nettes pour les exercices clos le 29 décembre 2019 et au 30 décembre 2018 se présentaient comme suit : 
 2019   2018   
       
Client A 18,6  % 19,0  % 
Client B 13,8  % 10,0  % 
 
 GILDAN 2019 – RAPPORT AUX ACTIONNAIRES P.118