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Published: 2023-03-16
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2022 états financiers annuelset analyse de la direction
Photo de couverture : 
Raffinerie Strathcona, Edmonton, Alberta
Accueil du projet de diesel renouvelable 
Strathcona récemment approuvé.
   
 
 
États financiers annuels et rapport de gestion sur la 
situation financière et des résultats d’exploitation 
 
Pour l’exercice clos le 31 décembre 2022 
 
 
Les états financiers annuels et le rapport de gestion sur la situation financière et des résultats d’exploitation 
doivent être lus en paral èle avec le rapport annuel de la compagnie sur le formulaire 10-K pour l’exercice 
clos le 31 décembre 2022. Renvoi au point 1A. Les « facteurs de risque » et les numéros de page de ce 
document indiquent la section et les numéros de page figurant dans le rapport annuel de la compagnie sur le 
formulaire 10-K. Le rapport annuel de la compagnie sur le formulaire 10-K, les rapports trimestriels sur le 
formulaire 10-Q et les rapports actuels sur le formulaire 8-K, ainsi que les modifications apportées à ces 
rapports, sont accessibles en ligne au www.sedar.com, au www.sec.gov et sur le site Web de la compagnie 
au www.imperialoil.ca.  
 
Sauf indication contraire du contexte, tout renvoi à la « compagnie » ou à l’« Impériale » s’entend de la 
Compagnie Pétrolière Impériale ltée et ses filiales, et tout renvoi à ExxonMobil s’entend d’Exxon Mobil 
Corporation et de ses sociétés affiliées, selon le cas. 
 
Tous les montants en dol ars sont exprimés en dol ars canadiens, à moins d’indication contraire. 
Remarque : les chiffres étant arrondis, ils peuvent ne pas correspondre. 
 
   
Énoncés prospectifs  
 
Les énoncés contenus dans le présent rapport qui sont liés à des situations ou des événements futurs, y 
compris les prévisions, les objectifs, les attentes, les estimations et les plans d’affaires sont des énoncés 
prospectifs. De même, les discussions sur les feuil es de route en matière de réduction des émissions ou les 
plans futurs liés à la capture du carbone, aux biocarburants, à l’hydrogène, au recyclage des plastiques et à 
d’autres plans visant à atteindre la carboneutralité dépendent des facteurs futurs du marché, tels que les 
progrès technologiques continus et le soutien politique, et constituent des énoncés prospectifs. Les énoncés 
prospectifs peuvent être identifiés par l’emploi de tournures utilisant certains mots, notamment : croit, anticipe, 
entend, propose, planifie, but, recherche, projette, présage, cible, évalue, prévoit, stratégie, perspective, 
compte, futur, continue, probable, peut, doit, aspire et autres références semblables à des périodes futures. Les 
énoncés prospectifs contenus dans le présent rapport mentionnent notamment, sans toutefois s’y limiter, des 
renvois au fait d’être bien positionné pour participer à des investissements futurs et réduire le risque lié au 
cours des matières premières; les perspectives commerciales à long terme de la compagnie y compris en ce 
qui concerne la demande, l’offre, le bouquet et les voies énergétiques liées aux émissions de gaz à effet de 
serre; l’incidence de la participation à l’Al iance Nouvelles voies; l’objectif de L’Impériale d’atteindre la 
carboneutralité à l’échelle de la compagnie d’ici 2050 (portées 1 et 2) et de réduire l’intensité des émissions de 
gaz à effet de serre dans ses instal ations d’extraction de sables bitumineux pour 2030; l’ampleur des effets 
continus de l’incertitude mondiale actuel e et des événements géopolitiques qui affectent l’offre et la demande, 
notamment l’inflation et la capacité de la société d’atténuer les impacts sur les coûts et compenser les 
pressions inflationnistes; la croissance du segment, les stratégies concurrentiel es et les avantages d’un 
modèle commercial intégré; la capacité de la stratégie d’investissement actuel e de la compagnie, axée sur 
l’obtention d’une valeur ajoutée et la croissance de certains volumes, à générer de solides rendements et à 
assurer une croissance à long terme; l’évaluation continue des occasions, comme les expéditions par rail et le 
rythme d’exécution du projet d’Aspen; les répercussions des stratégies du secteur Aval et de la position 
concurrentielle et la volatilité prévue des marges de raffinage; répercussions potentiel es des risques 
environnementaux, de la politique sur le carbone, des règlements relatifs au climat et des mandats sur les 
biocarburants; le calendrier et la production de l’instal ation de diesel renouvelable de Strathcona; les 
avantages pour le secteur des produits chimiques de l’intégration avec la raffinerie de Sarnia et de la relation 
avec ExxonMobil; la structure du capital et la solidité financière en tant qu’avantage concurrentiel, pour atténuer 
les risques et répondre aux besoins de financement; les dépenses en immobilisations prévues pour 
l’année 2023 d’environ 1,7 mil iard de dollars; la sensibilité des résultats; les risques liés à l’utilisation 
d’instruments dérivés; l’effet de tout litige en instance, des normes comptables et des économies d’impôts non 
comptabilisées; et les mesures normalisées de la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs ainsi que les 
estimations, la mise en valeur, le calendrier et la récupération des réserves. 
  
   
Les déclarations prospectives sont fondées sur les prévisions actuelles de la compagnie, ses estimations, ses 
projections et ses hypothèses émises au moment de la déclaration. Les résultats financiers et d’exploitation 
futurs réels, y compris les attentes et les hypothèses concernant la demande, l’offre et le bouquet énergétiques 
futurs; les prix des matières premières et les taux de change; les taux, la croissance et la composition de la 
production de divers actifs; la durée de vie de la production, la récupération des ressources et le rendement des 
réservoirs; les plans de projet, l’échéancier, les coûts, les évaluations techniques et les capacités et l’aptitude 
de la compagnie à exécuter ef icacement ces plans et à exploiter ses actifs, dont son investissement dans le 
complexe de diesel renouvelable à Strathcona et les projets Leming, Grand Rapids et LASER à Cold Lake; 
l’adoption et les incidences de nouvelles instal ations ou technologies sur les réductions de l’intensité des 
émissions de GES, notamment le recours à des technologies comme le remplacement par des solvants du 
processus à vapeur à forte intensité d’énergie à Cold Lake, la récupération de la chaleur du gaz combustible de 
la chaudière à Kearl, le complexe de production de diesel renouvelable à Strathcona, le captage et le stockage 
du carbone, y compris en relation avec l’hydrogène pour le projet de diesel renouvelable, les technologies de 
récupération et les projets d’efficacité, et tout changement dans la portée, les modalités et les coûts de ces 
projets; l’appui des responsables des politiques et d’autres intervenants en ce qui concerne diverses nouvelles 
technologies comme le captage et le stockage du carbone; pour le diesel renouvelable, la disponibilité et le coût 
des charges d’alimentation obtenues de sources et de cultures locales, et la fourniture de diesel renouvelable à 
la Colombie-Britannique dans le cadre de sa législation sur les carburants à faible teneur en carbone; le volume 
et le rythme des réductions d’émissions, y compris l’incidence des carburants à faible teneur en carbone; le 
rendement des tiers fournisseurs de services; la réception des approbations réglementaires et de tiers en 
temps opportun; les lois et les politiques gouvernementales applicables, notamment en matière de 
changements climatiques, de réductions des émissions de GES et de carburants à faible teneur en carbone; 
l’utilisation de la capacité de raffinage et les ventes de produits; la capacité prévue à compenser les pressions 
inflationnistes; la génération de trésorerie, les sources de financement et la structure du capital, comme les 
dividendes et les rendements pour les actionnaires, y compris les échéanciers et les montants de rachat 
d’actions;; les dépenses en capital et liées à l’environnement; la réalisation de gains d’efficacité au sein des 
secteurs d’activité et entre eux, et la capacité de maintenir les réductions de coûts à court terme en tant que 
gains d’efficacité permanents; et les conditions générales du marché pourraient varier considérablement selon 
un certain nombre de facteurs.   
 
Ces facteurs comprennent les variations mondiales, nationales ou régionales de l’offre et de la demande de 
pétrole, de gaz naturel et de produits pétroliers et pétrochimiques, les charges d’alimentation et d’autres 
facteurs du marché, conditions économiques ou fluctuations saisonnières, ainsi que les répercussions sur la 
demande, les prix, les dif érentiels et les marges qui en découlent; le transport pour accéder aux marchés; les 
événements politiques ou réglementaires, y compris les modifications apportées aux lois ou aux politiques 
gouvernementales, aux taux de redevances applicables, aux lois fiscales, y compris l’impôt sur le rachat 
d’actions, et aux mesures prises en réponse à la COVID-19; les risques environnementaux inhérents aux 
activités pétrolière et gazière; la réglementation environnementale, dont les règlements concernant les 
changements climatiques et les gaz à effet de serre, et les changements à ces règlements; les politiques 
gouvernementales soutenant les occasions d’investissement dans les projets à faibles émissions de carbone ; 
les échecs ou les retards dans les politiques et développements de marchés favorables aux nouvelles 
technologies à faibles émissions de carbone; la réception, en temps utile, des approbations réglementaires et 
tierces; l’opposition des tiers aux activités, aux projets et aux infrastructures de la compagnie et des 
fournisseurs de services; la disponibilité et la répartition du capital; la disponibilité et le rendement des tiers 
fournisseurs de services; les dif icultés techniques ou opérationnelles imprévues; l’efficacité de la gestion et la 
préparation aux catastrophes; les négociations commerciales; la gestion des projets et les échéanciers et 
l’achèvement à temps des projets; les développements technologiques inattendus; les résultats des 
programmes de recherche et des nouvel es technologies, y compris en ce qui concerne les émissions de gaz à 
effet de serre, ainsi que la capacité de porter les nouvel es technologies à une échelle commerciale à coût 
concurrentiel; l’analyse et le rendement des gisements; la capacité de valoriser ou d’acquérir des réserves 
supplémentaires; les risques et dangers opérationnels; les incidents de cybersécurité; les taux de change; les 
conséquences de la COVID-19 ou d’autres crises de santé publique, y compris les effets des réponses 
gouvernementales sur les populations et les économies; les conditions économiques générales, y compris les 
récessions ou les ralentissements économiques et leur durée; et les autres facteurs dont il est question dans 
   
les facteurs de risque à la rubrique 1A et à la rubrique 7 du rapport de gestion sur la situation financière et les 
résultats d’exploitation du présent rapport annuel sur le formulaire 10-K.  
 
Les énoncés prospectifs ne garantissent pas le rendement futur et comportent un certain nombre de risques et 
d’incertitudes, qui sont parfois similaires à ceux d’autres sociétés pétrolières et gazières, parfois exclusifs à la 
Compagnie pétrolière Impériale Limitée. Les résultats réels de L’Impériale pourraient différer considérablement 
des résultats implicites ou explicites selon les énoncés prospectifs, et les lecteurs sont priés de ne pas s’y fier 
aveuglément. L’Impériale ne s’engage aucunement à publier une mise à jour des énoncés prospectifs fournis 
aux présentes, sauf si la loi l’exige.  
 
Les énoncés prospectifs et autres concernant les efforts et aspirations de L’Impériale en matière 
environnementale, sociale et de durabilité ne signifient pas que ces énoncés sont nécessairement importants 
pour les investisseurs ou qu’ils doivent être divulgués dans nos documents déposés auprès des organismes de 
réglementation des valeurs mobilières. En outre, les énoncés historiques, actuels et prospectifs en matière 
environnementale, sociale et de durabilité peuvent être fondés sur des normes de mesure des progrès qui sont 
encore en cours d’élaboration, sur des contrôles et des processus internes qui continuent d’évoluer et sur des 
hypothèses qui sont susceptibles d’être modifiées à l’avenir, notamment par l’adoption de nouvel es règles.  
 
Les modèles de demande énergétique sont de nature prévisionnel e et visent à reproduire la dynamique de la 
filière énergétique mondiale, ce qui nécessite des simplifications. La mention, dans ce rapport, de scénarios de 
demande énergétique fondés sur de tels modèles, y compris à propos d’une éventuel e carboneutralité, ne 
signifie pas que L’Impériale estime que l’un d’eux est susceptible de se concrétiser. De plus, ces scénarios de 
demande énergétique reposent sur des hypothèses pour divers paramètres. Par conséquent, le résultat de tout 
scénario donné utilisant un modèle de demande énergétique s’accompagne d’un degré élevé d’incertitude. Par 
exemple, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) décrit son scénario de carboneutralité d’ici 2050 comme 
extrêmement complexe en raison des efforts sans précédent qu’il exige en matière d’innovation, de 
collaboration internationale ainsi que d’appui et de participation soutenus chez les consommateurs. Les 
scénarios de tiers abordés dans ce rapport reflètent les hypothèses de modélisation et les résultats obtenus par 
leurs auteurs respectifs, et non par l’Impériale, et l’utilisation par cette dernière de ces scénarios ne signifie pas 
qu’elle appuie leurs hypothèses sous-jacentes, leur éventualité ou leur probabilité. Les décisions 
d’investissement sont basées sur le processus de planification distinct de L’Impériale. Toute utilisation de la 
modélisation d’une organisation tierce dans ce rapport ne signifie d’aucune manière que L’Impériale approuve 
les positions ou les activités de l’organisation en question.  
 
Le terme « projet » tel qu’il est utilisé dans ce rapport peut renvoyer à toute une gamme d’activités différentes et 
n’a pas nécessairement le même sens que celui qu’on lui donne dans les rapports sur la transparence des 
paiements au gouvernement. 
 
   
Section financière 
  
Table des matières  Page 
    
 
Informations financières (PCGR des États-Unis) 
 
Terminologie 
 
Rapport de gestion sur la situation financière et les résultats d’exploitation 11 
 
Aperçu 11 
 
Contexte commercial 12 
 
Résultats commerciaux 17 
 
 Situation de trésorerie et sources de financement 26
 
Dépenses en immobilisations et frais d’exploration 30 
 
Risques liés au marché 31 
 
Estimations comptables critiques 33 
 
Rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière 41 
 
Rapport du cabinet d’experts-comptables inscrit indépendant 42 
 
État consolidé des résultats (PCGR des États-Unis) 45 
 
État consolidé du résultat étendu (PCGR des États-Unis) 46 
 
Bilan consolidé (PCGR des États-Unis) 47 
 
État consolidé des capitaux propres (PCGR des États-Unis) 49 
 
État consolidé des flux de trésorerie (PCGR des États-Unis) 50 
 
 Notes aux états financiers consolidés 51
 
1. Résumé des principales politiques comptables 51 
 
2. Secteurs d’activités 58 
 
3. Impôts sur le bénéfice 61 
 
4. Avantages de retraite 63 
 
5. Autres obligations à long terme  68 
 
6. Instruments financiers et produits dérivés 69 
 
7. Programmes de rémunération et d’intéressement à base d’actions 71 
 
8. Revenus de placement et d’autres sources 72 
 
9. Litiges et autres provisions 73 
 
10. Actions ordinaires 73 
 
11. Informations financières diverses 76 
 
12. Financement et renseignements supplémentaires sur les bil ets et emprunts 78 
 
13. Contrats de location 79 
 
14. Dette à long terme 82 
 
15. Comptabilité des coûts des puits d’exploration suspendus 82 
 
16. Transactions avec des apparentés 83 
 
17. Autres éléments du résultat étendu (perte) 84 
 
18. Activités de cession 84 
Renseignements supplémentaires sur les activités d’exploration/production de pétrole et de gaz 85 
(hors audit)  
 
   
Informations financières (PCGR des États-Unis) 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
  59 413        
Revenus37 508 22 284 
      
      
Bénéfice (perte) net :
 3 645        
Secteur Amont 1 395 (2 318)
        
Secteur Aval 3 622 895 553 
  204        
Produits chimiques361 78 
        
Comptes non sectoriels et autres (131)(172)(170)
        
Bénéfice (perte) net 7 340 2 479 (1 857)
      
        
Trésorerie et équivalents de trésorerie en fin d’exercice 3 749 2 153 771 
 43 524        
Total de l’actif en fin d’exercice 40 782 38 031 
      
 4 033        
Dette à long terme en fin d’exercice 5 054 4 957 
        
Total de la dette en fin d’exercice 4 155 5 176 5 184 
  3 467        
Autres obligations à long terme en fin d’exercice3 897 4 100 
      
  22 413        
Capitaux propres en fin d’exercice21 735 21 418 
 10 482        
Flux de trésorerie issus d’activités d’exploitation 5 476 798 
      
     
Informations par action (en dollars canadiens) 
        
Bénéfice (perte) net par action ordinaire – résultat de base 11,47 3,48 (2,53)
 11,44        
Bénéfice (perte) net par action ordinaire – résultat dilué 3,48 (2,53)
        
Dividendes par action ordinaire – annoncés 1,46 1,03 0,88 
  
   
Terminologie 
Les expressions définies ci-dessous sont fréquemment utilisées chez L’impériale dans ses principaux 
indicateurs de rendement financier et de gestion commerciale. Ces définitions sont offertes pour faciliter la 
compréhension des indicateurs et de la façon dont ils sont calculés. Certaines mesures incluses dans ce 
document ne sont pas prescrites par les principes comptables généralement reconnus (PCGR) des États-Unis. 
Ces mesures constituent des « mesures financières non conformes aux PCGR » en vertu du règlement G et de 
la rubrique 10(e) du règlement S-K de la Securities and Exchange Commission, et « autres mesures 
financières » en vertu du Règlement 52-112 sur l’information concernant les mesures financières non conformes aux PCGR et les autres mesures financières des Autorités canadiennes en valeurs mobilières.  
 
Le rapprochement de ces mesures financières non conformes aux PCGR et de la mesure la plus comparable selon les PCGR, ainsi que d’autres renseignements requis par ces règlements ont été fournis. Les mesures financières non conformes aux PCGR ainsi que les autres mesures financières ne sont pas des mesures financières normalisées selon les PCGR et n’ont pas non plus de sens normalisé. Par conséquent, ces mesures pourraient ne pas être directement comparables aux mesures présentées par d’autres sociétés et ne devraient pas se substituer aux mesures financières conformes aux PCGR. 
Capital utilisé  
Le capital utilisé est une mesure financière non conforme aux PCGR qui mesure l’investissement net. Lorsque 
cette valeur est vue sous la perspective de la façon dont le capital est utilisé dans l’entreprise, el e comprend 
les biens de l’entreprise, ses installations et équipements de production, ainsi que ses autres actifs, moins le 
passif, sauf la dette à court et à long terme. Lorsque cette valeur est vue sous l’angle des sources du capital 
utilisé de manière globale dans l’entreprise, elle comprend la dette totale et les capitaux propres. Le total des 
actifs figurant dans le bilan consolidé de la compagnie constitue la mesure financière la plus directement 
comparable que l’on peut trouver dans les états financiers. Ces deux perspectives intègrent la part de 
l’entreprise dans le capital des sociétés dont el e est actionnaire, que l’entreprise désire inclure pour présenter 
une mesure plus complète du capital utilisé. 
Rapprochement du capital utilisé 
 en mil ions de dollars canadiens  2022    2021    2020  
      
Extrait du bilan consolidé
      
      
Utilisations dans l’entreprise : perspective de l’actif et du passif
        
Total de l’actif 43 524 40 782 38 031 
Moins :  Total du passif à court terme à l’exclusion des bil ets et 
  (8 776)   (5 432)   (3 153) 
emprunts
Total du passif à long terme à l’exclusion de la dette à long 
 terme  (8 180)   (8 439)   (8 276) 
Plus : Part de L’impériale dans la dette des sociétés dont elle est 
  25    20    26  
actionnaire
 26 593        
Total du capital utilisé 26 931 26 628 
      
Total des sources de l’entreprise : Perspective de la dette et des 
      
capitaux propres
 122        
Bil ets et emprunts 122 227 
        
Dette à long terme 4 033 5 054 4 957 
  22 413        
Capitaux propres21 735 21 418 
Plus : Part de L’impériale dans la dette des sociétés dont elle est 
        
actionnaire 25 20 26 
 26 593        
Total du capital utilisé 26 931 26 628 
   
Rendement du capital moyen utilisé (RCMU)  
Le RCMU est un ratio non conforme aux PCGR. Sous la perspective des secteurs d’activité de l’entreprise, le 
RCMU correspond au bénéfice net annuel du secteur divisé par le capital moyen utilisé dans ce secteur 
(moyenne des montants de début et de fin d’année). Le bénéfice net d’un secteur d’activité comprend la part de 
L’impériale dans le bénéfice net des sociétés dont elle est actionnaire dans ce secteur, conformément à la 
définition employée pour le capital utilisé, à l’exclusion du coût de financement. Le capital utilisé, une mesure 
financière non conforme aux PCGR, est indiqué et rapproché ci-dessus. Le RCMU total de l’entreprise est 
calculé en soustrayant les coûts de financement après impôts du bénéfice net, ce résultat étant ensuite divisé 
par le capital moyen utilisé total. La compagnie utilise cette définition du RCMU depuis plusieurs années et 
considère qu’el e constitue l’une des meil eures mesures de la productivité du capital dans le temps, à l’intérieur 
d’un secteur industriel à forte intensité de capital. D’autres indicateurs sont utilisés pour les décisions 
d’investissement, reposant plus sur les flux de trésorerie.  
Composants du rendement du capital moyen utilisé 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
      
Extrait de l’état consolidé des résultats
      
  7 340        
Bénéfice (perte) net2 479 (1 857)
Financement (après impôts), incluant la part de L’impériale dans les 
  55    40    52  
sociétés dont el e est actionnaire
        
Bénéfice (perte) net à l’exclusion du financement 7 395 2 519 (1 805)
      
  26 762        
Capital moyen utilisé26 780 28 059 
27,6        
Rendement du capital moyen utilisé (%) – Total de l’entreprise  9,4 (6,4)
 
Flux de trésorerie issus d’activités d’exploitation et de vente d’actifs  
Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et aux ventes d’actifs constituent une mesure financière 
non conforme aux PCGR qui correspond à la somme de la trésorerie nette générée par des activités 
d’exploitation et par le produit des ventes d’actifs figurant dans l’état consolidé des flux de trésorerie. Cette 
valeur des flux de trésorerie reflète les sources totales de trésorerie provenant de l’exploitation des actifs de 
l’entreprise et des désinvestissements. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation figurant dans l’état 
consolidé des flux de trésorerie de la compagnie constituent la mesure financière la plus directement 
comparable que l’on peut trouver dans les états financiers. L’entreprise applique depuis longtemps un 
processus rigoureux d’évaluation périodique afin de s’assurer que ses actifs contribuent à l’atteinte de ses 
objectifs stratégiques. L’entreprise se départit des actifs ne contribuant plus suffisamment à ces objectifs ou qui 
ont une valeur nettement supérieure pour des investisseurs externes. Compte tenu de la régularité de ces 
activités, l’entreprise croit que ses investisseurs doivent prendre en compte le produit de ces ventes d’actifs 
avec la trésorerie issue des activités d’exploitation lors de l’évaluation des liquidités disponibles pour des 
investissements internes et des activités de financement, incluant les distributions aux actionnaires.  
Rapprochement des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et aux ventes d’actifs 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
      
Extrait de l’état consolidé des flux de trésorerie 
      
        
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation 10 482 5 476 798 
  904        
Produits de la vente d’actifs81 82 
Total des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et aux ventes 
        
d’actifs 11 386 5 557 880 
  
   
Coûts d’exploitation  
Les coûts d’exploitation constituent une mesure financière non conforme aux PCGR qui correspond aux coûts 
de la période pour produire, fabriquer et préparer de toute autre façon les produits de la compagnie en vue de 
leur vente, ce qui comprend les coûts des énergies utilisées, les coûts de main-d’œuvre et les coûts d’entretien. 
Les coûts d’exploitation sont calculés avant impôts et excluent les coûts des matières premières, les impôts et 
les intérêts débiteurs. Le total des dépenses figurant dans l’état consolidé des résultats de la compagnie 
constitue la mesure financière la plus directement comparable que l’on peut trouver dans les états financiers. 
Même si l’entreprise est responsable de tous les éléments de revenus et dépenses composant le bénéfice net, 
les coûts d’exploitation correspondent aux dépenses plus directement contrôlées par l’entreprise et constituent 
donc un bon indicateur du rendement de l’entreprise.  
Rapprochement des coûts d’exploitation  
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
      
Extrait de l’état consolidé des résultats
  50 186        
Total des dépenses34 307 24 796 
      
Moins :
        
        Achats de pétrole brut et de produits 37 742 23 174 13 293 
  2 179        
        Taxe d’accise fédérale et frais de carburant1 928 1 736 
        
        Financement 60 54 64 
  39 981        
Sous-total25 156 15 093 
Part de L’impériale dans les dépenses des sociétés dont el e est 
  71    61    64  
actionnaire
        
Total des coûts d’exploitation 10 276 9 212 9 767 
 
Composants des coûts d’exploitation 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
      
Extrait de l’état consolidé des résultats
  7 404        
Production et fabrication6 316 5 535 
        
Frais de vente et frais généraux 882 784 741 
  1 897        
Dépréciation et épuisement (y compris pertes de valeur)1 977 3 293 
Retraite non liée aux services et avantages postérieurs au départ à la 
17        
  42 121 
retraite
        
Exploration 32 13 
 10 205        
Sous-total 9 151 9 703 
Part de L’impériale dans les dépenses des sociétés dont el e est 
       
  71 61 64 
actionnaire
  10 276        
Total des coûts d’exploitation9 212 9 767 
 
 
   
Bénéfice (perte) net, hors les éléments identifiés  
Le bénéfice (perte) net hors les éléments identifiés est une mesure financière non conforme aux PCGR qui correspond au bénéfice (perte) net total hors les événements non opérationnels individuel ement importants avec une incidence sur le bénéfice total de la compagnie d’au moins 100 millions de dollars au cours d’un trimestre donné. L’incidence du bénéfice (perte) net d’un élément identifié pour un secteur individuel dans un trimestre donné peut être inférieure à 100 mil ions de dollars lorsque l’élément touche plusieurs secteurs ou plusieurs périodes. Le bénéfice (perte) net figurant dans l’état consolidé des résultats de la compagnie constitue la mesure financière la plus directement comparable que l’on peut trouver dans les états financiers. La direction utilise ces chif res pour améliorer la comparabilité des activités sous-jacentes sur plusieurs périodes en isolant et retirant les événements non opérationnels importants des résultats commerciaux. La compagnie croit que cette façon de faire assure aux investisseurs une plus grande transparence quant aux tendances et résultats commerciaux et leur donne un point de vue semblable à celui de la direction. Le bénéfice (perte) net hors les éléments identifiés ne doit pas être examiné isolément du bénéfice (perte) net établi selon les PCGR des États-Unis ni remplacer ce dernier. Tous les éléments identifiés sont présentés après impôt.  
Rapprochement du bénéfice (perte) net, hors les éléments identifiés 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
      
Extrait de l’état consolidé des résultats
      
    
Bénéfice (perte) net (PCGR des États-Unis)7 3402 479(1 857)
      
      
Moins les éléments identifiés compris dans le bénéfice (perte) net
    
Gain/(perte) sur la vente d’actifs208
    
Pertes de valeur(1 171)
 208   
Sous-total des éléments identifiés(1 171)
      
    
Bénéfice (perte) net, hors les éléments identifiés7 1322 479(686)
  
10 
   
Rapport de gestion sur la situation financière et les résultats 
d’exploitation 
Aperçu 
La discussion et l’analyse ci-dessous des résultats financiers de L’impériale, ainsi que les états financiers les 
accompagnant de même que les notes ajoutées aux états financiers consolidés, sont la responsabilité de la 
direction de la Compagnie Pétrolière Impériale Limitée.  
L’information comptable et financière de la compagnie reflète fidèlement son modèle d’entreprise intégré qui 
repose sur l’exploration et la production de pétrole brut et de gaz naturel, ainsi que la fabrication, le commerce, 
le transport et la vente de pétrole brut, de gaz naturel, de produits pétroliers, de produits pétrochimiques et de 
divers produits spécialisés.  
Grce aux ressources naturelles dont el e dispose, à sa santé financière, à la rigueur de sa politique 
d’investissement et à l’éventail de ses technologies, L’impériale est bien placée pour participer à des 
investissements d’envergure visant à mettre en valeur de nouvelles réserves énergétiques au Canada. La 
compagnie exploite les segments d’activité Amont, Aval, Produits chimiques et Comptes non sectoriels et 
autres. Le modèle d’affaires intégré de la compagnie réduit généralement les risques associés aux variations 
des cours des matières premières. Bien que les prix des marchandises dépendent de l’offre et de la demande, 
et puissent être volatils à court terme, les décisions de placement de L’impériale reposent sur des facteurs 
fondamentaux qui se reflètent dans ses perspectives commerciales à long terme et font appel à une méthode 
rigoureuse de sélection et d’exploitation des possibilités d’investissement les plus intéressantes. Le Plan 
d’entreprise est un processus de gestion annuel fondamental qui sert à l’établissement des objectifs 
d’exploitation et d’investissement, et à l’élaboration des hypothèses économiques servant à évaluer les 
investissements. Les hypothèses à la base du Plan d’entreprise sont fondées sur les Perspectives énergétiques 
d’Exxon Mobil et les prévisions de volume selon ce plan reposent sur les profils de production des gisements, 
qui sont mis à jour annuel ement. Les fourchettes des cours du pétrole brut, du gaz naturel, y compris les écarts 
de prix, des produits raffinés et des produits chimiques, ainsi que les volumes et les coûts d’exploitation, y 
compris les prix des émissions de gaz à effet de serre et les taux de change des devises reposent sur les 
hypothèses du Plan d’entreprise élaborées annuellement et sont utilisées aux fins d’évaluation des 
investissements. Des possibilités d’investissement majeur sont évaluées selon une myriade de conditions 
économiques éventuel es. Une fois que la compagnie a réalisé des investissements majeurs, elle lance un 
processus de réévaluation pour garantir que les enseignements pertinents seront retenus et pris en compte 
dans ses projets futurs.  
Le terme « projet » tel qu’il est utilisé dans ce rapport peut renvoyer à toute une gamme d’activités différentes et 
n’a pas nécessairement le même sens que celui qu’on lui donne dans les rapports sur la transparence des 
paiements au gouvernement.  
  
11 
   
Contexte commercial 
Perspectives à long terme 
Les « perspectives à long terme » sont fondées sur Perspectives énergétiques d’Exxon Mobil Corporation, qui, 
combinées aux hypothèses à court terme, servent à éclairer les stratégies commerciales et les plans 
d’investissement à long terme de l’entreprise. 
La compagnie planifie ses affaires en se basant sur sa compréhension approfondie des facteurs fondamentaux 
du marché à long terme. Ces facteurs fondamentaux comprennent les tendances en matière d’offre et de 
demande, l’ampleur et la variété des besoins énergétiques dans le monde, la capacité, la valeur concrète et 
l’abordabilité des sources d’énergie de rechange, y compris des solutions à faibles émissions de carbone, les 
technologies de réduction des émissions de gaz à effet de serre et les politiques gouvernementales de soutien. 
Selon les Perspectives énergétiques, ces facteurs fondamentaux forment la base de la planification à long 
terme des affaires de la compagnie, ainsi que de ses décisions d’investissement et de ses programmes de 
recherche. Les Perspectives reflètent la façon dont la compagnie perçoit l’offre et la demande énergétiques à 
l’échelle mondiale jusqu’en 2050. Cette prévision est fondée sur les tendances actuelles en matière de 
technologies, de politiques gouvernementales, de préférences des consommateurs, de géopolitique et de 
développement économique. 
Les Perspectives utilisent des projections et des scénarios provenant de tiers réputés tels que l’Agence 
internationale de l’énergie (AIE) et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). 
L’AIE qualifie de très complexe son scénario de carboneutralité d’ici 2050, car l’atteinte de cet objectif exige que 
toutes les parties prenantes – gouvernements, entreprises, investisseurs et citoyens – prennent des mesures 
immédiates et exceptionnel es. L’AIE reconnaît que la société ne s’est pas engagée actuellement sur la voie de 
la carboneutralité envisagée par son scénario. Compte tenu du vaste éventail d’incertitudes, il est impossible de 
prédire raisonnablement une voie de transition unique. Les principales inconnues comprennent les politiques 
gouvernementales qui n’ont pas encore été élaborées, les conditions du marché et les avancées 
technologiques qui peuvent influencer le coût, la cadence et la disponibilité potentielle de certaines voies. Les 
scénarios qui utilisent une gamme complète d’options technologiques sont susceptibles de fournir les voies les 
plus efficaces sur le plan économique. 
Selon les projections, d’ici à 2050, la population mondiale devrait atteindre à peu près 9,7 milliards d’habitants, 
soit environ 2 mil iards de personnes de plus qu’en 2021. Paral èlement à cette augmentation de la population, 
les Perspectives prévoient une croissance de l’économie mondiale de près de 2,5 % par an en moyenne, la 
production économique grimpant d’environ 110 % d’ici 2050 par rapport à 2021. Avec la croissance économique 
et démographique, et l’amélioration du niveau de vie de mil iards de personnes, les besoins en énergie 
devraient continuer à croître. Même si on réalisait d’importants gains en efficacité, la demande mondiale 
d’énergie devrait augmenter de près de 15 % entre 2021 et 2050. Cette augmentation de la demande viendrait 
surtout des pays en développement (c’est-à-dire les pays qui ne sont pas membres de l’Organisation de 
Coopération et de Développement Économiques (OCDE)). 
Alors que la prospérité grandissante entraîne une hausse de la demande mondiale d’énergie, l’utilisation 
croissante de technologies et de pratiques à haute efficacité énergétique et de produits à faibles émissions 
contribuera à la diminution substantielle de la consommation énergétique et des émissions de CO2 par unité de 
production économique. Tous les aspects de l’économie mondiale devraient bénéficier de gains en efficacité 
considérables d’ici à 2050, ce qui aura des répercussions sur les besoins en énergie de la production 
d’électricité, des transports, des applications industrielles et des secteurs de l’habitation et de l’activité 
commerciale.  
  
12 
   
Selon les Perspectives, il est prévu qu’entre 2021 et 2050, la demande mondiale d’électricité augmentera de 
plus de 75 %, les pays en développement représentant environ 80 % de cette augmentation. Cadrant avec 
cette projection, la production d’électricité, dont la croissance sera la plus forte et la plus rapide, demeurera le 
principal segment de la demande mondiale en énergie primaire, soutenue par un large éventail de sources 
d’énergie. En 2050, la part de production d’électricité au charbon devrait diminuer sensiblement et approcher 
15 % de l’électricité mondiale, contre près de 35 % en 2021, du fait de l’adoption graduelle de politiques visant 
à en réduire l’impact environnemental relativement à la qualité de l’air, aux émissions des gaz à effet de serre et 
aux risques relatifs aux changements climatiques. De 2021 à 2050, la quantité d’électricité produite à partir du 
gaz naturel, de l’énergie nucléaire et des énergies renouvelables devrait plus que doubler, représentant la 
totalité de la croissance de l’approvisionnement en électricité et compensant la réduction du charbon. 
L’électricité d’origine éolienne et solaire devrait augmenter de plus de 550 %, ce qui aidera les énergies 
renouvelables (y compris les autres sources d’énergie, p. ex. l’hydroélectricité) à représenter plus de 80 % de 
l’augmentation de l’approvisionnement mondial en électricité d’ici 2050. Le total des énergies renouvelables 
devrait atteindre environ 50 % de l’approvisionnement mondial en électricité d’ici 2050. Le nucléaire et le gaz 
naturel devraient représenter, respectivement, 25 % et 10 % de l’approvisionnement mondial en électricité 
d’ici 2050. La fourniture d’électricité par type d’énergie reflétera d’importantes différences d’une région à l’autre, 
tenant compte d’un large éventail de facteurs, y compris le coût et la disponibilité de divers approvisionnements 
en énergie, et l’évolution des politiques. 
Les Perspectives estiment que de 2021 à 2050, l’énergie nécessaire au transport (automobiles, camions, 
navires, trains et avions) devrait augmenter de plus de 30 %. La demande en énergie dans le domaine du 
transport devrait représenter environ 65 % de l’augmentation de la demande mondiale de carburants liquides 
au cours de cette période. La demande en carburants liquides pour les véhicules légers devrait atteindre un pic 
vers 2025, puis retomber à des niveaux observés au début des années 2000 d’ici à 2050, l’amélioration de 
l’économie de carburant et la croissance considérable des voitures électriques, menée par la Chine, l’Europe et 
les États-Unis, devant compenser la croissance du parc automobile mondial de près de 70 %. D’ici à 2050, les 
véhicules légers devraient représenter environ 15 % de la demande mondiale de carburants liquides. Durant 
cette même période, les carburants liquides, y compris les biocarburants, qui devraient être abondants et 
produire une grande quantité d’énergie pour un petit volume, la majorité des parcs de véhicules commerciaux 
du monde devraient continuer à en dépendre. 
Près de la moitié de l’énergie utilisée dans le monde est consacrée à l’activité industrielle. La croissance 
continue de la classe moyenne mondiale entraînera une augmentation de la demande de produits durables, 
d’appareils électroménagers et de biens de consommation. L’industrie utilise les produits énergétiques à la fois 
comme combustibles et comme charges d’alimentation pour les produits chimiques, les lubrifiants, l’asphalte, 
les cires et autres produits spécialisés. Les Perspectives anticipent les progrès technologiques, ainsi que le 
passage croissant à des formes d’énergie plus propres comme l’électricité et le gaz naturel, favorisé par le 
déclin du charbon. La demande de pétrole continuera à se développer comme charge d’alimentation pour 
l’industrie. 
À mesure que la population augmente et que la prospérité s’accroît, il faudra davantage d’énergie pour 
alimenter les maisons, les bureaux, les écoles, les centres commerciaux, les hôpitaux, etc. La demande 
énergétique combinée des secteurs résidentiel et commercial devrait augmenter d’environ 15 % jusqu’en 2050. 
On prévoit qu’entre 2021 et 2050, la croissance économique des pays en développement entraînera une 
augmentation d’environ 75 % de la consommation moyenne d’électricité des ménages dans le monde. 
  
13 
   
Les carburants liquides assurent actuellement la plus grande part de l’approvisionnement mondial en énergie, 
ce qui témoigne de leur disponibilité à grande échel e, de leur caractère abordable, de la facilité de leur 
transport et de leur aptitude à répondre à une grande variété de besoins. D’ici à 2050, la demande mondiale de 
carburants liquides devrait atteindre environ 110 millions de barils d’équivalent pétrole par jour, soit environ 
17 % de plus qu’en 2021. La demande mondiale de carburants liquides dans les pays n’appartenant pas à 
l’OCDE devrait atteindre près de 70 % d’ici à 2050, et la demande de carburants liquides dans les pays de 
l’OCDE devrait diminuer d’environ 20 %. Une grande partie de cette demande de carburants liquides est 
aujourd’hui satisfaite par la production de pétrole classique; ces approvisionnements, étant en bonne partie 
compensée par une hausse importante des activités de mise en valeur, resteront considérables. Parallèlement, 
diverses nouvelles sources d’approvisionnement, notamment le pétrole des réservoirs étanches, les gisements 
en eaux profondes, les sables pétrolifères, les liquides de gaz naturel et les biocarburants, devraient connaître 
un essor pour contribuer à satisfaire la demande croissante. Grce aux avancées techniques qui continuent 
d’élargir l’offre d’approvisionnement économique et faible en carbone, les ressources mondiales seront 
suffisantes pour combler la demande projetée jusqu’en 2050. Toutefois, il demeure essentiel d’investir en temps 
opportun pour répondre aux besoins mondiaux par un approvisionnement fiable et abordable.  
Le gaz naturel étant un combustible moins pol uant, polyvalent et pratique aux applications multiples, il sera le 
combustible, parmi tous les types d’énergie primaire, qui devrait connaître la plus forte croissance entre 2021 
et 2050, satisfaisant environ 40 % de la croissance de la demande énergétique mondiale. De 2021 à 2050, la 
demande mondiale de gaz naturel devrait augmenter de près de 25 %, plus des deux tiers de cette 
augmentation devant provenir de la région Asie-Pacifique. Une croissance importante des sources 
d’approvisionnement en gaz non classique – le gaz naturel présent trouve dans le schiste argileux et d’autres 
formations rocheuses étanches – contribuera à combler ces besoins. Au total, environ 50 % de la croissance 
des approvisionnements en gaz naturel devrait provenir de sources non classiques. Dans le même temps, il 
demeure prévu que le gaz naturel de sources classiques conserve le devant de la scène, assurant environ les 
deux tiers de la demande mondiale en 2050. Le commerce du gaz naturel liquéfié (GNL) prendra de plus en 
plus d’ampleur, satisfaisant environ 50 % de la croissance de la demande mondiale, la majeure partie de cette 
offre devrait contribuer à satisfaire la demande croissante en région Asie-Pacifique.  
Le bouquet énergétique mondial est très varié et le restera jusqu’en 2050. Le pétrole en constituant près de 
30 % en 2050, il demeurera la principale forme d’énergie. Le charbon et le gaz naturel sont les deux autres 
sources d’énergie les plus importantes aujourd’hui, la part du gaz naturel devrait atteindre plus de 25 % d’ici 
à 2050, tandis que celle du charbon baisserait d’à peu près la moitié de celle du gaz naturel. L’énergie 
nucléaire devrait connaître une croissance. En effet, de nombreux pays ont décidé d’accroître leur capacité 
nucléaire pour faire face à des besoins croissants en électricité, mais aussi pour répondre aux préoccupations 
de sécurité énergétique et de protection de l’environnement. Globalement, les énergies renouvelables devraient 
dépasser 20 % du total mondial d’ici à 2050, avec d’autres énergies renouvelables (p. ex. biomassique, 
hydraulique et géothermique) comptant pour plus de 10 %. De 2021 à 2050, l’énergie totale provenant du vent 
et du soleil devrait bondir de plus de 480 % et devrait approcher 10 % environ du bouquet énergétique mondial. 
  
14 
   
La décarbonisation des activités industrielles nécessitera un assortiment de technologies à faible teneur en 
carbone, naissantes ou futures, ainsi que des politiques de soutien. Les carburants à faibles émissions, les 
carburants à base d’hydrogène et le captage et le stockage de carbone sont trois solutions à faible teneur en 
carbone nécessaires pour favoriser un avenir à faibles émissions de carbone en plus de l’énergie éolienne et 
de l’énergie solaire. Parallèlement à l’électrification, les carburants à faibles émissions devraient jouer un rôle 
important dans la décarbonisation du secteur des transports, notamment dans les domaines difficiles à 
décarboniser, comme l’aviation. L’hydrogène à faible teneur en carbone sera un élément clé pour remplacer le 
combustible traditionnel des fours afin de décarboniser le secteur industriel. L’hydrogène et les carburants à 
base d’hydrogène, comme l’ammoniac, devraient également faire une percée dans le transport commercial à 
mesure que la technologie s’améliore pour réduire son coût et que la politique se développe pour soutenir le 
développement des infrastructures nécessaires. Le captage et le stockage du carbone, seuls ou en 
combinaison avec la production d’hydrogène, font partie des quelques technologies éprouvées qui pourraient 
permettre de réduire les émissions de CO2 des secteurs à fortes émissions et difficiles à décarboniser, tels que 
la production d’électricité et les industries lourdes, notamment l’industrie manufacturière, le raffinage et la 
pétrochimie. 
Pour répondre à cette demande prévue par les Perspectives et le scénario des politiques déclarées de l’AIE 
(STEPS), la compagnie prévoit que les ressources mondiales en pétrole et en gaz augmenteront non 
seulement en raison de découvertes, mais aussi de la hausse des gisements déjà découverts. Cette hausse 
sera rendue possible grce aux avancées technologiques. Les investissements pour développer et fournir les 
ressources nécessaires pour combler la demande mondiale jusqu’en 2050 seront importants et nécessaires 
pour répondre même à la demande en déclin rapide de pétrole et de gaz envisagé dans le scénario de 
carboneutralité d’ici 2050 de l’AIE. 
Les accords internationaux et les réglementations régionales et nationales visant la réduction des émissions de 
gaz à effet de serre continuent d’évoluer à un rythme tout aussi incertain que les résultats qui en ressortent, 
d’où la dif iculté de prédire leur impact commercial. L’estimation par L’impériale des coûts potentiels 
relativement aux émissions de gaz à effet de serre cadre avec les règlements provinciaux et fédéraux 
applicables. De plus, L’impériale utilise comme base les Perspectives, lesquel es tiennent compte des 
politiques établies pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’énergie, pour 
estimer l’offre et la demande d’énergie provenant de diverses sources et utilisations énergétiques. L’accord sur 
le climat conclu lors de la Conférence des Parties (COP-21), à Paris, a fixé de nombreux nouveaux objectifs, et 
plusieurs politiques connexes continuent d’être élaborées. Les Perspectives il ustrent un milieu où les politiques 
climatiques sont de plus en plus strictes et cadrent avec le regroupement mondial des contributions 
déterminées au niveau national (CDN), soumises par les nations signataires de l’Accord de Paris disponible à 
la fin de 2021. Les Perspectives cherchent à recenser les répercussions potentielles des politiques climatiques 
gouvernementales qui ciblent souvent des secteurs particuliers. Tandis que les populations et pays cherchent 
des façons de réduire les risques de changements climatiques à l’échelle mondiale, ils continueront d’avoir 
besoin de solutions concrètes qui ne compromettent pas l’accessibilité ou la fiabilité de l’énergie qui leur est 
nécessaire. La compagnie continue de surveil er les nouvelles au sujet des CDN que les pays ont déposé à 
l’occasion de la COP-27 qui aura lieu en Égypte en novembre 2022, ainsi que l’évolution des politiques dans la 
foulée de l’annonce de plans de neutralité carbone par certains États, dont le Canada. 
Les informations présentées dans cet exposé des Perspectives comprennent des estimations et des prévisions 
internes reposant sur des données et analyses maison d’ExxonMobil ainsi que sur des informations publiques 
provenant de sources externes, y compris l’Agence internationale de l’énergie. 
15 
   
Progrès en matière de réduction des émissions  
Les solutions concrètes aux défis mondiaux en matière d’énergie et de changement climatique tiendront 
compte de la concurrence sur le marché, ainsi que des approches stratégiques bien informées, bien conçues et 
transparentes qui soupèsent soigneusement les coûts et les avantages. De telles politiques sont susceptibles 
d’aider à gérer les risques des changements climatiques tout en permettant aux sociétés de poursuivre d’autres 
objectifs prioritaires dans le monde, notamment un air pur et une eau saine, un accès universel à une énergie 
fiable et abordable, et au progrès économique. La compagnie encourage l’adoption de solutions politiques 
judicieuses permettant de réduire les risques relatifs au changement climatique pour l’ensemble de l’économie 
au plus bas coût social possible. Nous devrons exploiter toutes les sources d’énergie concrètes et rentables, 
classiques et non classiques, afin de continuer à satisfaire la demande énergétique mondiale, en tenant compte 
du volume et de la variété des besoins énergétiques mondiaux ainsi que de l’importance d’accroître l’accès à 
l’énergie moderne pour permettre à des mil iards de personnes d’avoir un meil eur niveau de vie. 
En 2021, L’impériale et ses homologues du secteur ont lancé L’Al iance nouvelles voies vers la carboneutralité, 
qui représente les plus importantes entreprises de sables bitumineux du Canada. Le but de cette alliance 
unique, en col aboration avec le gouvernement fédéral et le gouvernement de l’Alberta, est de réduire les 
émissions liées aux sables bitumineux pour aider le Canada à atteindre ses objectifs de carboneutralité à 
l’horizon 2050. 
 
Dans le cadre des efforts déployés par la compagnie pour offrir des solutions qui réduisent l’intensité des 
émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités et fournir aux clients des produits à faibles émissions sur 
le cycle de vie, L’impériale a annoncé un objectif à l’échelle de la compagnie visant à atteindre la 
carboneutralité (portées 1 et 2) d’ici 2050 dans ses actifs exploités, en col aboration avec des partenaires du 
gouvernement et de l’industrie. La réalisation de cet objectif dépendra nécessairement d’un développement 
technologique réussi et de cadres fiscaux et réglementaires favorables. Ces travaux s’appuient sur l’objectif de 
carboneutralité de L’impériale pour les sables bitumineux exploités, annoncé précédemment dans le cadre de 
l’initiative Al iance nouvelles voies, ainsi que sur l’objectif de réduction de 30 % d’ici 2030 par rapport aux 
niveaux de 2016 de l’intensité des émissions de la compagnie à ses instal ations d’extraction de sables 
bitumineux à l’horizon 2030. La compagnie prévoit atteindre son objectif de carboneutralité en appliquant des 
technologies de récupération des sables bitumineux qui utilisent moins de vapeur, en mettant en œuvre le 
captage et le stockage du carbone et en mettant en œuvre des projets d’efficacité, notamment l’utilisation de 
carburants à faible teneur en carbone dans ses opérations.  
 
Contexte commercial récent 
Avant la pandémie de COVID-19, de nombreuses entreprises du secteur ont investi en deçà des niveaux 
nécessaires pour maintenir ou augmenter la capacité de production afin de répondre à la demande anticipée. 
Pendant la pandémie de la COVID-19, cette baisse des investissements s’est accélérée en raison de 
l’effondrement des revenus de l’industrie, ce qui a entraîné un sous-investissement et une réduction de l’offre 
alors que la demande en produits pétroliers et pétrochimiques se rétablissait. À la fin de 2021 et au cours du 
premier semestre de 2022, ces réductions, combinées aux contraintes liées aux chaînes d’approvisionnement 
et à une reprise soutenue de la demande, se sont traduites par une augmentation constante des prix du pétrole 
et du gaz naturel ainsi que des marges de raffinage. 
En 2022, la demande de produits pétroliers et pétrochimiques a augmenté et les résultats financiers de la 
compagnie ont bénéficié de prix et de marges plus robustes. Les prix des produits de base et des produits 
devraient demeurer volatils compte tenu de l’incertitude économique et géopolitique mondiale actuel e qui 
affecte l’offre et la demande, notamment l’action militaire de la Russie en Ukraine, qui a eu un impact sur les 
niveaux et les prix de l’offre mondiale de pétrole brut et de gaz. 
  
16 
   
Le taux général d’inflation au Canada et dans de nombreux autres pays a connu une brève baisse dans la 
phase initiale de la pandémie de COVID-19, avant de remonter régulièrement en 2021, en raison d’un 
déséquilibre entre l’offre et la demande. Cette hausse s’est poursuivie en 2022. Les facteurs sous-jacents 
comprennent, entre autres, le cycle temporel des investissements dans les capacités, les perturbations de la 
chaîne d’approvisionnement, les goulets d’étranglement dans les transports, les contraintes de main-d’œuvre et 
les effets secondaires des expansions monétaires et fiscales. La compagnie suit de près les tendances du 
marché et s’efforce d’atténuer les effets des coûts d’exploitation et d’investissement dans tous les 
environnements de prix. 
Résultats commerciaux 
Résultats consolidés 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
       
Bénéfice (perte) net (PCGR des États-Unis)  7 340 2 479 (1 857)
  
Éléments identifiés1 compris dans le bénéfice (perte) net    
     208        
Gain/(perte) sur la vente d’actifs— — 
        
Pertes de valeur — — (1 171)
 208        
Sous-total des éléments identifiés1 — (1 171)
      
  
       
Bénéfice (perte) net, excluant les éléments identifiés1  7 132 2 479 (686)
2022 
Le bénéfice net en 2022 s’est élevé à 7 340 mil ions de dol ars ou 11,44 dol ars par action sur une base diluée, 
en hausse par rapport aux 2 479 mil ions de dol ars ou 3,48 dol ars par action en 2021. Les résultats de 
l’exercice en cours tiennent compte d’éléments identifiés favorables de l’ordre1 de 208 mil ions de dollars, après 
impôts, liés aux gains réalisés par la compagnie sur la vente de sa participation dans XTO Energy Canada. 
2021  
Le bénéfice net en 2021 s’est élevé à 2 479 mil ions de dol ars ou 3,48 dol ars par action sur une base diluée, 
comparativement à une perte nette de 1 857 mil ions de dol ars ou 2,53 dol ars par action en 2020. Les 
résultats de l’exercice précédent tiennent compte d’éléments identifiés1 défavorables de 1 171 millions de 
dollars liés à la décision de la compagnie de ne plus exploiter une bonne partie de son portefeuil e d’actifs non 
conventionnels. 
 
                                                 
1 mesures financières non conformes aux PCGR – voir la section « Terminologie » à la page 7 pour la définition et le rapprochement 
17 
   
Secteur Amont 
Aperçu 
L’Impériale produit du pétrole brut et du gaz naturel destinés principalement au marché nord-américain. Les 
stratégies commerciales de L’impériale pour le secteur Amont guident les activités d’exploration, de mise en 
valeur, de production, de recherche et de commercialisation du gaz. Ces stratégies consistent notamment à 
améliorer la fiabilité des actifs, à développer et appliquer des technologies à fortes retombées, maximiser la 
valeur en saisissant de nouvel es occasions commerciales et gérer le portefeuil e actuel, et à apporter des 
améliorations durables quant à l’efficience et l’efficacité organisationnel es. El es reposent sur la quête 
incessante de l’intégrité opérationnelle, de l’utilisation de techniques innovatrices, d’une méthode rigoureuse en 
matière de gestion des coûts et d’investissement, du perfectionnement des employés et de l’investissement 
dans les communautés où la compagnie est implantée.  
L’Impériale peut compter sur une base significative de ressources pétrolières et gazières, ainsi que sur un vaste 
éventail de projets potentiels. Actuel ement, la compagnie investit afin d’obtenir une valeur ajoutée et d’assurer 
la croissance de certains volumes, tout en mettant l’accent sur l’optimisation des actifs existants, la réduction 
des coûts et l’amélioration de la productivité afin de générer d’excellents rendements dans un large éventail de 
prix. La compagnie évalue aussi continuellement diverses possibilités susceptibles d’alimenter sa croissance à 
long terme. Bien que les volumes réels puissent varier au fil des années, elle se concentre sur les occasions de 
croissance à valeur ajoutée et à long terme en tenant compte des facteurs décrits à la rubrique 1A. « Facteurs 
de risque ». L’Impériale évalue continuellement les possibilités, notamment les expéditions du pétrole brut par 
chemin de fer et le rythme de développement de son projet de sables bitumineux in situ d’Aspen, si les 
conditions économiques les justifient. 
Les prix de la majeure partie du pétrole brut de la compagnie sont établis en fonction des marchés pétroliers du 
Western Canada Select (WCS) et du West Texas Intermediate (WTI). De plus, le prix du marché pour le WCS 
est habituellement plus bas que celui du pétrole brut léger ou moyen est les écarts de prix entre le WCS et le 
WTI peuvent fluctuer.  
L’Impériale croit qu’à long terme, les prix dépendront de l’offre et de la demande, la demande étant en grande 
partie fonction de l’activité économique générale, des sources d’énergie de rechange, des niveaux de 
prospérité, des progrès technologiques, des préférences des consommateurs et des politiques 
gouvernementales. Sur le plan de l’offre, le contexte politique, les contraintes logistiques, les actions de l’OPEP, 
les gouvernements, les solutions énergétiques de rechange et d’autres facteurs peuvent influer 
considérablement sur les prix. Pour gérer les risques liés aux prix, L’impériale teste la résilience de ses plans 
annuels et de tous les investissements majeurs selon différents scénarios de prix.  
18 
   
Événements clés  
Les actifs du secteur Amont ont affiché de solides résultats en 2022. La compagnie a continué de tirer profit des 
mesures prises les années précédentes pour gérer sa structure de coûts et accroître la fiabilité de ses actifs, 
mesures qui ont permis au secteur Amont d’augmenter sa valeur et de bénéficier de l’amélioration du contexte 
commercial tout au long de 2022. 
 
La production du secteur Amont pour l’année s’est élevée en moyenne à 416 000 barils d’équivalent pétrole 
brut par jour. 
 
À Kearl, la production brute s’est établie à environ 242 000 barils par jour (la part de L’impériale se chiffrant à 
172 000 barils), en baisse de 21 000 barils par jour (la part de L’impériale se chif rant à 14 000 barils) par 
rapport à 2021, en raison des effets du froid extrême au premier trimestre 2022. 
 
À Cold Lake, la production annuelle s’est établie en moyenne à 144 000 barils d’équivalent pétrole brut par jour. 
 
À Syncrude, la production annuelle s’est établie en moyenne à 77 000 barils d’équivalent pétrole brut par jour, 
grce notamment au pipeline d’interconnexion. 
 
Le 31 août 2022, conjointement avec ExxonMobil Canada, L’impériale a vendu ses intérêts dans XTO Energy 
Canada à Whitecap Resources Inc. 
 
Comme décrit plus en détail sous la rubrique 1A, « Facteurs de risque », les risques environnementaux et les 
réglementations liées au climat pourraient avoir des effets négatifs sur les activités du secteur Amont.  
 
Résultats d’exploitation  
Analyse du facteur bénéfice (perte) net pour 2022  
en mil ions de dollars canadiens 
  
 
Prix : La hausse des prix de vente concordait généralement avec la hausse des prix de référence, cela étant principalement attribuable à l’augmentation de la demande. Les prix moyens obtenus pour le bitume ont augmenté de 26,76 $ le baril, généralement en raison de l’augmentation du WCS, et les prix touchés sur les ventes de pétrole brut synthétique ont grimpé de 43,85 $ le baril.  
Volumes : La baisse des volumes est attribuable au temps d’arrêt à Kearl au cours du premier semestre. El e a été partiel ement compensée par la hausse de la production aux sites de Syncrude et Cold Lake.  Redevances : L’augmentation des redevances est principalement attribuable à la hausse des prix des matières premières.  Éléments identifiés1 : Les résultats de l’année en cours comprennent des éléments identifiés favorables1 liés au gain réalisé par la compagnie sur la vente de ses intérêts dans XTO Energy Canada.                                                   
1 mesures financières non conformes aux PCGR – voir la section « Terminologie » à la page 7 pour la définition et le rapprochement 
19 
   
Autres : Frais d’exploitation plus élevés d’environ 500 millions de dollars, principalement en raison d’une 
hausse des prix de l’énergie, laquelle a été partiel ement compensée par des effets de change favorables 
d’environ 270 mil ions de dollars et une augmentation des ventes d’électricité à Cold Lake d’environ 60 millions 
de dollars en raison de la hausse des prix. 
Analyse du facteur bénéfice (perte) net pour 2021  
en mil ions de dollars canadiens 
 
 
Prix : L’augmentation des prix de vente était principalement attribuable à une hausse de 32,22 $ le baril des prix 
moyens obtenus pour le bitume, coïncidant généralement avec cel e du WCS, et de la hausse de 31,85 $ le 
baril des prix de vente du pétrole synthétique, coïncidant généralement avec celle du WTI. 
 
Volumes : La hausse des volumes, principalement liée à l’absence d’équilibrage de la production par rapport à 
la demande du marché apparue en 2020, a entraîné une augmentation du bénéfice net d’environ 550 millions 
de dollars. 
 
Redevances : L’augmentation des redevances est principalement attribuable à la hausse des prix des matières 
premières. 
 
Éléments identifiés1 : Les résultats de l’exercice précédent tenaient compte d’éléments identifiés1 défavorables 
de 1 171 mil ions de dol ars liés à la décision de la compagnie de ne plus exploiter une bonne partie de son 
portefeuil e d’actifs non classiques. 
 
Autres : Frais d’exploitation plus élevés d’environ 720 millions de dollars, d’effets de change défavorables 
d’environ 230 mil ions de dollars et d’une Subvention salariale d’urgence du Canada d’environ 60 millions de 
dollars inférieure à celle reçue l’an dernier par la compagnie, qui comprend la part proportionnel e de 
L’impériale dans une coentreprise. 
20 
   
Prix indicatifs et prix de vente moyens  
        
En dollars canadiens, sauf indication contraire 2022 2021 2020 
 94,36        
West Texas Intermediate (en dollars américains) (le baril) 68,05 39,26 
 76,28        
Western Canada Select (en dol ars américains) (le baril) 54,96 26,87 
18,08        
Écart entre WTI et WCS (en dol ars américains) (le baril)  13,09 12,39 
84,67        
Bitume (le baril)  57,91 25,69 
       
Pétrole brut synthétique (le baril)  125,46 81,61 49,76 
       
Pétrole brut classique (le baril)  97,45 59,84 29,34 
       
Liquides de gaz naturel (le baril)  64,92 35,87 13,85 
       
Gaz naturel (le mil ier de pieds cubes)  5,69 3,83 1,90 
 0,77        
Taux de change moyen (en dollars américains) 0,80 0,75 
 
 Pétrole brut et liquides de gaz naturel (LGN) – Production et ventes (a) 
   
en mil iers de barils par jour         2022          2021          2020 
 brut net brut net brut net 
 
 316     263     326     292     290     279  
Bitume 
77    63              
Pétrole brut synthétique (b)  71 62 69 68 
                 
Pétrole brut classique 10 11 10 
     334     407     363     370     357  
Total de la production de pétrole brut 401 
                 
LGN mis en vente 
  402     335     408     364     372     359  
Total de la production de pétrole brut et de LGN
 424       451       401   
Ventes de bitume, diluant compris (c) 
             
Ventes de LGN (d) — 
 
Gaz naturel – Production et production disponible à la vente (a)  
 
   
en mil ions de pieds cubes par jour        2022           2021          2020 
 brut net brut net brut net 
 
85    83     120     115     154     150  
Production (e) (f)  
                    115  
Production mise en vente (g) 50 81 
(a)  Le volume par jour correspond au volume pour la période, divisé par le nombre de jours civils dans cette période. La production brute 
correspond à la quote-part de la compagnie (à l’exclusion des achats) avant déduction de la part des propriétaires miniers ou des 
gouvernements ou des deux. 
(b)  Les volumes de production de pétrole synthétique de la compagnie correspondaient à la quote-part du volume de production de la 
coentreprise Syncrude. Ils comprennent des quantités négligeables de bitume et d’autres produits exportés vers les installations de 
l’exploitant à l’aide d’un pipeline d’interconnexion existant. 
(c)  Le diluant est un condensat de gaz naturel ou un autre hydrocarbure léger ajouté au bitume brut pour en faciliter le transport par 
pipeline et par train en vue de sa commercialisation.  
(d)  Ventes de LGN de 2021 arrondies à zéro. 
(e)  La production de gaz naturel comprend les quantités consommées en interne, hormis les quantités réinjectées. 
(f)  La production nette est égale à la production brute moins la quote-part des propriétaires miniers ou des gouvernements ou des deux. 
La production nette indiquée dans le tableau ci-dessus correspond aux quantités de production indiquées dans les réserves 
prouvées nettes. 
(g)  Comprend les ventes de la quote-part de la compagnie dans la production nette et exclut les quantités consommées en interne.  
2022 
La baisse de production à Kearl était essentiellement attribuable à un temps d’arrêt au cours du premier semestre de l’année. 
2021  
La hausse de la production à Kearl est essentiel ement due à l’absence de l’équilibrage de la production par 
rapport à la demande du marché de l’année précédente. 
  
21 
   
Secteur Aval  
Aperçu 
Le secteur Aval de L’impériale sert principalement le marché canadien et mène des activités de raffinage, de 
négociation, de logistique et de commercialisation. La compagnie se situe dans une position concurrentielle 
sous l’effet des stratégies commerciales du secteur Aval de L’impériale, quel e que soit la conjoncture 
commerciale. El es visent notamment à maintenir un rendement, parmi les meil eures de l’industrie, 
relativement à la fiabilité, à la sécurité et à l’intégrité opérationnelle, ainsi qu’à maximiser la valeur des 
technologies avancées, à tirer parti de l’intégration dans toutes les activités de L’impériale, à investir avec 
discernement en vue d’obtenir un rendement solide et avantageux, et à fournir des produits et services de 
qualité, à valeur ajoutée et différenciés aux clients.  
Au Canada, L’impériale possède et exploite trois raffineries dont la capacité de traitement combinée est de 
433 000 barils par jour. Les marges de raffinage sont largement déterminées par les écarts de prix entre les 
produits de base et dépendent de la différence entre le prix qu’une raffinerie paie sa matière première 
(principalement le pétrole brut) et les prix auxquels el e vend les produits qu’elle fabrique (principalement 
l’essence, le mazout lourd, le diesel, le carburéacteur, le mazout léger et l’asphalte). Le pétrole brut et bon 
nombre de produits sont vendus à grande échelle à des prix publiés sur le marché international, notamment sur 
la Bourse de New York (New York Mercantile Exchange). Les prix de ces produits de base sont déterminés par 
les marchés régionaux et mondiaux. Ils subissent l’effet de nombreux facteurs comme le jeu de l’offre et de la 
demande mondiale et régionale, le niveau des stocks, les activités de raffinage, l’équilibre entre importations et 
exportations, les variations des taux de change, les fluctuations saisonnières et du contexte météorologique et 
politique. Bien que les marges de raffinage de l’industrie aient une forte incidence sur les bénéfices, les solides 
résultats opérationnels, l’optimisation de la gamme de produits et le contrôle rigoureux des coûts sont 
également essentiels à la bonne performance financière de la compagnie. L’intégration complète de la chaîne 
de valeur de L’impériale, du raffinage à la commercialisation, accroît la valeur globale du secteur des 
carburants.  
Événements clés 
Les marges de raffinage ont fortement augmenté en 2022 du fait de l’augmentation de la demande, des faibles 
niveaux de stocks et de l’incertitude affectant l’offre. Bien que l’on s’attende à ce que les marges de raffinage 
restent volatiles à court terme, la compagnie continue de surveil er de près l’industrie et les conditions 
économiques sectorielles et mondiales.  
 
La compagnie a fait avancer le projet de diesel renouvelable de Strathcona en 2022, jusqu’à la décision finale 
d’investissement en janvier 2023 pour la construction de la plus grande installation de ce type au Canada, 
conçue pour produire plus d’un mil iard de litres de diesel renouvelable par an. 
Comme décrit plus en détail sous la rubrique 1A, « Les facteurs de risque », la politique proposée sur le 
carbone et d’autres contraintes réglementaires sur le changement climatique, ainsi que la continuité des 
mandats sur les biocarburants pourraient avoir une incidence négative sur le secteur Aval.  
L’Impériale fournit des produits pétroliers par l’intermédiaire de stations-service de marque Esso et Mobil et de 
distributeurs indépendants. À la fin de 2022, la compagnie comptait plus de 2 400 établissements qui 
fonctionnaient sous un modèle d’exploitation de distributeurs de marque conforme aux normes de la marque 
Esso et Mobil, par lequel L’impériale fournit du carburant à des tiers indépendants.  
  
22 
   
Résultats d’exploitation  
Analyse du facteur bénéfice (perte) net pour 2022 
en mil ions de dollars canadiens 
 
 
Marges : L’augmentation des marges reflète principalement une amélioration de la conjoncture.  
Autres : Diminution des coûts d’entretien d’environ 140 mil ions de dollars, découlant de l’absence d’activités 
d’entretien à la raffinerie de Strathcona, une amélioration des volumes d’environ 130 mil ions de dol ars, des 
effets de change favorables d’environ 120 mil ions de dollars, et l’absence d’ajustement défavorable des stocks 
hors période de l’année précédente de 74 mil ions de dollars, lesquels ont été partiellement compensés par des 
frais d’exploitation plus élevés d’environ 190 mil ions de dol ars. 
 
Analyse du facteur bénéfice (perte) net pour 2021 
en mil ions de dollars canadiens 
 
 
Marges : L’augmentation reflète une hausse de la demande de produits. 
 
Autres : Effets de change défavorables d’environ 150 mil ions de dollars et d’un ajustement des stocks 
défavorable de 74 mil ions de dollars, partiel ement1 compensés par des frais d’exploitation plus bas d’environ 
50 mil ions de dol ars. 
 
Utilisation de la capacité de raffinage 
        
en mil iers de barils par jour (a) 2022 2021 2020 
       
Production totale des raffineries (b)  418 379 340 
       
Capacité prévue au 31 décembre (c)  433 428 428 
 98        
Utilisation de la capacité totale de raf inage (en pourcentage) 89 80 
(a)  Le volume par jour correspond au volume pour la période, divisé par le nombre de jours civils dans cette période.  
(b)  Le débit des raf ineries est le volume de pétrole brut et de charges d’alimentation traité dans les unités de distil ation atmosphérique. 
(c)  Les capacités prévues sont fondées sur des spécifications définies en ce qui concerne les types de pétrole brut et de charges 
d’alimentation traités dans les unités de distil ation atmosphérique des raffineries, les produits à obtenir et le processus de raffinage, 
ces spécifications étant ajustées pour tenir compte des arrêts nécessaires pour l’entretien normal. Par conséquent, les capacités 
réelles pourraient être supérieures ou inférieures aux capacités prévues en raison de changements dans l’exploitation d’une raffinerie 
et du type de pétrole brut qu’on y traite. 
   
                                                 
En 2021, la compagnie a af iché un rajustement des stocks défavorable de 74 mil ions de dollars (82 mil ions de dollars avant impôts) (y 
compris la part proportionnelle des changements selon la méthode DEPS) pour les rapprochements relatifs aux stocks d’additifs et de 
produits aux terminaux de tiers. L’incidence hors période de 57 mil ions de dollars (63 mil ions de dollars avant impôts) s’étendait sur un 
certain nombre d’années et a été résolue. 
23 
   
2022 
  
Le débit accru des raffineries en 2022 est principalement attribuable à l’augmentation de la demande et à la 
réduction des activités d’entretien. 
2021  
La hausse du débit des raffineries en 2021, qui reflète principalement le déclin des répercussions de la 
pandémie de COVID-19, est partiel ement annulée par des activités d’entretien planifiées à Strathcona. 
 
Ventes de produits pétroliers 
        
en mil iers de barils par jour (a) 2022 2021 2020 
        
Essence 229 224 215 
  176        
Mazout domestique, carburant diesel et carburéacteur160 146 
 47        
Huiles lubrifiantes et autres produits 45 40 
        
Mazout lourd 23 27 20 
  475        
Ventes nettes de produits pétroliers456 421 
(a)  Le volume par jour correspond au volume pour la période, divisé par le nombre de jours civils dans cette période. 
 
2022  
L’augmentation des ventes de produits pétroliers en 2022 reflète principalement une demande plus forte. 
2021 
La hausse des ventes de produits pétroliers en 2021 reflète principalement les répercussions moindres de la 
pandémie de COVID-19. 
 
24 
   
Produits chimiques 
Aperçu 
L’Amérique du Nord a continué à bénéficier de l’offre abondante de gaz naturel et de liquides de gaz naturel, 
assurant une source d’énergie et une charge d’alimentation peu coûteuses aux vapocraqueurs.  
Événements clés 
En 2022, les marges ont été affectées négativement par l’augmentation de l’offre intérieure de polyéthylène. 
L’Impériale conserve un avantage concurrentiel grce au maintien d’une rigueur dans l’excellence 
opérationnel e, à la qualité constante de ses produits, à sa discipline en matière d’investissements et de coûts 
ainsi qu’à l’intégration de son usine chimique de Sarnia à la raffinerie. L’Impériale tire parti également de sa 
relation avec les activités chimiques d’ExxonMobil en Amérique du Nord, ce qui lui permet de demeurer un chef 
de file sur ses principaux segments de marché.  
Résultats d’exploitation  
Analyse du facteur bénéfice (perte) net pour 2022 
en mil ions de dollars canadiens 
 
Marges : La baisse des marges reflète essentiel ement les marges plus faibles de l’industrie du polyéthylène. 
Analyse du facteur bénéfice (perte) net pour 2021 
en mil ions de dollars canadiens 
 
Marges : L’augmentation des marges a été principalement attribuable aux marges supérieures sur les ventes 
de polyéthylène. 
 
Ventes  
 
        
en mil iers de tonnes 2022 2021 2020 
  635        
Polymères et produits chimiques de base599 574 
        
Produits intermédiaires 207 232 175 
        
Ventes totales de produits chimiques 842 831 749 
 
Comptes non sectoriels et autres 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
        
Bénéfice (perte) net (131)(172)(170)
  
25 
   
Situation de trésorerie et sources de financement 
Sources et affectation des flux de trésorerie 
La compagnie émet périodiquement de la dette à long terme et maintient un programme de papier commercial. 
Les fonds autogénérés couvrent néanmoins la majeure partie de ses besoins financiers. Conformément aux 
directives concernant la qualité des contreparties et des placements, les fonds pouvant être temporairement au-
delà des besoins immédiats de la compagnie sont gérés avec soin pour s’assurer qu’ils sont en sûreté et qu’ils 
peuvent être facilement accessibles de manière à répondre aux besoins en trésorerie de la compagnie et à 
optimiser le rendement.  
Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation dépendent pour beaucoup des prix du pétrole brut et du 
gaz naturel ainsi que des marges sur le pétrole et les produits chimiques. En outre, la compagnie doit sans 
cesse trouver et mettre en valeur de nouveaux gisements pour soutenir les flux de trésorerie des exercices 
futurs, et continuer de mettre au point et d’appliquer de nouvel es techniques aux gisements existants afin de 
maintenir ou d’augmenter la production.  
Grce à sa santé financière, la compagnie peut engager d’importantes dépenses en immobilisations à long 
terme. Le vaste éventail des possibilités de mise en valeur dont dispose L’impériale et la nature 
complémentaire de ses secteurs d’activité contribuent à atténuer l’ensemble des risques auxquels la 
compagnie et ses flux de trésorerie sont exposés. De plus, du fait de sa stabilité financière, de sa capacité 
d’emprunt et des diverses possibilités qu’el e peut exploiter, le risque lié au retard d’un projet quelconque 
n’aurait pas une incidence importante sur la liquidité de la compagnie ni sur sa capacité de générer des flux de 
trésorerie suffisants pour ses activités d’exploitation et ses engagements fixes.  
Le financement des régimes de retraite agréés se conforme aux règlements fédéraux et provinciaux en matière 
de retraite. La compagnie cotise à ces régimes suivant les besoins établis par une évaluation actuarielle 
indépendante réalisée au minimum tous les trois ans en fonction de l’état du financement. La plus récente 
estimation des régimes de retraite agréés de la compagnie a été réalisée le 31 décembre 2019. Une estimation 
des régimes de retraite agréés de la compagnie au 31 décembre 2022 devrait être réalisée en 2023. La 
compagnie a contribué à hauteur de 174 mil ions de dollars aux régimes de retraite agréés en 2022. Les 
exigences de financement futures ne devraient pas avoir d’incidence sur les plans d’investissement existants 
de la compagnie ni sur sa capacité à saisir de nouvelles possibilités d’investissement.  
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
      
Trésorerie liée aux :
     10 482        
Activités d’exploitation5 476 798 
 (618)       
Activités d’investissement (1 012)(802)
        
Activités de financement (8 268)(3 082)(943)
   1 596        
Augmentation (diminution) de trésorerie et des équivalents de trésorerie1 382 (947)
      
        
Trésorerie et équivalents de trésorerie en fin d’exercice 3 749 2 153 771 
Flux de trésorerie issus d’activités d’exploitation  
2022  
Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation reflètent principalement la hausse des prix obtenus 
dans le secteur Amont, l’augmentation des marges du secteur Aval et les effets favorables du fonds de 
roulement. 
2021 
Les flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation reflètent principalement la hausse des prix touchés 
dans le secteur Amont et l’accroissement des marges dans le secteur Aval. 
26 
   
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement 
2022  
Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement reflètent principalement une hausse des ajouts aux 
immobilisations corporel es, aux installations et à l’équipement, lesquels ont été partiel ement compensés par 
les produits de la vente des intérêts dans XTO Energy Canada. 
2021 
Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement reflètent principalement une hausse des ajouts aux 
immobilisations corporel es. 
 
Flux de trésorerie liés aux activités de financement 
2022  
À la fin de 2022, le total de la dette s’élevait à 4 155 mil ions de dollars contre 5 176 millions de dollars à la fin 
de 2021. 
  
Au cours du troisième trimestre 2022, la compagnie a réduit sa dette à long terme de 1 mil iard de dol ars en 
remboursant partiel ement une facilité existante auprès d’une société affiliée d’ExxonMobil. 
Au cours du deuxième trimestre 2022, la compagnie a réduit sa marge de crédit ferme à long terme existante 
de 500 mil ions de dollars à 250 mil ions de dollars, en plus de repousser sa date d’échéance au 30 juin 2023. 
Par la suite, au quatrième trimestre 2022, cette marge de crédit ferme à long terme a été annulée en totalité. La 
compagnie a également repoussé l’échéance de l’une de ses marges de crédit fermes à long terme de 
250 mil ions de dollars au 30 juin 2024. 
En novembre 2022, la compagnie a repoussé la date d’échéance de son autre marge de crédit à court terme 
existante de 250 mil ions de dol ars au mois de novembre 2023. 
La compagnie n’a utilisé aucune de ses marges de crédit disponibles restantes de 500 mil ions de dollars.  
2021 
À la fin de l’exercice 2021, le total de la dette s’élevait à 5 176 mil ions de dollars contre 5 184 millions de 
dollars à la fin de 2020. 
 
Au cours du deuxième trimestre de 2021, la compagnie a repoussé à mai 2023 la date d’échéance de deux de 
ses marges de crédit à court terme totalisant 750 millions de dollars. Il s’agit maintenant de facilités à long 
terme. La compagnie a également repoussé l’échéance de sa marge de crédit ferme à court terme de 
300 mil ions de dollars au 30 juin 2022. 
 
En novembre 2021, la compagnie a repoussé la date d’échéance de son autre marge de crédit à court terme 
existante de 250 mil ions de dol ars au mois de novembre 2022.  
 
La compagnie n’a pas utilisé ces marges de crédit. 
 
27 
   
Rachats d’actions 
 
        
en mil ions de dollars canadiens, sauf indication contraire 2022 2021 2020 
  6 395        
Rachats d’actions2 245 274 
       
Nombre d’actions achetées (en mil ions) (a)  93,9 56,0 9,8 
(a)  Des rachats d’actions ont été effectués dans le cadre du programme d’offre publique de rachat dans le cours normal des activités 
de la compagnie et d’importantes offres publiques de rachat ont été faites les 6 mai 2022 et 4 novembre 2022 et ont pris fin les 
10 juin 2022 et 9 décembre 2022, respectivement. Cela comprend le rachat d’actions à Exxon Mobil Corporation, une opération 
réalisée concurremment, mais hors de l’offre publique de rachat dans le cours normal des activités, et par dépôt proportionnel dans 
le cadre des importantes of res publiques de rachat de la compagnie. 
 
2022 
Le 27 juin 2022, la compagnie a annoncé qu’el e avait reçu de la Bourse de Toronto l’autorisation de lancer une nouvel e offre publique de rachat. Le programme a permis à la compagnie de racheter jusqu’à un maximum de 31 833 809 actions ordinaires entre le 29 juin 2022 et le 28 juin 2023. Le programme a été achevé le 21 octobre 2022 après que la compagnie ait racheté le nombre maximum autorisé d’actions selon le programme.  Le 6 mai 2022, la compagnie a lancé une importante of re publique de rachat dans le cadre de laquel e el e a offert de racheter, à des fins d’annulation, jusqu’à 2,5 mil iards de dol ars de ses actions ordinaires par adjudication à la hol andaise modifiée et dépôt proportionnel. Lorsque cette importante offre publique de rachat est venue à échéance, le 15 juin 2022, la compagnie a souscrit et acheté 32 467 532 actions ordinaires à un prix de 77,00 $ par action, ce qui représente un achat global de 2,5 milliards de dollars et 4,9 % des actions émises et en circulation de L’impériale à la clôture des activités le 2 mai 2022. Cela comprend les 22 597 379 actions rachetées à Exxon Mobil Corporation par dépôt proportionnel afin qu’el e puisse maintenir son pourcentage de participation à environ 69,6 %.   Le 4 novembre 2022, la compagnie a lancé une importante offre publique de rachat dans le cadre de laquelle 
elle a offert de racheter, à des fins d’annulation, jusqu’à 1,5 mil iard de dol ars de ses actions ordinaires par 
adjudication à la hol andaise modifiée et dépôt proportionnel. Lorsque cette importante offre publique de rachat 
est venue à échéance, le 14 décembre 2022, la compagnie a souscrit et acheté 20 689 655 actions ordinaires à 
un prix de 72,50 $ par action, ce qui représente un achat global de 1,5 mil iard de dollars et 3,4 % des actions 
émises et en circulation de L’impériale à la clôture des activités le 31 octobre 2022. Cela comprend les 
14 399 985 actions rachetées à Exxon Mobil Corporation par dépôt proportionnel afin qu’el e puisse maintenir 
son pourcentage de participation à environ 69,6 %. 
2021 
Le 30 avril 2021, la compagnie a annoncé une modification de l’offre publique de rachat dans le cours normal 
des activités pour augmenter le nombre d’actions ordinaires qu’elle peut acheter. En vertu de cette modification, 
le nombre d’actions ordinaires admissibles au rachat a augmenté à un maximum de 29 363 070 actions 
ordinaires entre le 29 juin 2020 et le 28 juin 2021. En 2021, la compagnie a acheté 29 356 095 actions dans le 
cadre de ce programme modifié.  
 
Le 23 juin 2021, la compagnie a annoncé qu’el e avait reçu de la Bourse de Toronto l’autorisation de lancer une 
nouvel e offre publique de rachat et qu’el e poursuivait son programme existant de rachat d’actions. Le 
programme a permis à la compagnie de racheter jusqu’à un maximum de 35 583 671 actions ordinaires entre le 
29 juin 2021 et le 28 juin 2022. Conformément à l’annonce de la compagnie en novembre 2021, dans laquelle 
elle indiquait son intention d’accélérer les rachats d’actions dans le cadre de l’offre publique de rachat ordinaire, 
le programme a été par la suite achevé le 31 janvier 2022 après que la compagnie ait racheté le nombre 
maximum autorisé d’actions. 
 
28 
   
Dividendes  
 
        
en mil ions de dollars canadiens, sauf indication contraire 2022 2021 2020 
        
Dividendes versés 851 706 649 
 1,29        
Dividende versé par action (en dollars) 0,98 0,88 
 
Solidité financière  
Le tableau ci-dessous présente le rapport dettes consolidées/capitaux propres de L’impériale. Les données 
démontrent la solvabilité de la société :  
 
    
 en pourcentage
        
 Au 31 décembre 2022 2021 2020 
16    
Rapport dettes/capitaux (a) 19 19 
(a)  La dette, définie comme la somme des lignes « Bil ets et emprunts » et « Dette à long terme » (page 47), divisée par le capital, défini 
comme la somme de la dette et du « Total des capitaux propres » (page 47). 
En 2022, les intérêts sur la dette, avant capitalisation des intérêts, s’élevaient à 111 mil ions de dol ars, en 
hausse par rapport à 63 millions de dollars en 2021. Le taux d’intérêt moyen pondéré sur la dette de la 
compagnie s’est établi à 2,2 % en 2022, en hausse par rapport à 1,2 % en 2021.  
La santé financière de la compagnie constitue un avantage concurrentiel d’une importance stratégique 
permettant à la compagnie d’avoir facilement accès au marché des capitaux dans diverses conditions du 
marché et de prendre d’importants engagements à long terme dans le but de maximiser la valeur pour les 
actionnaires.  
Obligations contractuel es  
La compagnie a des obligations contractuel es comportant des engagements envers des tiers qui ont une 
incidence sur ses besoins en liquidités et en sources de financement. Ces obligations contractuel es sont 
principalement liées à des contrats de location, à des créances, à la mise hors service d’immobilisations, aux 
prestations de retraite et à d’autres avantages postérieurs au départ à la retraite et comprennent également 
d’autres obligations à long terme ainsi que des engagements fermes. D’autres renseignements à ce sujet 
figurent aux notes 4, 5, 13 et 14 aux états financiers consolidés.  
 
Les autres contrats d’achat à long terme sont des engagements non résiliables, ou résiliables uniquement en 
vertu de certaines conditions, ainsi que des engagements à long terme qui ne sont pas des obligations d’achat 
inconditionnel. Il s’agit principalement de contrats portant sur les services de transport, l’approvisionnement en 
matières premières et les avantages pour la col ectivité. À la fin de 2022, l’obligation totale était de 8,8 milliards 
de dollars, dont 783 mil ions de dol ars sont dus en 2023 et 670 mil ions de dol ars en 2024. 
 
Litiges et autres provisions 
Comme il est dit dans la note 9 aux états financiers consolidés à la page 73, différentes poursuites ont été 
intentées contre L’impériale et ses filiales. Compte tenu des faits et circonstances pertinents, la compagnie ne 
croit pas que l’issue définitive d’une quelconque poursuite en cours à son encontre aura une incidence 
défavorable importante sur ses activités, sa situation financière ou ses états financiers dans leur ensemble.  
Par ail eurs, comme indiqué en note 9, L’impériale avait un passif éventuel au 31 décembre 2022 relativement à 
des garanties liées à la performance en vertu de contrats. Prises dans leur ensemble, ces garanties n’exercent 
pas d’effet substantiel sur les opérations, la situation financière ou les états financiers de la compagnie.  
Il n’existe pas d’événements ni d’incertitudes autres que ceux déjà déclarés dans les états financiers qui 
laissent supposer des changements dans les résultats d’exploitation futurs ou la situation financière.  
29 
   
Dépenses en immobilisations et frais d’exploration 
Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration représentent le total combiné des acquisitions au coût 
des immobilisations corporelles, des ajouts aux contrats de location-acquisition, des investissements 
additionnels et des acquisitions; des frais d’exploration avant impôt provenant de l’état consolidé des résultats 
et de la part de la compagnie des coûts similaires dans des entreprises dont elle est actionnaire. Les dépenses 
en immobilisations et frais d’exploration excluent l’achat de crédits de carbone. Bien que la direction de 
L’impériale soit responsable de tous les investissements et éléments du bénéfice net, une attention particulière 
est accordée à la gestion des aspects contrôlables de ce groupe de dépenses.  
 
     
 en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 
 1 128     
Secteur Amont (a) 632 
  295     
Secteur Aval476 
     
Produits chimiques 10 
  57     
Comptes non sectoriels et autres24 
     
Total 1 490 1 140 
(a)  Frais d’exploration inclus. 
Pour le secteur Amont, les dépenses en immobilisations et frais d’exploration étaient principalement liés au 
maintien des activités de la compagnie consacrées à ses actifs in situ et aux sables bitumineux.  
Pour le secteur Aval, les dépenses en immobilisations étaient principalement liées à l’amélioration du réseau de 
distribution de la compagnie, de même qu’à des projets de raffinerie visant à améliorer le rendement 
environnemental, la fiabilité, la souplesse des charges d’alimentation et l’efficacité énergétique.  
Le total des dépenses en immobilisations et frais d’exploration devrait se chiffrer à environ 1,7 milliard de 
dollars en 2023.  
Les prévisions en matière d’immobilisations et de frais d’exploration pour 2023 tiennent compte d’engagements 
fermes de 407 mil ions de dollars pour la construction et l’achat d’actifs immobilisés et d’autres investissements 
permanents. Des engagements fermes supplémentaires de 211 mil ions de dollars ont été effectués pour les 
exercices 2024 et suivants.  
Les dépenses réelles pourraient varier en fonction de la progression de chaque projet. 
 
30 
   
Risques liés au marché 
Les prix du pétrole brut, du gaz naturel et des produits pétroliers et chimiques ont fluctué en réponse à 
l’évolution des forces du marché. L’incidence de ces fluctuations sur les résultats des opérations des secteurs 
Amont, Aval et Produits chimiques a varié.  
Les résultats de L’impériale sont influencés par les prix de référence du pétrole brut en Amérique du Nord, ainsi 
que par les variations des écarts entre ces prix de référence et les prix du pétrole brut léger et lourd dans 
l’Ouest canadien. Le modèle d’affaires intégré de L’impériale réduit les risques associés aux variations des 
cours des matières premières. Par exemple, lorsque les écarts relatifs au pétrole brut entre les prix de 
référence de l’Amérique du Nord et ceux de l’Ouest canadien se creusent, L’impériale est en mesure d’atténuer 
l’incidence de l’élargissement des écarts sur le secteur Amont en les intégrant aux investissements du secteur 
Aval dans les raffineries, les engagements relatifs aux oléoducs et le terminal ferroviaire d’Edmonton.  
Dans les environnements compétitifs Amont et Produits chimiques, le bénéfice est principalement déterminé 
par la capacité à générer des marges sur les produits vendus, plutôt que par les niveaux de prix absolus. Les 
marges de raffinage varient en fonction de la différence entre ce qu’une raffinerie paie pour ses matières brutes 
(principalement le pétrole brut) et les prix du marché pour la gamme de produits fabriqués. En contrepartie, ces 
prix dépendent du rapport entre l’offre et la demande au niveau mondial et régional, des niveaux de stock, des 
opérations de raffinage, de l’équilibre entre importations et exportations et du climat.  
Les prix de référence du pétrole brut ainsi que ceux des produits pétroliers et chimiques sont généralement 
libellés en dol ars américains. La majeure partie des ventes et des achats de L’impériale est fonction de ces 
valeurs de référence du secteur qui sont libel ées en dollars américains. Comme la compagnie enregistre et 
déclare ses résultats financiers en dol ars canadiens, les fluctuations du taux de change du dol ar canadien en 
dollar américain auront une certaine incidence sur les résultats de la compagnie.  
L’Impériale est exposée aux variations des taux d’intérêt, en particulier sur sa dette qui comporte des taux 
d’intérêt variables. L’impact d’une variation de 0,25 % des taux d’intérêt affectant la dette de L’impériale ne 
serait pas substantiel sur le bénéfice ou les flux de trésorerie. L’Impériale a accès à une source importante de 
liquidités à court terme comme à long terme. Les fonds autogénérés devraient couvrir la majeure partie des 
besoins financiers, appuyés par de la dette à long terme et à court terme si besoin est.  
L’exposition possible de la compagnie aux prix des marchandises et aux marges ainsi qu’aux fluctuations du 
taux de change du dollar canadien en dol ar américain est résumée dans le tableau de sensibilité des résultats, 
qui il ustre l’effet annuel estimé sur le bénéfice net de la compagnie après impôts dans les conditions actuelles. 
Pour une période donnée, l’ampleur de l’avantage ou du préjudice réel dépendra de l’évolution des prix de 
chaque type de pétrole brut et de produit, des volumes de production et de vente, de la capacité de transport, 
des coûts et des méthodes de sortie, et d’autres facteurs. Par conséquent, les variations des prix de référence 
du pétrole brut et les écarts de prix du pétrole brut, ainsi que les autres facteurs énumérés dans le tableau 
suivant, ne fournissent que des indicateurs généraux des variations du bénéfice au cours d’une période 
donnée.  
 
31 
   
Sensibilité des résultats (a)  
 
    
en mil ions de dollars canadiens, après impôts
    105  
Variation du prix du baril de pétrole brut de l’ordre de 1 dol ar américain+ (-)
 (b) 
Variation de la marge de raffinage 2-1-1 de l’ordre de 1 dol ar américain par baril    
+ (-)140 
     
Baisse (hausse) de 0,01 dollar de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain+ (-)170 
(a)  Chaque calcul de sensibilité indique l’incidence annuelle sur le bénéfice net de la variation d’un facteur, après impôts et redevances, 
toutes choses étant égales par ail eurs. Cette sensibilité a été mise à jour pour traduire les conditions actuelles du marché. El e peut 
ne pas s’appliquer de manière proportionnelle aux fluctuations plus importantes. 
(b)  La marge de craquage 2-1-1 est un indicateur de la marge des raf ineries généré en convertissant deux barils de pétrole brut en un 
baril d’essence et un baril de diesel. 
La demande de pétrole brut, de produits pétroliers et de produits pétrochimiques est généralement étroitement 
liée à la croissance économique. Les récessions ou autres périodes de croissance économique faible ou 
négative auront généralement un effet direct et néfaste sur les résultats financiers de la compagnie. Bien que 
les niveaux des prix du pétrole brut puissent augmenter et diminuer de manière considérable à court et à 
moyen terme (notamment à cause de la situation économique mondiale, de divers événements politiques, des 
décisions des pays membres de l’OPEP et d’autres facteurs), il demeure qu’à long terme, l’économie du 
secteur continuera à être influencée par l’offre et la demande. La compagnie évalue ses investissements sur un 
large éventail de prix futurs, notamment les coûts estimés des émissions de gaz à effet de serre.  
Les marchés mondiaux de l’énergie peuvent connaître de longues périodes pendant lesquel es la conjoncture 
commerciale est défavorable à un ou plusieurs des secteurs d’activité de la compagnie. Cette conjoncture, de 
pair avec la nature à haute intensité de capital du secteur et les longs délais de rentabilisation associés à 
plusieurs projets de la compagnie, souligne l’importance de maintenir une solide situation financière. La 
direction juge que la santé financière de la compagnie est un avantage concurrentiel.  
En général, les résultats sectoriels ne dépendent pas de la capacité à vendre ou à acheter des produits aux 
autres secteurs. Lorsque de tel es ventes ont lieu, el es découlent plutôt de l’efficacité et des avantages 
concurrentiels provenant des complexes de secteurs d’activité intégrés et de raffinage et de fabrication de 
produits chimiques. Les ventes intersectorielles de la société comprennent le pétrole brut produit par le secteur 
Amont et vendu au secteur Aval, ainsi que les ventes de matières premières, de charges d’alimentation et de 
produits finis entre les raffineries et l’usine chimique. Toutes les ventes intersectorielles se font aux prix 
courants. Voir la note 2 pour en savoir plus sur les recettes intersectoriel es.  
La compagnie a recours à un programme de gestion des actifs diligent selon lequel les actifs non stratégiques 
sont analysés en vue d’une cession éventuel e. Le programme de gestion des actifs comprend une évaluation 
rigoureuse et régulière pour garantir que les actifs contribuent aux objectifs stratégiques de la compagnie.  
Gestion des risques  
La tail e de la compagnie, sa solide situation financière et la nature complémentaire de ses segments d’activité 
réduisent pour la compagnie dans son ensemble les risques liés aux fluctuations des prix des marchandises et 
de taux de change. En outre, la société peut utiliser des contrats sur marchandises, y compris des produits 
dérivés, pour gérer le risque lié au cours des matières premières et pour générer des rendements à partir de 
ses activités de négociation. Ces contrats ne sont pas comptabilisés selon la comptabilité de couverture. Le 
risque de crédit associé à la position sur produits dérivés de la compagnie est atténué par plusieurs facteurs, 
notamment l’utilisation de bourses de compensation de produits dérivés, la qualité des contreparties et les 
limites financières imposées aux contreparties de produits dérivés. Aucun risque de marché ou de crédit 
important quant à la situation financière de la société, aux résultats d’exploitation ou à la situation de trésorerie 
n’existe en raison des produits dérivés décrits dans la note 6, à la page 69. La compagnie maintient un système 
de contrôle comprenant l’autorisation, la déclaration et la surveil ance des opérations sur des produits dérivés.  
  
32 
   
Estimations comptables critiques 
Les états financiers de la compagnie ont été dressés selon les Principes comptables généralement reconnus 
(« PCGR ») des États-Unis. Les PCGR des É.-U. obligent la direction à faire des estimations et à porter des 
jugements qui ont une incidence sur les montants déclarés d’actifs, de passifs, de produits et de charges ainsi 
que sur la déclaration des actifs et passifs éventuels. L’information comptable et financière de la compagnie 
reflète fidèlement son modèle d’entreprise qui repose sur l’exploration et la production de pétrole brut et de gaz 
naturel, ainsi que la fabrication, le commerce, le transport et la vente de pétrole brut, de gaz naturel, de produits 
pétroliers, de produits pétrochimiques et de divers produits spécialisés ainsi que sur la poursuite d’occasions 
commerciales à faibles émissions comme le captage et le stockage de carbone, l’hydrogène et les carburants à 
faibles émissions. L’Impériale n’a pas recours à des structures de financement visant à modifier ses résultats 
ou à soustraire certaines dettes de son bilan. Les principales méthodes comptables de la compagnie sont 
résumées dans la note 1 aux états financiers consolidés, à la page 51.  
Réserves de pétrole et de gaz naturel  
L’évaluation des réserves de pétrole et de gaz naturel est essentielle pour une gestion efficace des actifs du 
secteur Amont. El e fait partie intégrante de la prise de décisions sur les investissements relatifs aux biens 
pétroliers et gaziers comme de décider s’il faut aller de l’avant en ce qui concerne la mise en valeur.  
L’estimation des réserves prouvées, qui repose sur une exigence de certitude raisonnable, est un processus 
continu qui repose sur de rigoureuses évaluations techniques, commerciales et du marché ainsi que sur une 
analyse détail ée des données sur les puits comme les débits, les pressions des gisements ainsi que les coûts 
de développement et de production, et d’autres facteurs. La compagnie vérifie l’estimation des réserves 
prouvées à partir de directives d’approbation établies de longue date. Les changements apportés aux réserves 
se font suivant un processus rigoureux bien établi, dirigé par des géoscientifiques et des ingénieurs 
compétents, secondés par le groupe de gestion des réserves qui a une solide expérience technique, 
aboutissant à des révisions avalisées par la haute direction et le conseil d’administration. Fait à signaler, la 
compagnie n’a pas recours à des objectifs quantitatifs précis sur les réserves pour fixer la rémunération. Les 
principaux critères du processus d’estimation des réserves sont décrits dans la « Déclaration des réserves », 
élément 1.  
Les réserves de pétrole et de gaz naturel comprennent les réserves prouvées et non prouvées.  
  
•  Les réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel sont déterminées conformément aux exigences de 
la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Les réserves prouvées correspondent 
aux volumes de pétrole et de gaz naturel dont la productivité économique peut être estimée avec une 
certitude raisonnable par l’analyse de données géologiques et techniques, ainsi qu’en vertu des 
conditions économiques et opérationnel es et des réglementations gouvernementales. Les réserves 
prouvées sont déterminées en utilisant la moyenne des prix du pétrole et du gaz naturel au premier jour 
du mois au cours de l’année de référence.  
Les réserves prouvées peuvent être sous-divisées en réserves mises en valeur et non mises en valeur. 
Les réserves prouvées mises en valeur représentent les volumes qui devraient pouvoir être récupérés 
par le biais des puits, des installations ou des activités minières existants avec le matériel et les 
méthodes d’exploitation existants. Les réserves prouvées non mises en valeur représentent les 
volumes qui devraient pouvoir être récupérés par le biais de nouveaux puits, de puits existants, 
d’installations ou d’activités minières existantes qui nécessitent des dépenses en capital substantielles. 
Les réserves prouvées non mises en valeur sont reconnues lorsqu’un plan de mise en valeur a été 
adopté, indiquant qu’il est prévu qu’un puits soit mis en valeur dans un délai de cinq ans, à moins que 
des circonstances spécifiques ne plaident en faveur d’une période plus longue.  
  
33 
   
Bien que la compagnie soit raisonnablement certaine que les réserves prouvées seront exploitées, les 
échéances et les quantités extraites peuvent dépendre d’un certain nombre de facteurs, dont 
l’achèvement et l’optimisation des projets de mise en valeur, le rendement des gisements, les 
approbations réglementaires, les politiques gouvernementales, les préférences des consommateurs, le 
cadre des redevances et les variations importantes des niveaux de prix du pétrole brut et du gaz 
naturel.  
  
•  Les réserves non prouvées désignent les volumes de pétrole et de gaz naturel dont la certitude de 
récupération est moins que raisonnable et comprennent les réserves probables. Les réserves 
probables sont des réserves dont la récupération est plus probable qu’improbable.  
Les révisions des volumes de réserves prouvées estimés précédemment pour les gisements existants peuvent 
être effectuées en raison de l’évaluation ou de la réévaluation de données existantes sur la géologie, les 
gisements ou la production, de nouvel es données sur la géologie, les gisements ou la production, ou des 
variations de la moyenne des prix du pétrole et du gaz naturel au premier jour du mois et/ou des coûts servant 
à calculer les réserves. Ces révisions peuvent aussi découler d’importants changements dans la stratégie de 
mise en valeur ou dans la capacité des instal ations et du matériel de production.  
En 2020, les révisions à la baisse des réserves de bitume prouvées découlaient de la faiblesse des prix. En 
vertu de la définition des réserves prouvées de la SEC, les 2,2 mil iards de barils de bitume à Kearl et les 
0,6 mil iard de barils de bitume à Cold Lake ne sont plus considérés comme des réserves prouvées. Les 
révisions à la baisse des réserves prouvées de pétrole brut synthétique ont été le résultat d’une baisse des prix, 
compensée par l’ajout de réserves prouvées non mises en valeur associées à la mise en valeur future à 
Syncrude. Les modifications des réserves prouvées de liquides et de gaz naturel ont été le résultat de la mise à 
jour des plans de développement des actifs non classiques de Montney et de Duvernay, et de la cession des 
biens classiques.  
En 2021, les révisions à la hausse des réserves de bitume prouvées découlaient de l’amélioration des prix. En 
vertu de la définition des réserves prouvées de la SEC, les 1,7 mil iard de barils de bitume à Kearl et les 
0,5 mil iard de barils de bitume à Cold Lake sont considérés comme des réserves prouvées. Les révisions à la 
hausse des réserves prouvées de pétrole brut synthétique découlaient de l’amélioration des prix. Les 
modifications des réserves prouvées de liquides et de gaz naturel ont été le résultat de la mise à jour des plans 
de développement et de la cession des actifs non classiques de Montney et de Duvernay.  
En 2022, les révisions à la baisse des réserves prouvées de bitume ont été attribuables à une diminution de 
0,2 mil iard de barils à Kearl en raison d’obligations de versement de redevances plus élevées associées aux 
prix, et une diminution de 0,2 mil iard de barils à Cold Lake en raison d’un plan de mise en valeur actualisé. Une 
augmentation des réserves de bitume de 0,1 mil iard de barils est associée aux extensions à Cold Lake pour 
les projets AS-SGSIV de la phase 1 de Grand Rapids et SGSIV de Leming. Les révisions à la baisse des 
réserves prouvées de pétrole brut synthétique découlaient de la mise à jour des plans de développement minier 
et de l’augmentation des obligations de versement de redevances à Syncrude associées aux prix. Les 
modifications des réserves prouvées de liquides et de gaz naturel ont été principalement attribuables à la vente 
des actifs non classiques de la compagnie à Montney et Duvernay. 
En outre, les conditions de certaines ententes contractuelles et de certains régimes de redevances 
gouvernementales peuvent faire en sorte qu’une réduction des cours conduise à une augmentation des 
réserves prouvées de L’impériale. La compagnie ne s’attend pas à ce que la révision à la baisse des réserves 
prouvées déclarées en vertu des définitions de la SEC affecte ses opérations.  
 
 
34 
   
Amortissement par unité de production  
Les quantités des réserves de pétrole et de gaz naturel sont utilisées comme base pour calculer les taux 
d’amortissement par unité de production pour la plupart des actifs du secteur Amont. L’amortissement est 
obtenu en calculant le ratio du coût des actifs par rapport aux réserves prouvées totales ou aux réserves 
prouvées mises en valeur appliquées au coût réel de production. Les quantités produites et le coût de l’actif 
sont connus, tandis que les réserves prouvées sont fondées sur des estimations sujettes à une certaine 
variabilité.  
Si la méthode de l’amortissement proportionnel au nombre d’unités de production ne conduit pas à une 
allocation équitable des coûts sur la durée de vie utile d’un actif du secteur Amont, une autre méthode est 
utilisée. La méthode de l’amortissement linéaire est utilisée dans des situations bien précises, lorsque la durée 
de vie estimée de l’actif ne correspond raisonnablement pas aux réserves sous-jacentes. À titre d’exemple, 
certains actifs utilisés dans la production de pétrole et de gaz naturel disposent d’une durée de vie plus courte 
que les réserves, et à ce titre, la compagnie a recours à l’amortissement linéaire pour veil er à ce que l’actif soit 
totalement amorti à la fin de sa durée de vie utile.  
Dans la mesure où les réserves prouvées pour un gisement sont substantiel ement désinscrites et que ce 
gisement continue à produire de sorte que la charge d’amortissement qui en découle ne conduit pas à une 
allocation équitable des coûts sur la durée de vie prévue, les actifs seront amortis à l’aide de la méthode de 
l’amortissement proportionnel au nombre d’unités de production sur la base des réserves déterminées au prix 
le plus récent de la SEC, ce qui permet d’obtenir une quantité plus importante de réserves prouvées, 
convenablement ajustée pour les variations de production et techniques. Cette approche a été appliquée 
en 2021, l’effet correspondant sur la charge d’amortissement étant négligeable par rapport aux périodes 
précédentes. En 2022 et 2023, tous les biens immobiliers disposent de réserves suffisantes aux prix courants 
de la SEC, ce qui permettra une répartition équitable des coûts sur la durée de vie économique des actifs du 
secteur Amont.  
 
35 
   
L’incidence de cette approche par rapport aux périodes précédentes devrait être négligeable  
La compagnie teste régulièrement la probabilité de récupération des actifs ou des groupes d’actifs dès lors que 
des événements ou des changements aux circonstances indiquent que la valeur comptable risque d’être 
perdue. La compagnie dispose d’un processus solide pour surveil er les indicateurs de dépréciation potentiel e 
dans ses groupes d’actifs tout au long de l’année. Ce processus est conforme aux exigences des normes 
ASC 360 et ASC 932 et s’appuie en partie sur le cycle de planification et de budgétisation de la compagnie.  
 
Dans la mesure où la durée de vie de la grande majorité des principaux actifs de la compagnie est calculée en 
dizaines d’années, les flux de trésorerie futurs de ces actifs sont principalement basés sur les prix du pétrole et 
du gaz naturel, les marges sectorielles et les coûts de développement et de production sur le long terme. 
D’importantes réductions dans les perspectives de la compagnie au sujet des prix ou des marges pour le 
pétrole ou le gaz naturel, en particulier sur le long terme, ainsi que l’évolution des plans de mise en valeur, y 
compris les décisions de reporter, de réduire ou d’éliminer des dépenses en immobilisations prévues, peuvent 
être autant d’indicateurs d’une dépréciation potentiel e. D’autres événements ou changements aux 
circonstances, y compris les indicateurs de la norme ASC 360, peuvent également augurer une possible 
dépréciation.  
  
36 
   
De manière générale, L’impériale ne considère pas la baisse temporaire des prix ou des marges comme un 
signe de dépréciation. La direction est d’avis que les prix à long terme doivent suffire à produire des 
investissements dans l’approvisionnement énergétique pour répondre à la demande mondiale. Bien que les prix 
puissent parfois baisser considérablement, c’est plutôt les grands paramètres de l’augmentation ou de la 
diminution de l’offre par rapport à la demande qui déterminent les prix à long terme dans le secteur. Sur le plan 
de l’offre, la production industrielle des gisements matures est en déclin. Ce déclin est compensé par des 
investissements visant la production dans de nouvel es découvertes, le développement de gisements connus, 
les avancées techniques et l’amélioration de l’efficacité. Les activités d’investissement et les politiques de 
production de l’OPEP ont aussi des effets sur l’offre mondiale de pétrole. L’évolution de la demande est 
largement dépendante de la croissance de l’activité économique générale, des sources d’énergie de 
remplacement et des niveaux de prospérité. Tout au long de la durée de vie de ces actifs majeurs, la 
compagnie s’attend à ce que les prix du pétrole et du gaz et les marges sectorielles affichent une importante 
volatilité. Ainsi, ces actifs connaîtront des périodes de bénéfice supérieur et de bénéfice inférieur, voire des 
pertes. Dans le cadre de l’évaluation visant à déterminer si les événements ou changements de situation 
indiquent que la valeur comptable d’un actif risque d’être perdue, la compagnie tient compte des récentes 
périodes de pertes d’exploitation dans le cadre de ses perspectives à plus long terme sur les prix et les marges. 
Perspectives pour l’énergie et évaluation des flux de trésorerie  
Le processus de planification et de budgétisation annuelles – le plan de la compagnie – est le mécanisme 
utilisé pour répartir les ressources (capital, dépenses en immobilisations et ressources humaines) à travers la 
compagnie. Les hypothèses relatives à l’offre et à la demande énergétiques à la base du plan de la compagnie 
sont d’abord fondées sur les Perspectives, qui contiennent des prévisions de la demande et de l’offre basées 
sur une évaluation des tendances actuelles en matière de technologies, de politiques gouvernementales, de 
préférences des consommateurs, de géopolitique, de développement économique et d’autres facteurs,  
Les Perspectives, qui tiennent compte de l’environnement politique mondial actuel, ne tentent pas de présenter 
des projections quant à l’ampleur de l’avancement et du déploiement futurs de politiques et de technologies 
nécessaires pour que le monde ou la compagnie atteignent la carboneutralité d’ici 2050. Au fil de leur 
apparition, les avancées politiques et technologiques seront intégrées aux Perspectives et les plans 
d’entreprise de la compagnie seront mis à jour en conséquence.  
Si les événements ou les changements aux circonstances indiquent que la valeur comptable d’un actif risque 
d’être perdue, la compagnie évalue les flux de trésorerie futurs non actualisés des biens en question pour 
déterminer la possibilité d’en recouvrer la valeur comptable. Pour effectuer cette évaluation, les actifs sont 
regroupés au niveau le plus bas pour lequel il existe des flux de trésorerie identifiables et largement 
indépendants des flux de trésorerie des autres groupes d’actifs. Les flux de trésorerie employés dans les 
évaluations de probabilité de récupération sont basés sur les hypothèses établies dans le plan de la 
compagnie, lequel est examiné et approuvé par le conseil d’administration, et sont conformes aux critères de 
gestion utilisés pour évaluer les possibilités d’investissement. Ces évaluations se fondent sur les hypothèses 
émises par la compagnie concernant l’al ocation de capitaux futurs, les prix du pétrole et du gaz naturel, y 
compris les écarts de prix, les marges sur le raffinage et les produits chimiques, les volumes, les coûts de 
développement et de production, y compris les prix des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les taux de 
change des devises. Les quantités annuelles sont fondées sur les profils de production des gisements (débit ou 
ventes). L’estimation par la direction des volumes de production en amont utilisés pour les flux de trésorerie 
projetés fait appel à des quantités de réserves prouvées et peut inclure des quantités de réserves non prouvées 
ajustées en fonction du risque. Les prix des émissions de gaz à effet de serre reflètent les actions politiques 
actuelles ou prévues des gouvernements fédéral et provinciaux compétents. Bien que les scénarios de tiers, 
dont celui de carboneutralité d’ici 2050 de l’Agence internationale de l’énergie (International Energy Agency Net Zero Emissions by 2050), puissent être utilisés pour tester la résilience des activités et des stratégies de la 
compagnie, ils ne servent pas de fondements aux estimations de flux de trésorerie futurs pour les tests de 
dépréciation.  
  
37 
   
Juste valeur des actifs dépréciés  
Un groupe d’actifs subit une dépréciation si les flux de trésorerie futurs estimés non actualisés sont inférieurs à 
la valeur comptable du groupe. Les dépréciations correspondent à l’excédent de la valeur comptable de l’actif 
sur la juste valeur. L’évaluation de la juste valeur est basée sur les opinions d’un intervenant du marché 
probable. Les principaux paramètres utilisés pour établir la juste valeur peuvent comprendre des estimations 
des valeurs de superficie et des mesures de la production des puits tirées de transactions comparables du 
marché, des estimations fondées sur le marché des ratios cours-flux de trésorerie dans le temps ainsi que des 
flux de trésorerie nets actualisés. Les données et les hypothèses utilisées dans les modèles de flux de 
trésorerie actualisés comprennent des estimations des volumes de production futurs, la production et les 
volumes de ventes de produits, les prix des produits de base comparables avec la moyenne établie par les 
experts industriels tiers et les agences gouvernementales, les marges sur le raffinage et les produits chimiques, 
les coûts de forage et de mise en valeur, les coûts d’exploitation et les taux d’actualisation, qui reflètent les 
caractéristiques du groupe d’actifs.  
Autres estimations de dépréciation  
Les gisements non prouvés sont évalués périodiquement pour déterminer s’ils se sont dépréciés. Les 
gisements importants non prouvés font l’objet de tests de dépréciation individuels et les provisions pour moins-
value imputées aux coûts capitalisés sont inscrites sur la base des plans de développement futurs de la 
compagnie, de la probabilité économique de succès estimée et de la durée pour laquel e la compagnie compte 
conserver les gisements. Les biens individuellement moins importants sont regroupés et amortis en fonction 
des risques liés à la mise en valeur et de la période de détention moyenne.  
Les actifs à long terme retenus pour leur vente sont évalués pour déterminer leur dépréciation éventuelle en 
comparant leur valeur comptable à leur juste valeur, moins le coût de vente. Si la valeur comptable nette est 
supérieure à la juste valeur moins le coût de vente, l’actif est considéré déprécié et la valeur la plus basse lui 
est attribuée. Il faut faire preuve de jugement lorsque l’on détermine si un actif est retenu pour la vente et que 
l’on calcule la juste valeur moins le coût de vente.  
Les investissements à la valeur de consolidation font l’objet de tests de dépréciation lorsque des événements 
ou des changements aux circonstances indiquent que la valeur comptable d’un investissement risque d’être 
perdue. Parmi les indicateurs clés, on notera des antécédents de pertes d’exploitation, un bénéfice négatif ou 
des perspectives de flux de trésorerie négatives, d’importantes révisions à la baisse des réserves de pétrole et 
de gaz ainsi que la situation financière et les perspectives du segment commercial ou de la région 
géographique de l’entité détenue. Si la baisse de la valeur de l’investissement n’est pas que temporaire, la 
valeur comptable de ce dernier est dépréciée à la juste valeur. En l’absence de prix du marché pour 
l’investissement, les flux de trésorerie actualisés sont utilisés pour évaluer la juste valeur, une opération qui 
exige beaucoup de jugement.  
Dépréciations récentes  
En 2020, la compagnie a annoncé sa décision de cesser de mettre en valeur une partie importante de ses 
actifs non classiques en Alberta, ce qui a donné lieu à une charge de dépréciation hors trésorerie après impôts 
de 1 171 mil ions de dol ars dans les résultats de 2020 du secteur Amont.  
Parmi les facteurs pouvant exposer ultérieurement d’autres actifs à une dépréciation, on notera les réductions 
des perspectives de prix ou de marge de la compagnie, les variations dans l’al ocation des capitaux ou les 
plans de mise en valeur, une baisse de la demande à long terme pour les produits de la compagnie ainsi qu’un 
rythme d’augmentation des coûts d’exploitation supérieur à celui des gains d’efficacité ou à celui des 
augmentations des prix ou des marges du pétrole et du gaz naturel. Cependant, comme les prix ou les marges 
des matières premières, ainsi que la relation entre les prix et les coûts dans le secteur pétrolier, sont 
intrinsèquement difficiles à prévoir, il n’est pas possible d’évaluer raisonnablement la possibilité ou la fourchette 
de futures pertes de valeur comptabilisées liées aux actifs à long terme de la compagnie.  
38 
   
Des informations complémentaires sur les résultats d’exploitation des activités pétrolières et gazières, sur les 
coûts capitalisés et sur les réserves sont disponibles dans les notes aux états financiers consolidés.  
Prestations de retraite  
Le régime de retraite de la compagnie est géré conformément aux exigences des autorités gouvernementales 
et satisfait au niveau de capitalisation fixé par des actuaires indépendants. La comptabilité des régimes de 
retraite exige qu’on formule des hypothèses explicites concernant notamment le taux d’actualisation de 
l’obligation au titre des prestations constituées, le taux de rendement de l’actif du régime et le taux à long terme 
des augmentations salariales futures. Les hypothèses concernant les régimes de retraite sont revues 
annuellement par la haute direction. Ces hypothèses sont rajustées uniquement s’il faut refléter des 
changements à long terme des taux du marché et des perspectives. En 2022, le taux de rendement à long 
terme prévu pour les actifs du régime a été de 4,3 %, comparativement à des rendements réels de 5,6 % et de 
6,5 % au cours des périodes de 10 ans et 20 ans, respectivement, terminées le 31 décembre 2022. Si des 
hypothèses différentes étaient employées, l’obligation et la charge pourraient augmenter ou diminuer. Comme 
indication de l’exposition potentielle de la compagnie à des changements dans les hypothèses critiques, 
comme le taux de rendement prévu pour les actifs du régime et le taux d’actualisation pour mesurer l’obligation 
au titre des prestations de retraite, une réduction de 1 % du taux d’actualisation augmenterait l’obligation des 
prestations du régime d’environ 1 milliard de dollars. De même, une réduction de 1 % du taux de rendement à 
long terme des actifs du régime augmenterait la charge de retraite annuelle d’environ 95 millions de dollars 
avant impôts. À L’impériale, les écarts entre le rendement réel des actifs du régime et le rendement prévu à 
long terme ne sont pas constatés dans l’exercice au cours duquel ils se produisent. Ces écarts sont plutôt 
amortis dans la charge de retraite avec les autres gains ou pertes actuariels sur la durée moyenne du reste de 
la carrière active des salariés. En 2022, les charges de retraite ont représenté environ 1 % des charges totales.  
Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations  
La compagnie a des obligations liées à la mise hors service de certaines immobilisations. La juste valeur de ces 
obligations est enregistrée comme passif sur une base actualisée, habituel ement lorsque les actifs en question 
sont installés. Dans l’estimation de la juste valeur, la compagnie formule des hypothèses et porte des 
jugements concernant certains facteurs tels que l’existence d’obligations juridiques liées à la mise hors service 
d’immobilisations, les évaluations techniques des actifs, les montants et les délais estimés des règlements, les 
taux d’actualisation ainsi que les taux d’inflation. À la page 68, la note 5 aux états financiers consolidés contient 
un tableau de continuité sur trois ans décrivant en détail l’évolution des obligations liées à la mise hors service 
d’immobilisations. 
  
Coûts des forages d’exploration interrompus  
La compagnie continue de comptabiliser à l’actif les coûts d’un forage d’exploration lorsque le forage révèle la 
présence de réserves suffisantes pour justifier la complétion d’un puits de production, ainsi que si la compagnie 
réalise des progrès suffisants dans l’évaluation des réserves et sur le plan de la viabilité économique et 
opérationnel e du projet. Les coûts des puits d’exploration ne répondant pas à ces critères sont passés en 
charges. Pour déterminer si un projet de compagnie progresse suffisamment, il faut étudier soigneusement les 
faits et les circonstances. Les faits et circonstances qui justifient la poursuite de la capitalisation des puits 
suspendus à la fin de l’exercice sont mentionnés dans la note 15 aux états financiers consolidés, à la page 82.  
 
 
 
 
39 
   
Provisions fiscales  
Les activités de la compagnie sont complexes et les interprétations fiscales, les règlements et les lois qui les 
visent sont en évolution constante. 
Les économies des positions fiscales incertaines que la compagnie a prises et compte prendre dans ses 
déclarations fiscales ne peuvent être prises en compte dans les états financiers que si la direction estime plus 
probable qu’improbable que cette position sera maintenue par les autorités fiscales. Dans le cas d’une position 
qui sera probablement maintenue, l’avantage constaté dans les états financiers correspondra à l’avantage fiscal 
le plus élevé à l’égard duquel la probabilité que cet avantage soit réalisé lors du règlement final conclu avec les 
autorités fiscales est supérieure à 50 %. La direction doit faire preuve d’un grand jugement dans la 
comptabilisation des provisions concernant les impôts sur les bénéfices et les litiges fiscaux parce que leur 
issue est souvent difficile à prédire. Les avantages fiscaux non constatés de la compagnie et la description des 
exercices visés sont résumés dans la note 3 aux états financiers consolidés. 
  
 
40 
   
Rapport de la direction sur le contrôle interne à l’égard de l’information 
financière 
La direction, y compris le chef de la direction et l’agent comptable principal et agent financier principal de la 
compagnie, est responsable de la mise en place et du maintien de contrôles internes appropriés concernant 
l’information financière de la compagnie. La direction a procédé à une évaluation de l’efficacité du contrôle 
interne à l’égard de l’information financière selon les critères établis dans le document intitulé Internal Control – Integrated Framework (2013), publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la 
Commission Treadway. À la lumière de cette évaluation, la direction a conclu que le contrôle interne à l’égard 
de l’information financière de la Compagnie Pétrolière Impériale Limitée était efficace au 31 décembre 2022.  
PricewaterhouseCoopers LLP, auditeur inscrit et indépendant, a effectué l’audit du contrôle interne de la 
compagnie à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2022, comme il est précisé dans son rapport 
inclus dans les présentes.  
/s/ Bradley W. Corson 
 
Bradley W. Corson 
Président du conseil et président 
(Chef de la direction) 
 
/s/ Daniel E. Lyons 
 
Daniel E. Lyons 
Vice-président principal, 
Finances et administration, et contrôleur de gestion (agent comptable principal et agent financier principal)
 
 
22 février 2023 
 
41 
   
Rapport du cabinet d’experts-comptables inscrit indépendant 
 
Au conseil d’administration et aux actionnaires de la Compagnie Pétrolière Impériale Limitée  
 
Opinions sur les états financiers et le contrôle interne à l’égard de l’information financière 
 
Nous avons effectué l’audit des bilans consolidés ci-joints de la Compagnie Pétrolière Impériale Limitée et de 
ses filiales (collectivement, la « compagnie ») aux 31 décembre 2022 et 2021 et de l’état consolidé des 
résultats, de l’état consolidé du résultat étendu, de l’état consolidé des capitaux propres et de l’état consolidé 
des flux de trésorerie pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans close le 31 décembre 
2022, ainsi que des notes annexes (collectivement, les « états financiers consolidés »). Nous avons également 
effectué l’audit du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la compagnie au 31 décembre 2022, 
selon les critères établis dans le document Internal Control – Integrated Framework (2013) publié par le 
Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway Commission (le « COSO »).  
 
À notre avis, les états financiers consolidés susmentionnés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une 
image fidèle de la situation financière de la compagnie aux 31 décembre 2022 et 2021, ainsi que de sa 
performance financière et de ses flux de trésorerie pour chacun des exercices compris dans la période de trois 
ans close le 31 décembre 2022, conformément aux principes comptables généralement reconnus des États-
Unis. De plus, à notre avis, la compagnie maintenait, dans tous ses aspects significatifs, un contrôle interne 
efficace à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2022, selon les critères établis dans le document 
Internal Control – Integrated Framework (2013) publié par le COSO.  
 
Fondement des opinions 
 
La direction de la compagnie est responsable des présents états financiers consolidés, du maintien d’un 
contrôle interne efficace à l’égard de l’information financière et de l’appréciation qu’elle fait de l’efficacité du 
contrôle interne à l’égard de l’information financière figurant dans le « Rapport de la direction sur le contrôle 
interne à l’égard de l’information financière » ci-joint. Notre responsabilité consiste à exprimer des opinions sur 
les états financiers consolidés de la compagnie et sur le contrôle interne à l’égard de l’information financière de 
la compagnie, sur la base de nos audits. Nous sommes un cabinet d’experts-comptables inscrit auprès du 
Public Company Accounting Oversight Board (des États-Unis) (le « PCAOB ») et sommes tenus d’être 
indépendants de la compagnie conformément aux lois fédérales américaines sur les valeurs mobilières et aux 
règles et règlements applicables de la Securities and Exchange Commission et du PCAOB. 
Nous avons effectué nos audits conformément aux normes du PCAOB. Ces normes requièrent que nous 
planifi ons et réalisions les audits de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés 
sont exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent d’erreurs ou de fraudes, et qu’un contrôle 
interne à l’égard de l’information financière efficace a été maintenu dans tous ses aspects significatifs.  
Nos audits des états financiers consolidés ont compris la mise en œuvre de procédures en vue d’évaluer les 
risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que cel es-ci résultent 
d’erreurs ou de fraudes, et la mise en œuvre de procédures en réponse à ces risques. Ces procédures ont 
compris le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des informations fournies 
dans les états financiers consolidés. Nos audits ont également compris l’évaluation des principes comptables 
retenus et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation 
d’ensemble des états financiers consolidés. Notre audit du contrôle interne à l’égard de l’information financière 
a compris l’acquisition d’une compréhension du contrôle interne à l’égard de l’information financière, une 
évaluation du risque de l’existence d’une faiblesse significative, ainsi que des tests et une évaluation de 
l’efficacité de la conception et du fonctionnement du contrôle interne en fonction de notre évaluation du risque. 
Nos audits ont également compris la mise en œuvre des autres procédures que nous avons jugées 
nécessaires dans les circonstances. Nous estimons que nos audits constituent un fondement raisonnable à nos 
opinions.  
 
 
 
42 
   
Définition et limites du contrôle interne à l’égard de l’information financière  
Le contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une société est un processus conçu pour fournir une 
assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis, aux fins 
de la publication de l’information financière, conformément aux principes comptables généralement reconnus. Il 
comprend les politiques et procédures qui : i) concernent la tenue de comptes suffisamment détail és qui 
donnent une image précise et fidèle des opérations et des cessions d’actifs de la compagnie; ii) fournissent une 
assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme il se doit pour établir les états financiers 
conformément aux principes comptables généralement reconnus et que les encaissements et décaissements 
de la compagnie ne sont faits qu’avec l’autorisation de la direction et du conseil d’administration; et 
iii) fournissent une assurance raisonnable concernant la prévention ou la détection à temps de toute acquisition, 
utilisation ou cession non autorisée d’actifs de la compagnie qui pourrait avoir une incidence significative sur les 
états financiers.  
En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que le contrôle interne à l’égard de l’information 
financière ne permette pas de prévenir ou de détecter certaines anomalies. De plus, toute projection du résultat 
d’une évaluation de son efficacité sur des périodes futures comporte le risque que les contrôles deviennent 
inadéquats en raison de changements de situation ou que le niveau de respect des politiques ou des 
procédures diminue.  
Questions critiques de l’audit 
La question critique de l’audit communiquée ci-après est une question soulevée au cours de l’audit des états 
financiers consolidés de la période considérée qui a été ou qui doit être communiquée au comité d’audit et qui 
i) est liée à des comptes ou des informations fournies qui sont significatifs par rapport aux états financiers 
consolidés et ii) pour laquelle nous avons dû porter des jugements particulièrement difficiles, subjectifs ou 
complexes. La communication de la question critique de l’audit ne modifie en rien notre opinion sur les états 
financiers consolidés pris dans leur ensemble et, en communiquant la question critique de l’audit ci-après, nous 
n’exprimons pas d’opinions distinctes sur celle-ci ni sur les comptes ou informations connexes.  
  
Incidence des réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel sur le montant net des immobilisations 
corporelles du secteur Amont  
 
Tel qu’il est présenté aux notes 1 et 2 des états financiers consolidés, le solde net des immobilisations 
corporelles du secteur Amont de la compagnie s’établit à 26 949 M$ au 31 décembre 2022, et la dotation à 
l’amortissement et à l’épuisement correspondante, pour l’exercice clos le 31 décembre 2022, s’élève à 
1 673 M$. La direction suit la méthode de la capitalisation du coût de la recherche fructueuse pour 
comptabiliser ses activités d’exploration et de production. Les coûts à engager pour acheter, louer ou acquérir 
de quelque façon un gisement (non prouvé ou prouvé) sont capitalisés au moment où ils sont engagés. Comme 
la direction en a fait mention, les volumes des réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel sont utilisés 
comme base pour calculer les taux d’amortissement par unité de production pour la plupart des actifs du 
secteur Amont. L’estimation des volumes de réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel est un processus 
continu qui repose sur des évaluations techniques, commerciales et de marché ainsi que sur une analyse 
détail ée des données sur les puits comme les débits, les pressions des gisements ainsi que les coûts de mise 
en valeur et de production, entre autres facteurs. Comme la direction en a fait mention, les changements 
apportés aux réserves se font suivant un processus rigoureux bien établi, dirigé par des géoscientifiques et 
des ingénieurs compétents, secondés par le groupe de gestion des réserves (col ectivement, les « spécialistes 
de la direction »).  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43 
   
Les faits suivants ont permis de déterminer que la mise en œuvre des procédures à l’égard de l’incidence des 
réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel sur le montant net des immobilisations corporelles du secteur 
Amont constituait une question critique de l’audit en raison du fait que : i) la direction a exercé un jugement 
important et a eu recours aux spécialistes de la direction pour établir les estimations des réserves prouvées de 
pétrole et de gaz naturel, puisque les volumes des réserves sont fondés sur des estimations et des méthodes 
d'ingénierie, ce qui a donné lieu, de la part de l’auditeur, à ii) l’exercice d’un degré élevé de jugement, de 
subjectivité et d’effort dans l’exécution des procédures et dans l’évaluation des éléments probants obtenus 
relativement aux données, méthodes et hypothèses utilisées par la direction et les spécialistes de la direction 
dans l’établissement des estimations des volumes de réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel. 
 
Le traitement de cette question a consisté à mettre en œuvre des procédures et à évaluer les éléments 
probants nécessaires à la formulation d’une opinion globale sur les états financiers consolidés. Dans le cadre 
de ces procédures, l’efficacité des contrôles liés aux estimations de la direction quant aux volumes de réserves 
prouvées de pétrole et de gaz naturel a été testée. Le travail des spécialistes de la direction a été utilisé dans la 
mise en œuvre des procédures d’évaluation du caractère raisonnable des estimations des volumes de réserves 
prouvées de pétrole et de gaz naturel. Préalablement à l’utilisation de ce travail, les compétences des 
spécialistes de la direction ont été évaluées de même que les relations entre la compagnie et ces derniers. Les 
procédures mises en œuvre ont aussi compris l’évaluation des méthodes et des hypothèses utilisées par les 
spécialistes de la direction, des tests des données utilisées par ces derniers ainsi qu’une évaluation de leurs 
conclusions. 
 
(signé) PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l.   
Comptables professionnels agréés  
 
Calgary, Canada  
 
Le 22 février 2023 
 
Nous agissons en tant qu’auditeurs de la compagnie depuis 1934. 
 
44 
   
État consolidé des résultats (PCGR des États-Unis) 
 
    
en mil ions de dollars canadiens
        
Exercices se terminant le 31 décembre 2022 2021 2020 
         
Produits et autres revenus  
 59 413        
Produits (a) 37 508 22 284 
Revenus de placement et d’autres sources (notes 8, 18)  257    82    104  
        
Total des produits et des autres revenus 59 670 37 590 22 388 
   
 
      
 Dépenses
   Exploration (note 15)     32    13  
Achats de pétrole brut et de produits (b)  37 742    23 174    13 293  
 7 404        
Production et fabrication (c) (note 11) 6 316 5 535 
Frais de vente et frais généraux (c)  882    784    741  
  2 179        
Taxe d’accise fédérale et frais de carburant1 928 1 736 
Dépréciation et épuisement (y compris pertes de valeur) (notes 2, 11)  1 897    1 977    3 293  
Retraite non liée aux services et avantages postérieurs au départ à la 
  17    42    121  
retraite
Financement (d) (note 12)  60    54    64  
        
Total des dépenses 50 186 34 307 24 796 
    
        
 Bénéfice (perte) avant impôts 9 484 3 283 (2 408)
   
 
       
 Impôts sur le bénéfice (note 3)  2 144 804 (551)
   
 
        
 Bénéfice (perte) net 7 340 2 479 (1 857)
    
  
 Informations par action (en dollars canadiens)    
   Bénéfice (perte) net par action ordinaire – résultat de base (note 10)  11,47    3,48    (2,53) 
Bénéfice (perte) net par action ordinaire – résultat dilué (note 10)  11,44    3,48    (2,53) 
(a)   Sommes remboursables par des apparentés comprises dans les produits 
   
   (note 16).  17 042 8 7775 107
(b)   Sommes remboursables à des apparentés comprises dans les achats de 
   
   pétrole brut et autres produits. (note 16).  3 795 2 7372 484
(c)   Sommes remboursables à des apparentés comprises dans les dépenses de 
   
       production et fabrication et les frais de vente et frais généraux (note 16).  460 420579
(d)   Sommes remboursables aux apparentés comprises dans le financement 
   
    (note 16).  78 2861
    
 
Les notes af érentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. 
 
45 
   
État consolidé du résultat étendu (PCGR des États-Unis) 
 
      
en mil ions de dollars canadiens
        
Exercices se terminant le 31 décembre 2022 2021 2020 
Bénéfice (perte) net  7 340    2 479    (1 857) 
     
 
 Autres éléments du résultat étendu (perte), après impôts sur les      
    
Ajustement du passif au titre des avantages postérieurs au départ à 
  582    679    (212) 
la retraite (excluant l’amortissement)
     
 
 Amortissement de l’ajustement du passif au titre des avantages 
postérieurs au départ à la retraite inclus dans le coût net des 
  83    133    134  
prestations constituées
 
Total des autres éléments du résultat étendu (perte)       
 665 812 (78)
    
    
 
Résultat étendu (perte)       
 8 005 3 291 (1 935)
      
Les notes af érentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
46 
   
Bilan consolidé (PCGR des États-Unis) 
 
    
en mil ions de dollars canadiens
     
Au 31 décembre 2022 2021 
    
Actifs
      
Actifs à court terme
  Trésorerie et équivalents de trésorerie  3 749    2 153  
 4 719     
Comptes débiteurs – montant net (a) 3 869 
    
Stocks de pétrole brut et de produits (note 11)  1 514 1 102 
     
Matières, fournitures et charges payées d’avance 754 689 
     
Total de l’actif à court terme 10 736 7 813 
 893     
Investissements et créances à long terme (b) 757 
    
Immobilisations corporelles et incorporel es,
      
déduction faite de l’amortissement cumulé et de l’épuisement (note 2, 18)  30 506 31 240 
    
Écart d’acquisition    166 166 
 1 223     
Autres éléments d’actif, y compris non matériels – montant net 806 
     
Total de l’actif 43 524 40 782 
      
Passif  
 
  Passifs à court terme    
      
Bil ets et emprunts (note 12)  122 122 
    
Comptes créditeurs et charges à payer (a) (note 11)  6 194 5 184 
 2 582     
Impôts sur le bénéfice à payer 248 
  8 898     
Total des passifs à court terme5 554 
    
Dette à long terme (c) (note 14)  4 033 5 054 
Autres obligations à long terme (note 5)  3 467    3 897  
    
Passif d’impôts futurs (note 3)  4 713 4 542 
Total du passif  21 111    19 047  
    
Engagements et passif de prévoyance (note 9)    
 
     
 
Capitaux propres    
 
      
Actions ordinaires à la valeur attribuée (d) (note 10)  1 079 1 252 
  21 846     
Bénéfices réinvestis21 660 
    
Cumul des autres éléments du résultat étendu (perte) (note 17)  (512)(1 177)
Total des capitaux propres  22 413    21 735  
   
      
Total du passif et des capitaux propres 43 524 40 782 
 
(a)  Les comptes débiteurs – montant net comprenaient des sommes remboursables nettes par des apparentés de 1 108 mil ions de 
dollars (1 031 mil ions de dollars en 2021), (note 16). 
(b)  Les investissements et créances à long terme comprenaient des sommes remboursables par des apparentés de 288 mil ions de 
dollars (298 mil ions de dollars en 2021), (note 16). 
(c)  Les dettes à long terme comprenaient des sommes remboursables à des apparentés de 3 447 mil ions de dollars (4 447 millions de 
dollars en 2021), (note 16). 
(d)  Le nombre d’actions ordinaires autorisées et en circulation était respectivement de 1 100 mil ions et de 584 mil ions respectivement 
2021 (en 2021 – 1 100 mil ions et 678 millions, respectivement), (note 10). 
 
Les notes af érentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. 
47 
   
   
 Approuvé par le conseil. 
  
/s/ Bradley W. Corson 
  /s/ Daniel E. Lyons 
Bradley W. Corson   Daniel E. Lyons 
Président du conseil, président et   Vice-président principal, 
chef de la direction   finances et administration, et contrôleur de gestion 
 
48 
   
État consolidé des capitaux propres (PCGR des États-Unis) 
 
      
en mil ions de dollars canadiens
        
Au 31 décembre 2022 2021 2020 
Actions ordinaires à la valeur attribuée (note 10)      
           
Au début de l’exercice 1 252 1 357 1 375 
        
Achats d’actions à la valeur attribuée (173)(105)(18)
        
À la fin de l’exercice 1 079 1 252 1 357 
      
 Bénéfices réinvestis      
   Au début de l’exercice  21 660    22 050    24 812  
  7 340        
Bénéfice (perte) net de l’exercice2 479 (1 857)
 (6 222)       
Achats d’actions au-dessus de la valeur attribuée (2 140)(256)
 (932)       
Dividendes déclarés (729)(647)
        
Ef et cumulatif des modifications comptables — — (2)
        
À la fin de l’exercice 21 846 21 660 22 050 
      
 Cumul des autres éléments du résultat étendu (perte) (note 17)      
           
 Au début de l’exercice (1 177)(1 989)(1 911)
        
Autres éléments du résultat étendu (perte) 665 812 (78)
  (512)       
À la fin de l’exercice(1 177)(1 989)
     
 
 Capitaux propres en fin d’exercice  22 413    21 735    21 418  
      
Les notes af érentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. 
 
49 
   
État consolidé des flux de trésorerie (PCGR des États-Unis) 
 
      
en mil ions de dollars canadiens
        
Exercices se terminant le 31 décembre 2022 2021 2020 
   
Activités d’exploitation   
   Bénéfice (perte) net  7 340    2 479    (1 857) 
      
Ajustements au titre d’éléments hors trésorerie :
   Dépréciation et épuisement (y compris pertes de valeur) (note 2)  1 897    1 977    3 273  
 —        
Dépréciation d’actifs incorporels (note 11) — 20 
(Gain) perte à la vente d’actifs (notes 8, 18)  (158)   (49)   (35) 
        
Charges d’impôts futurs et autres (77)91 (521)
Variations de l’actif et du passif d’exploitation :      
          
Comptes débiteurs  (862)(1 950)780 
       
Stocks, matières, fournitures et charges payées d’avance –  (477)45 78 
             
Impôts sur le bénéfice à payer  1 876 248 (106)
 948        
Comptes créditeurs et charges à payer 2 020 (1 087)
(5)       
Autres postes – montant net (b)  615 253 
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation        
 10 482 5 476 798 
      
 Activités d’investissement      
   Ajouts aux immobilisations corporelles  (1 526)   (1 108)   (868) 
 904        
Produits des ventes d’actifs (notes 8, 18) 81 82 
  (6)       
Investissements supplémentaires— — 
Prêt à des sociétés dans lesquelles la compagnie détient une 
  10    15    (16) 
participation en actions – montant net
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement        
 (618)(1 012)(802)
     
 
   
 Activités de financement   
   Dette à court terme – montant net (note 12)  —    (111)   —  
 (1 000)       
Dette à long terme – réduction (note 14) — — 
       
Obligations de location-financement - réduction (note 14)  (22)(20)(20)
        
Dividendes versés (851)(706)(649)
       
Actions ordinaires achetées (note 10)  (6 395)(2 245)(274)
    
Flux de trésorerie liés aux activités de financement (8 268)(3 082)   (943) 
     
 
 Augmentation (diminution) de la trésorerie  1 596    1 382    (947) 
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice  2 153    771    1 718  
Trésorerie et équivalents de trésorerie en fin d’exercice (a)  3 749    2 153    771  
(a)   La trésorerie comprend les fonds en banque et les équivalents de trésorerie au coût. Les équivalents de trésorerie sont des titres très 
 
liquides arrivant à échéance au plus trois mois après la date de leur achat.
        
(b)  Comprenait des cotisations aux régimes enregistrés de retraite (174) (164) (195) 
      
 
        
Impôts sur les bénéfices (payés) recouvrés. (374) 58 (42) 
        
Intérêts (payés), après capitalisation (60) (43) (62) 
Les notes af érentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. 
  
 
 
 
 
50 
   
Notes aux états financiers consolidés 
Les états financiers consolidés ci-joints et la documentation complémentaire sont la responsabilité de la 
direction de Compagnie Pétrolière Impériale Limitée.  
L’activité principale de la compagnie repose sur l’exploration et la production de pétrole brut et de gaz naturel, 
sur la fabrication, le commerce, le transport et la vente de pétrole brut, de gaz naturel, de produits pétroliers, de 
produits pétrochimiques et de divers produits spécialisés ainsi que sur la poursuite d’occasions commerciales à 
faibles émissions comme le captage et le stockage de carbone, l’hydrogène et les carburants à faibles 
émissions.  
Les états financiers consolidés ont été dressés selon les principes comptables généralement reconnus des 
États-Unis, qui obligent la direction à faire des estimations et à porter des jugements qui ont une incidence sur 
les montants déclarés d’actifs, de passifs, de produits et de charges ainsi que sur la déclaration des actifs et 
passifs éventuels. Les résultats réels peuvent être différents de ces estimations. Les données des années 
antérieures ont été reclassées dans certains cas pour se conformer à la base de présentation de 2022. Tous les 
montants sont en dol ars canadiens, sauf indication contraire.  
1. Résumé des principales politiques comptables 
Principes de consolidation 
Les états financiers consolidés comprennent les comptes des filiales dont la compagnie a le contrôle. Les 
comptes et opérations intersociétés ont été éliminés. Les filiales comprennent les entreprises dans lesquelles 
L’impériale détient à la fois une participation et la capacité continue de déterminer unilatéralement les politiques 
stratégiques, d’exploitation, d’investissement et de financement. Imperial Oil Resources Limited et Canada 
Imperial Oil Limited sont des filiales importantes incluses dans les états financiers consolidés qui sont 
entièrement détenues par Compagnie Pétrolière Impériale Limitée. Les états financiers consolidés reflètent 
également la quote-part de la participation indivise de la compagnie dans certains éléments d’actif et de passif, 
produits et charges du secteur Amont, dont sa participation de 70,96 % dans la coentreprise Kearl et de 25 % 
dans la coentreprise Syncrude.  
Revenus  
L’Impériale vend généralement du pétrole brut, du gaz naturel et des produits pétroliers et des produits 
chimiques en vertu d’ententes à court terme aux prix courants du marché. Dans certains cas, les produits 
peuvent être vendus en vertu d’ententes à long terme, comprenant des ajustements périodiques des prix pour 
tenir compte des conditions du marché.  
Les revenus sont comptabilisés au montant que la compagnie s’attend à recevoir lorsque le client a pris le 
contrôle, en général lorsque le titre de propriété est transféré et que le client en assume les risques et les 
avantages. Les prix de certaines ventes sont fondés sur des indices de prix qui ne sont parfois pas disponibles 
avant la période suivante. Dans de tels cas, les prix estimés sont enregistrés lorsque la vente est comptabilisée 
et sont finalisés lorsque l’information définitive est disponible. Ces ajustements des revenus provenant des 
obligations de rendement satisfaites au cours des périodes précédentes ne sont pas importants. Le paiement 
des transactions de produits est habituellement dû dans les 30 jours.  
Les revenus comprennent les sommes facturées aux clients pour l’expédition et la manutention. Les frais 
d’expédition et de manutention engagés jusqu’au point d’entreposage final avant la livraison au client sont 
portés au poste « Achats de pétrole brut et de produits », dans l’état consolidé des résultats. Les frais de 
livraison du point d’entreposage final au client sont comptabilisés à titre de charge de commercialisation au 
poste « Frais de vente et frais généraux ». La compagnie ne conclut pas d’ententes qui l’obligent à racheter ses 
produits, pas plus qu’elle n’accorde au client un droit de retour.  
51 
   
Les obligations futures de livraison de volumes qui ne sont pas satisfaites à la fin de la période doivent être 
remplies par la production ou les achats courants. Ces obligations de rendement sont fondées sur les prix 
courants au moment de la transaction et sont entièrement limitées en raison de la volatilité des prix courants.  
Les opérations d’achat et de vente de marchandises auprès de la même contrepartie conclues en regard l’une 
de l’autre sont combinées et comptabilisées comme des échanges mesurés à la valeur comptable de l’élément 
vendu.  
« Revenus » et « Comptes débiteurs » : la valeur « nette » comprend les revenus et les comptes débiteurs qui 
entrent dans le champ d’application de la norme ASC 606 « Revenue from Contracts with Customers » (Produits provenant de contrats avec des clients) et ceux qui en sont exclus. Les créances à long terme 
proviennent principalement des créances en dehors du champ d’application de la norme ASC 606. Les actifs 
sur contrats proviennent principalement des programmes d’aide à la commercialisation et ne sont pas 
importants. Les passifs au titre de contrats constituent principalement les paiements anticipés des clients et les 
régularisations des escomptes de volume attendus, et ne sont pas importants. 
 
Taxes à la consommation 
Les taxes à la consommation perçues par la compagnie sont exclues de l’état consolidé des résultats. Il s’agit 
principalement des taxes provinciales sur les carburants automobiles, de la taxe fédérale sur les produits et 
services et de la taxe de vente harmonisée fédérale-provinciale. 
Produits dérivés  
L’Impériale peut avoir recours à des produits dérivés pour compenser le risque lié aux cours des marchandises, 
aux taux de change et aux taux d’intérêt découlant des actifs, des passifs, des engagements fermes, et des 
transactions prévues existants. Tous les produits dérivés, à l’exception de ceux désignés comme étant des 
achats et des ventes normaux, sont comptabilisés à leur juste valeur. Les actifs et passifs dérivés avec la 
même contrepartie sont compensés si le droit de compensation existe et si certains autres critères sont réunis. 
Les garanties à payer ou à recevoir sont compensées avec les actifs dérivés et les passifs dérivés, 
respectivement.  
La comptabilisation et le classement du gain ou de la perte qui résulte de l’ajustement d’un dérivé à sa juste 
valeur dépendent de l’objet du dérivé. Les gains et les pertes découlant des variations de la juste valeur des 
produits dérivés sont comptabilisés à la rubrique « Revenus » ou « Achats de pétrole brut et de produits » à 
l’état consolidé des résultats.  
Juste valeur  
La juste valeur est le prix qui serait obtenu à la vente d’un actif ou déboursé pour transférer un passif lors d’une 
transaction ordonnée entre intervenants du marché. Les niveaux de hiérarchie 1, 2 et 3 sont des termes pour 
désigner la priorité des données dans les techniques d’évaluation servant à mesurer la juste valeur. Les 
données de niveau 1 sont les prix cotés sur les marchés actifs pour des actifs ou passifs identiques. Les 
données de niveau 2 sont des données sur les actifs ou passifs autres que les prix cotés de niveau 1, mais qui 
sont observables directement ou indirectement. Les données de niveau 3 sont des données qui ne sont pas 
observables sur le marché.  
Stocks  
Les stocks sont comptabilisés au coût ou à la valeur marchande courante, si celle-ci est inférieure. Le coût du 
pétrole brut et des produits est déterminé principalement selon la méthode du dernier entré, premier sorti 
(DEPS). La méthode DEPS a été préférée à la méthode du premier entré, premier sorti et à celle du coût 
moyen parce qu’el e permet de mieux rapprocher les coûts courants et les produits d’exploitation dégagés pour 
la période.  
  
52 
   
Le coût des stocks comprend les dépenses et autres charges, y compris l’amortissement, engagées 
directement ou indirectement pour assurer leur conditionnement actuel et le lieu. Les frais de vente et les frais 
généraux sont inscrits à titre de frais imputables à la période en cours et exclus du coût des stocks. Les stocks 
de matériaux et de fournitures sont évalués à leur coût ou moins.  
Investissements  
La participation dans les actifs nets sous-jacents des filiales dont la compagnie n’a pas le contrôle, mais sur 
lesquelles el e exerce une influence importante, est comptabilisée à la valeur de consolidation. Cette 
participation est comptabilisée au coût d’origine majoré de la quote-part de L’impériale dans le bénéfice depuis 
l’acquisition de la participation, déduction faite des dividendes touchés. La quote-part de L’impériale dans le 
bénéfice après impôts de ces placements est portée au poste « Revenus de placement et d’autres sources », 
dans l’état consolidé des résultats. Les placements en actions de sociétés autres que les filiales consolidées et 
les placements mises en équivalence sont mesurés à leur juste valeur, les variations de la juste valeur étant 
comptabilisées dans le bénéfice net. La compagnie suit une approche modifiée pour les actions de sociétés 
dont la juste valeur ne peut être facilement déterminée. Cette approche modifiée mesure les placements au 
coût moins la perte de valeur, s’il y a lieu, corrigés des changements découlant des variations de prix 
observables lors des transactions ordonnées pour des placements similaires du même émetteur. Les 
dividendes sont inclus dans « Revenus de placement et d’autres sources ».  
Ces investissements représentent les participations dans des sociétés fermées de transport par pipeline et une 
coentreprise de chargement ferroviaire qui facilitent l’achat et la vente de liquides dans la conduite des activités 
de la compagnie. Les autres parties détenant une participation dans ces investissements partagent les risques 
et les avantages en proportion du pourcentage de leur participation. L’Impériale n’investit pas dans ces 
placements dans le but de soustraire des passifs de son bilan.  
Immobilisations corporelles  
Base des coûts  
Pour ses activités d’exploration et de production, L’impériale suit la méthode de la capitalisation du coût de la 
recherche fructueuse. Selon cette méthode, les coûts sont cumulés gisement par gisement. Les coûts à 
engager pour acheter, louer ou acquérir de quelque façon un gisement (non prouvé ou prouvé) sont capitalisés 
au moment où ils sont engagés. Le coût d’un forage d’exploration est comptabilisé comme un actif lorsque le 
forage révèle la présence de réserves suffisantes pour justifier la complétion d’un puits de production et que la 
compagnie réalise des progrès suffisants dans l’évaluation des réserves et de la viabilité économique et 
opérationnel e du projet. Les coûts des puits d’exploration ne répondant pas à ces critères sont passés en 
charges. Les autres dépenses d’exploration, y compris les coûts géophysiques et les loyers annuels des 
concessions, sont passées en charges à mesure qu’elles sont engagées. Les coûts de mise en valeur, y 
compris les coûts des puits producteurs et des puits secs mis en valeur, sont capitalisés.  
Les intérêts débiteurs engagés pour financer les dépenses au cours de la phase de construction de projets sont 
capitalisés dans le coût historique de l’acquisition des immobilisations construites. La phase de construction du 
projet commence par la conception technique détail ée et s’achève quand l’immobilisation corporel e en 
question est prête à remplir sa vocation. Les intérêts débiteurs capitalisés sont inclus dans les immobilisations 
corporelles et sont amortis au cours de la durée de vie des éléments d’actif connexes. 
Les frais d’entretien et de réparation, y compris les frais relatifs aux travaux de gros entretien planifié, sont 
passés en charges au moment où ils sont engagés. Les améliorations qui prolongent la durée de vie utile d’un 
bien ou en accroissent le rendement sont capitalisées.  
Dépréciation, épuisement et amortissement  
La dépréciation, l’épuisement et l’amortissement sont principalement déterminés via la méthode de 
l’amortissement proportionnel au nombre d’unités de production ou la méthode de l’amortissement linéaire, qui 
repose sur la durée de vie utile estimée de l’actif en tenant compte de l’obsolescence. L’amortissement et 
l’épuisement des actifs liés aux biens producteurs commencent au moment où la production devient régulière. 
53 
   
L’amortissement des autres actifs commence au moment où l’actif est instal é et prêt à servir. Les actifs en 
cours de construction ne sont ni amortis ni épuisables.  
Les coûts d’acquisition des gisements prouvés sont amortis selon la méthode de l’amortissement proportionnel 
au rendement calculée à partir du total des volumes de réserves prouvées de pétrole et de gaz naturel. Les 
coûts capitalisés de forage d’exploration et de mise en valeur associés à des biens d’extraction épuisables et 
productifs sont amortis en utilisant les taux d’amortissement proportionnel au rendement, qui sont basés sur la 
quantité de réserves prouvées mises en valeur de pétrole et de gaz qu’on estime pouvoir récupérer des 
installations existantes à l’aide des méthodes d’exploitation actuelles. Selon la méthode de l’amortissement 
proportionnel au rendement de chaque gisement, les volumes de pétrole et de gaz naturel sont considérés 
comme étant produits lorsqu’ils ont été mesurés via des compteurs au point de transfert d’allocation ou au point 
de transaction au niveau de la sortie du réservoir de stockage de la concession ou du gisement. Si la méthode 
de l’amortissement proportionnel au nombre d’unités de production ne conduit pas à une allocation équitable 
des coûts sur la durée de vie utile d’un actif du secteur Amont, une autre méthode est utilisée. La méthode de 
l’amortissement linéaire est utilisée dans des situations bien précises, lorsque la durée de vie estimée de l’actif 
ne correspond raisonnablement pas aux réserves sous-jacentes. À titre d’exemple, certains actifs utilisés dans 
la production de pétrole et de gaz naturel disposent d’une durée de vie plus courte que les réserves, et à ce 
titre, la compagnie a recours à l’amortissement linéaire pour veil er à ce que l’actif soit totalement amorti à la fin 
de sa durée de vie utile. Les investissements dans des équipements lourds pour réseaux miniers et certaines 
unités de traitement des minerais pour les gisements de sables pétrolifères sont amortis selon la méthode 
linéaire sur une durée maximale de 15 ans et 50 ans, respectivement. Pour les autres immobilisations 
corporelles, l’amortissement est calculé selon la méthode linéaire, sur leur durée de vie utile estimée.  
Dans la mesure où les réserves prouvées pour un gisement sont substantiel ement désinscrites et que ce 
gisement continue à produire de sorte que la charge d’amortissement qui en découle ne conduit pas à une 
allocation équitable des coûts sur la durée de vie prévue, les actifs seront amortis à l’aide de la méthode de 
l’amortissement proportionnel au nombre d’unités de production sur la base des réserves déterminées au prix 
le plus récent de la SEC, ce qui permet d’obtenir une quantité plus importante de réserves prouvées, 
convenablement ajustée pour les variations de production et techniques. Cette approche a été appliquée 
en 2021, l’effet correspondant sur la charge d’amortissement étant négligeable par rapport aux périodes 
précédentes. En 2022 et 2023, tous les biens immobiliers disposent de réserves suffisantes aux prix courants 
de la SEC, ce qui permettra une répartition équitable des coûts sur la durée de vie économique des actifs du 
secteur Amont. 
Les investissements dans le matériel de raffinage et de traitement chimique sont généralement amortis selon la 
méthode linéaire sur 25 ans. Les frais d’entretien et de réparation, y compris les frais relatifs aux travaux de 
gros entretien planifié, sont passés en charges au moment où ils sont engagés. Les rénovations et les 
aménagements majeurs sont capitalisés et les éléments d’actif remplacés sont mis hors service.  
Évaluation de la dépréciation  
La compagnie teste régulièrement la probabilité de récupération des actifs ou des groupes d’actifs dès lors que 
des événements ou des changements aux circonstances indiquent que la valeur comptable risque d’être 
perdue.  
Parmi les événements ou changements de situation qui pourraient indiquer que la valeur comptable d’un actif 
ou d’un groupe d’actifs risque d’être perdue figurent :  
•  Diminution significative de la valeur marchande d’un actif à long terme  
•  Changement adverse significatif de la façon dont un actif est utilisé ou de son état physique, incluant 
une diminution significative du volume actuel/prévu d’une réserve de la compagnie  
•  Changement adverse significatif de facteurs d’ordre juridique ou du contexte commercial pouvant 
affecter la valeur d’un actif, incluant une évaluation ou une action négative importante d’une autorité de 
réglementation  
•  Une accumulation de coûts d’un projet dépassant significativement le budget prévu  
54 
   
•  Une perte d’exploitation pour une période en cours, combinée avec une série de pertes d’exploitation 
ou de flux de trésorerie négatifs pendant les dernières périodes et des prévisions négatives pour les 
prochaines périodes  
•  Une probabilité supérieure à 50 % qu’un actif à long terme sera vendu ou cédé autrement avant la fin 
de sa durée de vie utile précédemment estimée, avec une perte significative  
La compagnie dispose d’un processus solide pour surveil er les indicateurs de dépréciation potentielle dans ses 
groupes d’actifs tout au long de l’année. Ce processus est conforme aux exigences des normes ASC 360 et ASC 932 et s’appuie en partie sur le cycle de planification et de budgétisation de la compagnie. L’analyse 
d’évaluation des actifs, les examens de la rentabilité et d’autres processus de contrôle périodique aident la 
compagnie à déterminer si des événements ou des changements aux circonstances indiquent que la valeur 
comptable d’un de ses actifs risque d’être perdue.  
Dans la mesure où la durée de vie de la grande majorité des principaux actifs de la compagnie est calculée en 
dizaines d’années, les flux de trésorerie futurs de ces actifs sont principalement basés sur les prix du pétrole et 
du gaz naturel, les marges sectorielles et les coûts de développement et de production sur le long terme. 
D’importantes réductions dans les perspectives de la compagnie au sujet des prix ou des marges pour le 
pétrole ou le gaz naturel, en particulier sur le long terme, ainsi que l’évolution des plans de mise en valeur, y 
compris les décisions de reporter, de réduire ou d’éliminer des dépenses en immobilisations prévues, peuvent 
être autant d’indicateurs d’une dépréciation potentiel e. D’autres événements ou changements aux 
circonstances, y compris les indicateurs de la norme ASC 360, peuvent également augurer une possible 
dépréciation.  
De manière générale, L’impériale ne considère pas la baisse temporaire des prix ou des marges comme un 
signe de dépréciation. La direction est d’avis que les prix à long terme doivent suffire à produire des 
investissements dans l’approvisionnement énergétique pour répondre à la demande mondiale. Bien que les prix 
puissent parfois baisser considérablement, c’est plutôt les grands paramètres de l’augmentation ou de la 
diminution de l’offre par rapport à la demande qui déterminent les prix à long terme dans le secteur. Sur le plan 
de l’offre, la production industrielle des gisements matures est en déclin. Ce déclin est compensé par des 
investissements visant la production dans de nouvel es découvertes, le développement de gisements connus, 
les avancées techniques et l’amélioration de l’efficacité. Les activités d’investissement et les politiques de 
production de l’OPEP ont aussi des effets sur l’offre mondiale de pétrole. L’évolution de la demande est 
largement dépendante de la croissance de l’activité économique générale, des sources d’énergie de rechange 
et des niveaux de prospérité. Tout au long de la durée de vie de ses actifs majeurs, la compagnie s’attend à ce 
que les prix du pétrole et du gaz ainsi que les marges sectorielles affichent une importante volatilité. Par 
conséquent, ces actifs connaissent des périodes de bénéfice supérieur et de bénéfice inférieur, voire des 
pertes. Dans le cadre de l’évaluation visant à déterminer si les événements ou changements de situation 
indiquent que la valeur comptable d’un actif risque d’être perdue, la compagnie tient compte des récentes 
périodes de pertes d’exploitation dans le cadre de ses perspectives à plus long terme sur les prix et les marges. 
Dans le secteur Amont, la mesure normalisée des flux de trésorerie nets actualisés incluse dans les 
« Renseignements supplémentaires sur les activités d’exploration et de production de pétrole et de gaz » doit 
utiliser les prix basés sur la moyenne annuelle des prix au premier jour du mois de l’exercice. Ces prix, qui 
représentent une mesure ponctuel e dans le temps, peuvent être supérieurs ou inférieurs aux hypothèses de 
prix de la compagnie utilisées pour les tests de dépréciation. La compagnie estime que la mesure normalisée 
ne fournit pas d’estimation fiable des futurs flux de trésorerie attendus qui découleront de la mise en valeur et 
de la production de ses gisements pétroliers et gaziers ou de la valeur de ses réserves de pétrole et de gaz. 
Par conséquent, el e estime que cette mesure n’est pas pertinente pour déterminer si des événements ou des 
changements de circonstances préconisent un test de dépréciation.  
 
 
55 
   
Perspectives pour l’énergie et évaluation des flux de trésorerie  
Le processus de planification et de budgétisation annuelles – le plan de la compagnie – est le mécanisme 
utilisé pour répartir les ressources (capital, dépenses en immobilisations et ressources humaines) à travers la 
compagnie. Les hypothèses relatives à l’offre et à la demande énergétiques à la base du plan de la compagnie 
sont d’abord fondées sur les Perspectives énergétiques d’Exxon Mobil Corporations (les Perspectives), qui 
contiennent des prévisions de la demande et de l’offre basées sur une évaluation des tendances actuel es en 
matière de technologies, de politiques gouvernementales, de préférences des consommateurs, de géopolitique, 
de développement économique et d’autres facteurs. 
Les Perspectives, qui tiennent compte de l’environnement politique mondial actuel, ne présentent aucune 
projection quant à l’ampleur de l’avancement et du déploiement futurs de politiques et de technologies 
nécessaires pour que le monde ou la compagnie atteignent la carboneutralité d’ici 2050. Au fil de leur 
apparition, les avancées politiques et technologiques seront intégrées aux Perspectives et les plans 
d’entreprise de la compagnie seront mis à jour en conséquence.  
 
Si les événements ou les changements aux circonstances indiquent que la valeur comptable d’un actif risque 
d’être perdue, la compagnie évalue les flux de trésorerie futurs non actualisés des biens en question pour 
déterminer la possibilité d’en recouvrer la valeur comptable. Pour effectuer cette évaluation, les actifs sont 
regroupés au niveau le plus bas pour lequel il existe des flux de trésorerie identifiables et largement 
indépendants des flux de trésorerie des autres groupes d’actifs. Les flux de trésorerie employés dans les 
évaluations de probabilité de récupération sont basés sur les hypothèses établies dans le plan de la 
compagnie, lequel est examiné et approuvé par le conseil d’administration, et sont conformes aux critères de 
gestion utilisés pour évaluer les possibilités d’investissement. Ces évaluations se fondent sur les hypothèses 
émises par la compagnie concernant l’al ocation de capitaux futurs, les prix du pétrole et du gaz naturel, y 
compris les écarts de prix, les marges sur le raffinage et les produits chimiques, les volumes, les coûts de 
développement et de production, y compris les prix des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les taux de 
change des devises. Les quantités annuelles sont fondées sur les profils de production des gisements (débit ou 
ventes). L’estimation par la direction des volumes de production en amont utilisés pour les flux de trésorerie 
projetés fait appel à des quantités de réserves prouvées et peut inclure des quantités de réserves non prouvées 
ajustées en fonction du risque. Les prix des émissions de gaz à effet de serre reflètent les actions politiques 
actuelles ou prévues des gouvernements fédéral et provinciaux compétents.  
Juste valeur des actifs dépréciés  
Un groupe d’actifs subit une dépréciation si les flux de trésorerie futurs estimés non actualisés sont inférieurs à 
la valeur comptable du groupe. Les dépréciations correspondent à l’excédent de la valeur comptable de l’actif 
sur la juste valeur. L’évaluation de la juste valeur est basée sur les opinions d’un intervenant du marché 
probable. Les principaux paramètres utilisés pour établir la juste valeur comprennent des estimations des 
valeurs de superficie et des mesures de la production des puits de production tirées de transactions 
comparables du marché, des estimations fondées sur le marché des ratios cours-flux de trésorerie dans le 
temps ainsi que des flux de trésorerie actualisés. Les données et les hypothèses utilisées dans les modèles de 
flux de trésorerie actualisés comprennent des estimations des volumes de production futurs, la production et les 
volumes de ventes de produits, les prix des produits de base comparables avec la moyenne établie par les 
experts industriels tiers et les agences gouvernementales, les marges sur le raffinage et les produits chimiques, 
les coûts de forage et de mise en valeur, les coûts d’exploitation et les taux d’actualisation, qui reflètent les 
caractéristiques du groupe d’actifs. 
 
 
 
 
 
 
 
56 
   
Autres estimations de dépréciation  
Les gisements non prouvés sont évalués périodiquement pour déterminer s’ils se sont dépréciés. Les 
gisements importants non prouvés font l’objet de tests de dépréciation individuels et les provisions pour moins-
value imputées aux coûts capitalisés sont inscrites sur la base des plans de développement futurs de la 
compagnie, de la probabilité économique de succès estimée et de la durée pour laquel e la compagnie compte 
conserver les gisements. Les biens individuellement moins importants sont regroupés et amortis en fonction 
des risques liés à la mise en valeur et de la période de détention moyenne.   
Les actifs à long terme retenus pour leur vente sont évalués pour déterminer leur dépréciation éventuelle en 
comparant leur valeur comptable à leur juste valeur, moins le coût de vente. Si la valeur comptable nette est 
supérieure à la juste valeur moins le coût de vente, l’actif est considéré déprécié et la valeur la plus basse lui 
est attribuée. Les gains sur la vente de gisements prouvés et non prouvés sont comptabilisés uniquement 
lorsqu’il n’existe pas d’incertitude sur la récupération des coûts applicables relativement aux intérêts retenus ni 
d’obligation substantielle de rendement futur de la part de la compagnie. 
Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations et autres passifs environnementaux  
La compagnie a des obligations liées à la mise hors service de certaines immobilisations. La juste valeur de ces 
obligations est enregistrée comme passif sur une base actualisée, habituel ement lorsque les actifs en question 
sont installés. Dans l’estimation de la juste valeur, la compagnie formule des hypothèses et porte des 
jugements concernant certains facteurs tels que l’existence d’obligations juridiques liées à la mise hors service 
d’immobilisations, les évaluations techniques des actifs, les montants et les délais estimés des règlements, les 
taux d’actualisation ainsi que les taux d’inflation. Les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations 
imputées pour l’exercice étaient des évaluations de la juste valeur de Niveau 3. Les coûts associés à ces 
passifs sont capitalisés dans les immobilisations en question et amortis au fur et à mesure que les réserves 
sont exploitées. Avec le temps, les passifs sont ajustés de manière à rendre compte de la variation de leur 
valeur actualisée.  
Les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations pour les secteurs Aval et Produits chimiques 
deviennent généralement fermes quand les instal ations sont fermées définitivement et démontées. Ces 
obligations peuvent comprendre les frais de sortie d’actifs et des travaux supplémentaires d’assainissement des 
sols. Toutefois, ces sites ont généralement une durée de vie indéterminée basée sur les plans de poursuite des 
activités et, par conséquent, la juste valeur des obligations juridiques conditionnelles ne peut être mesurée, car 
il est impossible d’en estimer les dates de règlement. À la page 68, la note 5 aux états financiers consolidés 
contient un tableau de continuité sur trois ans décrivant en détail l’évolution des obligations liées à la mise hors 
service d’immobilisations. 
La compagnie enregistre des passifs environnementaux lorsqu’il est probable que des obligations ont été 
contractées et que le montant peut raisonnablement en être estimé. Les provisions pour passifs 
environnementaux sont établies à partir du coût estimatif des travaux d’ingénierie, compte tenu de la méthode 
envisagée et de l’ampleur des travaux de restauration prévus, conformément aux exigences réglementaires, de 
la technologie existante et de la vocation éventuel e des lieux. Ces provisions ne sont pas réduites par de 
possibles récupérations auprès de tiers et les décaissements prévus ne sont pas actualisés.  
Conversions de devises  
Les actifs et les passifs monétaires libel és en devises ont été convertis aux taux de change en vigueur au 
31 décembre. Les gains et pertes de change sont constatés dans les résultats.  
  
 
 
57 
   
2. Secteurs d’activités 
La compagnie exerce ses activités au Canada. Les fonctions Amont, Aval et Produits chimiques correspondent 
pour l’essentiel aux secteurs d’exploitation de l’entreprise, qui sont déclarés séparément. Les facteurs servant à 
distinguer les secteurs faisant l’objet de déclarations séparées dépendent de la nature des activités exercées 
par chaque secteur et de la structure de l’organisation interne de la compagnie. Le secteur Amont est organisé 
et exploité en vue de la prospection et de la production de pétrole brut et de ses équivalents ainsi que de gaz 
naturel. Quant au secteur Aval, il est organisé et exploité en vue de la transformation du pétrole brut en produits 
pétroliers et de la distribution et de la commercialisation de ces produits. Le secteur Produits chimiques est 
organisé et exploité en vue de la fabrication et de la commercialisation de produits tirés des hydrocarbures et 
de produits chimiques. Cette sectorisation de l’activité est une pratique de longue date de la compagnie, 
largement répandue dans les industries pétrolière et pétrochimique.  
Ces fonctions ont été définies comme des secteurs d’exploitation de la compagnie parce que ce sont les 
secteurs a) qui exercent les activités commerciales à partir desquel es des revenus sont gagnés et des charges 
engagées, b) dont les résultats d’exploitation sont examinés périodiquement par le chef de l’exploitation aux 
fins de la prise de décisions quant aux ressources qui seront attribuées aux secteurs et à l’évaluation de la 
performance des secteurs, et c) pour lesquels des informations financières distinctes sont disponibles.  
La catégorie des comptes non sectoriels et autres comprend principalement les actifs et les passifs ne se 
rapportant pas spécifiquement aux segments commerciaux, tels que l’encaisse, les intérêts débiteurs 
capitalisés, les emprunts à court terme, la dette et le passif à long terme liés à la rémunération incitative ainsi 
que le passif au titre de la retraite et des avantages postérieurs au départ à la retraite. Les effets du bénéfice 
net sous la rubrique Comptes non sectoriels et autres tiennent compte principalement des frais de financement 
sur la dette, des coûts de gouvernance, des dépenses associées à la retraite non liée aux services et 
avantages postérieurs au départ à la retraite, des charges de rémunération incitative à base d’actions et des 
intérêts créditeurs.  
Les méthodes comptables s’appliquant aux informations sectoriel es sont identiques à cel es qui sont décrites 
dans la note 1 « Résumé des principales politiques comptables ». Les charges d’exploitation liées aux secteurs 
Amont, Aval et Produits chimiques comprennent des sommes réparties provenant de comptes non sectoriels et 
autres. La répartition repose sur le prorata des charges d’exploitation. Les cessions d’actifs intersectorielles 
sont inscrites à la valeur comptable. Les ventes intersectorielles sont conclues pour l’essentiel aux prix 
courants. Les actifs et les passifs qui ne sont pas associés à un secteur en particulier sont répartis selon leur 
nature.  
 
 
58 
   
      Secteur Amont     Secteur Aval     Produits chimiques 
 
    2021   2022    2021    2020    2022    2021    2020  
en mil ions de dollars canadiens 2022  2020 
 Produits et autres revenus          
          
   5 863   57 466    30 207    15 178    1 453    1 438    843  
Produits (a) (b)  494   6 263 
 Ventes intersectorielles (c)  19 135    9 956  2 527    7 476    4 520    1 480    523    319    165  
 
 Revenus de placement et d’autres sources (notes 8, 18)  135   12   43   59   78   —     —  
 
  19 764    15 831   64 985    34 786    16 736    1 976    1 758    1 008  
    8 797 
 Dépenses          
          
               
Exploration (note 15)  32 13 — — — — — — 
 Achats de pétrole brut et de produits (c) (note 11)  7 971    7 492  4 834    55 569    29 505    12 047    1 330    966    579  
 
 Production et fabrication (note 11)  5 491    4 661  3 852    1 640    1 445    1 468    273    210    215  
 
 Frais de vente et frais généraux  —    —    653    572    619   85   90   92  
 
 Taxe d’accise fédérale et frais de carburant  —    —    2 177    1 928    1 736     —   —  
 
 Dépréciation et épuisement (d) (note 11)  1 673    1 775  3 084    179    158    166   18   18   19  
 
  
 Retraite non liée aux services et avantages postérieurs au               
  —   — — — — — — — 
départ à la retraite 
               
Financement (note 12)  15 — — — — — 
 Total des dépenses  15 145    13 975   60 219    33 608    16 036    1 708    1 284    905  
   11 786 
 Bénéfice (perte) avant impôts (note 11)  4 619    1 856  (2 989)   4 766    1 178    700    268    474    103  
 
 Charge (économie) d’impôts (note 3)  974    461 (671)   1 144    283    147   64    113   25  
 
 Bénéfice (perte) net (c) (note 11)  3 645    1 395  (2 318)   3 622    895    553    204    361   78  
 
 Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (c)    5 834    4 913 286    4 415    179    470    276    421    114  
 
 Dépenses en immobilisations et frais d’exploration (e)    1 128    632 561    295    476    251   10     21  
 
 Immobilisations corporel es          
          
    48 200   6 926    6 772    6 321    995    984    975  
Coût 45 784   47 693 
 Amortissement cumulé et épuisement  (18 835)  (20 389)  (18 786)   (4 143)   (4 096)   (3 962)   (741)   (721)   (699) 
 
   27 811   2 783    2 676    2 359    254    263    276  
Immobilisations corporel es, montant net (f)  26 949   28 907 
 Total de l’actif (c)  28 830    29 416  31 835    9 277    7 945    4 554    491    474    408  
 
 
   
59 
   
  
      Comptes non sectoriels      Éliminations      Chif res consolidés
     2021   2022    2021    2020    2022    2021    2020  
 en mil ions de dollars canadiens 2022  2020 
 Produits et autres revenus          
          
          59 413    37 508    22 284  
Produits (a) (b)  —  — — — — 
     (27 134)  (14 795)   (4 172)       
 Ventes intersectorielles (c)  —  — — — — 
 
 Revenus de placement et d’autres sources (notes 8, 18)   10         257      104  
 79  19 — — — 82 
 
     (27 134)  (14 795)   (4 172)   59 670    37 590    22 388  
  79 
10 19 
  
 Dépenses         
         
               
Exploration (note 15)  —  — — — — 32 13 
 Achats de pétrole brut et de produits (c) (note 11)  —    —   (27 128)  (14 789)   (4 167)   37 742    23 174    13 293  
 
            7 404    6 316    5 535  
 Production et fabrication (note 11)  —  — — — — 
     128         882    784    741  
 Frais de vente et frais généraux 150  35 (6)(6)(5)
 Taxe d’accise fédérale et frais de carburant  —    —   —   —   —    2 179    1 928    1 736  
 
 Dépréciation et épuisement (d) (note 11)  27   26 24   —   —   —    1 897    1 977    3 293  
 
                121  
 Retraite non liée aux services et avantages postérieurs au  17 42 121 — — — 17 42 
                 
     Financement (note 12)  54 39 61 — — — 60 54 64 
     235  (27 134)  (14 795)   (4 172)   50 186    34 307    24 796  
 Total des dépenses 248  241 
    (225)   (222)         9 484    3 283    (2 408) 
 Bénéfice (perte) avant impôts (note 11)  (169)— — — 
             2 144    804    (551) 
Charge (économie) d’impôts (note 3)  (38)(53)(52)— — — 
   (172)   (170)         7 340    2 479    (1 857) 
Bénéfice (perte) net (c) (note 11)  (131)— — — 
             10 482    5 476    798  
Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (c)  (59)(47)(64)16 10 (8)
           1 490    1 140    874  
Dépenses en immobilisations et frais d’exploration (e)   57 24 41 — — — 
           
 Immobilisations corporel es         
    806         54 568    56 762    55 771  
Coût 863  782 — — — 
 Amortissement cumulé et épuisement    (316)   (290)        (24 062)  (25 522)  (23 737) 
  (343)— — — 
   490         30 506    31 240    32 034  
Immobilisations corporel es, montant net (f)  520  492 — — — 
 Total de l’actif (c)    3 196   (386)   (249)   (398)   43 524    40 782    38 031  
  5 312   1 632 
  
 
60 
   
(a)  Comprend des ventes à destination des États-Unis de 12 394 mil ions de dollars (7 228 mil ions de dol ars en 2021, 4 614 mil ions de 
dollars en 2020). 
(b)  Les revenus comprennent à la fois les revenus qui entrent dans le champ d’application de la norme ASC 606 et ceux qui en sont 
exclus. Créances clients dans les comptes débiteurs : la valeur nette déclarée dans le bilan consolidé comprend à la fois les créances 
qui entrent dans le champ d’application de la norme ASC 606 et cel es qui en sont exclues. Les produits et les créances exclus du 
champ d’application de la norme ASC 606 se rapportent principalement à des contrats de marchandises considérées comme des 
produits dérivés qui ont été réglés par livraison physique. Les modalités contractuelles, la qualité du crédit et le type de client sont 
généralement similaires entre les contrats entrant dans le champ d’application de la norme ASC 606 et ceux qui n’en font pas partie. 
    
Produits
    2021    2020  
en mil ions de dollars canadiens 2022 
    34 275    22 199  
Revenus provenant de contrats avec les clients  52 265 
   3 233    
Revenus n’entrant pas dans le champ d’application de la norme ASC 606  7 148 85 
    37 508    22 284  
Total  59 413 
(c)  En 2021, le secteur Aval a acheté une partie des stocks de pétrole brut du secteur Amont pour 444 mil ions de dollars. Il n’y a eu 
aucune incidence sur les bénéfices et les ef ets de la transaction ont été éliminés aux fins de consolidation. 
(d)  En 2020, les résultats du secteur Amont tiennent compte d’une charge de dépréciation hors trésorerie de 1 531 mil ions de dollars 
avant impôts, liée à la décision de la compagnie de ne plus exploiter une bonne partie de son portefeuil e d’actifs non classiques. 
(e)  Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration comprennent les frais d’exploration, les ajouts aux immobilisations corporelles, 
les ajouts aux contrats de location-financement, les investissements additionnels et les acquisitions ainsi que la part de la compagnie 
des coûts similaires dans des entreprises dont elle est actionnaire. Les dépenses en immobilisations et frais d’exploration excluent 
l’achat de crédits de carbone.  
(f)  Comprend des immobilisations corporelles, des installations et de l’équipement en cours de construction de 2 676 mil ions de dollars 
(2 348 mil ions de dollars en 2021, 1 874 mil ions de dollars en 2020). 
3. Impôts sur le bénéfice 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
2 228        
Charge (économie) d’impôts exigibles (a)  711 (27)
       
Passif (économie) d’impôts futurs (a)  (84)93 (524)
2 144        
Total de la charge (économie) d’impôts sur les bénéfices (a)  804 (551)
   
Taux d’imposition des sociétés prévu par la loi (en pourcentage) 24,1 24,0 25,0 
      
Augmentation (diminution) découlant des éléments suivants :
   Variation du taux d’imposition en vigueur (a) —  —  0,1  
(1,5)   
Autre (b) 0,5 (2,2)
   
Taux d’imposition effectif (en pourcentage) 22,6 24,5 22,9 
(a)  Le 28 juin 2019, le gouvernement de l’Alberta a adopté une réduction de 4 % du taux d’imposition provincial, le faisant passer de 
12 % à 8 % avant 2022. Le 9 décembre 2020, le gouvernement de l’Alberta a promulgué une réduction accélérée du taux 
d’imposition des sociétés, qui est passé de 10 % à 8 % le 1er juillet 2020. Les changements au régime fiscal effectués en 2020 ont eu 
un effet cumulatif négligeable sur les états financiers de la compagnie.  
(b)  Les autres diminutions sont principalement liées aux cessions, aux ajustements des années précédentes et aux réévaluations. 
En 2022, la vente par la compagnie de ses intérêts dans XTO Energy Canada a réduit le taux d’imposition effectif de 1,3 pour cent. 
La charge d’impôts futurs représente l’écart entre les valeurs comptable et fiscale de l’actif et du passif. Cet 
écart est réévalué à la fin de chaque exercice selon les taux d’imposition et les lois fiscales qui devraient 
s’appliquer quand cet écart sera matérialisé ou réglé. Au 31 décembre, les composantes du passif et de l’actif 
d’impôts futurs s’établissaient comme suit :  
 
61 
   
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
        
Dépréciation et amortissement 5 388 5 284 5 319 
        
Forages fructueux et achats de terrains 236 331 363 
  (105)       
Prestations de retraite et avantages sociaux(303)(534)
        
Restauration des lieux (529)(418)(403)
  127        
Intérêts capitalisés120 120 
 (454)       
Évaluation des stocks selon la méthode DEPS (413)(150)
        
Reports de perte fiscale (84)(42)(460)
  73        
Provision pour moins-value— — 
        
Autres (53)(101)(154)
        
Passif d’impôts futurs – Montant net 4 599 4 458 4 101 
 
Économies d’impôts non comptabilisées  
Les économies d’impôt non comptabilisées reflètent la différence entre les positions prises ou qui devraient être 
prises dans les déclarations fiscales et les montants constatés dans les états financiers.  
Le tableau qui suit résume les informations sur la variation du montant des économies d’impôt non 
comptabilisées :  
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
        
Solde au 1er janvier 47 36 35 
  12        
Ajouts au titre de la position fiscale de l’exercice en cours16 
 10        
Ajouts au titre de positions fiscales d’exercices antérieurs — — 
        
Règlements avec les autorités fiscales (9)(5)(1)
  60        
Solde au 31 décembre47 36 
Les soldes des économies d’impôt non comptabilisées il ustrés ci-dessus sont principalement associés à des 
positions fiscales qui réduiraient le taux d’imposition effectif de la compagnie si ces positions étaient 
favorablement réglées. En général, le règlement défavorable de ces positions fiscales n’augmenterait pas le 
taux d’imposition effectif. Les variations d’économies d’impôt non comptabilisées en 2022, 2021 et 2020 n’ont 
pas eu d’incidence importante sur le bénéfice net et les flux de trésorerie de la compagnie. Les déclarations de 
revenus de la compagnie de 2018 à 2022 sont sujettes à examen par les autorités fiscales. Les déclarations 
fiscales de 2007 à 2017 sont exposées à des objections et sont par conséquent sujettes à examen par les 
autorités fiscales. L’Agence du revenu du Canada a apporté certains ajustements aux déclarations de la 
compagnie. La direction a évalué ces ajustements et conteste formellement les points sur lesquels la 
compagnie n’est pas d’accord. Nombre de ces questions en suspens ne seront pas résolues avant 2023. 
L’incidence de ces questions sur les économies d’impôt non comptabilisées et sur le taux d’imposition effectif 
ne devrait pas être importante.  
Il faudra de nombreuses années pour que ces positions fiscales aboutissent à un règlement. Il est difficile de 
prédire le moment où des positions fiscales données feront l’objet d’un règlement, puisque ce moment échappe 
en partie au contrôle de la compagnie.  
La compagnie classe les intérêts sur les soldes liés aux impôts sur les bénéfices dans les intérêts débiteurs ou 
créditeurs et les pénalités fiscales dans les charges d’exploitation.  
Les économies d’impôts non comptabilisées ne sont pas classées dans les engagements futurs, car la 
compagnie ne s’attend pas à ce que leur règlement final ait une incidence sur la trésorerie, étant donné qu’elle 
a déposé des fonds suffisants auprès de l’Agence du revenu du Canada. 
62 
   
4. Avantages de retraite Les avantages de retraite auxquels ont droit la quasi-totalité des employés retraités et leurs conjoints survivants 
comprennent les prestations de retraite et certains avantages au titre des régimes de soins de santé et 
d’assurance-vie. Pour faire face à ses engagements, la compagnie capitalise des régimes de retraite agréés et 
paie directement les prestations supplémentaires non capitalisées aux prestataires.  
Les régimes de retraite sont constitués principalement de régimes à prestations déterminées financés par la 
compagnie et fondés sur les années de service et la moyenne des salaires de fin de carrière. La compagnie 
partage le coût des régimes de soins de santé et d’assurance-vie. Les obligations de la compagnie sont 
établies selon une méthode d’évaluation des prestations qui tient compte des états de service des employés à 
ce jour et du niveau actuel des salaires ainsi que de la projection des salaires jusqu’à la retraite.  
Les charges et obligations contractées au titre des régimes capitalisés et non capitalisés sont calculées selon 
les principes actuariels reconnus et les PCGR des États-Unis. La méthode de calcul des charges de retraite et 
des obligations s’y rattachant se fonde sur certaines hypothèses à long terme concernant les taux 
d’actualisation, de rendement de l’actif du régime et d’augmentation salariale. L’obligation et la charge de 
retraite peuvent varier considérablement si l’on modifie les hypothèses retenues pour estimer l’obligation et le 
rendement attendu de l’actif des régimes.  
 
Les obligations de la compagnie au titre des prestations et les actifs du régime liés aux régimes à prestations 
déterminées sont calculés au 31 décembre. 
 
 Avantages complémentaires 
 Prestations de retraite  
de retraite 
   2022    2021   2022    2021  
Hypothèses retenues pour déterminer l’obligation au 
    
titre des prestations au 31 décembre (pourcentage)          
 5,10   5,10   
Taux actualisé3,00 3,00 
     
Augmentation de la rémunération à long terme4,00 4,00 4,00 4,00 
       
 
        
 en mil ions de dollars canadiens
Variation de l’obligation au titre des prestations        
    Obligation au titre des prestations au 1er janvier  9 850    10 716   818    873  
  280      23     
Coût des services324 28 
         
Intérêts débiteurs 295 271  24 22 
        
Pertes (gains) actuariels (a)  (2 528)(925) (248)(83)
 (523)     (28)    
Prestations versées (b) (536)(22)
         
Obligation au titre des prestations au 31 décembre 7 374 9 850  589 818 
        
  Obligation au titre des prestations constituées au 
  6 820          
31 décembre8 885 
(a)  Pertes (gains) actuariels attribuables principalement à la variation du taux d’actualisation en fin d’exercice et aux salaires. 
(b)  Prestations versées au titre des régimes capitalisés et non capitalisés. 
 
  
63 
   
Le taux d’actualisation aux fins du calcul du passif au titre du régime d’avantages complémentaires de retraite 
en fin d’exercice est déterminé à l’aide de la courbe de taux au comptant recommandée par l’Institut canadien 
des actuaires pour les obligations de sociétés canadiennes à long terme de qualité supérieure assorties d’une 
échéance (ou durée) moyenne qui est proche de celle du passif. Pour la mesure de l’obligation cumulée au titre 
des avantages postérieurs au départ à la retraite, les taux tendanciels supposés des coûts de soins de santé 
commencent à 6,01 % en 2023 et diminuent progressivement jusqu’à 3,57 % en 2040 et au-delà.  
Avantages complémentaires 
  Prestations de retraite   
de retraite 
         
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021  2022 2021 
            
Variation de l’actif des régimes  
  9 440        
Juste valeur au 1er janvier9 426 
  Rendement (perte) réel  (1 594)   319     
  Cotisations de la compagnie  174    164     
  Prestations versées (a)  (479)   (469)    
  Juste valeur au 31 décembre  7 541    9 440     
           
 Excédent (insuffisance) des actifs du régime par 
rapport à l’obligation aux titres des prestations 
        
projetées au 31 décembre
    
  543        
Régimes capitalisés89 
  Régimes non capitalisés  (376)   (499)  (589)   (818) 
 167      (589)    
Total (b) (410)(818)
(a)  Prestations versées au titre des régimes capitalisés uniquement. 
(b)  Juste valeur de l’actif, moins l’obligation au titre des prestations projetées indiquée ci-dessus. 
Le financement des régimes de retraite agréés se conforme aux règlements fédéraux et provinciaux en matière 
de retraite et la compagnie cotise à ces régimes suivant les besoins établis par une évaluation actuariel e 
indépendante. Conformément à la recommandation officielle relative à la comptabilisation des régimes à 
prestations déterminées et des avantages complémentaires de retraite, l’état surcapitalisé ou sous-capitalisé 
des avantages complémentaires de retraite a été comptabilisé comme un actif ou un passif dans le bilan 
consolidé, et les changements apportés à la capitalisation ont été reconnus au poste Autres éléments du 
résultat étendu pour l’exercice au cours duquel ils ont eu lieu.  
  
Avantages complémentaires 
 
 Prestations de retraite    
de retraite
         
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021  2022 2021 
Les montants comptabilisés au bilan consolidé sont  
  
           
constitués de ce qui suit : 
Autres éléments d’actif, y compris non matériels – 
        
montant net  543 190  — — 
  (35)     (28)    
Passifs à court terme(26)(30)
         
Autres obligations à long terme (341)(574) (561)(788)
         
Total comptabilisé 167 (410) (589)(818)
       
 
 Les montants comptabilisés dans le cumul des autres     
    
éléments du résultat étendu comprennent :
    
  666      (84)    
Pertes (gains) actuariels – Montant net1 272 173 
  235      —     
Coût des services passés252 — 
Total comptabilisé dans le cumul des autres 
 901      (84)    
 1 524 173 
       éléments du résultat étendu, avant impôts
 
  
64 
   
La compagnie détermine le taux de rendement prévu à long terme en formulant des hypothèses sur le 
rendement à long terme cible de chaque catégorie d’actif, en tenant compte de facteurs comme le rendement 
réel prévu de la catégorie d’actifs considérée et l’inflation. Un taux de rendement à long terme unique est 
ensuite établi à partir de la moyenne pondérée de la répartition cible de l’actif et de l’hypothèse relative au 
rendement à long terme de chaque catégorie d’actif. En 2022, le taux de rendement à long terme prévu qui a 
servi au calcul des charges de retraite a été de 4,3 % contre des rendements réels de 5,6 % et de 6,5 % au 
cours des périodes de 10 ans et 20 ans respectivement, terminées le 31 décembre 2022.  
Avantages complémentaires 
 Prestations de retraite   
de retraite 
  2022     2021     2020   2022     2021     2020  
 
Hypothèses retenues pour déterminer le coût net 
      
     
au titre des prestations des exercices clos le 
      
    Taux actualisé 3,00  2,50  3,10  3,00  2,50  3,10  
       
Rendement à long terme de l’actif des régimes4,30 4,50 4,50 — — — 
       
Augmentation de la rémunération à long terme4,00 4,00 4,50 4,00 4,00 4,50 
           
 
      
 en mil ions de dollars canadiens      
      Composantes du coût net des prestations            
      324     305         
      Coût des services 280  23 28 24 
  295     271     308   24        
Intérêts débiteurs22 24 
  (412)    (427)    (391)  —        
Rendement prévu de l’actif des régimes— — 
 17        —        
Amortissement du coût des services passés 17 14  — — 
     143     153         
Amortissement des pertes (gains) actuariels 84  16 13 
 264     328     389  56        
Coût net des prestations constituées de l’exercice  66 61 
            
 Montants comptabilisés dans le cumul des autres 
            
éléments du résultat étendu
      
     (817)    129         152  
Pertes (gains) actuariels – Montant net (522) (248)(83)
Amortissement des pertes (gains) nets actuariels 
    inclus dans le coût net des prestations constituées 
    (143)    (153)        
  (84) (9)(16)(13)
    de l’exercice
Amortissement du coût des services passés inclus 
    dans le coût net des prestations constituées de 
              
  (17)(17)(14) — — — 
    l’exercice
Total comptabilisé dans le cumul des autres éléments 
  (623)    (977)     (257)       139  
du résultat étendu(38)(99)
Total comptabilisé dans le coût net des prestations 
    constituées de l’exercice et autres éléments du 
  (359)    (649)    351   (201)   (33)    200  
    résultat étendu, avant impôts
Le coût des régimes à cotisations déterminées, principalement le régime d’épargne des employés, s’est élevé 
à 43 mil ions de dollars en 2022 (47 mil ions de dollars en 2021, 47 mil ions de dol ars en 2020).  
 
Le tableau ci-dessous présente le sommaire de la variation du cumul des autres éléments du résultat étendu :  
  
Total des prestations de retraite et des avantages      
 
 
complémentaires de retraite 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
(Imputé) crédité au cumul des autres éléments du résultat étendu, 
 880        
 1 076 (101)
avant impôts
(215)       
Crédit (charge) d’impôts reportés (note 17)  (264)23 
(Imputé) crédité au cumul des autres éléments du résultat étendu, 
       
  665 812 (78)
après impôts
65 
   
La stratégie de placement de la compagnie pour l’actif du régime repose sur une vision à long terme, une 
évaluation prudente des risques inhérents aux actifs et au passif du régime et une large diversification visant à 
réduire le risque sur l’ensemble du portefeuil e. Les actifs du régime de retraite sont investis principalement 
dans des fonds d’actions mondiales à gestion passive et des fonds indiciels à revenu fixe canadiens pour 
diversifier les risques tout en réduisant les coûts. Les fonds à revenu fixe sont investis principalement dans des 
titres de créance de sociétés de première qualité et gouvernementaux dont la sensibilité aux taux d’intérêt se 
rapproche de cel e du passif des régimes. La répartition cible de l’actif des régimes de retraite est examinée 
périodiquement et établie sur la base de considérations comme le risque, la diversification et la liquidité. La 
répartition cible de l’actif pour les titres de participation est de 30 %, le solde restant étant investi dans des titres 
de participation à revenu fixe.  
Les niveaux d’évaluation de la juste valeur sont des termes comptables qui désignent les différentes méthodes 
d’évaluation des actifs. Ces termes ne désignent pas le risque relatif ni la qualité de crédit d’un investissement.  
Le tableau ci-dessous donne la juste valeur des actifs du régime de retraite pour l’exercice 2022, y compris le 
niveau au sein de la hiérarchie de juste valeur : 
 
  
 Évaluation de la juste valeur au 31 décembre 2022 selon : 
 
Valeur nette 
      
en mil ions de dollars canadiensTotalNiveau 1Niveau 2Niveau 3des actifs
        
Catégorie d’actif
   Actions        
   Canadiennes  96            96  
   2 215            2 215  
Internationales
 Titres de créance canadiens        
  Sociétés  1 156            1 156  
   3 842            3 842  
Gouvernements
 Adossés à des actifs              
 Partenariats de capital de risque  199            199  
   31    10          21  
Trésorerie
Total des actifs du régime à la juste 
7 541    10          7 531  
  
valeur
 
Le tableau ci-dessous donne la juste valeur des actifs du régime de retraite pour l’exercice 2021, y compris le 
niveau au sein de la hiérarchie de juste valeur : 
 
  Évaluation de la juste valeur au 31 décembre 2021 selon : 
  
Valeur nette 
 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3  
en mil ions de dollars canadiensdes actifs
     
Catégorie d’actif     
               
Actions
     Canadiennes  247         247  
             
Internationales 2 539 2 539 
   Titres de créance canadiens          
    Sociétés  1 496         1 496  
             
Gouvernements 4 865 4 865 
   Adossés à des actifs           
   Partenariats de capital de risque  249         249  
                 
Trésorerie 43 36 
Total des actifs du régime à la juste 
  9 440    36          9 404  
valeur
66 
   
Le tableau ci-dessous présente un sommaire des régimes de retraite dont l’obligation au titre des prestations 
constituées et l’obligation au titre des prestations projetées sont supérieures à l’actif du régime.  
 Prestations de retraite 
 
     
en mil ions de dol ars canadiens 2022 2021 
Régimes de retraite capitalisés dont l’obligation au titre des 
  
 
prestations projetées est supérieure à l’actif du régime : (a) (b) 
  
     
Obligation au titre des prestations projetées  — 1 132 
     
Juste valeur de l’actif des régimes — 1 031 
Obligation au titre des prestations projetées, déduction faite de la juste 
     
valeur de l’actif du régime — 101 
   
 
    
 Régimes de retraite non capitalisés couverts par les réserves comptables :
  Obligation au titre des prestations projetées  376    499  
     
Obligation au titre des prestations constituées 353 461 
(a)  En 2022, la juste valeur de l’actif des régimes a dépassé l’obligation au titre des prestations projetées tant pour le 
régime de retraite financé par la compagnie que pour la part proportionnelle de la compagnie dans une coentreprise. 
(b)  En 2021, l’obligation au titre des prestations projetées a dépassé la juste valeur de l’actif des régimes uniquement pour 
la part proportionnelle de la compagnie dans un régime de retraite financé par une coentreprise. 
Flux de trésorerie  Paiements de prestations prévus en :  
  
Avantages 
Prestations de 
complémentaires 
 retraite  
en mil ions de dollars canadiensde retraite
 480    29  
2023 
 470    30  
2024 
     
2025 470 30 
     
2026 470 31 
     
2027 470 31 
     
2028 – 2032 2 360 166 
Pour l’exercice 2023, la compagnie compte cotiser environ 180 mil ions de dollars en trésorerie à ses régimes 
de retraite.  
 
  
67 
   
5. Autres obligations à long terme 
  
     
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 
 902     
Avantages de retraite (a) (note 4) 1 362 
    
Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations et autres passifs (b) (c)  2 150 1 713 
    
Passif au titre de la rémunération à base d’actions (note 7)  101 79 
 151     
Passif au titre des contrats de location-exploitation (note 13) 147 
     
Autres obligations 163 596 
  3 467     
Total des autres obligations à long terme3 897 
(a)  Le total des obligations comptabilisées au titre des prestations de retraite des employés comprend aussi 63 mil ions de dollars à titre 
de passif à court terme (56 mil ions de dollars en 2021). 
(b)  Les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations et les autres passifs environnementaux comprenaient aussi 116 millions 
de dollars comptabilisés à titre de passif à court terme (102 mil ions de dollars en 2021). 
(c)  En 2022, les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations ont été actualisées au taux de 6 % (6 % en 2021). Les 
obligations liées à la mise hors service d’immobilisations imputées pour l’exercice étaient des évaluations de la juste valeur de 
niveau 3. 
        Le tableau ci-après résume l’activité ayant trait au passif au titre des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations :  
         
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
         
Solde au 1er janvier 1 721 1 674 1 400 
         
Ajouts (déductions) 415 265 
         
Charge de désactualisation 101 99 82 
         
Règlement (59)(58)(73)
         
Solde au 31 décembre 2 178 1 721 1 674 
        Les paiements au comptant estimés au titre des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations s’élèvent à 82 millions de      
dollars pour 2023 et à 64 mil ions de dollars pour 2024. 
68 
   
6.  Instruments financiers et produits dérivés 
Instruments financiers  
La juste valeur des instruments financiers de la compagnie est déterminée en fonction de diverses données du 
marché et d’autres techniques d’évaluation pertinentes. Il n’y a pas de différence importante entre la juste 
valeur des instruments financiers de la compagnie et la valeur comptable inscrite aux livres. Au 
31 décembre 2022 et 31 décembre 2021, la juste valeur de la dette à long terme (3 477 mil ions de dol ars et 
4 447 mil ions de dol ars respectivement, excluant les obligations de location-financement) était principalement 
une mesure de niveau 2.  
Produits dérivés  
La tail e de l’entreprise, sa solide situation financière et la nature complémentaire des segments d’activité 
réduisent pour la compagnie dans son ensemble les risques liés aux fluctuations des prix des marchandises et 
de taux de change. En outre, la compagnie utilise des contrats sur marchandises, y compris des produits 
dérivés, pour gérer le risque lié au cours des matières premières et pour générer des rendements à partir de 
ses activités de négociation. Les contrats de marchandises détenus aux fins de négociation sont présentés sur 
une base nette dans l’état consolidé des résultats, à la ligne « Produits ». La compagnie ne désigne pas les 
produits dérivés comme couverture aux fins de la comptabilité de couverture.  
Le risque de crédit associé à la position sur produits dérivés de la compagnie est atténué par plusieurs facteurs, 
notamment l’utilisation de bourses de compensation de produits dérivés, la qualité des contreparties et les 
limites financières imposées aux contreparties de produits dérivés. La compagnie maintient un système de 
contrôle comprenant l’autorisation, la déclaration et la surveil ance des opérations sur des produits dérivés.  
Au 31 décembre, la position acheteur/(vendeur) nette notionnelle des produits dérivés était la suivante :  
     
en mil iers de barils 2022 2021 
   
Pétrole brut1 8007 390
 (350)  
Produits(560)
Le gain ou la perte réalisé(e) et non réalisé(e) sur les produits dérivés constaté(e) à l’état consolidé des 
résultats est inclus(e) dans les postes suivants, avant impôts :  
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
        
Produits 148 (46)(13)
        
Achats de pétrole brut et de produits — (33)(21)
 148        
Total (79)(34)
69 
   
La juste valeur estimative des produits dérivés ainsi que le niveau de hiérarchie correspondant pour l’évaluation 
de la juste sont les suivants : 
 
Au 31 décembre 2022 
                   
en mil ions de dollars canadiens
 Juste valeur  Incidence de la 
 
  
Incidence de lacompensation Valeur
compensation de garanties de comptable 
     Niveau 1  Niveau 2  Niveau 3 Total  
de contrepartiescontrepartiesnette
                    
Actifs
     Actifs dérivés (a)  17      32      —      49     (27)    —    22  
                    
                    
 Passif
     Passifs dérivés (b)  21      20      —      41     (27)    (4)   10  
(a)  Compris dans la ligne du bilan consolidé « Matières, fournitures et charges payées d’avance », « Comptes débiteurs – montant net » 
et « Autres éléments d’actif, y compris non matériels – montant net ». 
(b)  Compris dans la ligne du bilan consolidé « Comptes créditeurs et charges à payer » et « Autres obligations à long terme ». 
 
Au 31 décembre 2021 
                  
en mil ions de dollars canadiens
 Juste valeur   
Incidence de la 
Incidence de la compensation Valeur 
  
compensationde garanties de comptable
   Niveau 1  Niveau 2  Niveau 3 Total  
de contrepartiescontreparties nette
       
Actifs       
       Actifs dérivés (a)  24      17      —      41    (31)    —    10  
                   
 
 Passif                  
     12      —      43           
Passifs dérivés (b)  31  (31)(7)
(a)  Compris dans la ligne du bilan consolidé « Matières, fournitures et charges payées d’avance », « Comptes débiteurs – montant net » 
et « Autres éléments d’actif, y compris non matériels – montant net ». 
(b)  Compris dans la ligne du bilan consolidé « Comptes créditeurs et charges à payer » et « Autres obligations à long terme ». 
Au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021, la compagnie avait 14 mil ions de dol ars et 6 millions de 
dollars de garanties, respectivement, dans le cadre d’un accord général de compensation, principalement en 
raison d’exigences en matière de dépôt de garantie, qui n’étaient pas compensées par des produits dérivés 
figurant au bilan consolidé sous « Comptes débiteurs – montant net ».  
70 
   
7. Programmes de rémunération et d’intéressement à base d’actions 
Les régimes de rémunération et d’intéressement à base d’actions visent à retenir certains employés, à 
récompenser leur rendement élevé et à encourager l’apport individuel à l’amélioration soutenue du rendement 
de la compagnie et de la valeur actionnariale à long terme. Les administrateurs non salariés participent 
également aux programmes de rémunération et d’intéressement à base d’actions.  
Unités d’actions non acquises et unités d’actions à dividende différé  
Aux termes du régime d’unités d’actions non acquises, chaque unité donne à son bénéficiaire le droit 
conditionnel de recevoir de la compagnie, à l’acquisition, un montant équivalant à la valeur d’une action 
ordinaire de la compagnie, selon la moyenne des cours de clôture des actions ordinaires de la compagnie à la 
Bourse de Toronto sur les cinq jours précédant immédiatement et incluant la date d’exercice. Dans la majorité 
des cas, 50 % des unités sont acquises au troisième anniversaire de la date de leur attribution, le reste étant 
exercé au septième anniversaire de la date d’attribution. En raison d’un programme d’expansion des actions 
des employés mis en œuvre en 2022, certains nouveaux participants seront admissibles à des attributions 
accordées qui sont acquises à 100 pour cent après trois ans. La compagnie peut également émettre au 
président du conseil, président et directeur général des unités dont 50 % peuvent être acquises au cinquième 
anniversaire de la date d’attribution et le reste au dixième anniversaire de la date d’attribution, exception faite 
des unités attribuées avant 2020, pour lesquel es l’acquisition de la portion du dixième anniversaire est 
repoussée à la date de la retraite du bénéficiaire si cel e-ci est prise au-delà du dixième anniversaire de la date 
d’attribution.  
Le régime d’unités d’actions à dividende différé est offert aux administrateurs non salariés. Les administrateurs 
non salariés peuvent choisir de toucher la totalité ou une partie de leurs jetons de présence admissibles sous 
cette forme. Le nombre d’unités attribuées à la fin de chaque trimestre civil correspond à la valeur des jetons de 
présence de l’administrateur non salarié pour ce trimestre qu’il a choisi de recevoir sous forme d’unités 
d’actions à dividende différé, divisé par la moyenne des cours de clôture des actions de la compagnie pour les 
cinq jours de bourse consécutifs (la « moyenne des cours de clôture des actions ») précédant le dernier jour du 
trimestre civil. Des unités additionnel es sont attribuées pour représenter les dividendes sur les unités non 
exercées et sont calculées en divisant le dividende en argent à servir sur les actions de la compagnie par le 
cours de clôture moyen juste avant la date de paiement de ce dividende, quotient qui est ensuite multiplié par le 
nombre d’unités d’actions à dividende différé que possède le bénéficiaire, ajusté pour tenir compte des 
fractionnements d’actions. Les unités d’actions à dividende différé ne peuvent pas être exercées tant que 
l’administrateur n’a pas cessé ses fonctions, y compris en cas de cessation pour cause de décès, et doivent 
être exercées dans leur intégralité en une fois au plus tard le 31 décembre de l’année qui suit l’année de 
cessation des fonctions. À la date d’exercice, la valeur en argent à recevoir pour les unités est déterminée 
d’après la moyenne des cours de clôture des actions de la compagnie qui précèdent la date d’exercice, ajustée 
pour tenir compte des fractionnements d’actions.  
Toutes les unités doivent être réglées en trésorerie à quelques exceptions près. Le régime des unités d’actions 
non acquises prévoit que, dans le cas des unités attribuées à des résidents du Canada, le bénéficiaire aura la 
possibilité de recevoir une action ordinaire de la compagnie par unité ou de se faire régler en argent les unités 
devant être acquises au septième anniversaire de la date d’attribution. Pour les unités pouvant être acquises à 
50 % au cinquième anniversaire de la date d’attribution, les unités restantes pouvant être acquises au dixième 
anniversaire de la date d’attribution, le bénéficiaire a la possibilité de recevoir une action ordinaire de la 
compagnie par unité ou de se faire régler en argent les unités devant être acquises.  
La compagnie comptabilise ces unités selon la méthode de la juste valeur. La juste valeur des attributions sous 
forme d’unités d’actions non acquises et d’unités d’actions à dividende différé correspond au cours de l’action 
de la compagnie. Selon cette méthode, la charge de rémunération liée aux unités de ces régimes est mesurée 
à chaque période de déclaration en fonction du cours actuel de l’action de la compagnie et est comptabilisée 
dans l’état consolidé des résultats, répartie sur la période d’acquisition de chaque attribution.  
71 
   
Le tableau ci-dessous résume l’information sur ces unités pour l’exercice clos le 31 décembre 2022 :  
 
Unités d’actions 
Unités d’action à dividende 
  
  dif éré
restreintes
     
En circulation au 1er janvier 2022 3 950 615 166 665 
 884 140    13 219  
Attribuées 
     
Acquises / exercées (787 110)— 
  (11 290)   —  
Confisquées et annulées
 4 036 355    179 884  
En circulation au 31 décembre 2022 
 
En 2022, la charge de rémunération imputée aux résultats au titre de ces régimes avant impôts s’est chiffrée à 
113 mil ions de dollars (charge de 96 mil ions de dollars en 2021, économie de 2 mil ions de dollars en 2020). 
L’économie d’impôt constatée dans les résultats au titre de cette charge de rémunération pour l’exercice s’est 
élevée à 27 mil ions de dollars (23 mil ions de dol ars en 2021, 0 mil ion de dollars en 2020). Des paiements au 
comptant de 78 millions de dollars au titre de ces régimes ont été versés en 2022 (52 mil ions de dollars 
en 2021, 33 mil ions de dollars en 2020).  
Au 31 décembre 2022, la charge de rémunération non comptabilisée avant impôts liée aux unités d’actions 
assujetties à des restrictions qui n’étaient pas acquises s’élevait à 133 mil ions de dollars, selon le cours de 
l’action de la compagnie à la fin de la période de déclaration. La période d’acquisition moyenne pondérée des 
unités d’actions assujetties à des restrictions est de 4,1 ans. Toutes les unités émises en vertu des régimes 
d’actions à dividende différé étaient acquises au 31 décembre 2022.  
8. Revenus de placement et d’autres sources 
Les revenus de placement et d’autres sources comprennent les gains et les pertes à la vente d’actifs suivants :  
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
        
Produits de la vente d’actifs 904 81 82 
 746        
Valeur comptable de la vente d’actifs 32 47 
        
Gain (perte) sur la vente d’actifs, avant impôts (a) 158 49 35 
  241        
Gain (perte) sur la vente d’actifs, après impôts (a)43 32 
(a)  L’année 2022 comprenait un gain de 116 mil ions de dollars (208 mil ions de dol ars, après impôts) provenant de la vente d’intérêts 
dans XTO Energy Canada, qui incluait la suppression d’un passif d’impôt dif éré. 
   
72 
   
9. Litiges et autres provisions 
Diverses poursuites ont été intentées à l’encontre de L’impériale et ses filiales.  
La direction examine régulièrement ces litiges, en faisant le point avec ses conseil ers juridiques internes et 
externes, pour déterminer s’il y a lieu de comptabiliser ou de déclarer des provisions pour ces situations. La 
compagnie enregistre un passif non actualisé au titre de ces éventualités quand une perte est probable et que 
son montant peut être raisonnablement estimé. Lorsqu’il est possible de raisonnablement estimer une 
fourchette de montants et qu’aucun montant dans cette fourchette ne constitue une meil eure estimation qu’un 
autre, la valeur minimale est alors prise en compte. La compagnie ne comptabilise pas de passif lorsqu’il est 
probable qu’un passif a été engagé, mais que son montant ne peut pas être raisonnablement estimé ou que le 
passif n’apparaît que raisonnablement possible ou peu probable. Lorsqu’une issue défavorable importante est 
raisonnablement possible, la compagnie dévoile la nature de la situation et, lorsque possible, el e fournit une 
estimation de la perte probable. Aux fins de la déclaration des situations, le qualificatif « importante » s’applique 
aux situations pouvant avoir des effets significatifs et à celles devant être déclarées de l’avis de la direction. 
Compte tenu des faits et circonstances pertinents, la compagnie ne croit pas que l’issue définitive d’une 
quelconque poursuite en cours à son encontre aura une incidence défavorable importante sur ses activités, sa 
situation financière ou ses états financiers dans leur ensemble.  
La compagnie a aussi pris d’autres engagements dans le cours normal des affaires pour faire face aux besoins 
de son exploitation et à ses besoins en capitaux, qu’elle s’attend à pouvoir remplir sans qu’ils aient une 
incidence défavorable importante sur ses activités ou sa situation financière. Les obligations d’achat 
inconditionnel es (selon la définition dans les normes comptables) constituent des engagements à long terme 
qui ne sont pas résiliables, ou résiliables uniquement à certaines conditions, et que des tiers ont utilisés pour 
assurer le financement des instal ations qui fourniront les biens et services prévus dans les contrats. La 
compagnie n’a pas contracté d’obligations d’achat inconditionnel.  
Suivant la vente conclue des stations-service Esso restantes détenues par L’impériale, la compagnie avait, au 
31 décembre 2022, un passif éventuel relativement à des garanties liées à l’exécution en vertu de contrats 
d’autres obligations avec des tiers totalisant 17 millions de dollars (21 mil ions de dollars en 2021).  
 
10. Actions ordinaires  
 
    
Au 31 décembre
2022     
  2021 
en mil iers d’actions
     
Autorisées 1 100 000 1 100 000 
  584 153     
Actions ordinaires en circulation678 080 
Le programme plus récent d’offre de rachat ordinaire d’une durée de 12 mois a pris effet le 29 juin 2022 au titre 
duquel L’impériale a poursuivi son programme de rachat d’actions actuel. Ce programme a permis à l’entreprise 
de racheter un maximum de 31 833 809 actions ordinaires, (5 % du nombre total d’actions au 15 juin 2022) ce 
qui comprend les actions rachetées dans le cadre de l’offre publique de rachat ordinaire et à la société Exxon 
Mobil Corporation, une opération réalisée concurremment, mais hors de l’offre publique de rachat ordinaire. 
Dans le passé, la société Exxon Mobil Corporation a informé la compagnie qu’elle avait l’intention de conserver 
la propriété d’environ 69,6 % du capital. Le programme a été achevé le 21 octobre 2022 après que la 
compagnie ait racheté le nombre maximum autorisé d’actions selon le programme. 
73 
   
Le 6 mai 2022, la compagnie a lancé une importante of re publique de rachat dans le cadre de laquel e el e a 
offert de racheter, à des fins d’annulation, jusqu’à 2,5 mil iards de dol ars de ses actions ordinaires par 
adjudication à la hol andaise modifiée et dépôt proportionnel. Cette importante offre publique de rachat a été 
achevée le 15 juin 2022, la compagnie ayant souscrit et acheté 32 467 532 actions ordinaires à un prix de 
77,00 $ par action, ce qui représente un achat global de 2,5 mil iards de dol ars et 4,9 % des actions émises et 
en circulation de L’Impériale à la clôture des activités le 2 mai 2022. Cela comprend les 22 597 379 actions 
rachetées à Exxon Mobil Corporation par dépôt proportionnel afin qu’elle puisse maintenir son pourcentage de 
participation à environ 69,6 %  
Le 4 novembre 2022, la compagnie a lancé une importante offre publique de rachat dans le cadre de laquelle 
elle a offert de racheter, à des fins d’annulation, jusqu’à 1,5 mil iard de dol ars de ses actions ordinaires par 
adjudication à la hol andaise modifiée et dépôt proportionnel. Lorsque cette importante offre publique de rachat 
est venue à échéance, le 14 décembre 2022, la compagnie a souscrit et acheté 20 689 655 actions ordinaires à 
un prix de 72,50 $ par action, ce qui représente un achat global de 1,5 mil iard de dollars et 3,4 % des actions 
émises et en circulation de L’impériale à la clôture des activités le 31 octobre 2022. Cela comprend les 
14 399 985 actions rachetées à Exxon Mobil Corporation par dépôt proportionnel afin qu’el e puisse maintenir 
son pourcentage de participation à environ 69,6 %.  
L’excédent du coût d’achat sur la valeur attribuée des actions a été inscrit à titre de distribution de bénéfices 
réinvestis.  
Les activités liées aux actions ordinaires de la compagnie sont résumées ci-dessous :  
 
 Milliers Millions 
   
 d’actions  de dol ars 
Solde au 1 janvier 2020  743 902    1 375  
Actions émises en vertu du régime d’options sur actions     —  
Achats à la valeur attribuée  (9 832)   (18) 
     
Solde au 31 décembre 2020 734 077 1 357 
     
Actions émises en vertu du régime d’options sur actions — 
     
Achats à la valeur attribuée (56 004)(105)
     
Solde au 31 décembre 2021 678 080 1 252 
     
Actions émises en vertu du régime d’options sur actions — — 
     
Achats à la valeur attribuée (93 927)(173)
     
Solde au 31 décembre 2022 584 153 1 079 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
74 
   
Le tableau ci-dessous présente le calcul du résultat par action ordinaire, avant et après dilution et les 
dividendes déclarés par la compagnie sur ses actions ordinaires en circulation :  
 
  2022    2021    2020  
 
      
Bénéfice (perte) net par action ordinaire – résultat de base
   Bénéfice (perte) net (en mil ions de dollars canadiens)  7 340    2 479    (1 857) 
 (en mil ions d’actions)   640,2        
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation711,6 735,3 
       
Bénéfice (perte) net par action ordinaire (en dollars)  11,47 3,48 (2,53)
      
   
 Bénéfice (perte) net par action ordinaire – résultat dilué   
   Bénéfice (perte) net (en mil ions de dollars canadiens)  7 340    2 479    (1 857) 
 (en mil ions d’actions)   640,2        
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation711,6 735,3 
Incidence des primes à base d’actions versées aux employés (en millions 
       
d’actions) (a)  1,3 1,6 — 
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation, 
    compte tenu d’une dilution (en mil ions d’actions)  641,5    713,2    735,3  
       
Bénéfice (perte) net par action ordinaire (en dollars)  11,44 3,48 (2,53)
      
       
 Dividendes par action ordinaire – annoncés (en dollars)  1,46 1,03 0,88 
(a)  Pour 2020, le bénéfice (perte) net par action ordinaire – résultat dilué ne tient pas compte de l’incidence des 1,9 million d’actions des 
primes versées aux employés. Les primes à base d’actions versées aux employés ont le potentiel de diluer le bénéfice de base par 
action dans le futur. 
 
75 
   
11. Informations financières diverses 
 
Des stocks selon la méthode DEPS 
En 2022, le revenu net comprenait un bénéfice après impôts de 62 mil ions de dol ars (perte de 13 millions de 
dollars en 2021, perte de 19 millions de dollars en 2020) attribuable à l’effet des variations des stocks selon la 
méthode du dernier entré, premier sorti (DEPS). Selon les estimations, le coût de remplacement des stocks en 
date du 31 décembre 2022 dépassait la valeur comptable selon la méthode DEPS d’environ 2 milliards de 
dollars (1,8 milliard de dollars en 2021). À la fin de l’exercice, les stocks de pétrole brut et de produits 
s’établissaient comme suit :  
 
     
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 
     
Pétrole brut 809 674 
     
Produits pétroliers 471 310 
  76     
Produits chimiques73 
  158     
Autres45 
  1 514     
Total1 102 
En 2021, la compagnie a inscrit un rajustement des stocks défavorable de 74 mil ions de dol ars (82 millions de 
dollars, avant impôts) (y compris la part proportionnelle des changements selon la méthode DEPS) se 
rapportait aux rapprochements résolus relativement aux additifs aux terminaux de tiers et aux stocks de 
produits aux terminaux de tiers. L’incidence hors période de 57 mil ions de dol ars (63 mil ions de dol ars avant 
impôts) s’étendait sur un certain nombre d’années et a été résolue. Selon la compagnie, ce rajustement n’a pas 
eu de répercussions importantes sur les états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 ni 
sur les périodes antérieures qu’il visait. Par conséquent, les périodes comparatives présentées dans les états 
financiers consolidés n’ont pas été retraitées.  
Recherche et développement 
Les dépenses de recherche sont principalement consacrées au développement de technologies visant à 
améliorer la récupération du bitume, à comprimer les coûts et à réduire l’incidence environnementale des 
activités en amont, notamment les technologies visant à réduire l’intensité des émissions de gaz à effet de 
serre, à soutenir les améliorations environnementales et des procédés dans les raffineries, ainsi qu’à accéder 
aux recherches effectuées par ExxonMobil dans le monde.  
La compagnie a conclu des accords de recherche scientifique avec des filiales d’ExxonMobil, qui prévoient 
l’exécution de travaux techniques et d’ingénierie par toutes les parties, l’échange d’informations techniques, la 
cession de brevets et de droits de brevet, et la concession de licences. Ces accords prévoient un accès 
réciproque aux données scientifiques et opérationnelles relatives à presque toutes les phases des activités 
pétrolières et pétrochimiques des parties.  
En 2022, les frais de recherche et développement avant crédits d’impôt à l’investissement se sont élevés à 
74 mil ions de dol ars (89 mil ions de dol ars en 2021, 105 mil ions de dol ars en 2020). Ces coûts sont compris 
dans les charges, en raison du caractère incertain des avantages futurs.  
Comptes créditeurs et charges à payer 
Les « Comptes créditeurs et charges à payer » comprenaient les taxes courues autres que les impôts de 
458 mil ions de dollars au 31 décembre 2022 (415 mil ions de dol ars en 2021).  
Dépréciation de l’écart d’acquisition 
Au premier trimestre de 2020, la compagnie a évalué la dépréciation de ses soldes d’écart d’acquisition et 
comptabilisé une charge de dépréciation de l’écart d’acquisition hors trésorerie de 20 mil ions de dol ars dans le 
segment Amont. La dépréciation de l’écart d’acquisition a été constatée à la ligne « Amortissement et 
épuisement » de l’état des résultats consolidé et à la ligne « Écart d’acquisition » du bilan consolidé. Le solde 
de l’écart d’acquisition restant est associé au secteur Aval. 
76 
   
Aide gouvernementale 
La compagnie a reçu des subventions dans le cadre du Plan d’intervention économique du Canada pour 
répondre à la COVID-19, qui comprenaient la part proportionnelle de L’impériale dans une coentreprise. Ces 
sommes ont été comptabilisées en tant que réduction des dépenses et ont été incluses dans l’état consolidé 
des résultats, principalement à la ligne « Production et fabrication » (155 mil ions de dollars avant impôts 
en 2020). 
En 2022, la société a adopté de manière prospective la norme du Financial Accounting Standards Board 
américain, Government Assistance (Topic 832). Cette norme exige la divulgation annuelle de certains types 
d’aide gouvernementale qui ne sont pas autrement couverts par des normes comptables faisant autorité. La 
compagnie reçoit des allocations des gouvernements sous la forme de crédits d’émission lorsqu’el e dépasse 
les attentes au niveau des installations pour les objectifs d’émission et les enregistre pour un montant nominal 
dans le bilan consolidé. En 2022, l’aide gouvernementale n’a pas eu d’incidence sur les résultats financiers de 
la société. 
77 
   
12. Financement et renseignements supplémentaires sur les billets et emprunts 
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
       
Intérêts sur la dette (a)  111 63 102 
  (57)       
Intérêts capitalisés(24)(41)
        
Intérêts débiteurs - montant net 54 39 61 
        
Autres intérêts 15 
60        
Financement total (b)  54 64 
(a)  Comprend les intérêts d’apparenté avec ExxonMobil.  
(b)  En 2022, le taux d’intérêt moyen pondéré sur les emprunts à court terme s’est établi à 2,0 % (0,2 % en 2021, 0,8 % en 2020) et le 
taux sur les emprunts à long terme avec ExxonMobil s’est établi à 1,9 % (0,6 % en 2021, 1,4 % en 2020). 
Au cours du deuxième trimestre 2022, la compagnie a réduit sa marge de crédit ferme à long terme existante 
de 500 mil ions de dollars à 250 mil ions de dollars, en plus de repousser sa date d’échéance au 30 juin 2023. 
Par la suite, au quatrième trimestre 2022, cette marge de crédit ferme à long terme a été annulée en totalité. La 
compagnie a également repoussé l’échéance de l’une de ses marges de crédit fermes à long terme de 
250 mil ions de dollars au 30 juin 2024. 
En novembre 2022, la compagnie a repoussé la date d’échéance de son autre marge de crédit à court terme 
existante de 250 mil ions de dol ars au mois de novembre 2023. 
La compagnie n’a utilisé aucune de ses marges de crédit disponibles restantes de 500 mil ions de dollars.  
En 2021, la compagnie a remboursé le solde impayé de 111 mil ions de dollars et a résilié un prêt à vue 
renouvelable sans intérêt émis dans le cadre d’une entente conclue avec une société affiliée d’ExxonMobil.  
78 
   
13. Contrats de location 
En général, la compagnie achète les biens, les instal ations et les équipements de production, mais il arrive que 
des actifs soient loués, principalement des cuves de stockage, des wagons-citernes, des navires et instal ations 
de transport. Le passif au titre des contrats de location-exploitation et l’actif au titre du droit d’utilisation sont 
comptabilisés au bilan pour les contrats de location d’une durée initiale attendue supérieure à un an, en 
actualisant les montants fixes du contrat de location pour la durée de la location qui est raisonnablement 
certaine, en tenant compte de la probabilité d’exercice d’une option de résiliation anticipée ou de prolongation. 
La partie des paiements fixes liée aux frais de service des pétroliers et aux contrats de location-financement est 
exclue du calcul de l’actif au titre du droit d’utilisation et du passif au titre des contrats de location-exploitation. 
Les actifs sont habituel ement loués pour une partie de leur vie utile seulement et sont comptabilisés comme 
des contrats de location-exploitation. Dans des situations bien précises, les actifs sont loués pour pratiquement 
toute leur durée de vie utile et sont comptabilisés comme des contrats de location-financement. En général, les 
contrats de location sont capitalisés en utilisant le taux d’emprunt marginal de la compagnie.  
Les paiements variables en vertu de ces contrats de location ne sont pas importants. Les garanties de valeur 
résiduel e, les restrictions ou les clauses liées aux contrats de location, de même que les transactions avec des 
apparentés ne sont pas non plus importantes. Les activités de la compagnie en tant que bail eur ne sont pas 
significatives.  
Le tableau suivant résume le total des dépenses de location engagées :  
 
      
  202220212020
Contrats de Contrats de Contrats de 
Contrats de Contrats de Contrats de 
location-location-location-
location- location- location- 
 exploitation  exploitation  exploitation  
en mil ions de dollars canadiensfinancementfinancementfinancement
Coût des contrats de location-
          
exploitation 119  123  157 
Court terme et autre (net des 
  40          
revenus de sous-location) 19  40 
            
 
Amortissement de l’actif au titre du  
  19     17     29  
droit d’utilisation
          
Intérêt sur les dettes de location 30  33  38 
  159    49          
Coût total de location 142 50  197 67 
79 
   
Le tableau ci-dessous résume les montants relatifs aux contrats de location-exploitation et de location-
financement comptabilisés au bilan consolidé ainsi que la moyenne pondérée de la durée restante des contrats 
de location et la moyenne pondérée des taux d’actualisation appliquées au 31 décembre :  
 
   
 20222021
 
      
 
 Contrats de Contrats de Contrats de Contrats de 
location- location- location- location- 
     
en mil ions de dollars canadiensexploitationfinancementexploitationfinancement
      
Actif au titre du droit d’utilisation
    Inclus dans Autres éléments d’actif, y compris non matériels 
  245      245   
(montant net)
Inclus dans Immobilisations corporelles, montant net, 
     
déduction  618  637 
      
faite de l’amortissement cumulé et de l’épuisement
    Actif total au titre du droit d’utilisation  245    618   245    637  
      
 
      
 Charges de location exigibles durant l’année
    Inclus dans Comptes créditeurs et charges à payer  100    —   102    —  
      
Inclus dans Bil ets et emprunts 22  22 
      
Passif au titre des contrats de location à long terme
    Inclus dans Autres obligations à long terme  151    —   147    —  
      
Inclus dans Dette à long terme 586  607 
  251    608      
Passif total au titre des contrats de location 249 629 
       
 Moyenne pondérée de la durée restante des contrats de location 
     
(années)537438
1,1 4,7   
Moyenne pondérée du taux d’actualisation (%) 1,24,8
 
  
 
L’analyse des échéances des dettes locatives de la compagnie au 31 décembre est résumée ci-dessous :  
 
            2022 
 
     
 Contrat de Contrats de 
location-location-
   
en mil ions de dollars canadiensexploitationfinancement 
    
Analyse des échéances des dettes locatives
  2023  102    50  
  70    49  
2024
 15    46  
2025 
     
2026 10 44 
  10    43  
2027
     
2028 et après 56 900 
  263    1 132  
Total des paiements de location
    
 
 Valeur actualisée  (12)  (524) 
  251    608  
Passif total au titre des contrats de location
80 
   
En plus du passif au titre des contrats de location-exploitation dans le tableau ci-dessus, en date du 
31 décembre 2022, les engagements locatifs non actualisés pour des contrats de location n’ayant pas encore 
débuté totalisent 14 millions de dollars (5 mil ions de dollars en 2021). 
Les paiements au comptant estimés au titre des contrats de location-exploitation et des contrats de 
financement pas encore débutés s’élèvent à 5 mil ions de dollars pour 2023 ainsi que pour 2024. 
Le tableau ci-dessous résume les sommes versées pour des montants inclus dans l’évaluation du passif au titre 
des contrats de location et l’actif au titre du droit d’utilisation obtenu en échange de nouveaux contrats de 
location :  
 
     
 202220212020
 
          
 
 Contrats Contrats Contrats Contrats Contrats Contrats 
de location-de location- de location-de location- de location-de location- 
       
en mil ions de dollars canadiensexploitationfinancementexploitationfinancementexploitationfinancement
Sommes versés pour des montants 
inclus dans l’évaluation du passif 
         
au titre des contrats de location
      
Flux de trésorerie issus 
             
d’activités d’exploitation 121 —  122 —  136 15 
Flux de trésorerie issus 
      
d’activités de financement  22  20  20 
   
          
 
 Passif au titre du droit d’utilisation 
     
      
hors trésorerie comptabilisé comme
     
En échange du passif au titre 
de contrats de location durant 
             
l’exercice 117 —  176 123  63 14 
 
81 
   
14. Dette à long terme  
 
    
Au 31 décembre
     
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 
    
Dette à long terme (a) (b)  3 447 4 447 
    
Contrats de location-financement (c)  586 607 
  4 033     
Total de la dette à long terme5 054 
(a)  Emprunt en vertu d’une entente existante de prêt à taux variable à long terme avec une société af iliée à ExxonMobil prévoyant un 
prêt en dollars canadiens à la compagnie par ExxonMobil jusqu’à concurrence de 7,75 mil iards de dollars à un taux d’intérêt 
équivalant à ceux du marché canadien. L’entente, en vigueur jusqu’au 30 juin 2025, est résiliable sur préavis d’au moins 370 jours de 
la part d’ExxonMobil. 
(b)  Au cours du troisième trimestre 2022, la compagnie a réduit sa dette à long terme de 1 mil iard de dollars en remboursant 
partiellement une facilité existante auprès d’une société af iliée d’ExxonMobil.  
(c)  Les contrats de location-financement concernent principalement les installations de transport et des conventions relatives aux 
services. Le taux d’intérêt théorique moyen a été de 4,7 % en 2022 (4,8 % en 2021). Les obligations totales au titre des contrats de 
location-financement comprennent aussi 22 mil ions de dollars comptabilisés à titre de passif à court terme (22 mil ions de dol ars en 
2021). Les paiements en capital sur les contrats de location-financement s’élèvent à environ 20 mil ions de dollars par an en 
moyenne et seront exigibles dans chacune des quatre années qui suivront le 31 décembre 2023. 
 
15. Comptabilité des coûts des puits d’exploration suspendus 
La compagnie continue de comptabiliser à l’actif les coûts d’un forage d’exploration lorsque le forage révèle la 
présence de réserves suffisantes pour justifier la complétion d’un puits de production, ainsi que si la compagnie 
réalise des progrès suffisants dans l’évaluation des réserves et sur le plan de la viabilité économique et 
opérationnel e du projet. Le terme « projet » tel qu’il est utilisé dans ce rapport peut renvoyer à toute une 
gamme d’activités différentes et n’a pas nécessairement le même sens que celui qu’on lui donne dans les 
rapports sur la transparence des paiements au gouvernement. Aux 31 décembre 2022, 2021 et 2020, la 
compagnie n’affichait aucun coût capitalisé de puits d’exploration suspendus. 
Les activités d’exploration font appel au forage de plusieurs puits sur un certain nombre d’années pour évaluer 
pleinement un projet. Aux 31 décembre 2022, 2021 et 2020, la compagnie n’avait aucun projet assorti de coûts 
de puits d’exploration capitalisés. 
82 
   
16. Transactions avec des apparentés 
Les produits et les charges de la compagnie comprennent aussi les résultats d’opérations conclues avec des 
sociétés affiliées à ExxonMobil dans le cours normal des activités. Ces opérations, conclues dans des 
conditions comparables à celles qui auraient existé si elles l’avaient été entre parties sans lien de dépendance, 
ont porté principalement sur l’achat et la vente de pétrole brut, de gaz naturel, de produits pétroliers et de 
produits chimiques ainsi que sur les coûts techniques, d’ingénierie et de recherche et développement. Les 
opérations conclues avec ExxonMobil comprenaient aussi les sommes payées et reçues du fait de la 
participation de la compagnie dans des coentreprises du secteur Amont au Canada.  
En outre, la compagnie a des ententes en cours avec ExxonMobil pour fournir les prestations suivantes :  
  
a)  Services informatiques et de soutien client à la compagnie et mise en commun de services généraux et de 
soutien à l’exploitation de manière à permettre aux deux parties de rationaliser les activités et les systèmes 
faisant double emploi.  
b)  Exploitation de certains biens de production d’ExxonMobil dans l’Ouest canadien et services de gestion, 
commerciaux et techniques à ExxonMobil au Canada. Ces ententes contractuel es visent à réaliser des 
efficiences organisationnel es et des économies. Aucune entité juridique n’a été créée à la suite de ces 
ententes. Des livres de comptes distincts continuent d’être tenus pour le compte de L’impériale et 
d’ExxonMobil. L’Impériale et ExxonMobil conservent la propriété de leurs biens respectifs, sans incidence 
sur les activités et les réserves.  
c)  L’offre d’une option de participation à parts égales dans de nouvelles occasions d’affaires pour le secteur 
Amont.  
d)  La conclusion de contrats de dérivés pour le compte de l’autre partie.  
La compagnie avait une entente en cours avec ExxonMobil portant sur la prestation de services de gestion, 
commerciaux et techniques à Syncrude Canada Ltée par ExxonMobil, entente qui a été résiliée lors du transfert 
de l’exploitation Syncrude le 30 septembre 2021.  
Certaines charges découlant d’opérations avec ExxonMobil ont été capitalisées et ne jouent pas un rôle 
significatif sur l’ensemble.  
Les achats et les produits réalisés par L’impériale en 2022, avec ExxonMobil, s’élevaient à 3 719 millions de 
dollars et à 17 042 mil ions de dollars, respectivement (2 669 mil ions de dol ars et 8 777 mil ions de dol ars 
respectivement en 2021).  
Au 31 décembre 2022, la compagnie avait contracté des emprunts à long terme de 3 447 mil ions de dollars 
(4 447 millions de dol ars en 2021) auprès d’ExxonMobil (pour plus de détails, voir la note 14, « Dette à long 
terme », à la page 82 et la note 12, « Financement et renseignements supplémentaires sur les bil ets et 
emprunts », à la page 78). Le montant des frais de financement avec ExxonMobil s’est établi à 78 millions de 
dollars (28 mil ions de dollars en 2021).  
L’Impériale a d’autres opérations entre apparentés non détail ées ci-dessus à la note 16, dans la mesure où 
elles ne sont pas importantes. 
 
  
 
83 
   
17. Autres éléments du résultat étendu (perte)  
 
Variations du cumul des autres éléments du résultat étendu (perte) :   
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
 (1 177)       
Solde au 1er janvier (1 989)(1 911)
Ajustement du passif au titre des avantages postérieurs au départ à la 
    
retraite :  
   
Variation au cours de l’exercice, excluant les montants reclassés  
 582        
 679 (212)
    provenant du cumul des autres éléments du résultat étendu
          
Montants provenant du cumul des autres éléments du résultat étendu83 133 134 
  (512)       
Solde au 31 décembre(1 177)(1 989)
Montants reclassés du cumul des autres éléments du résultat étendu – produit/(charge) avant impôts :  
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
Amortissement de l’ajustement du passif au titre des avantages postérieurs 
au départ à la retraite  
       inclus dans le coût net des prestations constituées (a) 
       
 (110)(176)(180)
(a)   Le cumul de ces autres éléments du résultat étendu est inclus dans le calcul du coût net des prestations constituées de la période 
 
(note 4).
  
Charge (crédit) d’impôt au titre des autres éléments du résultat étendu :
 
        
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 2020 
Ajustement du passif au titre des avantages postérieurs au départ à la 
   
   
retraite :
  
Ajustement du passif au titre des avantages postérieurs au départ à la 
 188        
retraite (excluant l’amortissement) 221 (69)
Amortissement de l’ajustement du passif au titre des avantages 
  27        
postérieurs au départ à la retraite 43 46 
         
                 Total 215 264 (23)
  
 
18. Activités de cession  
 
Conjointement avec ExxonMobil Canada, L’impériale a signé une entente au deuxième trimestre 2022 avec 
Whitecap Resources Inc. concernant la vente de ses intérêts dans XTO Energy Canada, ce qui comprend des 
actifs dans les régions de Montney et de Duvernay, dans le centre de l’Alberta, une contrepartie en trésorerie 
d’environ 1,9 mil iard de dol ars (la part de L’impériale se chiffrant à 0,9 mil iard de dollars). La transaction a été 
clôturée le 31 août 2022 et la compagnie a comptabilisé un gain d’environ 0,2 mil iard de dol ars, après impôt. 
Les actifs nets de L’Impériale associés à cette transaction comprennent environ 0,9 mil iard de dol ars (environ 
0,8 mil iard de dollars d’immobilisations corporel es, installations et équipements) et environ 0,2 mil iard de 
dollars du passif total dans le secteur Amont.  
84 
   
Renseignements supplémentaires sur les activités 
d’exploration/production de pétrole et de gaz (hors audit) 
L’information figurant aux pages 85 à 87 exclut les éléments qui ne sont pas reliés à l’extraction du pétrole et du 
gaz naturel comme les frais d’administration et les frais généraux, les frais d’exploitation des pipelines, les frais 
de traitement des usines à gaz ou les gains et pertes à la vente d’actifs. La participation de 25 % de la 
compagnie dans les réserves prouvées de pétrole brut synthétique de la coentreprise Syncrude est incluse 
dans les réserves prouvées totales de pétrole et de gaz de la compagnie et dans le calcul de la mesure 
normalisée des flux de trésorerie futurs actualisés, conformément aux règles de la Securities and Exchange 
Commission (SEC) et du Financial Accounting Standards Board (FASB) des États-Unis. Les résultats 
d’exploitation, les frais encourus dans les acquisitions de biens fonciers, les activités d’exploration et de mise 
en valeur, et les coûts capitalisés comprennent la quote-part de la compagnie dans Kearl, Syncrude et les 
autres superficies minières non prouvées figurant dans les tableaux ci-dessous.  
Résultats d’exploitation  
  
2022        
en mil ions de dollars canadiens  2021 2020 
      
Produits
7 154   
Ventes à des tiers (a) 5 0812 066
   
Cessions (a) (b) 4 1823 0371 777
   
 11 3368 1183 843
5 521   
Frais de production 4 7283 977
   
Frais d’exploration 53213
1 467   
Dépréciation et épuisement (y compris pertes de valeur) 1 5792 857
1 030   
Impôts sur le bénéfice 457(678)
   
Résultats d’exploitation  3 3131 322(2 326)
Les montants déclarés comme frais engagés en acquisitions de biens fonciers, activités d’exploration et 
activités de mise en valeur comprennent les coûts capitalisés et les coûts passés en charges au cours de 
l’exercice. Les frais engagés comprennent également les nouvel es obligations liées à la mise hors service 
d’immobilisations établies au cours de l’exercice ainsi que la hausse ou la baisse des obligations liées à la mise 
hors service d’immobilisations résultant d’un changement du coût estimatif ou de la date d’abandon.  
Frais engagés en acquisitions de biens fonciers, activités d’exploration et activités de mise en valeur  
         
en mil ions de dollars canadiens  2022 2021 2020 
       
Coût des biens (c) 
 —         
Prouvés — — 
        
Non prouvés  — — — 
        
Coûts d’exploration  32 13 
 1 602         
Coûts de mise en valeur 576 816 
Total des dépenses engagées en acquisitions de biens fonciers, 
activités d’exploration et activités de mise en valeur        
 1 607 608 829 
(a)  Le gaz naturel et les liquides de gaz naturel achetés aux fins de revente, de même que le paiement des redevances et les coûts des 
diluants, sont exclus des ventes aux tiers et des cessions. Les chif res bruts de ces postes sont comptabilisés à la note 2 dans 
« Produits », « Ventes intersectorielles » et « Achats de pétrole brut et de produits ». 
(b)  Les ventes de pétrole brut à des af iliés consolidés sont comptabilisées aux prix courants, selon les prix affichés aux gisements de 
production. Les ventes de liquides de gaz naturel à des affiliés consolidés sont comptabilisées à des prix qui pourraient être obtenus 
sur un marché concurrentiel avec des parties sans lien de dépendance.  
(c)  Les « coûts des biens » consistent en paiements de droits de prospection de pétrole et de gaz et en achat de réserves (les 
immobilisations corporelles et incorporelles acquises comme les usines à gaz, les instal ations de production et les frais af érents aux 
puits de production sont comprises dans « l’actif de production »). Les biens « prouvés » correspondent aux régions où des forages 
fructueux ont révélé un gisement pouvant être productif. Les biens « non prouvés » correspondent aux autres régions. 
85 
   
Coûts capitalisés  
     
en mil ions de dollars canadiens 2022 2021 
 (a)     
Coût des biens
    
Prouvés  1 840 2 045 
    
Non prouvés  493 2 468 
39 075     
Actifs de production  39 926 
    
Construction inachevée  2 375 1 762 
 43 783     
Coût total capitalisé  46 201 
    
Amortissement cumulé et épuisement  (18 512)(20 112)
    
Coûts nets capitalisés  25 271 26 089 
(a)  Les « coûts des biens » consistent en paiements de droits de prospection de pétrole et de gaz et en achat de réserves (les 
immobilisations corporelles et incorporelles acquises comme les usines à gaz, les instal ations de production et les frais af érents aux 
puits de production sont comprises dans « l’actif de production »). Les biens « prouvés » correspondent aux régions où des forages 
fructueux ont révélé un gisement pouvant être productif. Les biens « non prouvés » correspondent aux autres régions. 
 
Mesure normalisée des flux de trésorerie futurs actualisés  
Comme l’exige le FASB, la mesure normalisée des flux de trésorerie nets futurs actualisés a été calculée à 
partir des prix moyens du premier jour du mois, des coûts en fin d’exercice, des taux d’imposition 
réglementaires et d’un facteur d’actualisation de 10 % appliqué aux réserves prouvées nettes. La mesure 
normalisée tient compte des frais liés aux obligations futures de démontage, d’abandon et de restauration. La 
compagnie estime que cette mesure normalisée ne constitue pas une estimation fiable des flux de trésorerie 
prévisionnels de la compagnie devant être générés par la mise en valeur et la production de ses biens 
pétroliers et gaziers ni de la valeur de ses réserves prouvées de pétrole et de gaz. Cette mesure normalisée 
repose sur certaines hypothèses prescrites, dont les prix moyens du premier jour du mois, qui représentent une 
mesure ponctuelle dans le temps, de sorte que les flux de trésorerie peuvent varier considérablement d’un 
exercice à l’autre, au gré des fluctuations des prix.  
Mesure normalisée des flux de trésorerie futurs actualisés liés aux réserves prouvées de pétrole et de 
gaz 
       
en mil ions de dollars canadiens  2022 2021 2020 
 198 923        
Flux de trésorerie futurs 161 577 23 911 
(104 765)         
Coûts de production futurs  (101 580)(18 787)
(23 392)         
Coûts de mise en valeur futurs  (21 903)(6 096)
         
Impôts sur les bénéfices futurs  (16 872)(8 192)(155)
        
Flux de trésorerie nets futurs  53 894 29 902 (1 127)
Taux d’actualisation de 10 % appliqué en fonction du calendrier prévu 
 (28 340)    (15 732)   1 065  
des flux de trésorerie 
Flux de trésorerie futurs actualisés  25 554    14 170     (62) 
   
86 
   
Variations de la mesure normalisée des flux de trésorerie futurs actualisés liés aux réserves prouvées 
de pétrole et de gaz   
       
en mil ions de dollars canadiens  2022 2021 2020 
        
Solde au début de l’exercice  14 170 (62)5 511 
     
Variations découlant de ce qui suit : 
Ventes et transferts du pétrole et du gaz produits, déduction faite 
         
des frais de production  (6 113)(3 841)(447)
Variations nettes des prix et des frais de mise en valeur et de 
        
production (a)  23 215 7 681 (8 661)
Extensions, découvertes, ajouts et récupération améliorée,   
       
 664 52 114 
     déduction faite des frais connexes 
1 160        
Frais de mise en valeur engagés au cours de l’exercice  650 563 
(4 431)       
Révisions d’estimations quantitatives antérieures   13 482 459 
       
Accroissement de l’actualisation  1 439 24 623 
        
Variation nette des impôts sur les bénéfices  (4 550)(3 816)1 776 
Variation nette  11 384    14 232     (5 573) 
        
Solde en fin d’exercice  25 554 14 170 (62)
(a)  En vertu des règles de la SEC, les réserves de la compagnie doivent être calculées sur la base de la moyenne des prix du pétrole et 
du gaz naturel au premier jour du mois au cours de l’année de référence. Les flux de trésorerie nets futurs sont déterminés selon les 
réserves prouvées nettes figurant dans le tableau « Réserves prouvées nettes ».  
 
87 
   
Réserves prouvées nettes (a)  
  
Total en 
Pétrole brut équivalent 
    
 Liquides (b)   Gaz naturel synthétique Bitume pétrole (c) 
 millions de milliards de millions de millions de millions de 
 
barils pieds cubes  barils barils barils 
      
         
Début de l’exercice 2020  41 581 415 2 939 3 492 
         
Révisions  (29)(348)(79)(2 757)(2 923)
Récupération améliorée  —   —   —   —   —  
         
(Vente) achat de réserves en place  — (10)— — (2)
         
Découvertes et extensions  — — 133 134 
Production  (5)  (55)  (25)  (102)  (141) 
Fin de l’exercice 2020    168   444   81   560  
      
Révisions  13   165   17   2 239   2 297  
Récupération améliorée  —   —   —      
         
(Vente) achat de réserves en place  — (10)— — (2)
         
Découvertes et extensions  — — — — — 
         
Production  (4)(42)(23)(106)(140)
         
Fin de l’exercice 2021  16 281 438 2 216 2 717 
      
Révisions  —   (41)  (62)  (363)  (432) 
         
Récupération améliorée  — — — — — 
         
(Vente) achat de réserves en place  (9)(141)— — (32)
         
Découvertes et extensions  — — 67 67 
Production  (3)  (29)  (23)  (96)  (127) 
Fin de l’exercice 2022    72   353   1 824   2 193  
      
Réserves prouvées nettes mises en valeur incluses ci-
dessus, en date du     
         
1 janvier 2020  22 291 415 2 609 3 095 
         
31 décembre 2020  167 311 76 422 
         
31 décembre 2021  14 205 326 1 957 2 331 
31 décembre 2022    60   248   1 691   1 953  
      
Réserves prouvées nettes non mises en valeur incluses ci-
    
dessus, en date du 
         
1 janvier 2020  19 290 — 330 397 
         
31 décembre 2020  — 133 138 
         
31 décembre 2021  76 112 259 386 
         
31 décembre 2022  — 12 105 133 240 
(a)  Les réserves nettes correspondent à la part de la compagnie après déduction des parts des propriétaires ou gouvernements ou les 
deux. Toutes les réserves déclarées sont situées au Canada. Les réserves de gaz naturel sont calculées à une pression de 
14,73 livres par pouce carré à 60 °F. 
(b)  Les liquides comprennent le pétrole brut, les condensats et les liquides de gaz naturel (LGN). Les réserves prouvées de LGN ne 
sont pas importantes et sont donc incluses sous liquides. 
(c)  Gaz converti en équivalent pétrole à raison de six mil ions de pieds cubes pour mil e barils. 
88 
   
Les informations qui précèdent décrivent les variations au cours des exercices et les soldes des réserves 
prouvées de pétrole et de gaz à la fin des exercices 2020, 2021 et 2022. Les définitions utilisées sont 
conformes à la règle 4-10(a) du règlement S-X de la SEC.  
Les réserves prouvées de pétrole et de gaz correspondent aux quantités de pétrole et de gaz pouvant être 
estimées avec une certitude raisonnable, après analyse des données géologiques et techniques, et pouvant 
être économiquement exploitables dans les années à venir à partir de gisements connus, et selon les 
conditions économiques, les méthodes d’exploitation et la réglementation gouvernementale existantes, avant 
que les contrats accordant les droits d’exploitation n’expirent. Dans certains cas, de nouveaux investissements 
substantiels dans des puits supplémentaires et d’autres installations seront nécessaires pour récupérer ces 
réserves prouvées.  
 
Conformément aux règles de la SEC, le volume des réserves de pétrole et de gaz à la fin des exercices, ainsi 
que le changement de classement des réserves figurant dans les tableaux des réserves prouvées, doivent être 
calculés sur la base des prix moyens au cours de la période de 12 mois précédant la fin de la période couverte 
par le rapport, déterminés comme la moyenne arithmétique non pondérée du prix du premier jour du mois pour 
chaque mois compris dans la période. Les quantités de ces réserves ont aussi été utilisées dans le calcul des 
taux d’amortissement par unité de production et celui de la mesure normalisée des flux de trésorerie nets 
actualisés.  
Les révisions de réserves prouvées estimées précédemment pour les gisements existants peuvent avoir lieu en 
raison de l’évaluation ou de la réévaluation de données existantes sur la géologie, les gisements ou la 
production, de nouvel es données sur la géologie, les gisements ou la production, ou des variations de la 
moyenne des prix du pétrole et du gaz naturel au premier jour du mois et/ou des coûts de fin d’année servant à 
calculer les réserves. Ces révisions peuvent aussi découler d’importants changements dans la stratégie de 
mise en valeur ou dans la capacité des instal ations et du matériel de production.  
 
En 2020, les révisions à la baisse des réserves de bitume prouvées découlaient de la faiblesse des prix. En 
vertu de la définition des réserves prouvées de la SEC, les 2,2 mil iards de barils de bitume à Kearl et les 
0,6 mil iard de barils de bitume à Cold Lake ne sont plus considérés comme des réserves prouvées. Les 
révisions à la baisse des réserves prouvées de pétrole brut synthétique ont été le résultat d’une baisse des prix, 
compensée par l’ajout de réserves prouvées non mises en valeur associées à la mise en valeur future à 
Syncrude. Les modifications des réserves prouvées de liquides et de gaz naturel ont été le résultat de la mise à 
jour des plans de développement des actifs non classiques de Montney et de Duvernay, et de la cession des 
biens classiques.  
En 2021, les révisions à la hausse des réserves de bitume prouvées découlaient de l’amélioration des prix. En 
vertu de la définition des réserves prouvées de la SEC les 1,7 mil iard de barils de bitume à Kearl et les 
0,5 mil iard de barils de bitume à Cold Lake sont considérés comme des réserves prouvées. Les révisions à la 
hausse des réserves prouvées de pétrole brut synthétique découlaient de l’amélioration des prix. Les 
modifications des réserves prouvées de liquides et de gaz naturel ont été le résultat de la mise à jour des plans 
de développement et de la cession des actifs non classiques de Montney et de Duvernay.  
En 2022, les révisions à la baisse des réserves prouvées de bitume ont été attribuables à une diminution de 
0,2 mil iard de barils à Kearl en raison d’obligations de versement de redevances plus élevées associées aux 
prix, et une diminution de 0,2 mil iard de barils à Cold Lake en raison d’un plan de mise en valeur actualisé. Une 
augmentation des réserves de bitume de 0,1 mil iard de barils est associée aux extensions à Cold Lake pour 
les projets AS-SGSIV de la phase 1 de Grand Rapids et SGSIV de Leming. Les révisions à la baisse des 
réserves prouvées de pétrole brut synthétique découlaient de la mise à jour des plans de développement minier 
et de l’augmentation des obligations de versement de redevances à Syncrude associées aux prix. Les 
modifications des réserves prouvées de liquides et de gaz naturel ont été principalement attribuables à la vente 
des actifs non classiques de la compagnie à Montney et Duvernay. 
89 
   
En outre, les conditions de certaines ententes contractuelles et de certains régimes de redevances 
gouvernementales peuvent faire en sorte qu’une réduction des cours conduise à une augmentation des 
réserves prouvées de L’impériale. Les décisions d’exploitation de la compagnie et ses perspectives pour les 
volumes de production ne sont pas touchées par les réserves prouvées déclarées en vertu des définitions de la 
SEC.  
Pour déterminer les réserves prouvées nettes, on déduit la part prévue des propriétaires miniers ou des 
gouvernements, ou les deux. Pour les liquides et le gaz naturel, les réserves prouvées nettes sont basées sur 
les taux futurs de redevances estimés à la date à laquelle l’estimation a été faite en y incorporant les régimes 
de redevances des gouvernements applicables pour le pétrole et le gaz naturel. Pour ce qui est du bitume, les 
réserves prouvées nettes sont basées sur la meil eure estimation de la compagnie des taux de redevances 
moyens pour la durée restante des projets de Cold Lake et de Kearl en y incorporant le régime de redevances 
du gouvernement de l’Alberta pour les sables bitumineux. Pour ce qui est du pétrole brut synthétique, les 
réserves prouvées nettes sont basées sur la meil eure estimation de la compagnie des taux de redevances 
moyens pour la durée restante du projet en y incorporant le régime de redevances du gouvernement de 
l’Alberta pour les sables bitumineux. Dans chaque cas, les taux futurs de redevances peuvent varier selon la 
production, les prix et les coûts.  
Les réserves prouvées nettes mises en valeur représentent les volumes qui devraient pouvoir être récupérés 
par le biais des puits, des installations ou des activités minières existants avec le matériel et les méthodes 
d’exploitation existants ou dans lesquels le coût de l’équipement requis est relativement peu élevé par rapport 
au coût d’un nouveau puits ou d’une nouvel e installation. Les réserves prouvées nettes non mises en valeur 
représentent les volumes qui devraient pouvoir être récupérés à la suite d’investissements futurs pour forer de 
nouveaux puits, pour remettre des puits existants en production et/ou pour mettre en place des installations 
destinées à recueil ir et à livrer la production de puits, d’installations et d’activités minières existants et futurs.  
  
 
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